Bonsoir, je réalise une porte de grange en douglas. Pour économiser le douglas, je pensais assembler les lames de parements avec des fausses languettes. Je pensais fabriquer ces languettes en contre-plaqué extérieur de 8mm. Comment feriez vous à ma place? Merci pour vos conseils.
Arnault
5 réponses
bonjour il est toujours difficile en temps que professionnel ayant une grande expérience de répondre a certaines questions , car suivant les travaux , leur environnement , les contraintes mécaniques, les questions d aspect et autres les solutions son différentes
il n'y a pas une réponses mes des réponses et souvent on choisit la moins mauvaise option
bon choix mesdames bon choix messieurs
etienne desthuilliers
Bonjour
Comme toujours il n'y a pas de réponse unique à vos questions il faut prendre en compte les spécificités de votre ouvrage.
A savoir selon sa destination une fausse languette peux être collée d'un coté ou de deux ou pas du tout.
En principe votre ouvrage doit laisser le libre mouvement des lames donc collage d'un seul coté ou pas de collage.
On en arrive au choix de la matière de la fausse languette . Le mouvement des lames peux rendre visible la fausse languette donc en massif dans l'essence de la porte cela sera moins visible que le CP. Le CP lui à l'avantage d'une rapidité d'exécution accru et stabilité dimensionnelle supérieure au massif qui va perdre en épaisseur ou gonflé.
Le choix va donc être guidé par la finition de votre porte si une finition opaque genre peinture est prévue l'inconvénient du CP est gommé.
Maintenant je vous donne mon sentiment sur l'usage de la fausse languette sur un ouvrage extérieur non collé, seul un manque d'outillage me ferait penché pour cette solution languette et rainure me semble plus adaptées aussi bien qu'en rapidité d'exécution que en pérennité de l'ouvrage.
Une fausse languette peut être visible en bout ; nous la prenons pas toujours en fil pour lui apporter une résistance structurelle et la dissimuler en bout en résumé il n'y as pas de réponses unique mais une réponse en fonction des spécificités l'ouvrage.
Pour le chevillage la réponse est identique , rappelons d'abord que la cheville doit être fendue est pas sciée. Elle est borgne ou traversante , la faire dans la même essence que l'ouvrage à l'avantage d'avoir le bois sous la main et d'assurer une compatibilité de grain
bien que la finition engage du bois de bout par rapport au bois de fil du parement. Aujourd'hui souvent le chevillage n'as qu'un rôle décoratif l'assemblage étant collé.
Pour un chevillage à tire je préfère faire les chevilles en bois dur pour une efficacité accrue.
Traditionnellement les chevilles de charpentes étaient en acacia.
Je fais toujours les fausses languettes avec la même essence que l'ouvrage. Et si je fais des chevilles, pareil. Caprice de menuisier ?
Dans ton cas le douglas n'est, de plus, pas un bois extrêmement précieux, et note aussi que les chutes conviennent parfaitement puisque les fausses languettes ne sont pas visibles. S'il en manque quelques cm par-ci par-là, si elles sont biseautées ou fendues, ça n'a pas d'importance.