Ce pas à pas présente un projet en cours de réalisation.
Ce pas à pas détaille les étapes de fabrication d'une commode de genre moderne/industriel en acier et châtaigner .
La structure de la commode est en acier, habillée par des panneaux de châtaigner massif sur les faces visibles et du contreplaqué plaqué chêne sur les faces cachées (le contreplaqué plaqué châtaigner n'existe pas à ma connaissance).
La construction est en cours, j'ajouterai des informations au fur et à mesure.
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Structure acier
J'ai utilisé du fer plat de 2mm d'épaisseur et du tube acier carré de 20x20mm et 2mm d'épaisseur également.
Découpage des tubes avec une scie a ruban pour métaux, découpage des pattes de fixation et perçage de celles ci.
Elles sont soudés pour recevoir les panneaux de chêne de 2cm d'épaisseur de façon à être invisible a l'extérieur.
Le soudage se fait en MIG fil acier + bouteille de gaz argon/CO2.
Une fois les soudures effectués elles sont meulés, l'ensemble est peint avec de la peinture Hammerite mat au rouleau.
Au pinceau c'est très moche.
En dehors du temps nécessaire la difficulté de cette partie réside dans l'équerrage des différents tubes qui doivent tous être bien perpendiculaire aux autres, le tout sans avoir un atelier spécialisé ni d'etau 3 axes.
Faces visibles de la caisse en châtaigner
Je fais avec les moyens du bord, les côtés et le dessus de la commode sont fait avec un assemblage de lames de parquet anciennes assez étroite.
J'aurai évidemment préféré de grandes planches et harmoniser les veines du bois, c'est pour le moment hors de portée. C'est le deuxième meuble que je fabrique.
Les lames faisaient 24mm, je les ai donc rabotés sur la Lurem familiale en province de 1973, avec une belle galère pour régler les fers, personne ne s'en servait depuis des lustres jusqu'à obtenir 20mm d'épaisseur, identique à celle des tubes aciers.
C'est lourd, mais plus facile a fixer ensuite.
Les rainures- languettes présentes n'était pas très précises pour assembler les lames, j'ai donc coupé a ras et assemblé avec des lamelles.
Viennent ensuite le ponçage jusqu'au grain 240, et la finition sur laquelle je bute en ce moment.
L'huile utilisée (Blanchon environnement) fait remonter les tanins, même avec un primaire spécifique, j'ai posté un sujet a propos de cela.
La dernière photo représente l'Apocalypse tannique, que j'ai re- poncé, mais toujours pas de solution.
La prochaine étape sera la fabrication des tiroirs et assemblage de ceux ci.
Edit:
Après quelques tests et avoir re-fabriqué un deuxième plateau pour la face supérieure, j'ai trouvé une solution satisfaisante qui est stable pour la finition:
2 couches de Rubio Tannin primer AVANT ponçage pour que le produit pénètre bien dans le bois.
Rubio Tannin Primer
Une fois sec les 2 couches de Blanchon environnement incolore s'applique bien, sans problème de tanins.
J'ai choisis cette huile pour son aspect mat, qui ne teinte pas le bois. Avec le temps le bois deviendra plus foncé, mais pour le moment au bout d'un mois la teinte reste vraiment brut.
Ce pas à pas présente un projet en cours de réalisation.
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Discussions
Un beau début,
"En dehors du temps nécessaire la difficulté de cette partie réside dans l'équerrage des différents tubes qui
doivent tous être bien perpendiculaire aux autres, le tout sans avoir un atelier spécialisé ni d'etau 3 axes."
Pour ce genre d'assemblage
Nul besoin d'étau 3 axes.
Il faut jouer avec les retraits.
Le phenomene principal qu'il faut TOUJOURS avoir present:
Lorsque l'on chauffe un point de l'acier quel que soit le profile, T corniere, tube plat....
Ce point se dilate. Et ,et,et au refroidissemét le retrait est plus important que la dilatation.
Tres important pour l'equerrage.
Pour ce genre d'assemblage, il est nécessaire de contrarier les soudures.