Ce pas à pas présente un projet en cours de réalisation.
Depuis quelques mois je rénove en parallèle de mon activité une petite grange en face de chez moi pour en faire mon atelier et un espace de stockage du bois et des matériaux de récupération que je stocke en vue de mes chantiers de rénovations.
Ce pas à pas se veut la documentation de cette aventure, que je mène selon mes principes habituels: récupération, techniques simples et pensées pour une future déconstruction et récupération des matériaux et basses technologies!
Liste des articles
Contexte
Cette grange, située en Savoie dans le massif des Bauges était une propriété de la commune que j'ai acheté au printemps 2022. Partiellement aménagée pour loger des ouvriers agricoles saisonniers dans les années 50-60, elle était inoccupée et plus ou moins laissée à l'abandon depuis 1967...
Quelques trous dans la toiture ont laissé passer un peu d'eau qui a gentiment pourrit quelques chevrons, une panne et un plancher. Bref, l'état était vraiment déplorable et justifiait la bouchée de pain pour laquelle je l'ai acquis.
Ses dimensions (de la partie que je possède, la grange est coupée en deux dans l'axe du faitage) sont de 11 m x 5 m, avec un rez de chaussée semi enterré (une pièce et deux caves), un premier étage avec trois pièces et enfin un grenier (donc avec un seul pan de toiture) exploitable (5.5 m de hauteur entre le plancher du grenier et le faitage).
A part le grenier, bardé de planches, l'ensemble est en pierres grossièrement maçonnées de 0.8 à 1 m d'épaisseur.
Enfin, sur un pignon, au Nord, un vieux bâtiment attenant a été détruit dans les années 2000, ce pignon est donc pour partie en bardage ajouré.
Une petite (quoique...) originalité était, qu'à l'achat, en raison des divers aménagements, démolition, consolidation... environ la moitié de la grange était inaccessible (une cave sans porte, une cloison intérieure au premier étage qui isolait une pièce dont l'accès extérieur avait été supprimé lors de la destruction du vieux bâtiment et enfin le grenier sans accès non plus!
L'idée était de rénover ce bâtiment pour:
- éviter qu'il ne finisse par s'écrouler, je trouve ça triste et puis je l'aime bien dans son charme simple et désuet,
- aménager mon atelier pour quitter la cave familiale, petite, basse de plafond et sans ouverture,
- avoir un espace de stockage pratique et facile d'accès pour mon bois (plateaux, bois de construction) et les matériaux que j'utilise en rénovation.
Atelier version 1
La première étape a été d’aménager la pièce du rez de chaussée en atelier. J'en avais fait une présentation à l'époque: présentation atelier
J'y suis toujours, avec beaucoup de plaisir, confort amélioré avec un petit poêle à bois!
Une des cave, tout en pierre, est devenu un atelier pour le métal (découpe, soudure) tandis que la seconde cave me permet de stocker la matière première acier, tout ce qui est enduit, la chaux, ainsi que des briques réfractaires (je construit régulièrement des petits fours ou des poêles de masse) et du carrelage.
Pignon Nord
Le pignon nord avait besoin:
- de faire une porte pour accéder à la seconde cave,
- de faire une ouverture pour accéder au premier étage (j'y accède pour le moment par un escalier depuis mon atelier, mais ce n'est pas pratique et cela me mange pas mal de place) ainsi qu'au grenier (accès pour le moment par une échelle),
- d'ouvrir une verrière d'atelier pour apporter de la lumière dans le grenier.
Pour la porte de la cave, j'ai commencé par démonter les palettes et bricolages qui obstruaient l'entrée, fort jolie par ailleurs (ouverture en arc). J'ai ensuite fabriquer une porte assez simple, semblable à celles autour de chez moi, à savoir deux épaisseurs de planches bruts d'épicéa, croisées (une épaisseur verticale et une épaisseur horizontale). Les pentures ont été récupéré sur un bâtiment juste à côté. Le plus long aura été de tableter le tour de la porte...
J'ai ensuite construit un petit palier au dessus de la porte, qui permet d’accéder par un escalier à une ouverture que j'ai pratiqué dans le bardage.
Récupération chez un voisin d'un rail métallique et de trois poulies, de deux vieilles portes de grange retaillées aux bonnes dimensions et installation de tout ça.
Je peux enfin accéder facilement au premier étage et au grenier!!
C'est nettement plus facile pour fabriquer et installer la verrière, en même temps qu'une petite ossature pour renforcer le bardage. Le bois provient d'un hangar qu'un agriculteur de la commune d'à côté démontait et les vitres viennent de la déchetterie.
(petit) agrandissement de l'atelier
Maintenant que l'accès depuis l’extérieur à l'étage existe, j'ai enfin pu supprimer l'escalier intérieur situé dans l'atelier. Sur le papier, la surface gagnée n'est pas démente (3 m²) mais en pratique ça change tout! Plus de place, le dégagement de la porte de l'escalier en moins, un mur qui permettait d'appuyer tout une quantité de bazar en moins, j'ai l'impression que l'atelier a doublé de surface!
J'ai fabriqué une petite ossature, quelques planches de récup (dont deux grands volets qui viennent de la déchetterie), un plan de travail, voilà un nouvel espace fonctionnel pour poser les outils ou les collages en cours et ne plus les avoir dans les pattes.
J'ai également passé toute une journée à trier, classer par taille et pas essence, tous les stocks de bois que j'avais réparti un peu partout en vrac: plateaux massifs, planches, carrelets, bois d’œuvre, chutes diverses à valoriser. C'est désormais rassemblé au même endroit, facile d'accès et enfin ordonné! Un sacré travail mais quelle satisfaction une fois terminé.
Maçonnerie des façades
Pas de grosses avancées ces derniers temps pour plusieurs raisons: météo vraiment pas terrible, du coup pas facile de garder le rythme sur les chantiers (et bien sur comme par hasard beaucoup de chantiers à l'extérieur en ce moment et pas trop à l'atelier), pas mal de taff et un peu la flemme de sortir les sacs de chaux, d'aller chercher du sable et d'affuter les truelles... La maçonnerie c'est pas ma partie préférée!
Mais bon, il fallait bien s'y attaquer à cette façade recouverte d'une croute d'enduit ciment aussi laid que néfaste pour les murs en pierres.
J'ai donc commencé par piquer la croute et creuser les joints, heureusement ça part bien, pas très épais. Remplissage des vides par des pierres d'une maison déconstruite à côté de chez moi et joints chaux - sable. Ca avance doucement, c'est zen, un peu monotone, l'avantage c'est que ça ne fait pas bruit (je pique au burin et à la massette), je vais pouvoir continuer ça le soir, en écoutant tranquillou la musique!
Environ un tiers de fait, je trouve ça nettement plus joli qu'avant, plutôt content du résultat, pour un peu ça me réconcilierai avec la maçonnerie!!
Balcon Sud
Demi journée de battement, plutôt que de regarder tomber la pluie je décide de commencer la rénovation du balcon Sud.
Il est marrant ce balcon, un peu incongru dans ce type de grange: pas assez grand pour fournir un accès au grenier et au foin (cela se faisait par le Nord), j'imagine mal les gens d'antan se mettre sur le balcon pour boire le café... Bref, cela me désolait de la voir en si piteux état et j'avais hâte de lui prolonger l'existence.
Je fais un état des lieux:
- le platelage est bien pourri, plus grand chose ne tient, rien à récupérer la dedans.
- les trois appuis scellés dans le mur sont abimés mais ça reste en surface, l'ensemble reste sain, je les garde.
- le balcon à une rambarde en trois partie: côté gauche, c'est pas trop mal, tous les barreaux sont en place ainsi que les deux lisses, les assemblages (tenons / mortaises chevillés) sont encore rigides. La partie centrale a été découpé, le garde au corps a disparu ainsi que les balustres verticales, il reste la lisse inférieure, patinée mais plutôt en bon état. Les deux assemblages sont rigides. Enfin, côté droit, il manque une balustre, en revanche des deux lisses sont en place et en état correct. Les assemblages côté poteau d'angle ont du jeu, mais c'est la cheville qui est cassée, les tenons sont encore bon.
Je remplace le platelage par de la planche de douglas. Pour le moment, ça jure, mais ça devrait vite griser!
Je refais le barreau du côté droit dans un morceau de mélèze déjà bien patiné, pour un peu on n'y verrait que du feu!
Je laisse les assemblages lâches pour pouvoir tout réassembler, je chevillerai à la fin.
Je m'attaque ensuite à refaire 13 balustres dans du carrelet de mélèze. Sur la partie inférieure je façonne un tenon carré qui rentre dans la matrice de la lisse inférieure. Sur la partie haute, je ferais un tenon rond et une mortaise ronde pour me simplifier les alignements.
La rambarde haute est composée de trois morceaux de Douglas, je n'avais pas la longueur suffisante en stock. Je l'aligne avec la lisse basse pour tracer toutes les mortaises que je façonne a la mèche forstner.
Plane et rabot pour reprendre l'aspect des bois encore en place, un peu de patience pour rentrer les 13 mortaises en même temps, je cheville tous les assemblages...et c'est fini!
Il reste au soleil et a la pluie a faire leur oeuvre pour patiner tout ça.
Echafaudage!
Grosse pause dans l'alimentation de ce pas à pas, mais je n'ai pas chômé pour autant...
Avant d'attaquer la rénovation d'une partie de la charpente et le changement de couverture, construction d'un échafaudage sur la façade Est. Je dispose de quatre éléments d'échafaudage métallique que l'on m'a donné il y a quelques temps, juste de quoi faire la hauteur de la façade sur un largeur de 3.5 m. Les 10 m manquants ont été réalisé en bois, avec une structure légère mais bien contreventée. Les deux extrémités de l’échafaudage sont solidaires de la façade (goujon à expansion dans les pierres de chainage d'angle), le reste est simplement posé au sol. Une grande partie a été fait avec des madriers de 140x80 de recup, les poteaux sont en 60x80, les plateaux sont soit en madriers soit en plateau de 60 mm déclassé. Construit en 3 heures, pour à peine 200€ (hauteur 3.5 m, longueur 14 m), très stable et stockage minimaliste!
Rénovation charpente et mise hors d'eau
Semaine intense qui vient de s'écouler! Profitant enfin d'une période de beau temps stable, je saute sur l'occasion pour découvrir la vieille toiture, faire les reprises de charpente nécessaire et mettre hors d'eau (voligeage et pare pluie, la couverture suivra de près).
La charpente originale (c'est le cas de le dire...) présentait une grande faiblesse, à savoir un entre axe entre panne de près de 4 m (une seule ventrière) et des chevrons bien maigrichons (60x80), avec une entre axe de 70 cm. Autant vous dire que le tout avait une sale gueule et que la toiture faisait de sacrés ventres. Un endroit était même complétement affaissé (ce qui m'avait d'ailleurs amené à poser une sur toiture en tôles provisoire histoire de lui éviter de s'écrouler l'hiver précédent - visible sur une photo).
De plus au niveau de l'arêtier, un bricolage avait été fait, avec un enchevêtrement de bout de bois de renfort bordélique au possible.
L'idée était donc de ne conserver que les entraits (bien dodus et en bon état), les arbalétriers (en bon état, un peu maigrichons mais assez aisés à renforcer avec des contrefiches) et les poteaux/poinçons (en bon état). Au niveau de l'arêtier, il me fallait virer le bricolage et refaire une demie ferme complète. Enfin, changer toutes les pannes et surtout en rajouter (trois ventrières après rénovation, avec un entre axe de 1.8 m) et bien sur changer les chevrons.
Au niveau dimension, après calcul je suis parti sur des pannes en 200x150 et des chevrons en 80x100 (entre axe 80 cm).
Mon idée était d'essayer d'en faire un maximum sous couvert, pour limiter le temps toiture découverte, sachant que je ne travaille qu'au palan et à la corde, donc des manutentions assez longues (pas de grue par philosophie et puis aussi tout simplement parce que ce n'est pas possible dans la ruelle de mon village où j'habite).
J'ai donc réussi à poser 7 pannes sur 12 depuis l'intérieur (en soulevant parfois la charpente de quelques millimètres avec des étais), ainsi qu'à refaire la ferme manquante au niveau de l'arêtier. Idem pour les contrefiches supplémentaires.
Travail sympa au niveau de la ferme faite avec des longueurs de bois que j'avais glané par ci par là, qu'il m'a fallut assembler pour obtenir les longueurs nécessaires (de l'ordre de 5.8 m pour le poteau/poinçon, 8.6 m pour l'arba et 7.6 pour l'entrait, de quoi se prendre la tête pour manœuvrer tout ça!).
Le poteau est assemblé avec une enture de compression et 4 tiges filetées de 16 mm, l'entrait avec un trait de Jupiter et l'arba avec une enture mi bois et 4 tiges filetées de 16 mm avec une contrefiche positionnée au niveau de l'assemblage.
Une fois tout cela en place, c'est partit pour enlever les ardoises (amiantées bien sur, sinon c'est pas drôle), enlever les liteaux et les vieux chevrons.
Je découvre par le bas, en posant au fur et à mesure les pannes manquantes, les nouveaux chevron, de la volige et enfin pare pluie et litelage.
Pas de surprise particulière, à part quelques sueurs pour faire grimper les grandes pannes, le tout sous une météo radieuse qui me permet d'éviter de bâcher, le grand luxe!
5 chevêtres sont prêts pour accueillir 5 Velux récupérés sur des chantiers précédents.
La surface totale de la toiture est de 140 m² (100 m² grand pan et 40 m² pour la demie croupe), j'aurai mis 2 jours pour la croupe et 5 pour le grand pan, avec des coups de mains de passage (au total une journée d'aide en cumulée). J'ai bien dormi la nuit!!
Il me reste à faire les rives et l'égout, puis à poser les bac acier (ça ne va pas tarder), mais voilà une charpente refaite et pare pluitée pour les éventuelles prochaines pluies!
Couverture!
On passe à la couverture! J'habite dans un PNR et le PLU est assez strict sur la couverture. En gros, j'ai le choix entre de l'ardoise (mais niveau prix... et je n'ai rien trouvé en récup) ou du bac acier. J'avais un plan tuiles de recup mais ça a été refusé, dommage.
Je pars donc sur du bac, une rangée de 5 m en bas, une de 4 en haut, c'est pas mal de manutention, mais on pose vite des m² comme ça.
L’échafaudage offre un vrai confort pour ça!
J'ai glané 5 fenêtres de toit au fil des derniers mois, j'en profite pour apporter un max de lumière dans le futur atelier.
Je fais moi même le pliage de tôles fines pour les rives ou la faitière, l'économie est substantielle vis à vis de l'achat de ces accessoires tout fait, qui sont hors de prix pour ce que c'est!
Amenagement interieur et démenagement atelier
La couverture en place, il est temps de s'occuper d'aménager l’intérieur, maintenant que le gros du chantier est passé. Il s'agit principalement de réaliser des planchers sur toute la surface, le sol d'origine étant soit en terre/foin vieux de 70 ans sur une chape (très) maigre avec un écart de niveau de 17 cm sur 10 m, soit carrément inexistants car effondrés en raison des infiltrations d'eau, du bois qui a pourrit et du temps.
Ça faisait un an que je récupérais du bois d’œuvre sur mes chantiers ou les rénovations dans le village. J'ai ainsi pu, moyennant pas mal d'heures de pied de biche pour enlever les clous et de beaucoup de cales, faire un solivage sur toute la surface, en séparant la pièce en trois partie à peu près équivalentes (pas assez de bois identique pour faire un solivage continu sur toute la surface-60 m²).
Sur environ 1/3 de la surface, je pose un plancher en vieilles planches bien épaisses, récupérées dans le village. Je passe ensuite une partie de mon stock de planches brut de sciage (épicéa 27 mm) pour une partie du plancher. Enfin, je mets la main sur un stock de parquet en pin de 25 mm déposé dans une rénovation, qui va faire mon bonheur! Moyennant une reprise de pas mal de rainures et languettes et de coups de maillet énergiques, je peux parqueter la moitié restante.
Je construit sur un tiers de la surface une mezzanine accessible par une échelle de meunier amovible pour le rangement de tout ce qui prend de la place et ne sert pas tous les jours (certains outils, échelles, bâches, matériel de levage, de corde...).
Une fois le sol préparé, j'habille les murs au mieux (c'est encore en cours) à la fois pour boucher les courants d'air et avoir une surface a peu près potable (souvent des vieilles planches poussiéreuses et pas planes).
Et je commence le déménagement de l'atelier, la fabrication de nouveaux rangements, table de travail, établi...
Je délimite quatre zones:
- la plus lumineuse (verrière+velux) où je mets l'établi, le poêle, et les outils à main les plus utilisés.
- la plus grande, au centre, en gardant un espace bien dégagé pour les ouvrages en cours, les collages, deux tables de travail le long du mur, les rangements pour l’électroportatif.
- une zone, elle aussi bien dégagée, avec les quelques machines, sur roulettes. Je possède une scie à ruban (Makita), une scie sous table (Dewalt), une rabo/degau (Signal 210), une défonceuse sous table, des petits machines qui me vont bien. La position de cette zone me permet d'avoir un dégagement de près de 4 m devant et derrière la machine, donc aucune limite pour ce que je réalise. Dans un coin, je stocke aussi mon bois en grande longueur (hauteur sous faitage 5 m): chevrons, liteaux, planches, poutres...
- enfin, une plus petite zone en triangle, avec mon banc à planer, mon tour à pédale (pas fini d'installer), un billot, le coin affutage...
Je prends mes marques tranquillement, tout n'est pas déménagé, mais par rapport à avant c'est un grand changement: gain de place énorme (20 m²→60 m², même si c'est sous rampant, c'est confort!), gain de lumière gigantesque (mais quel bonheur de passer d'une petite pièce semi enterrée sombre avec une seule fenêtre à 5 Velux - donc trois vraiment très grands 134*98 - et une verrière), des outils plus accessibles, des machines qui font moins Tetris...bref, je suis TRES content et satisfait de ce travail.
Il reste encore pas mal de boulot, notamment avec l'aménagement du palier d'entrée, actuellement très encombré avec du bordel, des gravats etc, alors qu'il y a un potentiel d'une vingtaine de m², qui me servira à stocker le matériel un peu encombrant (échafaudage, étais...) ainsi que les outils thermiques (tronçonneuses...).
Ce pas à pas présente un projet en cours de réalisation.
Discussions
Beau projet , j envie vos vielles demeures , beaucoup de travail en perspective j en suis sur mais le résultat en vaut la peine.
BoisTordu
D'accord. Je ne vois plus bien clair. Mais si comme je le crois. La pierre haute manquante est en mortier....
C'est un double crime. Les deux montants vont s'effriter puis mourir sous le poids et le mouvement du Bâtiment.
Bonjour racmterrof . Il y bien une pierre en haut en appui de chaque côté, mais effectivement recouverte d'une tartine de mortier donc pas très visible sur les photos. D'ailleurs les pierres des montants moulurées sont aussi des rajouts maladroits, ça ne ressemble en rien a la rusticité paysanne de montagne des autres bâtiments du village, ou les pierres de taille étaient sans fioritures !
beaucoup de courage avec ces vielles maisons très belles
Les Bauges... c'est un peu perdu, mais fort charmant !
Force et courage pour cette rénovation qui en vaut le coup.
Merci pour les encouragements!
Je trouve surprenant le calepinage de tes planches pour faire ta porte... On a l'impression qu'elles sont toutes de faux aplomb... Surprenant ?
Sinon, bon courage pour la suite!
Bravo pour cette belle démarche de réhabilitation. Je vais continuer à suivre la convertion de ce bâtiment en atelier.
Bon courage pour la suite.
Merci! Du courage...je prends! C'est passionnant de se lancer la dedans mais faut avoir la foi
Super boulot
Merci, se longue haleine, touche a tout, mais très content d'oeuvrer a prolonger la vie de ces vieux bâtiments. Les anciens de ma ruelle sont ravis de voir que la vie reprend dedans !
Juste un petit point de vocabulaire (gravé dans mon crane depuis que j’ai été membre d’une asso de défense du patrimoine ): parler de réhabilitation plutôt que de rénovation.
Surtout avec un travail aussi passionnant et d’une telle qualité :)
Bravo et bonne continuation !
Merci! J'ai modifié le titre, tu as raison, c'est bien dans l'esprit d'une réhabilitation et non d'une rénovation.
Impressionnant, quel chantier ! J'aime beaucoup ta philosophie et ta manière de travailler.
Merci! J'apprécie !
Mais quel chantier! Le batiment va être méconnaissable une fois la toiture et les vélux posés.
Je me demande ce qui se passe dans l'autre moitié : est-ce que la charpente a aussi été refaite? Autrement il n'y aurait pas le risque que ça s'écroule de l'autre côté et que tout ce beau travail soit perdu?
Merci, effectivement il va prendre un bon coup de jeune ! L'autre moitié est en bien meilleur état, régulièrement utilisé et entretenue, je n'ai pas d'inquiétude de ce côté là.
BoisTordu concernant le pare pluie, est ce bien nécessaire sous du bac?
Salut! Le pare-pluie avait pour premier rôle celui de séparer le temps de mise hors d'eau de celui de la couverture. Ça c'est bien enchaîné finalement, mais a un moment j'avais envisagé de laissé juste le pare-pluie cet hiver. Ensuite j'habite en montagne, avec un temps souvent très clair la nuit et des températures nocturnes fraîches en toutes saisons : grosse condensation. Même avec une ventilation soignée sous les bac, le pare-pluie apporte un plus a ce niveau. Enfin même si elle devient plus rare, pour la neige c'est quand même aussi une sécurité (l'écoulement est précédé d'une phase d'accumulation). J'aurai bien aimé m'en passer, mais vu le choix réduit en couverture que m'autorise le plu et le budget que je peux y consacrer, je suis parti sur des bacs et pour moi c'est pare-pluie dans ce cas!
Sacré boulot
C’est vraiment très beau. Un charme indéniable.
Un garde-corps ça me démange
Merci! Je trouve aussi que l'absence de garde au corps pique un peu...mais j'ai la faiblesse de m'y habituer! Il faudrait que j'en fasse un amovible, le dégagement est très pratique pour monter du bois!
BoisTordu Wouain, c'est vraiment pas une bonne habitude à prendre... La moindre distraction et c'est l'accident... Une barrière amovible ou une trappe seraient idéaux...
BoisTordu oui je suis comme Malijaï , je trouve que la fatigue ou la tête dans les nuages dans nos professions c’est assez fréquent. Je suis plutôt laxiste sur les protections mais la c’est assez risqué.
C'est très inspirant comme environnement. Bravo.
Merci du compliment! Je m'y sens effectivement super bien, une révolution par rapport à mon ancien atelier...que j'affectionnais déjà!
Beau projet
Sacré boulot déjà réalisé
Merci de partager
Merci!
De rien, je suis resté un bon moment à regarder les photos des réalisations.
l'effet Waouh !
est vraiment sincère
TManu merci merci! Ça me fait plaisir
Il va être chouette cet atelier, bonne continuation pour la suite.
Merci, il y a encore du boulot effectivement (et de l'ingrat...): quelques m³ de gravats à déblayer, deux caves à aménager pour du stockage. Mais je vais je crois attendre que les jours soient plus longs, moins froids et moins humides! Je suis mieux au chaud à côté du poêle à faire des copeaux!
Tu m’étonnes! Il ce trouve à quelle altitude le hameau?
CoB34 pas très haut (720m) mais au coeur d'un massif...donc pas d'effet piémont mais plutôt cuvette a froid!
BoisTordu faudra pas trop s’étonner que d'ici qqtemps ça ne devienne pas un atout la cuvette
je ne vais pas parler d'amoc ici et maintenant, uen autre fois
courage et merde pour la suite (et congrats !)
, je n ai pas compris , je pensais qu'on mettait les planche sur les chevrons puis la protection bâche noir puis les liteaux et tôles ! là vous mettez les planches par dessous ? Elle sont fixées comment ? .Pour les échelles sur les tôles, avez vous une photo des points qui les tiennes au pieds ( les tôles ) c'est quand même dangereux , avez vous mis un cable fixé au faîtage avec ceinture ! un gros job
Les voliges (planches) sont clouées sur les chevrons effectivement...du coup vu de l'intérieur les chevrons sont apparents et on voit aussi les voliges. Les échelles de toit sont simplement posées sur les arrêts de neige. Je travaille effectivement avec un harnais et des cordes .
les planches s'appellent de la volige, c'est une technique traditionnelle de toiture, c'est souvent utilisé pour les toitures ardoises qui sont alors clouées sur la volige.
sur cette toiture il y a des pannes, de chevrons, de la volige, un parepluie (la toile noire, mais ça existe dans d'autres couleurs), des contres lattes, puis des liteaux, puis le bac acier.
J'ajoute qu'ici, il n'y aurait effectivement pas besoin de volige pour une pose de bacacier mais qu'elles ont une double utilité : parement intérieur, c'est vachement plus sympa et lumineux d'avoir du bois plutôt que du pare-pluie sombre dans l'atelier et "écran thermique", qui coupe une grande partie du rayonnement chaud des tôles lorsqu'il y a du soleil et atténue l'effet paroi froide en hiver.
BoisTordu merci des réponses, Aménagement intérieur on voit le pare-pluie 1er photo , puis les volige après ? EST CE QUE LE PAREPLUIE était juste en attente à ce moment la , les tôles sont avec isolant ! car avec du bois seul vu les contraintes des maisons neuves .
vous avez parlé d'amiante sur ces ardoises , était elle pas naturelle ? , vous avez toujours travaillé seule ? enfin nous avons encore en France des artistes avec leurs mains
Voici une photo où on voit bien l'enchaînement.
En partie basse tu as les voliges sous le pare-pluie (elles sont donc invisibles de l'extérieur mais constituent le parement intérieur) et le contre litelage/litelage, en partie intermédiaire les voliges sans le pare-pluie qui n'est pas encore posé et en partie haute juste les chevrons.
Les bacs ne sont pas isolés, pas d'utilité sur ce bâtiment. Il y a une lame d'air entre les bac et le pare pluie pour la ventilation des bois. Les ardoises ne sont pas naturelles il s'agit d'ardoise Fibro ciment amiantee. J'ai travaillé seul, quelques coups de mains ponctuels pour les plus grosses pièces. Merci pour vos commentaires !
BoisTordu merci pour vos explications , bonne continuations