Bonjour,
Je dois fabriquer une vingtaine de chaises medaillon Louis XVI. Je ne trouve pas de plan sur internet.
Auriez vous des plans avec quelques dimensions? et si quelqu'un en a deja fabrique de me donner quelques conseils pour la fabrication.
Merci d'avance pour votre aide
4 réponses
il y a dans les Vosges des fabricants spécialisés dans le siège de style, ils font ça depuis des décennies,j 'avais commandé des fauteuils chez eux il y a plus de 50 ans.(page d'un catalogue)pour faire ce genre de travail entre autre ,il faut être expert en toupillage et tournage.
Oui, aussi 2 fabricants en Picardie à Neuville Coppegueule :
la-chaise-artisanale.fr
et
lachaisequillot.com
A priori, ils ne font pas de style Louis XVI, plutot directoire ou Louis Philippe.
Réf 1320 chez "neosiege"
Pour 20 carcasses,est-ce que le jeu en vaut la chandelle ? Materiels, temps, Investissement, risques, savoir-faire...
il y a dans les vosges des spécialistes du siège qui fabriquent depuis des décennies,à Liffol particulièrement qui font un travail remarquable!
Bonjour,
Merci pour votre reponse. Je travaille au Cambodge c'est pour cette raison que je dois fabriquer. Ici on trouve difficilement du Louis XVI...
La question de rentabilitee n'est pas importante. c'est chaise sont pour mon boss donc peu importe le temps que l'on mettera.
Nous allons tenter. Je metterai quelques photos par la suite.
Roubo était contemporain de Louis XVI.
Il y a des éléments ici (planches)
roubo.art/plan....htm#partie_3-2
et là (textes)
roubo.art/tabl....htm#partie_3-2
Pas sûr qu'il y ai tout d'un seul coup, il faudra sûrement compiler plusieurs infos.
Merci trente six seb !
J’entends bien ton interpellation @robasique et profite d’icelle pour signaler ici que pour ce qui regarde le « nettoyage » des Planches :
- La Première partie (1769), Planches 1 à 50 est terminée.
- La Seconde section de la Troisième partie (1772), Planches 222 à 276 est terminée.
- La Troisième section de la Troisième partie (1774), Planches 277 à 337 est terminée.
J’entends encore bien que tout ceci ne relève pas de la PGV (Publication à Grange Vitesse). Mais il se trouve que je possède une scie circulaire qui a de fortes velléités d’appétence, et que cette garce m’a fait un bisou très osé sur le pouce gauche au printemps de l’année dernière, je veux dire dépassant fortement la décence convenue entre personnes de qualité. Comme le dit mon voisin forestier (qui, plus que moi, a le sens du réel), pendant quelques années, ça fait « tchouk-tchouk ». Et je dois reconnaître que ce « tchouk-tchouk » est assez incompatible avec la concentration qu’exige l’usage du logiciel Gimp…
Passé ces considérations très personnelles et pour revenir tant au désir de Simoncambodge qu’aux gentillesses de mokozore, c’est là que je me dis que j’ai probablement eu une bonne idée (très inspirée par un autre traité de la même époque et fonctionnant sur un principe très hypertextuel) de faire cette Table des Planches dont je rappelle que l’on peut en télécharger le résumé en PDF. Au contraire du moine facteur d’orgues, on fait ici, depuis le numéro des Planches, référence au numéro de pages et non aux numéros d’« articles » ; le détail de tout cela est expliqué ici.
Je rappelle aussi ici que, pour les Planches nettoyées, il peut être plus aisé de consulter directement la « planche contact » (!) de Wikimedia Commons.
Petit rappel historique enfin : Roubo est né en 1739, soit sous Louis XV, et meurt en 1791, en pleine Révolution, deux ans avant que la frimousse de Louis-Capet-le-seizième subisse un sort plus travaillé en sculpture que celui de mon pouce gauche. André-Jacob a trente ans quand paraît la première partie de l’ouvrage. Amusant, je crois, de noter que la parution de la Troisième section de la Troisième partie, intitulée « L’Art du Menuisier-Ébéniste » se fait en 1774, soit l’année-même de l’intronisation de Louis XVI (le 10 mai). Évidemment le style de mobilier ne change pas du jour au lendemain ; mais, même si elles sont plus lentes que nos « modes » on doit quand même avoir en tête ces évolutions, d’autant que l’auteur n’a de cesse, à longueur de texte (surtout dans les notes de bas de page), de s’en plaindre et de les juger … à chier …
smcj désolé pour ton pouce gauche, j'espère que le tchouk tchouk va s'arrêter quand le train aura sifflé 3 fois.
Mine de rien tu continues d'avancer sur une tâche herculéenne. C'est beau.
Roubo tapait dans l'uchronisme, voilà tout. Il vieillissait mal et se sentait dépassé.
Et puis ça l'obligeait à acheter de nouveaux fers de toupie et tout le monde sait que c'est galère ça. Il lui restait peut être aussi des vieux stocks de Louis XV voire Louis XIV à vendre...
Même historiques et passionnants, il est, je crois, des pastiches de westerns ferroviaires dont on peut se passer. Pour ce qui est de ma tâche, elle n’a rien d’herculéenne ; elle est juste comme je les aime : de celles qui font papoter ceux qui attendent que tu te plantes, juste parce que ton désir poussait au-delà du leur.
À part ces détaux (un détail, des détaux), VOI-LÀ ; tu as exactement compris le problème de ce pÔvre A. J. Je partage avec lui ce côté has-been qui ne plaît que dans les saloons où l’on s’encanaille (typiquement, le Plateau de Millevaches). Pour le vioque numéroté quatorze (à tendances pas toujours cool), je crois avoir déjà noté quelque part en ce lieu que oui, Rourou pleurait sa mère d’avoir investi dans un style dont plus personne n’avait alors rien à f××××e. Allez, encore un rappel de ma part (une manie, j’vous jure) : c’est en note de bas de page de la 982 ; et comme quand on aime, on ne compte pas, ça se poursuit sur la suivante.
P.S. : question au webmestre Boris Beaulant : c’est-y-pas-possib’ de pousser à droite le machin intitulé « Navigation » pour qu’il prenne moins de place (prend vraiment ses aises ct’animal). Ça n’est pas que je désire toujours péter dans la soie par conformité de désirs hystériques ou historisants, notoirement dix-huitiémiste ; juste qu’à cinquante-deux kilogrammes tout mouillé, je sens bien que ma prose, quand elle s’indente avec l’ami trente six seb, se fait comme l’écho de ma personne dont le genre peut, pour certains, être jugé mauvais. Ma mise en plis en souffre beaucoup en conséquence d’autant que, mon homonyme m’ayant déjà fait remarquer que je devrais aller chez le coiffeur, cela n’en fait qu’accroître le froissement.
smcj c’est-y-pas-possib’ de pousser à droite le machin intitulé « Navigation » [...]
Ce que je comprends, c'est que tu veux plus de largeur pour ton texte ?
Dis toi que si tu vois le bloc "Navigation", c'est que tu es sur un ordinateur. Or 70% de tes lecteurs vont te lire sur un mobile ou une tablette avec une largeur de page encore plus petite et sans ce machin Navigation qui est alors relégué tout en bas de page
smcj je crois que Maître Roubo n'aurait pas apprécié le Louis Philippe ni la mode suédoise. La logique était déjà là, on va juste plus vite, plus fort, plus loin. Heureusement, ça s'arrêtera quand on n'aura plus de ressources? En tout cas, on se rendra compte que les vieux meubles sont des ressources et que même si le travail qu'ils recèlent n'est pas valorisé, au moins on estimera à sa juste valeur les bouts d'arbres qui le constituent.
Bonjour,
comme ceux qui m'ont précédé, je pense que tu devrais te pencher sur ta rentabilité pour ce genre de fabrication. Si tu veux rester compétitif en terme de tarifs, ton taux horaire risque de chuter de manière drastique.
Même si le challenge technique est intéressant, tu vas travailler pour des nèfles...
Bonjour,
Merci pour votre reponse. Je travaille au Cambodge c'est pour cette raison que je dois fabriquer. Ici on trouve difficilement du Louis XVI...
La question de rentabilitee n'est pas importante. c'est chaise sont pour mon boss donc peu importe le temps que l'on mettera.
Nous allons tenter. Je metterai quelques photos par la suite.
ok,l'idéal serait d'avoir un "fût" c'est à dire un modèle en blanc que tu démonterais ,c'est encore mieux qu'un plan;et au niveau outillage, qu'est ce que tu as?et quel bois ? En Europe ,le mieux c'est le hêtre . Bon courage!
Ok, dans ce cas évidemment c'est différent. Cela demande quand même pas mal de compétences, surtout si le dos est en cabriolet (incurvé).
Idéalement, pas mal de matériel spécifique également, type moulurette, toupie Resch ou toupie de chaisier. Peut-être que tu pourras te débrouiller avec une défonceuse, en tous cas attention aux doigts...
Un lien intéressant sur le transformation d'une affleureuse en moulurette
atelier vosgien - Makitalurette
LeCongreDebout ou il y a toujours le fameux tarabiscot,le modèle de chaise louis XVI à dossier droit serait +facile à mettre en oeuvre
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