Ce pas à pas présente un projet en cours de réalisation.
Après avoir beaucoup entendu parler de résine époxy et lu tous les déboires survenus à ceux qui débutent, j'ai voulu tenter. Voici mon retour d'expérience, si cela peut aider les autres débutants...
Liste des articles
Par quoi commencer ?
L'expérience des autres
Fort des déboires des autres, je me suis dit qu'il fallait commencer petit ! L'expérience des autres m'a appris que :
- La résine coule de partout, le problème d'étanchéité est un des principaux écueils,
- La résine qui ne prend pas, c'est le deuxième principal écueil, généralement lié à un mauvais dosage,
- Le mélange fait des bulles, il y a des trucs pour les évacuer.
Mais tout d'abord, où se fournir ?
Le but étant de faire un petit essai pour commencer, j'ai voulu boucher des nœuds et des fentes sur des chutes. Très peu de résine suffit. Compte tenu de mon aversion pour les plateformes de ventes qui ont un A et un Z dans leur nom, j'ai acheté un kit de démarrage dans une grande enseigne de bricolage créatif qui commence par "cul".
15 + 30 ml pour un peu plus de 10 euros, c'est hors de prix au kg, mais ce n'est qu'un petit investissement pour essayer.
En plus, une résine "bio", incroyable, non ?
Compte tenu de mon aversion pour tout ce qui contient "bio", "écolo", "développement durable", "écoresponsable", "certifié", "circuit court", "énergie positive", "engagé", "circulaire", "climatique", "citoyen", "étique", "recyclable", "planète", j'ai failli renoncer, mais heureusement j'ai été rassuré par la FDS : le poisson et l'arbre morts, la main bouffée et le point d'exclamation, ça c'est cool !
Tout cela étant livré avec deux gants de protection et un abaisse-langue pour faire le mélange (et pouvoir goûter après, si vous êtes de la famille Addams). Le blister étant d'ailleurs fort propice pour faire le mélange.
Bon, ensuite j'ai fait un petit essai avec à peu près 1ml d'un produit et 2ml de l'autre.
J'ai versé le mélange dans la fissure d'une chute, et ça n'a jamais pris... enfin si, au bout de plusieurs jours. J'en déduis que je suis tombé dans le piège n°2 : le dosage. Il faut dire, verser une mini-flaque de résine dans le blister puis une demi-mini-flaque de durcisseur, ce n'est pas très précis. Cela mérite quand même d'être pesé.
Et puis, l'objectif final étant de boucher des imperfections dans des planches à découper, il me faut de la résine "alimentaire".
La résine époxy "alimentaire"
Sur ce sujet, il y a beaucoup de discussions, explications, controverses sur internet. Voici une petite synthèse de ce que j'ai compris.
1) Toutes les résines epoxy sont des produits chimiques dégueulasses et toxiques.
2) Tous les durcisseurs sont des produits chimiques dégueulasses et toxiques.
3) Miraculeusement, l'association d'une résine et d'un durcisseur, dans les proportions adéquates, en fait après prise un bloc solide propre et inoffensif. C'est comme du plastique, on peut le lécher si on veut, il ne va rien nous arriver.
4) Aucune résine ne peut se targuer d'être de qualité "alimentaire", car c'est le produit fini qui obtiendra éventuellement la certification "alimentaire", et non ses composants.
5) Les "certifications" "alimentaire" peuvent être différentes dans chaque pays.
6) Il semblerait que pour être certifié, les fabricants doivent payer assez cher, donc peu le font.
Conclusion : qu'une résine époxy soit dite "alimentaire" ou non, cela ne change rien, donc n'importe laquelle peut me convenir. Mais pour vendre des planches à découper sur un marché de noël, la question n'est pas de savoir si quelqu'un va mourir en coupant sa viande dessus. L'objectif est de rassurer, donc je veux une résine sur laquelle il y a écrit "alimentaire", point. Et peu importe que cela n'ait aucune valeur, compte tenu des points 1 à 6 énoncés ci-dessus.
Ici, une résine qui retient tous mes critères :
- Commandée directement chez le... (fabricant ? importateur ? revendeur ?), bref, sur le site de la marque et pas sur une plateforme de vente,
- FDS équivalente à celle de la résine dite "bio" mais sans mauvaise foi !
- Pas trop chère : 20 euros + 5 de port pour 250 + 500g
- Il y a écrit "alimentaire" sur l'étiquette.
Maintenant, yapuka !
Premier "vrai" essai
En plus des gants de protection et des lunettes anti-projection (franchement, les lunettes, c'est du luxe, mais je les ai mises quand même), le matériel nécessaire est :
- un bac et du papier journal,
- du scotch pour l'étanchéité,
- un contenant pour le mélange (j'ai repris le blister de l'autre fois),
- une balance,
- un sèche cheveux pour enlever les bulles,
- de quoi essuyer le matériel et les bavures,
- une baguette (tige d'esquimau ou équivalent), des cure-dents...
Apparemment la densité des produits est proche de 1, donc qu'on dose en volume ou en masse c'est pareil.
Sur le site de fournisseur, ils suggèrent de faire le mélange dans un contenant, puis de le verser dans un autre contenant avant de l'utiliser, pour une meilleur homogénéisation du mélange. Je n'ai pas trop compris pourquoi ce serait mieux, mais c'est ce que j'ai fait.
Pour l'évacuation des bulles, j'ai réchauffé le blister par en-dessous, avec le sèche cheveux et son accessoire pour les bouclettes (qui du coup étale le flux et en réduit la vitesse). Je suppose qu'il faut éviter de souffler directement sur la surface du fluide. D'autre part, l'intérêt du blister est que le fluide est très étalé et peu épais, donc les bulles sont vite évacuées. Ne pas prendre un contenant "vertical" comme tube à essais par exemple !
Ensuite verser la résine dans les fentes et nœuds après avoir préparé les morceaux de bois (scotch sur tous les interstices sauf la face du haut).
Écueil n°1 : ça coule quand même pas mal à travers le scotch (qui se décolle par endroits), donc il faut une solution plus efficace.
Problème n°2 : le bois boit ! Quelques minutes après remplissage d'un nœud, le bois a bu le niveau a baissé, donc il faut en remettre. Et encore. Et encore après, et ainsi de suite. Au bout d'un moment, on ne sait pas s'il y a des galeries dans toute la pièce de bois, ou si la résine s'écoule au-dessous à travers le scotch !
À un moment je me suis arrêté d'en mettre, considérant que si ça coulait à travers, après séchage j'aurais l'étanchéité et je pourrais recommencer le lendemain. J'ai eu raison parce qu'après séchage, le papier journal collait aux pièces...
Ci-dessus, le seul cas où ça n'a pas bu : j'ai mis une rasade et fini (nœud à peine traversant).
Durée de séchage "sec au toucher" : toute l'après-midi. Sur le site du fournisseur ils disent 24 à 72h avant durcissement complet.
Plus qu'à attendre demain, après-demain et après-après-demain, et je vais faire des essais d'usinage (rabotage, ponçage) sur mes différentes chutes.
Premiers résultats
Le lendemain, la résine est vraiment bien prise, donc le mélange était bon (ainsi que le stockage à la température ambiante de la maison).
Bonne surprise, les grosses bavures se décollent facilement d'un coup de ciseau à bois, et sans laisser de trace.
Par contre au niveau du trou, évidemment il faut couper. Et ça laisse des traces.
Pareil pour le ponçage, qui "raye" la résine...
...et encrasse bien l'abrasif !
En même temps j'ai été couillon de tout enlever à la ponceuse, j'aurais mieux fait d'enlever le plus gros au ciseau à bois, puis de finir à la ponceuse !
En tout cas voici deux images avant / après ponçage :
Ce n'est donc pas très élégant, mais le but est de boucher les trous, pas de faire une magnifique table rivière.
NB : pour ceux qui font une table rivière, je ne sais pas comment ils égalisent à la fin : au rabot ? Ils laissent comme ça ? Visiblement le ponçage ne permet pas de laisser la surface brillante et transparente.
Par contre pour un tout petit trou, le résultat après ponçage va très bien.
Seconds essais
Fort de cette première expérience et des commentaires de MM. Guillaume et Kentaro ci-dessous, j'ai changé de scotch (oui, car le plexiglas siliconé ou colle-chaudé, c'est redoutable mais je n'en suis pas encore là pour mes petites chutes !). J'ai opté pour un vieux rouleau de scotch pro orange, qui colle bien mieux que le premier.
Et là, deux rasades suffisent à garder le niveau d’époxy à la surface, ce qui prouve que c'était bien un problème d'étanchéité qui me faisait baisser le niveau.
Enfin méthode Kentaro : faire une sorte de pâte à bois en mélangeant de la sciure à l'époxy. Je n'avais pas le courage d'ouvrir le sac de l'aspirateur, donc j'ai pris un reste de sciure de frêne. Mais de toute façon je suis convaincu que quelle que soit l'essence, la pâte à bois maison n'a jamais la même couleur que la planche d'origine.
Le résultat est très épais (j'ai aidé à appliquer avec un cure dents).
Deux tips !
Bien que j'aie laissé une surépaisseur, en retournant faire des photos 1h après la coulée, j'ai vu qu'il y avait quand même un petit retrait qui m'obligera à remettre une rasade demain. J'ai raclé les bavures pour remettre de l'époxy sur les trous et laisser à nouveau une surépaisseur.
Comment faire couler la résine dans une fissure verticale sans entonnoir et sans en mettre partout ?
Et bin on met la planche presque à l'horizontale (légèrement inclinée vers la fissure) et on fait couler juste au-dessus.
Bah oui, il fallait y penser, et comme c moi ka eu l'idée, ça fera 5 euros, merci !
Et seconds résultats
Avec le scotch qui colle bien et pour des petits orifices à boucher, rien n'a coulé. Après "démoulage" le résultat est propre. Sur la deuxième image ci-dessous, c'était même du scotch de bureau, pour boucher un interstice très fin.
Sur la première image, on voit que mon mélange avec la sciure était trop épais pour couler et remplir complètement l'orifice.
Ensuite, décollage du surplus au ciseau à bois, à noter que l'époxy sec est cassant.
Et résultat avant / après ponçage. Toujours ces rayures et donc une surface mate, pas particulièrement jolie mais qui va bien pour ce que je veux faire.
J'arrête là cette expérience, qui a pour cadre des petits projets. Si un jour je dois faire une table rivière ou quelque chose de plus imposant, j'utiliserai des moyens plus importants (cf. conseils dans les commentaires).
Conclusion, tout ce que je retiens de cette exérience
Le matériel à avoir
- un bac et du papier journal,
- du bon scotch pour l'étanchéité,
- un contenant pour le mélange (un vieux blister propre est une bonne option),
- une balance,
- un sèche cheveux pour enlever les bulles,
- de quoi essuyer le matériel et les bavures,
- plusieurs paires de gants,
- des baguettes (tiges d'esquimau ou équivalent), des cure-dents...
...et n'oublions pas la matière première ! De la résine époxy et des colorants si besoin, ou de la sciure si l'on veut épaissir ou colorer un peu.
La préparation
- Scotcher tous les interstices, jusqu'au plus infime pour éviter que la résine ne coule partout
- Placer les pièces dans un contenant ou à un endroit qui ne craint rien
Le mélange
- Faire le mélange avec une balance
- Ajouter un peu de sciure pour la couleur ou pour épaissir
- Faire chauffer le mélange par le dessous dans un récipient de grande surface pour évacuer les bulles d'air, et laisser reposer 5 min avant le faire la coulée
La coulée
- Lors de la coulée, laisser une surépaisseur et ne pas hésiter à laisser bien baver autour du trou à combler
- 1h après la coulée, racler la résine autour du trou et la ramener pour refaire la surépaisseur
Le "démoulage"
- Enlever le surplus au ciseau à bois avant ponçage
Bilan de toute la production
Après mes petits essais, j'ai fait tout une "production" de réparations à l’époxy pour mes planches à découper.
En voici le bilan.
Premier enseignement : c'est long ! Il faut s'y reprendre à plusieurs fois pour boucher une fissure, fois deux s'il y a des défauts sur les deux faces, attendre une journée à chaque fois...
Alors bien évidemment si vous êtes sur votre table de salle à manger, vous risquez de vous faire tuer par votre conjoint et ça, c'est pas top. La menuiserie est une activité fort dangereuse...
Second enseignement : ce n'est pas toujours facile. Malgré toute la bonne volonté, la patience, la précision, l'énergie qu'on peut y mettre, les résultats ne sont pas toujours au rendez-vous. Ci-dessus le "coffrage" d'un rouleau à pâtisserie qui m'a donné du fil à retordre...
Troisième enseignement : des fois ça coule grave !
La "méthode Kentaro" (je ne crois pas qu'il en soit propriétaire mais c'est lui qui l'a expliquée dans les commentaires) a l'avantage de ne pas couler, mais elle a l'inconvénient de ne pas couler... Parfois on aimerait que l'époxy aille se glisser dans des tout petits interstices, et dans ce cas il ne faut surtout pas épaissir le mélange !
Ici, j'ai scotché le chant parce que ça me paraissait plus pratique de faire couler l'époxy par le côté. Mais en mouillant le bois de bout, la tache sombre ne partira pas au ponçage.
Je me dis, pour ce cas et pour bien d'autres, qu'il serait plus pertinent de faire le chantier époxy au tout début du projet, et de faire les usinages ensuite.
Ici, j'avais sauvé une planche qui, sans époxy, était bonne pour le rebut (la faille est trop en biais pour pouvoir utiliser un côté comme l'autre de la planche). Et comme je suis radin sur les matériaux, j'étais tout content ! Sauf qu'au prix de l'époxy et au prix du bois... je ne suis pas sûr d'avoir fait le bon calcul finalement...
Voilà, donc au final, je dirais que l'époxy : point trop n'en faut !
Ce pas à pas présente un projet en cours de réalisation.
Discussions
Pour le problème d'étanchéité, si quelqu'un a une meilleure idée que le scotch, je suis preneur !
D'avance merci.
En fait, considère que la résine epoxy c'est un liquide. Certes visqueux, mais à part le fait que c'est plus lent, ca se comporte comme de l'eau. Ta seule "chance" pour qu'un système soit plus étanche avec la résine qu'avec l'eau, c'est que la réaction de polymérisation de fasse plus rapidement que l'écoulement, et que donc la résine "sèche" à l'endroit des fuites et fasse bouchon.
Le scotch ca peut le faire, mais le plus simple est de considérer que ta résine c'est de l'eau. Donc pour ma part, exit le scotch. Je plaque du plexiglas, avec du silicone ou éventuellement de la colle chaude ;).
Cinq Sens du Bois ah wé, c'est redoutable ça !
Pour éviter le puits sans fond, peut-être faire en deux étapes:
Mélanger l'époxy avec de la sciure, pour lui donner plus de consistance (moins liquide), et en mettre dans les trous, de manière à boucher le fond du trou.
Remplir ensuite avec l'époxy liquide.
Kentaro une sorte de pâte à bois époxy... pas bête ! Je testerai au prochain épisode.
Ara C'est la technique pour coller et faire des congés sur les bateaux en contreplaqué.
Pour l’étanchéité, moi j'ai testé avec du silicone blanc acrylique Bostic et ben c'est comme si il avait été dissous...Donc fuites. Du coup maintenant, je colle à la colle chaude. idem pour les trous des nœuds que je bouche par en dessous à la colle chaude ou scotch marron classic. Le second avantage de la colle chaude, c'est que c'est sec quasi instantanément. On peut donc couler dans la foulé. Après je n'est pas beaucoup de recule pour le moment.
Qu'est-ce que t'as contre "planète" ?
Contre la planète, rien ; contre la Planète, avec la majuscule, les dogmes, le matraquage continu depuis quelques années, je n'en peux juste plus !
Très plaisant à lire et très intéressant, j'attend la suite, merci :)
Je plussoie ;)
merci du partage
Salut!
Pour repérer les produits « qualité alimentaire » je me base aussi sur les pictogrammes : poisson mort et arbre sec = adapté aux viandes et végétaux. Je suppose que la main, c’est pour dire qu’il ne faut pas la laisser traîner sur la planche à découper.
J’en arrive à la partie constructive: si tu veux que la résine brille il faut monter en grade de papier abrasif, comme pour la carrosserie (ou l’affutage des outils, suivant l’ecole). Avec un 120 ou 240 les grains sont trop gros. Peut-être 1000, mais en y allant graduellement.
Enfin, très personnellement, je trouve pas mal les trous semi comblés, où la résine ne fait qu’une pellicule brillante sur la paroi: il y a quelque chose d’organique qui me plaît bien là dedans.
Super sujet, très intéressant de suivre vos progrès pas à pas. Bonne chance pour la suite !
Merci Mickael22 !
Merci pour ton retour,
Pour faire partager mes propres conclusions:
Très intéressant, merci pour le partage d'expérience.
+1 ! merci !
Autrement pour répondre à ta question des tables rivières : ce qui est fait en général, c'est un gabarit de type "router sled" avec une fraise à surfacer. Ca permet d'égaliser sans avoir la limite de largeur de la raboteuse ;).
Top que ca ait marché avec le scotch PVC ! Attention quand même, j'ai déjà tenté le coup au début et sur des quantités un chouia plus importantes, j'en ai déjà foutu partout (regarde sur mon image, on voit que ca déborde :).
Bref, c'est en expérimentant qu'on y arrive, mais grosso modo, mon conseil pour cet aspect d'étanchéité c'est vraiment de s'adapter au projet. Pour mon image ci-dessous, j'aurais dû couler ma résine avant, et percer après .
Ensuite, dans l'ordre de préférence (mieux -> moins bien), choisis le mastic silicone pour les jonctions, ou à défaut de la colle chaude. Pour la matière qui va boucher, j'ai parlé de plexiglas mais ca peut être n'importe quoi tant que la résine n'adhère pas.
Un copain a essayé de faire un cylindre dans un tube PVC, j'y croyais pas (pensant que la résine epoxy, ca reste un genre de colle... Donc sortir de la colle d'un tube en plastique, compliqué...), mais avec un genre de spray anti adhérance, d'après lui c'est passé nickel ! Ensuite c'est en rectifiant au tour à bois qu'il a eu des soucis (éclats). Pour info ce sera pareil avec une fraise à surface (éclats) si jamais tu y vas trop vite ou trop profondément.
Quand ca arrive ca peut tout de même se rectifier, soit en comblant avec un reste de résine, soit plus simplement avec de la colle cyanoacrylate quand c'est tout petit.
Bon courage !
Cinq Sens du Bois merci pour les conseils ! Dans mon cas, du moins pour l'instant, il s'agit de boucher des trous petits ou des fissures raisonnables, donc ça devrait marcher avec le scotch. Si un jour j'ai un projet plus gros, j'emploierai les gros moyens !
Ara Changement de paradigme: ça ne coûterait pas moins cher et moins de temps d'utiliser du bois sain dès le départ ??
dneis que veux-tu... je suis radin avec les matériaux !
merci pour ce retour empirique !
(je ne sais pas si j’en manipulerai un jour mais si c’est le cas, je saurai où venir chercher des infos :) )
Un truc que j'oubliais.
Certains bois s'imprègnent de résine comme un buvard sur une épaisseur de 1 à 2 mm et la zone imprégnée n'a bien entendu pas la même couleur que le bois naturel. Et bien entendu, ce n'est pas rattrapable.
Pour éviter ça faire une première couche d'imprégnation au pinceau qui va faire une imperméabilisation.
Merci pour ton retour.
Manip que je fais de temps en temps, sur de petites quantités: si tu chauffes la résine à environ 70-80°, après l'avoir débullée et coulée, elle durcit en quelques minutes. Mais si tu chauffes trop, elle bout et fait plein de bulles tout en durcissant rapidement et alors c'est fichu.
Merci pour l'info, la prochaine fois que j'ai une casserole foutue, je la garde pour essayer !