Ce pas à pas présente un projet en cours de réalisation.
Nous traiterons ici des différentes finitions d'objets sculptés à la base en bois vert et destinés à des utilisations par exemple alimentaires.
Il sera donc question de finitions au couteau, de ponçage, etc ... Et d'huile alimentaire pour traiter le bois.
J'ajoute que ces finitions se font une fois que l'objet a séché. En effet pour ma part (En compagnie des copeaux) je travaille l'objet tant que le bois est vert jusqu'à sa forme finale puis j'attends qu'il sèche et le fini proprement ensuite.
Compter une semaine de séchage pour une cuillère, un mois pour une tasse en prenant des précautions pour éviter des températures trop chaudes.
Articles en cours de construction et de rédaction il manque des photos et des renseignements. Collègues de la "boissellerie forestière" n'hésitez pas à y mettre votre patte !
Liste des articles
La finition au couteau.
Pour ma part (en compagnie des copeaux) je termine mes objets en les retaillant une fois sec.
En pratique, je reprends les surfaces en recoupant une légère couche et/ou en éliminant les marques parfois trop brutes des outils précédents (hache par exemple). Je chanfreine légèrement les angles aussi.
C'est pratique pour certains bois qui s'oxydent en séchant comme le hêtre qui a tendance à "griser". Recouper permet de retrouver la couleur non oxydé du bois (s'il est sec il ne s'oxydera plus).
La finition doit se faire avec un couteau particulièrement aiguisé. L'outil coupe la fibre et referme les pores du bois (suivant le type de bois). On obtient une surface glacée et douce au toucher. Cela permet aussi de laisser des facettes et de donner un certain "cachet" à l'objet. Mais c'est un type de finition assez technique et pas facile à maitriser lorsqu'on débute.
En photo quelques exemples d'objets fini au couteau:
La finition au papier abrasif
Ce peut être une finition assez simple pour un débutant qui permet d'effacer les petites erreurs.
Mais si l'on veut bien faire ce peut être une finition assez longue mais aussi très belle avec certains bois denses.
En effet si l'on souhaite avoir une belle qualité de ponçage cela doit se faire en plusieurs étapes:
-Une première étape avec un abrasif grossier pour effacer les marques d'outils.
-Ensuite poncer avec des abrasifs de plus en plus fins pour un résultat qui sur certains bois peut être "bluffant". Le buis poncé jusqu'au polissage prends quasiment l'aspect de l'ivoire ou de l'os poli.
-Entre les ponçages on peut passer un peu d'eau pour relever les fibres du bois et les éliminer ensuite (une fois sec) pour avoir une qualité de surface impeccable.
En photo deux cuillères en buis d'un ami amateur de ponçage fin.
La finition au racloir
Outils de menuiserie relativement connu il peut être aussi réalisé avec un éclat de verre aux bords tranchants. ici par exemple: lien vidéo
Cela permet d'enlever de la matière en surface et d'effacer les marques d'outils.
Mais il peut être difficile de travailler avec dans le creux de la cuillère pour lequel il faudra une forme de racloir adaptée. La variation d'orientation du fil dans le creux étant une difficulté supplémentaire.
La finition au brunissoir
Technique de finition ancienne qui consiste à passer sur la surface de l'objet sec terminé une matière plus dure mais douce/poli (bois de cerf, os, buis, verre, galet) pour refermer les pores du bois. (avant les bandes abrasives les sabotiers utilisaient ce genre d'outil).
Le bois prend un aspect brillant et poli lorsqu'on fait ce genre de finition.
Ce genre de finition revient à la mode dans les pays anglo saxon (le "burnishing") :
lien vidéo (anglais)
Idem
ici encore en plus récent et complet: burnishing Zed O.
ça se fait aussi avec une sorte de bouquet de paille sèche: lien vidéo (anglais aussi)
La cuillère au four : Entre décoration et finition.
Nouvelle mode toute récente qui permet de donner une couleur rousse ou caramel à des cuillères en bois blanc type bouleau ou peuplier.
Technique consistant à passer l'objet sec et fini au four à basse température afin que le bois se colore vers une teinte plus ou moins accentuée.
Voici une démarche à suivre que j'utilise :
Il faut faire la cuillère avec toutes les finitions (excepté le kolrosing) et la laisser sécher. On peut partir de bois vert mais faut laisser la cuillère sécher une fois fini avant de la passer au four. Après à partir de combien de temps considère t'on que la cuillère est sèche? Je crois avoir lu des artisans dire quelques jours pour des cuillères car c'est pas très épais d'autre dire 2 à 3 semaines. Pour moi je laisse ma cuillère séché 1 semaine max à température ambiante.
Il ne faut surtout pas huiler la cuillère avant la cuisson car elle risque de bruler.
Je fait une cuisson au four traditionnelle à 200 °C. Je mets mes cuillères sur le rebord de mon four cela me permettant de mieux contrôler la cuisson (voir photo). Il ne faut pas mettre des cuillères de bois différents car le temps de cuisson n'est pas le même selon l'essence. Pour le pommier le temps de cuisson n’excèdera pas 15 min (voir 10 min) alors qu'avec d'autres essences de bois je suis allé jusqu'à 30 min. Il est préférable aussi de réaliser une cuillère à la fois ou avoir des cuillères de formes équivalentes car certaines zones de la cuillère selon l'épaisseur risquent de cuire différemment. Généralement je mets un minuteur toutes les 5 mins et je regarde l'évolution de la cuisson et retourne la cuillère pour avoir une cuisson uniforme sur toute la surface et ne pas bruler plus un coin de la cuillère.
Lorsque que le bois arrive à la couleur désirée (voir 3e photo) on éteint le four. C'est l'étape un peu difficile au début. Savoir quand arrêter la cuisson. Il faut prendre en compte que c'est lorsqu'on huilera la cuillère que l'on sera si la cuisson est trop prononcé ou pas. Que l'essence du bois jouera beaucoup. Il serait intéressant de noter nos temps de cuisson selon nos essences de bois.
Ensuite j'éteins le four et laisse les cuillères dedans pour que la cuillère descende en température tranquillement. Attention à cette étape qui risque de surcuire la cuillère. Donc bien surveiller aussi la cuillère et ne pas hésiter à ouvrir la porte du four si on constate un début de surcuisson.
Ensuite on peut huiler directement la cuillère encore chaude pour profiter que le bois absorbe bien l'huile. Si on veut la peindre on peut la peindre à ce moment et huilé plus tard.
Voici mon retour d'expérience. Ceci n'est pas bien compliqué et donne un très beau résultat sur certains bois.
Je me permets de noter en plus mes temps de cuisson en fonction des essences de bois (attention cela peut dépendre peut-être du four??), n’hésitè pas à rajouter les vôtres ou modifier les miennes aussi :
-Pommier : temps de cuisson 10 min (15 min grand max) + le temps de refroidissement dans le four.
-Cerisier : temps de cuisson 20 min à 30 min + le temps de refroidissement dans le four.
-Érable : temps de cuisson 30 min + le temps de refroidissement dans le four.
Voici une video en anglais :
-Cuisson au four avec Zed Outdoors
Les huiles alimentaires pour protéger ses objets
Vaste question !
Un objet destiné à un usage alimentaire (cuillère par exemple) peut tout à fait être utilisée sans traitement. Elle se colorera et se patinera au fur et à mesure des utilisations.
Néanmoins l'huile permet de faire ressortir le veinage du bois et aussi de ralentir son imprégnation par les liquides et autres ingrédients que l'objet va rencontrer. Je pense que sur quelques années d'utilisation on ne verra pas la différence entre une cuillère huilée et une autre non huilée. (avis personnel).
Dans une perspective de vente l'huile permet de garder le bois protégé et beau à voir.
Premièrement pour un usage alimentaire de l'objet il faut ABSOLUMENT une huile ALIMENTAIRE !! Pas d'huile de lin du magasin de bricolage qui contient des solvants impropres à la consommation TOXIQUES !
On recherchera donc des huiles en rayon alimentaire:
Pour traiter une cuillère qui va servir rapidement et qu'on ne souhaite pas conserver sur un long terme je dirai que toutes les huiles alimentaires (de cuisine quoi) peuvent convenir.
Néanmoins, et là c'est une appréciation personnelle (en compagnie des copeaux) je trouve que l'huile d'olive ne sèche pas très bien et laisse une pellicule grasse sur le bois.
Je n'ai pas testé le colza ou le tournesol mais elles sont parfois utilisées.
J'ai utilisé de l'huile de lin mais je trouve qu'elle a tendance à teinter le bois qui devient légèrement jaune. J'utilise actuellement de l'huile de noix (malgré son coût) qui ne teinte pas le bois et sèche bien.
Je ne connais pas l'huile d'abrasin je laisse aux membres du collectif le soin d'apporter leur expérience dessus.
On peut aussi utiliser une sorte de pommade à base de cire d'abeille et d'huile alimentaire de son choix le tout mélangé au bain marie. (1/3 de cire pour 2/3 d'huile à peu près)
Il ne sert (à mon avis) à rien d'immerger l'objet dans l'huile. Je passe juste un coup à la main dessus j'attends une nuit que le bois "pompe" et le lendemain j'essuie l'excédent et je laisse sécher à l'air libre.
Conclusion.
C'est à peu près tout pour les finitions.
Quelques infos ici également:
C'est après cette étape que l'on peut décorer son objet avec entre autre par exemple la technique du kolrosing:
En photo une cuillère échangée d'un sculpteur écossais. Un beau motif de kolrosing.
Ce pas à pas présente un projet en cours de réalisation.
Discussions
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Aurik salut :) ! si tu regardes et lis cet article tu verra que j'y parle de la finition "au four" avec un exemple pas magique ... si jamais ça te dit de reprendre l'article en y mettant ta façon de faire ça serait cool ! (tu peux même dégager mes photos qui ne rendent pas vraiment justice au procédé...)
Bonjour, je ne suis pas du tout boisselier, mais pour brunir du placage, on peut utiliser du sable chauffé. Peut être qu’en mettant ton objet dans du sable et en enfournant le tout le résultat serait plus homogène et doux?
DewhitYoussef en effet c'est bien possible, après c'était juste un test et je vais laisser les plus compétents que moi sur le sujet s'occuper de cette technique :)
Je vais essayer de mettre des photos de mes réalisations de cuillères cuites au four et donner un peu mon retour d'expérience.
Top ce pas à pas ! pour le brunissoir je me sert d'un morceau de prunier (un reste de la sculpture du marin Mataf et on voit bien la différence sur la partie qui sert de brunissoir !
Pour les huiles alimentaires, une piste intéressante vers l'huile de chanvre peut être : complètement alimentaire et siccative, alors que l'huile de noix n'est que semie-siccative.
Quelle genre de finition faudrait il pour des tasses qui accueilleraient des boissons chaudes (thé café) ?
Je connais pas l'huile de chanvre et j'avoue que je recherche plutôt des huiles pas trop chères et aussi facile à se procurer. Tu trouves ça où l'huile de chanvre ?
Difficile pour les tasses j'en discutais avec Gary Baker sur le groupe faceb bois vert si tu arrives à retrouver la conversation. Il me semble qu'il fait plusieurs couche d'huile (noix?) qu'il fait chauffer avant pour que ça rentre mieux (de mémoire hein).
Encompagniedescopeaux pour l'huile de chanvre sur internet sinon je vais aller voir chez biocoop ou autre, je ne sais pas encore.
google.com/sea...600&bih=758
Apparemment le mieux c'est toujours l'huile de tung en 5-6 applications (dans la partie au contact, par exemple l'intérieur d'une tasse) , sinon la gomme-laque (shellac) en 5-6 couches également est satisfaisante. Du moment qu'on n'y met pas d'alcool fort.
tarpan oui certes chacun sa façon de faire je suis plutôt (avec mes contradictions) dans l'optique d'une huile huile facile à obtenir au magasin du coin sans avoir besoin de passer encore par le net etc ... (et je suis pas trop en fond non plus en ce moment). Sutout que bon je fais quasiment (pour ma part) que de l'utilitaire qui se patine rapidement en utilisation.
Mais les huiles alimentaires rancissent, c'est tout le problème. (c'est tout aussi toxique qu'une huile de lin additivée)
Du coup je serai plus dans de l'huile de vaseline (non filmogène) + cire (surtout pour protéger les bouts) et laisser patiner ce qui est utilisé… (après on n'utilise pas tout, ni pour des liquides, une cuillère à farine cirée devrait rester cirée longtemps…)
J'utilise principalement de l'huile de chanvre alimentaire que je trouve tout simplement dans mon super U au rayon huile. Pas plus compliqué que ça. J'aime bien cette huile qui modifie moins la nuance du bois par rapport à l'huile de lin et qui est moins odorante que l'huile de tung et elle ne laisse pas de goût.
Pour ce qui est de la toxicité de l'huile par rancissement je n'en ai jamais entendu parler sur un produit en bois. Si l'huile a ranci et qu'on l'applique sur le produit alors il y a un risque de toxicité ????
J'utilise ces huiles car elles sont siccatives et donc la propriété de sécher et de laisser une fine pellicule protectrice une fois sèches. Du coup je me questionne. Si l'huile n'a pas ranci à l'application. Peut-elle rancir une fois appliqué sur le bois ??? A t-on le même problème de rancissement est présent avec les mélanges/pommades maison huile + cire d'abeille?
Aurik je crois que ce sont uniquement les huiles non siccatives ou semi-siccative qui rancissent comme tournesol, colza, olive ...
Du coup les huiles de lin, tung, chanvre et noix non pas de problème à ce niveau.
Je n'en sais pas plus sur la toxicité du rancissement par contre.
Voilà, les filmogènes ne posent pas de problème, se sont les autres…
Les sous-produits du rancissement sont toxiques et mutagènes.
On n'est pas dans des niveaux d'exposition significatifs (mais on en ingère également dans l'alimentation quotidienne, ne pas multiplier les sources est plutôt sage)
Mais les niveaux de perception de mauvais goût de rance sont très faibles, pas "glop" de préparer un bon repas avec une cuillère rance…
Après par expérience, une cuillère qui sert tous les jours dans des plats avec de l'huile d'olive (et rincée à l'eau savonneuse) ne sent pas particulièrement le rance…
Je n'ai pas non plus d'odeur de rance sur les cuillères traitées à l'huile de noix que je stocke (en attendant vente ou marchés) ni de goût particuliers sur celles que j'utilise.
(j'ai plus peur d'éventuelles allergies aux fruits à coque plutôt que des toxicités dues au rancissement).
Aurik merci pour l'huile de chanvre je savais pas qu'on la trouvait aussi facilement.
Bonjour à tous, juste pour information, pour l'instant pour mes objets à usage alimentaire, j'utilise de l'huile de paraffine que je trouve en pharmacie.
Idem j'utilise de l'huile de paraffine de pharmacie.
L'huile de lin rancit très très vite, celle qu'on utilise en menuiserie l'est déjà (et en a l'odeur) avant même qu'on s'en serve, d'autant que le processus d'extraction n'est pas prévu pour la consommation (l'odeur n'a rien a voir avec de l'huile fraîchement pressée destinée a la consommation et qui nécessite des conditions d'utilisation et stockage particulier: quantité faible, conservation au frigo, pas plus de trois mois, contenant opaque etc). Idem pour l'huile de noix, elle rancit très vite. De mémoire (a vérifier), l'huile d'olive est celle qui rancit le moins vite. Par contre je ne suis pas sure que ça représente un danger pour la santé, c'était simplement pour ajouter mon grain de sel ^^
Salut, je suis inquiet parce que je finis la plupart de mes objet alimentaire a l huile de paraffine, et que personne n en parle. C est pourtant un laxatif léger qu on donne aux enfants,d'ailleurs je l achète en pharmacie.
Quelqu'un peu il m éclairer sur le sujet
Merci
Salut
Quelle inquiétude ?
C'est neutre, non digestible, ça entre par la bouche, ça sort par… (tu veux un dessin ? ) et c'est tout.
Ça se donne à la cuillère, donc c'est pas le micro-gramme "potentiellement" absorbé en léchant un ustensile qui fera quoi que ce soit
Merci pour ta réponse, mon inquiétude c est que c est donc un produit alimentaire,pas très chère, facile à utiliser qui donne de beaux résultats mais que personne ne l utilise . Peut être que c est trop simple
Salut
C'est pas durable comme protection, ça ne se fixe pas au bois contrairement aux huiles lin-tung-chanvre-noix, pour certains aussi c'est moins "naturel" donc moins acceptable…
Mais ce n'est pas nocif.
tarpan Qu'est ce qui n'est pas durable l'huile de paraffine ?
Oui, si tu veux un effet protecteur dans le temps il te faut en remettre souvent.
tarpan Ah ok, merci pour l'info. Je vais sûrement passer à autre chose du coup.
Manuela je m'étais posé la question aussi pour l'huile de paraffine et on m'a dit aussi qu'elle ne se fixait pas bien.
Pour l'alimentaire l'huile qui parait vraiment remplir tous les critères serait vraiment l'huile de chanvre. Siccative et on s'en sert dans l'assaisonnement des plats, ce qui n'est pas le cas des huiles de lin et tung (en tout cas pas que je sache !) et l'huile de noix est semi-siccative.
dependancesbois L'huile de lin se mange, mais très fraîche, sa DLUO est très courte, c'est pas la même que celle vendue en droguerie.
tarpan je ne savais pas, et effectivement ça ne doit pas être la même qu'en droguerie. Il faudra que j'en prenne pour gouter.
dependancesbois C'est franchement pas très goûteux, c'est intéressant au niveau santé pour les artères, mais voilà quoi pour le même prix tu as de la bonne huile d'olive française AOP, à choisir y a pas photo !
dependancesbois Merci pour l'info. Dès que ma formation et mes exams seront passés, j'irais voir si on trouve de l'huile de chanvre en magasin par chez moi.
êtes-vous intéresser pour qu'on rajoute dans se pas a pas les teintes naturel ? ou plutôt en créer un autre ?
je suis entrain de faire des test avec paille de fer sur différentes essences
je vais surement faire d'autre test (a voir quand) certain "aléatoire" et d'autre que j'ai trouver
Je trouve que se serait sympa. Avec la paille de fer tu parles d'ebonisation? j'ai fait quelques cuillères avec pour voir le résultat. La dernière sur du cerisier en photo. Je me demande juste si il n'y a pas un risque pour la santé? Je pense que cela peu faire un pas à pas si on rajoute les teintes naturel, la peinture de lait, l'ébonisation,... .
oui je parlais d'ebonisation
la rouille est un vecteur du tétanos (pas obligatoire mais bon..) normalement en France on est tous vacciné (personnellement je l'ai refais il y a peut après une blessure a la hache et ça faisais 5 ans que j'aurais du le refaire )
donc je conseille pas de le faire sur la partie en contacte alimentaire
de plus même sans ça cela reste de la rouille donc pas génial et ça risque de donner un gout au plats
sey > la rouille est un vecteur du tétanos
Stop.
Faut arrêter avec les conneries là…
C'est faux.
Le Clostridium tetani vit dans la terre, pas sur la rouille.
Une infection se fait via une blessure, par exemple avec un morceau de métal tranchant.
Un morceau de métal présent dans la terre est forcément rouillé (dans le temps y avait pas d'objets usuels en inox ou alu) donc la confusion a été faite entre "rouillé" et "tétanos".
Mais depuis les gens ont été éduqués et sont en mesure de comprendre comment les choses fonctionnent.
Faut juste en finir avec toutes ces légendes urbaines qui nous polluent…
tarpan effectivement autant pour moi
mais on est pas obliger d'utiliser de la paille de fer neuve pour réaliser l’acétate de fer (vieux clous, morceau de fer...)
breff dans tout les cas de la rouille j’éviterais de la mettre en contacte avec les aliments pour ma part
Et pourtant, l'eau ferrugineuse…
Mais c'est surtout que l'acétate de fer laisse une odeur et un goût qui dissuade d'y poser la langue !
tarpan j'ai pas gouter mais l'odeur donne pas envie
sey et Aurik n'hésitez pas à compléter ce pas à pas plutôt.
Les catégories ébonisation et teinte naturelles sont déjà dans les brouillons il me semble.
oui j'ai vu ça après et il y a déjà un pas a pas sur l'ebonisation
je rajouterais ca quand j'aurais fais quelques test en plus avec d'autre teinte
Vous êtes sûrs qu'un autre pas à pas ne serait pas plus judicieux ? Entre les teintes naturelles, végétales, à l'huile, à l'eau, acrylique, "chimiques", il y a tellement à dire sur le sujet.
Amicalement
Manuela je suis plutôt d'accord d'ou ma question
Manuela Les pas à pas fonctionnent sous forme d'articles avec à gauche une table des thèmes abordées. L'idée développée dans la section question du collectif Boissellerie Forestiere était justement de ne pas multiplier les pas à pas pour garder de la visibilité. Mais c'est encore en débat.
Maintenant il faut aussi distinguer les finitions de la décoration. Les types d'huiles relèvent de la finition (pour moi) alors que les teintes relèvent de la déco et figurent (ou figureront) donc dans le pas à pas déco.
Pas de souci pour moi, j'aurais placé les teintures avec les finitions, mais pourquoi pas.
Désolée, je n'ai pas participé au débat, je suis en fin de formation d'ébéniste avec des exams qui démarrent dans 10 jours, je n'ai que très peu de temps disponible.
je trouve qu'il serait intéressant d'ajouter une partie explicative pour le séchage
j'ai pour ma part souvent des soucis sur le séchage où mes pièces se fendent. je pense pas que je sois la seule à avoir ce problème, donc je me dit que ça pourrait intéresser d'autres gens.
En effet, ce sont des pas à pas en pleine construction.
Je pense que l'on s'est croisé sur Facebook :) mais il ne fait pas utiliser le coeur et stocker ses pièces en lieux frais.
j'ai entendu une technique qui consistais a mètre la pièce dans un sac (papier il me semble) avec ses copeaux pour qu'il séché tranquillement
(technque de tourneur il me semble)
après il faut enlevé le cœur impérativement et éviter les nœuds pour le bois vert
(je fais surtout du sec )
oui en effet le but est de ralentir le séchage pour que le bois ait le temps de se déformer petit à petit sans fissurer ni moisir.
Avec ce but il y a diverses méthodes de séchage. Au frigo, dans un sac avec copeaux (mais sac entrouvert ou non imperméable sinon ça moisit), etc ...
Cela ne dépend pas aussi de l'essence du bois? J'ai fait une fois 2 cuillères dans du prunellier. Et au séchage (en moins de 24h) mes cuillères ont fendu. Du coup je n'utilise plus ce bois. Une cuillère cependant n'a normalement peu de chance de fendre au vu de la forme général de l'objet d'après ce que j'ai lu. Si elles fendent s'est que le bois n'est pas adapté pour faire des cuillères. Mais par contre une kuksa, tasse, ... ont plus de risque de fendre au séchage principalement pour moi par la forme de l'objet.
Aurik le bois peut jouer en effet, certaines essences seront plus ou moins sensibles. Et oui aussi pour les cuillères peu de risque mais les tasses c'est plus compliqué !
oui très souvent moi c'est sur mes essais de tasses.
J'ai eu une fois sur une cuillère mais c'est parce que j'avais été trop gourmande sur la quantité utilisée de mon morceau de bois qui commençait déjà à fendre.
La technique de séchage dans les copeaux je l'utilise mais pour les tasses c'est toujours la mauvaise surprise à l'arrivée. un jour je trouverais la bonne astuce :D
J'ai échangé avec quelqu'un d'autre qui m'a parlé aussi de la rapidité de la création de la tasse. étant un peu lente, le processus de séchage commence quand je taille, stock, taille etc...
Pappa très juste sur la rapidité, il faut essayer de travailler en saison froide, le temps joue également, dans le sud ouest on a le vent d'autan (chaud et sec). Lorsqu'il souffle je sais qu'il ne vaut mieux pas se lancer dans de trop gros volume.
Une astuce aussi est de mouiller de temps en temps la surface du bois quand on le travaille pour éviter qu'il ne sèche trop vite (et fende).
Il y a plein de chose à tester, huiler l'objet encore vert pour ralentir le séchage ? Certains font bouillir dans l'eau salé aussi mais rien n'est prouvé dans cette méthode. J'ai même (sans certitude) entendu dire que dans les pays scandinaves on mettait de la purée sur les objets finis mais encore vert, la aussi je pense pour ralentir le séchage.
Encompagniedescopeaux ah yes j'ai entendu la méthode de huiler pour ralentir le séchage, je testerais ça.
J'ai également lu celle de mettre de la cire/colle aux extrémités du bois pour également ralentir le séchage
oui il y a une distinction à faire entre le travail du bois vert qui consiste à travailler le bois lorsqu'il est vert puis le faire sécher ensuite une fois l'objet fini.
Et d'un autre côté faire sécher du bois pour le travailler sec. (faire des manches, ou pour la lutherie). La aussi suivant sa future utilisation on peut le faire sécher entier mais c'est long (1cm en épaisseur par an) ou le fendre pour libérer les tensions du bois. Dans tout les cas enduire les extrémités de cire/colle permet d'éviter un séchage trop rapide. Le bois se déformant plus lentement se fissure moins.
Une bonne méthode pour sécher une pièce de bois frais et la protéger en même temps c'est de la plonger dans un bain d'huile bouillante. L'huile va chasser la sève.
Le temps de cuisson est variable selon le taux d'humidité au départ (on surveille les bouillonnements)
Comme huile on peut utiliser de l'huile de paraffine mais aussi de l'huile de pépins de raisin, une huile bon marché qui supporte bien la température et qui rancit peu (huile souvent utilisée pour les fondues bourguignonnes)...
Attention certaines huiles peuvent brûler ou même s'enflammer si on les chauffe trop!
J'ai déjà fait ça, à 80°c ça dégaze déjà bien, pas besoin de monter au point de faire bouillir l'huile (180-200°c selon les huiles) , 100-120°c suffiront amplement
C'est pas vraiment que l'huile chasse la sève, c'est que la sève se dilate et se vaporise (une bonne partie de son eau s'échappe sous forme de vapeur, et l'huile empêche son retour dans le bois)
Après franchement (de mon point de vue) il y a 0 intérêt à submerger une cuillère dans l'huile. Une légère couche ça suffit amplement.
Encompagniedescopeaux
c'est pas du tout la même chose, il parlait d'accélérer le "séchage" d'un bois frais, pas d'apporter une finition
On pourrait mettre le bois sous vide également, ça donnerait pareil (à condition de passer une couche d'huile ou de cire immédiatement après.
Par rapport à la paraffine, pour moi le probème majeur c'est que c'est un dérivé du pétrole, donc perso en alimentaire je trouve ça moyen!... (Comme dingodino j'utilise de l'huile de pépins de raisins)
La paraffine est l'un des produits les plus neutres (on en donne à ingérer aux femmes enceintes) , "tout ressort" si j'ose dire
Par contre une huile bien naturelle qui rancit devient bien cancérigène…
tout à fait, pas de risque en alimentaire avec la paraffine
C'était plus pour une alternative à son côté issu du pétrole que je citais l'huile de pépin de raisin
Bravo pour ce pas à pas.
Note que pour la finition il existe l'huile de tung qui est compatible avec le contact alimentaire. On s'en sert souvent pour les planches à découper. Elle est incolore, elle ne change donc pas la couleur dominante de l'essence mais la rend plus sombre. En général j'aime bien son rendu.