un pas à pas dédié à des outils indispensable dès que l'on cherche à percer un trou !
Il portera donc en grande partie sur les vilebrequins et portes-mèches (ou portes-forets, ce qui est la même chose) de marque Val d'Or, mais aussi Peugeot Frères et quelques autres marques moins connues (Le volvon, XXX).
J'y mettrai aussi de la documentation sur les machines à meuler (ou "meules", bien que je réserverai de terme à la meule proprement dite et non pas à la machine complète). En effet, ces outils se trouvent regroupés dans les catalogues sous la dénomination "Outillage mécanique" et Val d'Or en était un fabriquant connu.
Liste des articles
- [Vilebrequin] Changement de la poignée en bois
- [Vilebrequin] Introduction : les différents modèles courants
- [Vilebrequin] Utilisation
- [Vilebrequin] Aux Forges de Vulcain, Goldenberg, Peugeot
- [Mèches] Types de mèches à queue carrée
- [Mèches] Mode d'action et affûtage des mèches
- [Porte-mèches] Introduction
- [Porte-mèches] à carter fermé, à deux vitesses
- [Porte-mèches] Le plus courant : Val d'Or n°7
- [Porte-mèches] Le Val d'Or n°17
- [Machine à meuler] Introduction
- [Mécanismes] Entretien = lubrification
- [Documentation] Les catalogues sont là !
- [Mandrin] Remplacer des ressorts défectueux
- [Porte-mèches] à deux vitesses, sans carter, Val d'Or n°6
- [Porte-mèches] Le Val d'Or n°19
- [Porte-mèches] Peugeot Frères n°214 et n°314
[Vilebrequin] Changement de la poignée en bois
La poignée en bois est prisonnière de la tige (coudée et avec deux butée).
Je me demande d'ailleurs comment c'est fabriqué initialement.
En tout cas, pour la remplacer, pas d'autre choix que de fendre proprement la nouvelle poignée, et de la recoller sur l'axe !
Quelques conseils:
- prévoir du jeu radial entre la poignée est l'axe [1], le bois va vivre au fil des saisons;
- pas besoin de serre joint ou autre presse pour maintenir le collage, une simple ficelle suffit à serrer efficacement et uniformément.
[1] pour l'anecdote, la première poignée que j'ai montée sur ce vilebrequin était percée à 12mm, pour une tige de 12mm. Au début cela tournait. Puis elle a dû sécher un peu, et est devenue de plus en plus serrée, mettre de l'huile n'y changeait rien. Le perçage était concentrique aux anneaux de croissance, cela n'a pas aidé car le retrait tangentiel est plus important que le retrait radial. Bref, je l'ai refaite !
[Vilebrequin] Introduction : les différents modèles courants
Les différents raffinements possibles:
- le cliquet permet de percer quand une révolution complète n'est pas possible;
- la butée à billes réduit le frottement et l'usure entre la tige et la tête;
- les coussinets bronze entre la tige et la poignée et dans la tête limitent aussi le frottement et l'usure;
- des systèmes de fixation de la mèche plus ou moins perfectionnés et polyvalents (acceptant mèches à queue carrée et mèches cylindriques).
La course correspond au diamètre du cercle décrit par l'axe de la poignée :
- une course importante augmente le couple mais diminue la vitesse de perçage;
- en revanche, une course réduite permet un perçage rapide, au détriment du couple.
(c'est parfois le rayon qui est indiqué)
D'où l'intérêt d'avoir plusieurs courses. À titre d'exemple, j'ai un vilebrequin avec un rayon de 150mm : avec une mèche de 26mm je sens bien la différence avec mes vilebrequins de 130mm, surtout dans du bois dur [1].
Entretien: minimal. N'hésitez pas à huiler la butée à billes ou les paliers.
[1] en passant de 130mm à 150mm de rayon: augmentation de 15%. En passant de 150mm à 130mm, diminution de 13%.
[Vilebrequin] Aux Forges de Vulcain, Goldenberg, Peugeot
Quelques pages supplémentaires sur les vilebrequins.
On notera l’existence de trois catégories (1/2 fort, fort, très fort) pour les vilebrequins dits "courants" (Aux forges de Vulcain) ou "à tête double" (Goldenberg), ce qui est la même chose.
Dans le catalogue des Forges de Vulcain, on trouve également quelques accessoires:
- rallonge de vilebrequin (deux types, avec et sans mandrin, entre 300mm et 600mm). Permet notamment de mieux voir si on perce dans l'axe souhaité, utile pour les chaisier;
- rallonge d'angle articulée (celle de dependancesbois dans les commentaires y ressemble fort).
Enfin, notez le modèle 1142, vilebrequin combiné, sorte de mouton à 5 pattes, à mis chemin entre le vilebrequin et le porte-mèches. J'ai un doute sur la praticité de cet outil (jamais vu ni essayé toutefois) !
J'ai aussi mis les vilebrequins Peugeot de 1904. Peugeot & Cie, en 1932, propose des vilebrequins ordinaires et à cliquet: voir ici.
[Mèches] Types de mèches à queue carrée
On distingue un certain nombre de mèches différentes, plus ou moins anciennes et plus ou moins efficaces suivant les situations. Voici donc les informations que j'ai pu rassembler à ce sujet.
- à cuillère: prix peu élevé, peu précise, rendement faible. Sert principalement à agrandir le diamètre des trous. Utilisé par les chaisiers: permet de changer l'orientation du perçage après avoir démarré (pour des perçages non perpendiculaires à la surface).
- en colimaçon (=façon Suisse, façon Styrie) : pénètre bien. Guidage difficile dans bois à texture faible et hétérogène. Sa coupe manque de netteté, elle fend souvent les bois minces.
- hélicoïdales, à spire en hélice, dite lyonnaise : chevillage, dégagent bien. Imprécise. Attention, se déforme facilement. Trous de qualité médiocre.
de tourneur ??
façon Gilpin (couteaux renversés/rabbattus): difficile à affûter. Couteaux résistants, sert à percer des trous sans grande précision dans des bois durs pour des travaux rustiques.
à 3 pointes, anglaise: trous borgnes à fond plat, convient pour grands diamètres. doit être très bien affûtée. Pénètre difficilement. Inapte en bois debout. Tendance à dériver (trous profond en bois de fil). Fend les bois tendres.
à tambour, Fostner:
- torses, Lévin ou Fammab, Irwin, etc., à 1, 2 ou 3 traçoirs, un ou deux couteaux: rapide et précise, travail de qualité.
Conservation des mèches: soigneusement graissées dans une trousse en drap ou dans un râtelier de forme appropriée.
Une bonne synthèse sur les mèches se trouve aussi dans (voir seconde photo):
A venir: mode d'action des mèches et affûtage...
[Mèches] Mode d'action et affûtage des mèches
Pour comprendre comment affûter les mèches à bois, il faut d'abord comprendre le mode d'action de la mèche.
Mode d'action de la mèche
On retiendra les trois éléments de l'anatomie de la mèche torse (s'aplique aussi à la mèche dite anglaise):
- la pointe de centrage;
- le(s) traçoirs: tranchent les fibres suivant une circonférence qui délimité les parois cylindriques du trou, avant que...
- ... le(s) couteaux ne soulèvent les copeaux au fond du trou.
Voir documents ci-dessous.
Affûtage
Je laisse la main à Trillat et al. qui explique cela très bien:
Affûtage des mèches: Les mèches doivent être affûtées le plus rarement possible, leurs formes ne se prêtant pas à un grand nombre de retouches. Les affûtages peuvent être exécutés à l'aide des limes extra-fines de la "trousse de toupilleur"; de toute façon, les traçoirs ne doivent jamais être touchés de l’extérieur et les angles de bec et d’attaque des couteaux doivent être rigoureusement respectés (voir division 6). Les flèches indiquent les faces à toucher à la lime pour procéder à l’affûtage.
Voir illustration 6. Outils de perçage (pour les flèches mentionnées dans la citation ci-dessus) dans l'article précédent sur les mèches ci-dessus .
Voir également gros plans de la mèche ci dessous.
Je termine par Heurtematte, qui explique l'affûtage des mèches à bois à la page 78:
On opère successivement sur:
- Les arêtes tranchantes. Exception faite pour les mèches lyonnaise et anglaise, on affûte toutes les mèches à bois sur leurs faces internes avec un gratoir, une lime douce ou une pierre artificielle en bâton.
- Les vis d’entraînement. On leur rend en partie leur qualités premières avec une lime couteau, ou une pierre artificielle triangulaire.
Nota: on procède au dressage des mèches avec un maillet sur un tas en bois dur.
Lime douce: préférer une lime à une taille (par opposition une lime à deux tailles).
[Porte-mèches] Introduction
Les porte-mèches (ou portes-forets, ce qui est la me chose) comportent tous un mandrin permettant la fixation et l'entraînement en rotation des mèches ou forets.
Un système de manivelle et d'engrenages permet -a minima- de renvoyer l'axe de rotation et bien souvent de multiplier la vitesse de rotation.
Il y en a de deux tailles:
- ceux acceptant les petites mèches, jusqu'à 6mm en général (hand drill en anglais);
- et ceux acceptant les mèches plus grosses jusqu'à 13mm (breast drill en anglais). Dans cette catégorie, on peut distinguer:
- les portes-mèches sans carter;
- les portes-mèches à carter fermé.
Le petits sont multipliés, car une mèche de petit diamètre nécessite une vitesse de rotation plus importante. Les grands porte-mèches comportent souvent deux vitesses, afin de s'adapter à la plus large gamme de mèches qu'il est possible de monter.
Je détaillerai chaque type de porte-mèche.
[Porte-mèches] à carter fermé, à deux vitesses
Détails technologiques :
- carter moulé (fonte ou alliage léger) ou carter embouti (tôle);
- tige pleine (rond acier) ou tubulaire;
- butée à bille sur l'arbre (si votre porte-mèches n'en a pas, vous pouvez le jeter !);
- mandrin à 3 mors (serrage manuel en général), parfois un cône morse en bout d'arbre quand on retire le mandrin;
[1]
Ci-dessous, les pages du catalogue Peugeot Frères consacrées aux porte-mèches à carter fermé :
[Porte-mèches] Le plus courant : Val d'Or n°7
Voici, sous toutes ses coutures, le porte-mèche le plus courant (dans "le sens le plus facile à trouver d'occasion"). On le trouve facilement entre 10€ et 20€ et il est de très bonne qualité:
- carter moulé en fonte (parfois indiqué "tout acier" dans les catalogues, mais j'ai un doute...);
- engrenages en acier de qualité, taillés;
- changement de vitesse par déplacement de la manivelle. Une vis de pression permet de la maintenir en place;
- poignée vissée (deux positions, à ajuster en fonction du côté de la manivelle);
- conscience orientable (vis de pression à tête fendue, parfois difficile serrer, j'en ai remplacé une par une vis CHC bien plus costaude);
- butée à billes sur l'arbre;
- rapports de transmission:
- petite vitesse: 2.19 (35 et 16 dents sur le deuxième étage d'engrenage)
- grande vitesse: 5.94 (38 et 14 dents sur le premier étage d'engrenage)
On le retrouve sous la marque Peugeot Frères, en tout point identique. Il porte alors le n°14. Distribué par Manufrance, avec un simple autocollant par dessus la marque Val d'Or sur le carter.
[Porte-mèches] Le Val d'Or n°17
Modèle beaucoup moins courant que le n°7/n°14 qui lui a été produit pendant très longtemps.
A la différence du n°7/n°14, celui-ci présente:
- une tige tubulaire (non démontable ici, mais il est parfois possible de ranger des mèches à l'intérieur). Offre une meilleure prise en main;
- un volant d'inertie sur l'arbre (d'où le renflement du carter). Effet directement visible à vide: la manivelle continue de tourner quand on la propulse avec élan. Il est difficile d'apprécier ce que cela change au perçage...;
- une manivelle déplaçable rapidement grâce à un système de pression à bille. Ultra pratique;
- un cône morse sur l'arbre (accessible après dévissage du mandrin);
- une poignée que l'on peut faire tourner rapidement sur l'arbre (par simple déserrage de la vis intégrée et rotation de la bague portant la poignée). Très pratique;
- les deux premiers pignons droits sont à denture hélicoïdale. C'est la classe, je ne suis pas capable de dire si je sens la différence.
- petite vitesse: 1.76 (30 et 17 dents sur le deuxième étage d'engrenage)
- grande vitesse: 5.94 (37 et 11 dents sur le premier étage d'engrenage)
Bien que légèrement plus lourd (2.9kg au lieu de 2.3kg), à l'usage je préfère le n°17 au n°7.
[Machine à meuler] Introduction
Définition sommaire
Machines à meuler =
- un carter en fonte;
- une manivelle d'entraînement (débrayable sur les modèles avancés);
- un ou des engrenages pour la multiplication de la vitesse de rotation;
- une meule serrée sur un axe (ou arbre).
Catégories
Je classerais bien les machines à meuler en trois catégorie, de qualité (et donc d'intérêt) croissant, comme suit:
- les machines à meuler amateur, et ou de petites dimensions;
- les machines à meuler de meilleure qualité, avec une multiplication un plus importante (vitesse normale);
- les machines à meuler surmultipliées, avec une multiplication encore plus importante (grande vitesse), obtenue grâce à plusieurs engrenages (et donc plus de deux axes).
Peugeot Frères
Ci dessous, les machines à meuler Peugeot Frères de 1938, 1950 et 1981. Notez l'appauvrissement de l'offre dans les années 80, concomitante au développement de l'outillage électroportatif
Le catalogue no751 comporte également deux pages de machines à meuler, avec les caractéristiques.
Aux forges de Vulcain
Modèles Peugeot et Val d'Or dans le catalogue de 1961.
Un modèle intéressant à pied dans le catalogue de 1912. On y trouve aussi des modèles surmultipliés.
[Mécanismes] Entretien = lubrification
Engrenage, dentures
Un engrenage est un mécanisme élémentaire composé de deux roues dentées mobiles autour d'axes de position relative invariable (Définition du Guide du dessinateur industriel, A. Chevalier).
Parmi les engrenages parallèles (axes parallèles), on distingue
- les dentures droites;
- et les dentures hélicoïdales: engrènement plus fluide, mais génération d'efforts axiaux ("ça pousse sur les axes").
Plus de détails ici.
Lubrification des mécanismes
La lubrification permet deux choses:
- limiter les frottements, et par là même augmenter le rendement mécanique. A puissance manuelle égale, plus de puissance va jusqu'à l'outil (plutôt que d'être dissipée en chamleur dans les frottements divers);
- limiter l'usure, et par là même augmenter la durée de vie de l'outil.
En pratique
- Lubrification de l'engrènement: de la graisse. Permet de lubrifier le contact entre les dents des pignons de l'engrenage.
- Lubrification des axes: de l'huile. Il faut lubrifier les paliers ou roulements à billes permettant ainsi la bonne rotation des axes et donc des mécanismes.
Croyez moi, vous sentirez la différence de rendement (en tournant à vide par exemple).
Quelques conseils
Pour la graisse, j'ai acheté une cartouche de 400g de graisse universelle "3-en-1" au lithium. Ça coûte ~5€.
On comprend aisément que les mécanismes sans carter fermé vont limiter la tenue dans le temps de la graisse (et tout un tas de poussière va s'y coller).
Et pas besoin que ça brille avant de refaire la lubrification. Retirer la graisse dure ou sèche avec un tournevis et un chiffon suffit généralement.
[Documentation] Les catalogues sont là !
Val d'Or
Le catalogue de 1939 est synthétique et fait 34 pages:
Le catalogue de 1932 est bien plus complet (72 pages) car il comporte des vues éclatées avec nomenclatures:
Peugeot
Le catalogue Peugeot de 1938 est également très intéressant avec ses vues éclatées en fin de fascicule, assorties également d'une nomenclature (dessin au trait plus lisible que les niveaux de gris de Val d'Or):
Bref, tout cela permet de voir ce qu'il y a dans le ventre de ces petites bêtes là !
[Mandrin] Remplacer des ressorts défectueux
Comment que c'est fichu ?
Pas beaucoup de pièces:
- l'axe fileté à l'extrémité;
- la chemise moletée;
- le bouchon;
- le poussoir, pour pousser les mors;
- les ressorts, pour le maintient de l'écartement des mors;
- les mors, pour serrer la mèche.
Dans le cas de la chemise 6 pans, il n'y a visiblement pas de bouchon au cul de la chemise. Je n'ai jamais eu ce type de mandrin entre les mains. Il y a en plus des guide de ressorts, que j'imagine à l'intérieur des ressorts, pour éviter de les abîmer...
Les ressorts
Et c'est bien là le problème avec les chemises moletées. Il arrive que les ressorts, lorsque l'on serre la mèche, se mettent mal et se fassent écraser entre deux mors car ils ne viennent pas se loger correctement dans les perçages des mors lorsque les mors sont jointifs.
Des différentes chemises moletées que j'ai pu démonter, tous les ressorts faisaient les dimensions suivantes: diamètre du fil 0.5mm, diamètre extérieur 4mm, longueur à vide 19mm et environ 13 spires.
Tout d'abord, un peu de théorie.
La raideur d'un ressort k [N/m] est donnée par la formule:
$$k=\frac{Gd^4}{8D^3n}$$
avec
- G: module de cisaillement [Pa=N/m²];
- d: diamètre du fil [m];
- D: diamètre d'enroulement moyen [m];
- n: nombre de spires [-].
Donc, sans changer de matériaux (G constant), la raideur du ressort:
- augmente avec le diamètre du fil;
- diminue avec le diamètre d'enroulement et le nombre de spires.
Ensuite, la force développée par le ressort est fonction de sa raideur et de la variation de longueur (l0 étant la longueur à vide et l la longueur comprimée ou étendu):
$$F = - k (l - l0) $$
Tout cela pour dire que si les ressorts ne sont pas identiques (diamètres, spires, longueur), la raideur des ressorts sera différente et donc la force développée par les ressorts sera différente. Or il est nécessaire que les trois mors soient bien répartis sur la circonférence du mandrin.
La solution: fabriquer ses ressorts
Je cite ici un pote/collègue à qui je confiais mes malheurs de ressorts de mandrin tout écrabouillés/tordus:
Les ressorts, c'est toujours le bazar pour en trouver un identique. Tu ferais mieux de les fabriquer toi même avec de la corde à piano.
Ni une ni deux, je suis passé au magasin de modélisme pour acheter des tiges d'1m (à 0.30€ pièce) de corde à piano de 0.5mm.
A. Enroulement autour d'une tige ronde
Au départ, je pensais enrouler la corde à piano sur un clou de diamètre 2.5mm : avec un fil de 0.5mm, on obtient un diamètre extérieur final inférieur à 4mm, mais supérieur à 3.5mm à cause d'un léger retour élastique lors de l'enroulement. Seulement, après un essai, je vois qu'il est difficile d'obtenir des spires régulières.
B. Enroulement autour d'une vis !
Pour obtenir des spires bien régulières, l'astuce consiste à enrouler la corde à piano sur une vis à bois, en suivant bien l'hélice. Dans mon cas, en enroulant de droite à gauche, je veillait à bien plaquer la corde à piano sur le bord gauche de l'hélice.
Voyez le résultat :
Dévissage du bouchon
Le bouchon est parfois difficile à dévisser de la chemise (voir nomenclature ci-dessus).
- j'ai réussi à en dévisser plusieurs en bloquant le bouchon dans l'étau et en utilisant une grande pince multiprise;
- un des mandrins résistait. Qu'à cela ne tienne, j'ai limé deux méplats sur le bouchon, un méplat sur la chemise, et utilisé une clé à écrou bien serrée. Ça s'est dévissé tout seul .
Et voilà, tous mes mandrins sont remis en état.
[Porte-mèches] à deux vitesses, sans carter, Val d'Or n°6
J'ai accumulé deux porte-mèches à deux vitesses sans carter, Val d'Or numéro 6.
J'allais les jeter car les mandrins avaient soit des ressorts manquants, soit des ressorts tordus, les vitesses passaient mal et un des deux était bien abîmé.
Et puis en fouillant dans mes pièces détachées, voilà que je trouve un mandrin avec son axe modifié, qui est un mandrin de VO no 6.
Et comme le mécanisme de changement de vitesse est fort élégant et facile à démonter, c'est parti pour la restauration : démontage, graissage, remontage !
Que des paliers lisses, deux pignons taillés en acier, et la grande roue en fonte.
Un seul engrenage, donc bon rendement malgré l'absence de roulement à billes.
Deux vitesses:
- multiplication 3.6 pour la grande vitesse (72 et 20 dents)
- multiplication 1.53 pour la petite vitesse (29 et 19 dents)
Relativement léger (2kg), maniable, changement de vitesse par molette bien pratique (même s'il faut parfois tourner un peu la manivelle pour enclencher la vitesse). Prise en main agréable.
Je l'aime beaucoup pour le vissage/dévissage.
[Porte-mèches] Le Val d'Or n°19
Celui-là je ne l'ai pas, mais les photos sont tirée du site suivant:
Très belle mécanique:
- dentures hélicoïdales (pour la douceur de l'entraînement)
- volant d'inertie
- deux vitesses, avec changement automatique par molette (pas besoin de bouger la manivelle)
3.6kg pour ce n°19 !!! contre 2.9kg pour le n°17 et 2.3kg pour le plus courant le n°7.
Et les prix en 1932: n°19 = 160F ; n°17 = 95F ; n°7 = 55F.
[Porte-mèches] Peugeot Frères n°214 et n°314
Pour vous, j'ai cassé ma tirelire pour vous présenter ces deux chignoles Peugeot brevetées datant des années 1950.
Je vous mets ici la description de ces porte-forets:
archive.org/de...ge/n49/mode/2up
N° 314 « 2 LIONS »
Modèle à 3 vitesses, ce nouveau porte-forets est capable de satisfaire tous les problèmes de perçage, jusqu’à 13 mm, aussi bien dans tous métaux et matériaux durs (grâce à ses deux premières vitesses) que tendres, tels que bois, laiton, aluminium, zinc, matières plastiques... (grâce à sa troisième vitesse). Multiplications : 1re vitesse : 2,25 ; 2e vitesse : 5,63; 3e vitesse : 14,06 (permettant d’atteindre la vitesse de rotation d’une perceuse électrique de même capacité : 1.400 tours/minute).
Pignons taillés, de haute précision. Fonctionnement très doux, toutes pièces en rotation étant montées sur 8 roulements à billes. Encombrement limité; hauteur totale : 426 mm, hauteur du carter : 165 mm. Poids réduit : 1.600 gr, — contre 2.230 pour modèles courants « deux vitesses »; il en résulte moins de fatigue et une plus grande efficience. Carter étanche, graissé une fois pour toutes; entretien nul. Tige tubulaire formant réservoir à forets. Présentation impeccable, avec bagues et viroles chromées.
Tout y est, je n'ai pas grand chose à ajouter.
D'autant plus que je ne le carter n'est pas fait pour être démonter (cela suppose de retirer les viroles qui le maintiennent fermé).
N° 214 « LION »
La technique et la présentation du « 314 », mais à deux vitesses seulement. Multiplications (2,25 et 5,63) mieux adaptées aux perçages courants que celles de tous autres « deux vitesses ». Toutes pièces en mouvement montés sur 4 roulements et butées à billes; centrages sur roulements lisses de précision. Poids réduit : 1.350 gr, — contre 2.230 pour modèles courants « deux vitesses ».
Et c'est vrai que la différence de poids est notable !
Au delà de la vitesse supplémentaire, le n°314 permet de tourner la poignée proche du mandrin simplement en faisant tourner la bague sur laquelle elle se visse. Alors que pour le n°214 il faut dévisser la poignée pour la revisser de l'autre côté.
Et je mets ici la description qui est donnée du classique n°14 de Peugeot Frères (identique au Val d'Or n°7)
Sans posséder certains avantages des « 314 » et «214 », ce classique « deux vitesses » n’en est pas moins un outil remarquable et toujours très demandé.
Pignons largement dimensionnés, en acier traité, taillés, de haute précision. Une butée à billes, en bout d’arbre, permet les plus fortes pressions.
L’ensemble est d’une exceptionnelle robustesse. Pour travaux particulièrement pénibles.
Et tant qu'on y est, les deux (n°14 et n°314) côte à côte:
Pour ceux qui se demandent bien comment que c'est fichu dedans, il faut aller faire un tour par le brevet US Patent 2474726.
Ce qui nous éclaire sur les types d'engrenages employés: roue et vis (dite "sans fin") pour le dernier étage (la vis 14 étant sur l'arbre du mandrin) et pignons droits sinon (11 & 12). Ce qui explique la forme triangulaire du carter (1 & 2).
Le brevet nous dit aussi que si jamais on démonte la chose, les petites billes des roulements ne vont pas tomber en pluie fine (car elles sont maintenues dans des coupelles), mais que cela se monte et se démonte facilement.
Bon, seulement c'est pas prévu pour, c'est censé être lubrifié à vie. Dans une optique d'entretien, c'est dommage.
Bon, j'ai pas encore testé la grande grande vitesse (multiplication x14), je vous ferai un retour plus tard. Pour l'instant, je peux juste dire que le roulement de l'arbre du mandrin projette de la graisse sur le front quand on regarde de trop près
Discussions
Et bah sa bosse dur pour nous apporter des connaissances
Bonjour,
j'ai le porte-forêt de mon père (il appelait ça chignole), qu'il avait restaurée il y a quelques années. Bien des années après avoir joué avec, je le redécouvre comme outil.
Le vilebrequin ne serait pas en deux parties emmanchées ? On ne le voit pas sans sa poignée.
Oui, on entend souvent chignole, mais je n'ai pas encore bien cerné le terme, et ce n'est pas celui employé dans les nombreux catalogues que j'ai... Je vais creuser.
Je n'ai pas compris... Oui, la tige ronde vient s'insérer dans le mécanisme de cliquet. Mais comment la poignée en bois est elle montée initialement ? Peut être que la tige est pliée après avoir glissé la poignée ??
Justin n'en parle pas. Mais un autre ouvrage auqeul etiennedesthuilliers a participé l'évoque.
Dans "Les outils et machines des métiers du bois" -tome 1- de Jean François Robert, il est écrit : "chignole, du latin ciconiola = cigogne. Vilebrequin à manivelle agissant sur un jeu de pignons ayant pour fonction de transformer un mouvement circulaire vertical en un mouvement circulaire horizontal."
Un paragraphe a pour titre "Les drilles mécaniques ou chignoles".
dneis Bonjour,
je pensais plutôt à la tige métallique formée de deux parties qui –peut-être– s'emmancheraient en force à l'intérieur de la poignée en bois.
Tu ne nous dis pas comment se présentait cette partie cachée.
Je pense "machine à percer à main" et "chignoles" sont deux synonyme du moins c'est comme sa que je le comprend et nous avons donc des chignoles ou machine à percer à main de type vilebrequin (forme caractéristique que l'on retrouve pour les vilebrequin de voitures) où le mouvement est un mouvement circulaire suivant un axe déporté de l'axe de perçage
les drilles ou le mouvement est un mouvement de va et viens dans l'axe de perçage
et les portes mèches ou le mouvement est un mouvement circulaire suivant un axe perpendiculaire à l'axe de perçage
Pour rapabois Non la partie métallique est bien en une partie autrement la poignée ne pourrait pas tournée ce qui ferait sacrément chauffer la main lors du perçage
rapabois ah, ok. Non je confirme, la poignée est libre de tourner sur la tige (ce qui, en passant, facilite le maniement) et la tige est continue sous la poignée, pour des raisons évidentes de solidité.
Le porte-mèche, j'appelle ça aussi une chignole. En autres outils de perçage à main il y a la drille (est-ce que c'est ça qui a donné "to drill" en anglais ?), qui a une âme en spirale (on trouvait des tournevis sur ce principe dans les années 80 et ça s'utilise encore pas mal en modélisme) et évidemment la vrille - dont je me sers encore beaucoup pour faire des passages de vis dans l'ABS, c'est super pratique en fait.
::edit:: ah ben fab83 avait déjà évoqué la drille, j'avions point vu.
Je dois bien avouer que c'est le titre donner par trente six seb qui m'a fait penser aux drilles
En effet j'ai l'impression que celles-ci sont encore bien d'actualité en modélisme et bijouterie
Pour le tournevis sa ne serais pas les tournevis automatiques ?
dneis je pense que les poignées sont faites de deux moitiés collés ensuite autour du vilebrequin (ou soudés pour celle en plastique).
D'ailleurs les plus ancien vilebrequin en bois étaient d'une pièce sans poignée... ça devait faire des cloques à l'usage...votre texte ici
pour moi aussi le terme est chignole
Pour les portes Mèche et autre d'ailleurs comment tu entretien le mandrin puisqu'il ne faut pas le graisser ?
A la limite, tu peux mettre un peu de graisse sur la vis du mandrin mais c'est tout. Les problèmes de glisse de la mèche sont récurrents si le mandrin se serre à la main et que ta mèche est trop grosse. Pareil avec les vilebrequin si tu as une mèche à queues rondes, tu peut-être sur que ça va glisser...
benjams
Juste histoire de montrer une de mes dernières acquisitions, tombé dessus par hasard (non je plaisante j'ai des personnes sous surveillance sur lbc!)
un ustensile que je n'avais jamais vu et qui fonctionne super bien :
un renvoi d'angle pour vilebrequin !!!!!
dneis tu l'as pas celui là !!!!
Ça frime belle pièce !
benjams
Par curiosité, quels sont vos trucs es astuces pour récupérer des mèches de vilebrequin (torses ou à couteau renversés) qui ne soient pas en trop mauvais état ? Souvent, on en trouve des rouillées comme pas possible, et la moitié que je trouve pas rouillés ont un traçoir quasi inexistant après avoir trop été affutés....
Ah, je ne sais pas. J'ai acheté les miennes d'occasion par petites annonces. Les deux lots que j'ai trouvés étaient en bon état. Effectivement, il n'y a pas beaucoup d'annonces.
Les annonces des personnes qui vident un atelier familial sont en général un bon plan...
dneis oui c'est tout à fait le "1133". Fonctionne bien d'ailleurs, ça fait un sacré bestiaux.
J'attends de recevoir 3 vilebrequins anciens avec des mèches, je prendrais les photos.
Très bien présenté cette collection pour le perçage également l'afutage . De mon coté je possède un porte-forets Peugeot Frères le 5 carter ouvert, la poignée de maintien est inclinable et est Creuse à l'intérieur, elle peut se dévisser et on y range les petits forets à l'intérieur. Du bel outillage
et tu en es content ? C'est utile la poignée inclinable, pas trop gadget ?
dneis Sa description ressemble à celui que je possède.
Inclinable au niveau de la poignée et des engrenages.
Ça peut être utile dans certains cas (rares) mais c'est au détriment de la solidité de l'ensemble je trouve et ça crée un jeu dans les engrenages qui peut détériorer les dents.
Si il n'y a pas de carter, je pense qu'il vaut mieux mettre quelques gouttes d'huile fine (pas trop visqueuse) avant de s'en servir. la graisse (en général plus pour les roulements que pour les engrenages d'ailleurs d'où le nom) est tellement collante qu'on a du mal à s'en débarrasser sur les mains et les affaires et ça a vraiment une sacré tendance à faire du cambouis dans un atelier bois. En plus ça a vraiment un toucher désagréable.
Par contre ne pas mettre d'huile dans les modèles a carter, ce genre de carte n'est pas étanche en général, d'où la graisse.
Exactement, merci pour les précisions.
En effet, les carters ne sont pas étanches, impossible de faire un bain d'huile comme dans une boîte de vitesse !!
J'ai dégrippé/nettoyé mes chignoles et drilles au wd40 car elles étaient bloquées. Ça roule nickel maintenant.
Mais quelle huile vous conseillez pour un entretien courant ?
Raspitef j'ai acheté un litre d'huile de paraffine en pharmacie. Ça me sert pour l'affûtage avec les pierres à huile, et la lubrification. 11€ le litre, c'est économique et cela me convient.
Pour la graisse j'avais acheté une cartouche de graisse universelle au lithium 3en1.
dneis Merci beaucoup !
dneis Trouvé chez mon père dans une caisse : un stanley "yankee" n°130B.
Cool, j'en ai un aussi, mais le système de blocage de l'embout... est bloqué :s
Les embouts sont pas hyper facile à trouver. Je voulais m'en fabriquer, j'ai la tige ronde qui attend. Ça va être coton de taille un PZ2 à la lime !
Je suis intéressé par un retour sur ce type de tournevis. A ce qui se dit, le risque est grand de faire un trou à côté de la vis si l'embout dérape ! En tête fendue, c'est sûr, en PH et PZ, le risque est peut être moindre...
dneis le dérapage en tête fendue doit être systématique a mon avis !
Pour le reste , déjà pré trou obligatoire.
Je pense plutôt adapter un porte embout plutôt que de fabriquer un embout.
Une simple entaille devrait suffire, je te fais une photo dès que je peux.
Aucune idée de si c'est un stanley ou pas mais le mien est très ressemblant.
Et j'en ai un autre encore plus vintage pour le fun.
Oui pour le bois, pré trou obligatoire ou alors dans les bois tendres enfoncer la vis comme un clou d'abord.
Pour moi ce genre d'outil n'est pas pratique comme outil pour le bois, plus un outil de mécanicien pour (dé)visser des vis metalliques rapidement en guidant l'embout avec sa main gauche
dependancesbois il existe effectivement un adaptateur (yankee screwdriver hex adapter), c'est une bonne idée. Si tu arrives à le bricoler, c'est top. Je te piquerai l'idée.
trente six seb l'autre c'est une drille, plutôt pour les petits perçages. Quelques idées intéressantes sur les mèches adaptées ici oulà
Ah merci de l'info, j'en ai des mèches comme ça qui traînent. mais elles risquent d'être trop grosses.
La première vidéo est impressionnante. Et ça me donne l'idée de recycler un hand spinner.
La première photo: il me semble que dans ma jeunesse les anciens les appelaient:
"Porte forêts à carter" mais très vite on est passé à la perceuse électrique. Il nous fallait encore transporter le transfo . Le 220 n'était pas distribue partout.
"Porte forêts à carter": oui en effet, on retrouve cette dénomination dans les catalogues d'outillage.
Merci pour le boulot.
Intéressant!
Ce n'est pas tout d'utiliser des vieux outils, encore faut-il les comprendre assez pour les restaurer.
Ah mais il y a aussi des poussoirs sur les mandrins moletés des petits porte mèches ? J'en ai un aussi, le poussoir doit manquer, ce qui explique que les meches tournent difficilement rond...
Milles merci dneis pour les catalogues et le reste. J'ai notamment pu découvrir les différents type de mécanisme pour les portes mèches à colonne (et je viens d'en acquérir un 2eme aujourd'hui même)
A l'occasion, je veux bien quelques images ici de tes porte-mèches avec support, ça m'intéresse et puis ça illustrera.
J'ai justement fait l'acquisition d'une nouvelle machine avec mandrin a descente automatique (à volant de pression) que je n'ai pas encore identifié et qui n'a pas l'air de figurer dans les catalogues que tu propose sur ton site. Je suis en plein déménagement mais promis je te ferais photos et petit laïus à leurs propos dès que possible.
Bonjour dneis, est-ce qu'à tout hasard tu serais tombé sur une documentation qui donne les RAL des chignoles (celles à carter fermé) Val d'Or ?
Euh non, pas du tout. Pourquoi ?
Noir et bleu je dirais
C'est un début je vais en refaire une et je souhaite être au plus près de l'original
Génial l'idée de faire ses ressorts avec une vis à bois ! Par contre pour la raideur, j'aimerais bien savoir de quoi dépend le module de cisaillement G... du métal utilisé ? Comment savoir si la corde à piano aura le même module que le ressort d'origine ?
G depend quasiment uniquement du materiau (ie de E (module d'young) et v (coefficient de poisson) G=1/2*E/(1+v))
Honnêtement pour les aciers (faiblement alliés), les elements d'aliage ne font pas énormément varier les propriété E et v. C'est plus la resistance mécanique qui est affectée.
Et pour cette application, la raideur du ressort ne changera pas grand chose. Fonctionnellement c'est pour garder les mors écartés. Ce qu'il faut c'est que les 3 ressorts aient une raideur similaire
benjams oui oui, certes, nous ne sommes pas dans une étude de haute volée pour envoyer un chien sur la lune ! Mais je sais que l'acier trempé est assez élastique (bien que très vite cassant), alors que l'acier non trempé est hyper plastique. Dans ce second cas le ressort sera une vraie guimauve...
Ara oui mais tu confonds deux choses. Un ressort en acier non trempé a presque la même raideur qu'en acier trempé.
La différence c'est que l'acier trempé tolère une une contrainte plus importante sans déformation plastique. Mais la raideur (l'effort divisé par la déformation) reste la même tant qu'on reste dans le domaine élastique.
Dans ce cas le domaine élastique doit être hyper faible... je pense à des tiges d'acier achetées jadis en GSB, 1 mètre de long et 6 mm de diamètre, il y avait de l'acier trempé et du "normal", les tiges en acier trempé étaient bien rigides et toutes droites, alors que les autres étaient un peu tordues. Et quand j'ai voulu les tordre justement : impossible ou presque de le faire à la main sur l'acier trempé alors que les autres étaient beaucoup plus malléables.
Oui c'est exactement ça. Le traitement agit principalement sur la capacité de l'acier a resister a se deformer sans que la déformation soit permanente.
Superbe pas à pas! Il reste un fabricant en France de vilebrequin la société Seloron à Saint Etienne qui fait de superbes vilebrequin, assez mal diffusé, on ne les trouve que chez Auriou ou Fine tools.
Seloron
Fine tools
Je me suis mélangé les pattes dans les liens!
Auriou
Ah ben la mienne n'est pas aussi bien...
(en même temps, pour ce que j'en fais !)
manque juste trois ressorts, un peu de graisse et une manivelle !
Franchement, ça vaut le coup d'huile de coude de la remettre en état.
Tu verras, plus besoin de chercher les prises électriques
dneis on ne peut rien te cacher ! J'ai la manivelle, j'ai remis de la graisse, je l'ai même passé au dérouillage électrochimique, tout est parfait sauf...
...les ressorts ! Je n'en ai que deux. Du coup j'aimerais bien trouver de la corde à piano pour en fabriquer moi-même, mais pour l'instant je n'ai pas trouvé. Si tu as une meilleure idée...
Ara une corde de guitare à l'unité, en acier plein (non filée) de tirant 20, ça pourrait convenir à un prix raisonnable
20 ça fait 0,508mm de diamètre.
Par exemple :
amazon.fr/DAdd...0/dp/B000EEHJH4
Merci Raspitef !
(d'ailleurs si tu as une vieille corde cassée... )
Ara j'ai pas ça, désolé
Toujours un plaisir à lire!
c'est pas pas surfait ca? c'est pousse a la conso, non mais qui cache ses forets dans la tige?
Hello,
Quelques spécimens complémentaires dont je n'ai pas les marques provenant de mes aieuls ou de brocante.
Vilebrequins de marques inconnues :
Chignole :
Je peux t'envoyer d'autre photos si tu es intéressé.
Ah ha le PWWe Poland est assez courant, je l'ai aussi.
Je l'ai pas encore assez bien analysé pour en faire un article.
Je le trouve moins robuste que le Val d'Or n°7 qu'on trouve partout.
Quant à la chignole peugeot deux vitesses sans carter, je trouve que le changement de vitesse est pas très pratique dans il faut déplacer l'axe de rotation de la grande roue dentée. Mais après, ça fait très bien le travail, c'est une question de goût personnel !
Bravo et merci pour cet article ! Cet outil Muti-tâches (le mandrin est amovible) me tient compagnie depuis longtemps, il doit être âgé mais toujours opérationnel, je pense qu'il peut participer à ce magnifique défilé d'outils.