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Fof

Table inspiration Georges Nakashima.

  Ce pas à pas présente un projet en cours de réalisation.

Table inspiration Georges Nakashima.
+

L'idée est de s'inspirer de la table présentée, enfin surtout pour le piétement. La plateau ne sera pas en "live edge", mais assemblé avec alèses en coupe d'onglet, sur chevilles à la tire. Vous m'excuserez je ne fais que très rarement de plans, pas pour un projet comme ça en tout cas. Seul le piétement sera succintement dessiné une fois le plateau assemblé, et il sera dessiné sur le plateau. Le plateau sera en padouk, avec alternance aubier/duramen, et le piétement en platane.

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1/Assemblage du plateau.

Je vous passe les étapes de corroyage, il faut juste une dégau plutôt bien réglée pour faire des beaux joints sur 180 cm de long. Bref on agence les plateaux jusqu'à ce qu'on trouve un truc qui plaît.

Ensuite on colle tout le monde. C'est du plat joint, je me suis seulement aidé de 3 rangées de lamellos, plus pour gérer les à fleur des planches (7 dans le plateau) pendant le collage, que pour des questions de solidité.un plat joint bien fait, ça tient très bien (enfin du moment qu'ensuite le plateau est bridé mais libre de se dilater sur son piètement). 4 dormants ont été suffisant sur cette longueur. Vous notez que les dormants sont pas tous dans le même sens, c'est juste pour gérer la planéité de mon plateau pendant le collage. Et même si comme ça vous avez quelques bombé, il suffit de s'aider de petit coins, qu'on enfile entre les traverses des dormants et le plateau, aux endroits où ça creuse.

On prépare ensuite les alèses (en ayant au préalable coupé d'équerre chaque bout de plateau, à la cote terminale soit 180cm). Une fois les alèses corroyées, on les repère, une à chaque bout, et il n'y pas besoin de mesurer un onglet à 45 degrés. Il suffit de reporter chaque sommet sur son alèse une fois celle ci placé en bout de plateau. C'est très efficace, quelque soit la différence de largeur alèse/planche de bord du plateau. On relie ensuite ces sommets au tranchet/sciage/un coup de rabot, et on peut reporter la forme de l'alèse en bout de plateau, au tranchet.

Ensuite on usine le tenon. Celui fera une petite moitié de l'alèse (70 mm de large). Pour la partie longue, c'est défoncé suivant une règle de guidage. Au niveau des onglets, c'est dégrossi à la défonceuse, et les épaulement sont équarris au ciseau. Ensuite je transperce à la défonceuse ce qui m'intéresse pas, et je coupe à la scie au niveau des onglets.

On fait l'autre côté du tenon (en prenant soin de laisser une épaisseur de tenon compatible avec les fraises en stock). Petite difficulté sous le plateau, mes planches de bord et mes alèses sont un peu plus épaisses que les autres planches du plateau, j'ai donc guidé ma défonceuse cette fois ci avec une règle rigide en alu, prise sur les planches extérieures de mon plateau, avec la défonceuse dessus, et une frais à copier. On finit d'équarrir les tenons d'onglets à la main.

Ensuite on usine l'alèse, ici avec une fraise hélicoïdale, et c'est fini à la scie à tenon/ciseau pour la rainure au niveau des onglets. On vérifie que ça rentre, là j'ai un plateau assez fin, faut que ça rentre sans trop forcer, le chevillage fera le reste. Ca rentre, prochaine étape, perçage des trous de chevilles dans l'alèse.

Tiens il a plut pendant la nuit, le bois était grosso modo à hygro d'intérieur, on voit que ca gonfle quand le taux hygro augmente 😃 C'est pourquoi sur ce genre d'assemblages susceptible de bouger, il faut un maximum travailler le bois à son taux hygro de destination. Là ca va c'était le cas quand les assemblages on été fait. Ca rentrera dans l'ordre dès que je vais le rentrer en intérieur (mais avant ça je veux faire mon armatures de dessous de plateau, pour ne pas qu'il prenne une mauvaise déformation). Le chevillage sera fait à la toute fin, juste avant le ponçage de finition. J'ai seulement poncé succintement pour pouvoir tracer mon piétement.

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2/Piétement.

Rien de tel que le plateau aux cotes pour dessiner son piétement et se rendre compte des proportions, que ce soit agréable à l'oeil, pas gênant pour ceux qui s'assoient, et en fonction de l'empatement des chaises. Voilà le dessin, mais évidemment on voit rien vu que c'est tracé au critérium. Enfin il faut s'annoter toutes les sections de traverse, les longueurs, pour s'attaquer au débit des bois, et en l'occurence de recollage, la plus petite traverse fera 50mm² et mon platane est en 41mm.

Il faut recoller des pièces pour arriver aux sections du dessin. Les traverses longitudinales étant les plus imposantes, avec les deux pieds inclinés. Je commence donc par mon armature de plateau, une grosse traverse longitudinale (80x60), 3 transversales, plus petites, 50². Pour ça je ne m'ennuie pas à faire un corroyage 4 faces. Un coup de dégau sur la face de collage, et tout le reste est mis en forme à la scie à ruban, avec surcote. Je ne vais pas raboter le bois 2 fois, ça ne sert pas à grand chose. Le corroyage complet sera fait une fois les pièces collés entres elles. Et puis ça permet de serrer sans se soucier des marques que l'on peut faire sur le bois. A cette étape, il faut déjà définir ses faces visibles, pour qu'esthétiquement ça colle à peu près.

Après corroyage des traverses transversale, usinage des queues d'arondes. Que je coupe ensuite, pour les interrompre.

Et ensuite mortaise sur le plateau, la première étant droite, de largeur de la queue d'aronde au plus large, et celle qui suis, en queue d'aronde, tout ça pour pouvoir glisser la traverse dans le plateau. c'est un assemblage qui permet de laisser le plateau bouger, l'éviter de tuiler (surtout ça en fait), et tout ça démontable, sans rainure débouchante.

Un peu d'avancement, avec la pose de la traverse longitudinale, qui recevra les pieds. Celle ci est assemblée à mi bois. Une fois les traverses transversales enfilées, je place ma traverse longue, et je reporte mes parements au tranchet, je le répète, moins on mesure, plus on est précis !

Et ensuite j'entaille mes mi bois. Hop ça rentre. Il y aura des chevilles en diagonaleau niveau des croisements. L'idéal aurait été de mettre la traverse longue sous les traverses transversales, et d'enfiler le tout en même temps. Cependant c'était compliqué du fait que la traverse longitudinale ait une section plus grosse. Prochaine étape, profilage de toutes ces traverses pour faire moins massif.

Ah, profilé, c'est mieux. Tout simplement tracé, scie à ruban en coupant bien "bord tracé", et une passe de dégau. Les plus gros angles de bout sont faits à la scie à tenon, pareil coup bord trait, un coup de rabot à main et c'est propre.

On place les pieds (contrecollés, en 3 pièces) sur le tracage, et on fait une coupe d'equerre d'un côté pour pouvoir enfiler tout le monde à la toute fin. Pas de mesure, on se sert du traçage pour faire les reports sur pièce.

Ensuite, traçage et sciage des enfourchements ! Il restera à faire le chevillage.

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Ponçage/chevillage.

Tous les éléments du piétement sont faits, il faut maintenant les poncer (le plus gros est fait au racloir, ensuite ponceuse excentrique), faire 2-3 chanfreins qui vont bien et on perce les emplacements de cheville (10 mm).

On replace le poteau sur la traverse, et on pointe avec la perceuse (et le même foret). On l'enlève, et ensuite on perce suivant son pointage, mais de biais, de chaque côté, cela fera un chevillage à la tire (quand on a pas beaucoup d'épaisseur, vaut mieux carrément deplacer le trou).

Confection des chevilles et chevillage :

Et chevillage de la traverse haute, avec des coins :

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  Ce pas à pas présente un projet en cours de réalisation.

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Discussions

Fof  a publié le pas à pas "Table inspiration Georges Nakashima.".
il y a 5 ans
Sarcelle sculptée formation Jean-Michel Lecat
( Modifié )

Bonjour,
je ne suis pas certain qu'il suffise de dire qu'elle est très belle. Et du beau travail à admirer…

Fof

Merci !

totof
( Modifié )

l’alternance du bois rends vraiment bien, une question comment tu vas gérer le mouvement de tes alèses ? tu n'as pas peur d'avoir un vide entre ton plateau et ton alèse par la suite ?

Fof

Comment ça un vide ? A quel endroit ? Entre le plateau et l'alèse, il n'y aura pas de vide, c'est pas possible, l'alèse sera chevillé à la tire, avec trous oblongs sur le tenon. Le seul risque est qu'à retractation, c'est que les pointes d'onglets de l'alèse dépassent un poil. C'est le problème des alèses en coupe d'onglet, même si c'est plus beau qu'une alèse droite. Mais j'en ai déjà fait un dans de genre, 10 cm moins large, ça n'a pas bougé.

totof

ok merci pour ta réponse 👍

dependancesbois
( Modifié )

Qu'il est beau ce bois!!!
Ça va être intéressant a suivre.
Tu parle du piètement en platane, c'est assez solide comme bois pour ce genre de réalisation ?

Fof

Le platane? Ah oui sans problème.

sylvainlefrancomtois
( Modifié )

Fof +1 et en plus c'est super agreable a travailler et il y a des superbe mailles sur quartier !

Fof
( Modifié )

sylvainlefrancomtois Oui la maille sur quartier est magnifique. Je vais faire en sorte que le plus de maille soit visible de l'extérieur. Et ouais c'est super agréable à travailler, sauf que celui que j'ai est à moitié rubané, il est bourré de contrefil comme un exotique qui a poussé sous les tropiques.

dependancesbois

Ok merci pour la réponse.
Effectivement il est magnifique comme bois et agréable, mais je le pensais un peu "friable".
Tant mieux alors !

Fof  a publié l'article "2/Piétement.".
il y a 5 ans
Kentaro
( Modifié )

Si le plateau se rétracte, et il se rétractera certainement, avec l'alèse transversale qui bloque les deux alèses longitudinales, même si tout coulisse avec des tenon oblongs, il y aura immanquablement un vide ou alors, cela craquera, non ? Il n'y a pas de mystère, c'est mécanique.

Soit l'alèse transversale bloque le retrait, et ça craque ou il y a un vide, soit l'alèse transversale fonctionne comme un coin, et elle est expulsée vers l'extérieur par la pression des alèses longitudinales qui suivent la rétractation du plateau. Dans ce cas, il y a un vide entre le plateau et l'alèse transversale.

J'ai une table réalisée dans les années 70 par un ébéniste de très grand talent, avec une alèse tout autour assemblée en coupe d'onglet comme toi. Je me demandais comment il avait fait pour que depuis ce temps, il n'y ai pas l'ombre d'un mouvement, d'un vide, etc. En fait, le plateau central est plaqué sur du contreplaqué. Un vrai travail d'ébéniste, qui fait du placage, et c'est l'une des méthodes qui permette de faire en sorte que le plateau central ne bouge pas.

Fof
( Modifié )

Kentaro pas si tu travailles à hygrométrie de destination. Là s'il se retracte, ce sera très peu, et pas suffisant pour créer un vide sur les onglets (et de toutes façon, c'est le joint de collage entre la dernière planche longitudinale et l'avant dernière qui pètera avant de faire un jour sur l'onglet), vu que l'alèse est chevillée à la tire (dans la longueur, ce ne sont pas des alèses, mais des pièces du plateau, contrairement à ta table, là c'est différent de ta configuration). Par contre, dans un milieu plus humide, là oui il y aura un jour sur les onglets, si le plateau s'élargit. C'est le problème des alèses sur onglet comme je disais. Celle droite, on a un désafleur sur les chants, mais pas sur le dessus du plateau.

Kentaro

Un plateau, cela bouge, même si on travaille avec le même degré d'hygrométrie que la pièce où il sera, parce que tout simplement, entre le chauffage l'hiver, pas de chauffage au printemps/automne, et la sécheresse de l'été, cela varie pas mal. Ou alors, il sera dans un "labo climatisé " à hygrométrie constante...

Et si l'alèse transversale est chevillée à la tire, ben, c'est le plateau qui va craquer ou le tenon à l'intérieur.

Mais bon, tu as l'air de savoir, alors... ;)

Mais je veux bien quand même voir la table dans 3 ans :) .

Fof
( Modifié )

Kentaro Non mais de toute façon ça bouge. Quand tu travailles tout en massif, tu peux pas y couper, surtout quand tu cadres un plateau de table qui nécessite d'être plat partout, tu fais au maximum pour que ça bouge le moins possible (tu n'as plus le problème sur des portes par exemple), mais ça bouge, et j'ai envie de dire, c'est comme ça, c'est la vie du meuble 😉 Après c'est sûr, t'es pas obliger de t'emmerder à aléser non plus, tu colles 2 planches entre elles et puis zou on n'en parle plus, mais c'est aucunement le même rendu, et aucunement la même stabilité dans le temps, même si alésé, ça bouge, mais ton plateau restera plan dans le temps. Après tu peux effectivement t'affranchir de tout ça en faisant du plaqué, mais honnêtement, travailler du CP, du medium ou autres dérivés de bois pour le plaquer, ça ne m'intéresse pas, personnellement, sauf en cas d'économie de bois très rare.

Kentaro
( Modifié )

Fof Oui, ça bouge... et croiser une alèse avec le fil du plateau massif, ben, cela ne donne pas de beaux résultats dans le temps.

Généralement, on ne peut pas tout mélanger si on veut faire des choses bien.

  • Soit on veut un plateau massif, et dans ce cas, on ne met pas d'aleses transversales qui entrent en contradiction avec le fil du plateau, et si on en met quand même, on se retrouve avec des craquements, des jeux, des vides.

  • Soit on veut des aleses, mais dans ce cas, il y a des techniques d'ébénistes (placage) qui permettent de le faire.

Quand j'ai vu que ma table était en placage, et pas en massif, j'ai été un peu déçu, je me suis dit, "à mais cet ébéniste, c'est un rigolo!" et puis, je me suis dit que finalement, un ébéniste, c'est justement quelqu'un qui travaille avec du placage, et qui fait des merveilles avec. Et cela fait 4 ou 5 siècles qu'ils font comme cela, et c'est même la grandeur de leur métier.

Alors, faire du massif massif, très bien, mais il y a des choses que l'on ne peut pas faire avec.

Il y a un engouement, une mode chez les amateur pour le massif massif, pourquoi pas, et les amateurs ont tendance à rejeter les placages. Mais on voit un peu n'importe quoi fait avec du massif, utilisé comme si c'était du composite "bois inerte/placage qui permet pourtant beaucoup plus de libertés. La plupart du temps, je me dis, "à quoi cela va ressembler dans 3 ou 4 ans ?".

Bien sur, on peut s'abstraire de toutes les règles. Maitre Desthuilier disait l'autre jour que pour un plateau massif, il n'inversait pas les cernes dans les planches, car il n'aime pas la tôle ondulée. Certes, mais pour se permettre de faire cela, par exemple, il faut très très bien connaitre le bois par ailleurs et quelques longues années d'expérience...

Fof

Oui enfin là je sais dans quoi je me lance, même si sur ton ton professoral, j'ai l'impression que tu me prends pour une bille. En l'occurrence tous les problèmes que tu m'as énoncés, je les connais très bien. J'en ai fait un autre sur ce principe, il y a 2 an et demi, avec les précautions d'hygrométrie que j'ai énoncé plus haut. Et rien n'a craqué comme tu le dis si bien. Mais il y a des précautions à prendre, et c'est tout. Et si ça explose, il faut revoir l'hygro de son logement, quand tu travailles ton bois à 50%-60%, si ca éclate chez toi ensuite, c'est que c'est trop bas chez toi, et bonjour pour tes bronches. Et attention, je ne rejette pas les placages, JE N'AIME pas travailler les dérivés de bois sur lesquels on plaque, c'est tout. On peut le faire sur du tilleul, mais on aura les même soucis qu'en massif. Et les meubles de menuisier tiennent autant dans le temps que les meubles d'ébèniste, c'est juste qu'ils sont PREVUS pour bouger. Comme je dis, c'est la vie. Mais merci pour le "n'importe quoi" 😉

Kentaro

Disons que j'ai mon "parlé direct" et apparemment toi aussi... :) Mais je ne doute pas tu connaisses le sujet et mon propos n'est pas une attaque personnelle. Il s'agit simplement de discuter technique et pas simplement de "liker"...

Ceci dit, à mon sens, tu prends un risque en contraignant ainsi le plateau avec cette alèse transversale en coupe d'onglet. A moins que tu n'aies pas tout dit.

Oui, un meuble doit pouvoir bouger, mais habituellement, c'est fait de manière à ce que les mouvements se compensent et que justement, cela ne se voit pas.

Quand à adapter l'hygrométrie de son appart en fonction des meubles que l'on a, j'avoue que je ne sais pas faire. Cela me semblerait marcher sur la tête. Je suis du genre à vivre avec les fenêtres ouvertes... On a chacun sa notion de la "simplicité" et du "naturel"... ;)

Fof

On n'est pas là pour tourner autour du pot non ? J'aime autant des commentaires qui discutent technique qu'un like sans autre forme de procés. Mais quand tu me parles de mécanique, je sais un peu comment ça se passe, j'ai quand même 4 ans après le bac en mécanique structures/matériaux 😉 Il est vrai que c'est un risque, cette alèse en coupe d'onglet, c'était plus esthétique que pure logique mécanique (sinon on s'ennuierait vite) mais à vrai dire, si pas trop d'excés de sec, en fait ça va se retracter comme ça avant que ça pète, mais faut que les joints soient vraiment nickel. Après si ça gonfle, ça ouvre, mais ça reviendra comme au départ.
Pour l'hygrométrie, je suis partisan de ça aussi. Finalement, ce sont très souvent les excés de sec à cause du chauffage en hiver, gel trop fort, qui pose de gros de gros problème. Pas tellement besoin d'hygromètre, les frettes de guitares ou les assemblages de meubles suffisent à dire s'il fait trop sec chez soi, et les tiroirs si trop humide 😉

Fof

D'ailleurs les tiroirs bien ajustés (en glissement bois sur bois évidemment), si on te suit complètement, il faudrait les faire entièrement en contreplaqué ?😉

Kentaro

J'ai des meubles japonais en orme avec plein de tiroirs très ajustés, qui datent de 2 siècles, et qui ne bougent jamais, les tiroirs ne coincent jamais, pas de jeu, pas de vide, pas de craquement, et pourtant, c'est tout du massif. Et ils ont supporté le climat très humide du Japon (humidité sup 70 ° en été), la climatisation qui assèche, et le chauffage central (encore pire) ici pendant 15 ans... Donc, ce n'est pas un problème d'hygrométrie ou de climat, mais de manière de faire, c'est à dire, choisir les bois, et savoir comment les assembler sans qu'on ait l'impression que cela a bougé.

Donc, pour terminer cette discussion, je demande à voir dans 3 ans. :)

ebenober

C'est vraiment très spectaculaire, ce fort contraste entre le duramen et l'aubier du padouk !
Avec en plus le maillage du platane pour le piètement, tu auras une table qui ne passera pas inaperçue.

michel22440

Bougera, bougera pas ce n'est pas le plus important. Manifestement, cette table tu l'a faite avec coeur et passion et qu'y plus est, en partageant ta démarche 👍
Bravo et merci

Fof  a publié l'article "Ponçage/chevillage.".
il y a 5 ans
trente six seb
( Modifié )

Tu ponces jusqu'à quel grain ? Je trouve le résultat racloir souvent meilleur qu'avec l'excentrique (de chez Lidl, ça explique peut être aussi). En règle générale, je préfère finir à la main avec une cale.

Fof
( Modifié )

J'ai envie de dire que ça dépend des bois et des abrasifs ! Le platane sur quartier, l'état de finition après raclage n'est pas exceptionnel du fait de la maille très prononcée, il y a beaucoup moins de travail de finition sur les faces en dosse, le raclage est de bien meilleure qualité. Sinon sur un bois blanc comme ça, je monte au 180 à l'excentrique (et directement au 180 après le racloir, je limite au maximum le ponçage), c'est un piétement, il ne va pas être touché, moins visible que le dessus de la table, ça suffit. Le dessus de la table sera quand à lui poncé jusqu'au 320. Ca dépend aussi de la finition... C'est vraiment au cas pas cas.

trente six seb

Ok merci. c'est à peu près ce que je fais aussi. A la main j'ai du 3m et de l'abranet.
Le 3m jaune en 180 est vraiment top.

dependancesbois
( Modifié )

Ca promet vraiment d'être superbe! quel beau bois le platane !
Je me permets de te reprendre sur le terme du chevillage parce que çà énerve sanglier "on dit chevillage à tire (à la tire c'est pour les voleurs!)"
Hâtes de voir le résultat final et surtout ça donne des idées pour deux plateaux qui traine à l'atelier!

Le Bois par les Sens

J'en perds mes mots. Superbe

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