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trente six seb

Rapport d'étonnement d'un jeune créateur d'entreprise

  Ce pas à pas présente un projet en cours de réalisation.

Rapport d'étonnement d'un jeune créateur d'entreprise
+

Lors de mon deuxième job, un directeur, pardon un Directeur m'avait demandé un rapport d'étonnement.
Ca m'avait surpris.
Etonné d'être surpris, je m'étais pris au jeu.
Tant et si bien que lors de mes jobs suivants, j'avais pondu un rapport d'étonnement... au grand étonnement de mes directeurs, pardon de mes Directeurs successifs 😁

Voici la définition qu'on peut retrouver en cherchant rapidement sur le net :

Outil stratégique de management des Ressources Humaines, ce document est rédigé par les nouveaux arrivants dans les quelques semaines suivant leur intégration dans l’entreprise.

Il est généralement présenté en quelques pages sur un format papier. L’idée étant que la nouvelle recrue vous donne une vision critique et constructive de l’image que peut renvoyer votre entreprise pour une personne venue de l’extérieur. C’est un moyen efficace d’avoir un regard neuf et spontané sur les potentiels dysfonctionnements de votre entreprise et d’effectuer des changements lorsque c’est nécessaire.

Certes, je suis passé pro mais non je n'ai pas encore de service marketing, ni de stratégie de management et encore moins de nouvelle recrue.

Mais en fait, je voulais juste décrire comment ces premiers mois se sont passés pour moi, histoire de témoigner de comment les choses peuvent se passent quand on crée une boite en 2021.

Ce n'est que mon vécu, cela n'a pas vocation à décrire comment cela se passe dans tous les cas. Ce n'est qu'un exemple parmi tant d'autres.

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Les choix lors de la création

Créer une boite, s'installer à son compte ne veut pas dire grand chose. C'est une très belle initiative, un gros challenge mais ce n'est pas suffisant. Il faut faire des choix dès le début.

- LE STATUT :

C'est la première chose qui est demandée lorsqu'on s'inscrit sur le portail internet de création d'entreprise.

Pour ma part, j'ai choisi le statut d'entrepreneur individuel.
J'ai éliminé le statut de micro entreprise car en simulant les 2 statuts, je me suis aperçu que le montant de mes amortissements me permettait de payer moins de charges en EI qu'en micro.
J'ai éliminé le statut d'EIRL car je garde un à priori négatif sur ce statut que les banques n'aiment pas. De plus, vu qu'on peut déclarer la résidence principale insaisissable, je n'y voit que peu d'intérêt.
L'EURL est plus compliquée à gérer et coûte plus cher à créer et à faire vivre.

- LA FISCALITE :
Je suis donc au forfait simplifié.
Je n'ai pas opté pour la TVA, ou pour être plus précis, j'ai choisi d'être en franchise de TVA.
La très grande majorité de mes investissements se sont fait d'occasion et à des menuisiers retraités. Je n'avais donc pas de TVA récupérable. Du coup, j'achète TTC et dans mes devis, je tiens compte des prix TTC. Mes clients payent donc au final la TVA sur les achats mais pas sur la main d'œuvre. Ce qui est tout de même le plus important. A savoir que je peux prendre l'option TVA quand je veux et au plus tard au moment où j'atteindrai les seuils (si je les atteints).

- LES DEMARCHES :
J'ai fait le choix de ne pas être accompagné par un réseau de créateur d'entreprise (BGE, France Initiative, ADIE, CMA ou autre) pour des raisons personnelles. mais je conseille toutefois à ceux qui voudraient tenter l'aventure de la création d'entreprise de se rapprocher d'un tel réseau. Ceci dit, une fois inscrit, c'est à dire les démarches abouties, je'ai contacté la CMA et rencontré une conseillère.

- LA COMPTABILITE :
Ayant des notions dans ce domaine et m'ettant formé pour ce qui me manquait, j'ai fait le choix de me passer d'expert comptable. A l'heure actuelle, je n'ai pas fait de choix définitif. Les logiciels comptables peuvent coûter (très) cher. Lorsque ce point sera abouti, je ferai un article plus complet.

- LA CONFIDENTIALITE :
Lorsqu'on enregistre son entreprise, il y a une case à cocher qui permet de ne pas apparaître dans les annuaires de création d'entreprise. Ce que j'ai fait. D'expérience, je sais qu'un jeune créateur est très sollicité soit par des commerciaux et ce, dans tous les domaines, soit par des arnaqueurs ou tentatives d'escroquerie. Du coup, quand on me cherche sur infogreffe on ne me trouve pas. Quand on cherche avec mon numéro siret, on ne me trouve pas.

J'y ai gagné en tranquillité. Mais il y a un inconvénient : les fournisseurs ne me trouvent pas et je suis obligé de fournir tout un tas de documents pour prouver que j'existe bien. Ca ne me gène pas trop mais il faut le savoir.

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Il faut tout faire !

Ben oui !!
A quoi tu t'attendais ??!?

Evidemment, ce n'est pas une surprise. Mais j'ai connu dans mon passé des créateurs qui attendaient beaucoup des autres. Savoir s'entourer est important certes mais encore faut il le pouvoir.

Soit on externalise certaines tâches. C'est un terme pompeux pour dire qu'on le fait faire par quelqu'un d'autre. En général, c'est payant.

Soit on fait tout soi même.

Cela réclame de multiples compétences que l'on a ou pas, que l'on va acquérir ou pas mais les tâches devront être faites.

Et la première chose à penser, c'est... à tout. Dans tous les cas, le créateur d'entreprise est l'homme orchestre. Quand on est salarié, on a un patron qui nous demande de faire des choses. Et ces choses ont été pensées au préalable. Là on n'a pas ce confort. C'est à nous de faire ce qui doit être fait et dans les temps nécessaires pour que ce soit opérationnel et efficace.

Ici, il n'est pas question de lister toutes les tâches auxquelles il faut penser... n'étant pas certain moi même de ne rien avoir oublié. Et puis il y a des choix qui me sont personnels (ne pas avoir de site internet par exemple).

Mais on peut citer les domaines : communication (présence sur google par exemple), administratif (fiscal, social, autorisations, organismes consulaires, etc), financier et budgétaire, entretien, contrats d'approvisionnements divers etc...

Le tout sans aucun copeau.

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Le temps

(allez on se met dans l'ambiance)

C'est le corollaire de l'article précédent : non seulement il faut penser à tout mais en plus on n'a plus le temps de le faire !

Pour moi, il s'agit ici de l'une des difficultés majeures du nouvel entrepreneur.

Pourquoi plus pour moi que pour d'autres ?
Parce que mon expérience est limitée (il y a un autre pas à pas qui décrit ma reconversion -allez boire un verre, faites vous un sandwich et passez aux toilettes avant de cliquer sur le lien)

En quoi le temps est il une contrainte forte pour l'entrepreneur ?

Le temps est une notion relative et quand on est à son compte, il passe vite, très vite. De nombreuses choses ne peuvent être faites qu'au moment ou l'atelier peut ou doit (ou devrait, voire aurait dû) fonctionner : dès que l'on veut joindre quelqu'un en fait et faire une démarche.

Etre entrepreneur, c'est courir un marathon. Il est donc nécessaire de ne pas s'épuiser à la tâche.
Personnellement, j'essaie de passer le plus de temps possible à l'atelier (ou en chantier), c'est à dire de 07h30 / 08h00 le matin à 19h00 le soir avec une pause d'1h00 à 1h30 le midi, du lundi au vendredi et plus si affinités.

Le soir et les week ends qui ne sont pas passés à l'atelier et qui ne sont pas pris par autres chose (à commencer par des loisirs) sont consacrés essentiellement aux plans et devis. A la comptabilité également. Pour faire les devis, je privilégie les fournisseurs qui ont un accès internet. Mais ce n'est pas toujours le cas, et il faut se noter de les appeler le lendemain matin. J'aime bien envoyer des mails mais ils ne reçoivent pas toujours de réponse. C'est là où c'est bien d'avoir un interlocuteur dédié.

Ceci est mon organisation, chacun doit avoir la sienne mais il en faut une.

(on reste dans l'ambiance)

Le temps c'est de l'argent

C'est un lieu commun et qui renvoie à plein de choses qui ne me plaisent pas. Mais, ce que je vends le plus dans mes prestations, c'est de la Main d'Œuvre, donc du temps. Certes, nous sommes dans une période compliquée en ce qui concerne les achats mais la Main d'Œuvre reste la composante la plus importante de mes devis.

Et donc, il faut évaluer le temps que l'on peut, que l'on devrait, que l'on va passer sur un chantier. Il y a deux difficultés à cela, la première étant de bien évaluer ce temps à l'avance. La seconde étant évidemment de rester dans les temps que l'on s'est impartis.

C'est un sujet que j'aborde presque à chaque fois que je discute avec un artisan, quel que soit le corps de métier. Et ils me disent tous que c'est LA grande difficulté, même pour les plus expérimentés. Ils me disent tous aussi qu'avec l'expérience justement, même si ça reste difficile, on y arrive et on a des références de plus en plus fiables. D'ailleurs, 6 mois après avoir rendu l'atelier opérationnel, ça commence à rentrer même si c'est encore loin d'être parfait.

Bien entendu, le manque d'expérience se ressent aussi à l'atelier. Et il n'est évidemment pas question de vendre une prestation deux fois plus chère sous prétexte que je mets deux fois plus de temps pour la réaliser.

Concernant la mesure du temps pris sur chaque chantier, j'avoue commencer une feuille d'heures à chaque chantier mais ne pas la tenir sur au moins un chantier sur deux, voire deux sur trois. Chacun son mode de fonctionnement. Mais ma base interne de références se remplit tout de même petit à petit (et les prix de mes devis montent).

Dans mon cas, mais ce sera assez courant, il faut mettre en place un atelier. Cela prend du temps et génère de nouvelles habitudes de production suivant la configuration des locaux. Donc l'efficacité n'est pas optimale dès le début mais on progresse vite (ici encore suivant l'expérience). Je pense qu'après avoir rendu l'atelier opérationnel il y a 6 mois environ, je commence tout juste à le rendre relativement efficace.

(un petit dernier pour la route)

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La communication

Dans cet article, je vous propose d'évoquer tout ce qui touche au fait de se faire connaître et reconnaître.

Ici encore, je tiens à préciser que je vais juste décrire mes choix et que ce n'est donc pas un mode d'emploi à suivre à la lettre.

La première chose que j'ai voulu faire, a été de définir le nom de l'entreprise. En effet, il est possible (peut être pas avec tous les statuts, à vérifier) d'avoir un nom commercial en plus de la raison sociale. Après mûre réflexion, j'ai fait au plu simple : pas de nom commercial, c'est tout simplement mon nom qui sera utilisé.

Ensuite, il fallait créer une "identité visuelle". C'est encore un terme pompeux pour dire que je voulais un logo, des cartes de visites et un visuel pour le camion. J'avais l'idée générale mais je n'avais pas le savoir faire pour avoir un rendu pro. C'est une amie qui s'est brillamment occupée de cette partie. je suis très content du résultat car le cahier des charges est rempli :

  • je trouve ça joli
  • c'est assez voyant
  • personne aux alentours n'utilise de couleurs ou de visuels proches avec lesquels je pourrai être confondu
  • il met bien en avant le côté fabricant et ça m'attire des clients dans ce domaine, ce qui me va très très bien

J'ai la chance d'avoir mon atelier situé sur axe relativement passager (ça ferait rire des gens qui habitent dans des zones peuplées, mais pour "cheux nou" on dit qu'il y a du passage !

J'ai donc mis un panneau dans la vitrine avec mon nom et le numéro de téléphone. Il y a quelques exercices de menuiserie en vitrine, histoire de meubler un peu. C'est du provisoire qui dure. Il est prévu que je refasse entièrement la vitrine mais étant en zone classée, cela devient vite compliqué et tout prend du temps.

Ensuite, je souhaitais profiter de ma présence sur les réseaux sociaux. En effet, j'ai 2 comptes facebook : l'"officiel" qui me servait avant pour le boulot (et mon dernier job était de faire du réseau) et le "vrai" que j'utilise au quotidien pour partager des vidéos de chats mignons qui se pètent la gueule. Les "amis" que j'ai sur ces deux compte sont pour la plupart des gens que j'ai rencontré en vrai. Il s'agit donc d'un vrai réseau. Ils sont complémentaires. Et c'est la même chose pour linkedin sur lequel j'ai aussi beaucoup de contacts. J'en ai profité pour faire mes début sur Instagram. Il y a peu de retours mais les publications se font en parallèle de celles sur facebook grâce à la suite business donc ce n'est pas très contraignant. Pour l'instant ça me suffit pour partager mon travail.

Un conseil au passage : créez une vraie page facebook pro, à partir de votre profil perso. Les outils ne sont pas du tout les mêmes.

Mais les réseaux sociaux ne suffisent pas, quand on cherche un artisan, on va chercher sur google. C'est triste mais c'est comme ça. Et google renvoie beaucoup sur les pages jaunes.

Pour être référencé sur google, il faut créer et sa fiche et la publier. Mais ce n'est pas si simple, google vous adresse des codes par courrier postal pour sécuriser l'histoire. C'est un peu long et fastidieux à faire mais c'est important. Pour les pages jaunes c'est un peu pareil. Il n'y a pas de code par voie postale mais il faut créer un compte avec so local et on vous propose plein de choses payantes et pas toujours utiles. Il faut insister pour juste se faire référencer.

La presse locale.
Mon activité à vraiment décoller quand je suis passé dans le journal. Pas celui de Claire Chazal même si je suis phénoménal. Notre journal à nous, c'est la Nouvelle République. Et j'ai bénéficié d'un très bel article (une demie page avec photo en couleur) au moment où mon atelier allait devenir opérationnel. C'était en mars et 6 mois plus tard, je ne suis toujours pas à jour dans mes devis ! Bien sur , ils ne viennent plus de cet article mais c'est lui qui a tout lancé.

Quelques temps plus tard, il y a eu 3 lignes dans le bulletin municipal. Et j'ai encore eu quelques contacts.

Côté téléphone, j'ai décidé de garder mon téléphone perso et de l'utiliser également à titre pro. Par contre, j'ai créé une adresse mail professionnelle, bien explicite.

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Les investissements

L'idée de départ était de partir sur un atelier de menuiserie standard.

Les machines

Je voulais donc avoir toutes les machines classiques :

  • dégau rabot
  • scie à format
  • scie à ruban
  • toupie
  • mortaiseuse à chaine

A l'origine, je ne voulais pas de combiné mais la place manquant la dégau rabot est un combiné.
Il est même sur kit de déplacement et c'est très pratique.

La scie à format comporte un inciseur et un chariot de 3 m. C'est aussi un peu grand mais c'est rarement la scie qui gêne au niveau de l'encombrement, c'est plutôt ce que je mets dessus. Donc aucun regret.

La toupie est équipée d'un chariot à tenonner. J'aurais préféré une tenonneuse, ça se trouve à prix abordable mais je n'avais définitivement pas la place.

Toutes les machines sont d'occasion. Elles sont visibles dans le pas à pas de présentation de l'atelier qui envoie du steack.. On va des années 60 aux années 2000.

Il y a deux raisons au choix de l'occasion. La première est bien sûr budgétaire : il y en a pour moins de 14 K€. En neuf, ça serait évidemment plus cher, surtout si on prend les mêmes capacités, ce sont souvent de grosses machines.

La deuxième raison est par conviction : j'aime bien le vieux, sans électronique, c'est souvent plus fiable et ça permet par exemple d'avoir un arbre fendu pour la toupie. Certes c'est maintenant interdit. Mais je me dit que ça pourra me servir un jour. Bon ce n'est pas demain la veille, d'ailleurs, je n'ai toujours pas de fers.

L'équipement des machines

Ce n'est pas toujours évident de trouver les machines d'occasion. Le plus économique est de trouver les machines avec tous l'outillage. On est sûr de la compatibilité mais on récupère surtout du matériel éprouvé, donc efficace, bien que parfois usé. Par contre, la toupie que j'ai achetée était nue. Et bien les outils de toupie que j'ai pu acheter reviennent vite cher (même en occasion) et je suis encore loin d'avoir une collection complète. Ceci dit, depuis le début je me suis débrouillé avec ce que j'avais à l'exception d'une molette de doucine que je me suis fait prêter.
J'ai quelques fraises de défonceuse qui me permettent de faire le complément en cas de besoin.

Les chaines de la mortaiseuse étaient fournies avec mais je ne vais pas au delà de 12 mm d'épaisseur ce qui est un peu juste. Mais plus c'est gros et plus c'est cher. Pour du plus gros, j'ai soit fait un double tenon ou une mortaise plus large en retournant. A chaque fois c'est plus long, mais je n'ai pas encore eu de projets avec un très grand nombre de grosses mortaises.

Pour les petites je les fait à la domino.

Le budget de 14 Ke comprend les plateaux à tenonner et l'indispensable aspiration. J'ai pu attraper 2 aspirateurs. Ils sont un peu encombrants mais l'efficacité est là sans trop de gène.

Le fourgon

Petit budget ici aussi avec de l'occasion.

Le critère de choix principal était de pouvoir travailler dedans debout sur chantier. Ils s'agit donc d'un Renault Master en H2.

L'électro portatif

Le choix fait ici était grosso modo de commencer avec mon matériel amateur. Et de changer au fur et à mesure : des besoins, des opportunités et des possibilités financières.

En faisant ainsi, je préserve la possibilité d'investir ensuite dans du vraiment bon matos, qui sera un vrai investissement en terme de montant.

Dès le début j'ai investi dans la domino car un menuisier auquel j'ai acheté une machine en vendait un à prix raisonnable.

Dès le début, j'ai quand même acheté un duo perceuse-visseuse, visseuse à choc (+ lampe, donc c'est un trio) un peu plus sérieux que ce que j'avais jusque là.

Rapidement, j'ai pu remplacer la plongeante parkside par une circulaire option plongeante festool d'occasion, à prix raisonnable.

Il me reste essentiellement 2 matériels d'amateur qui devront être changés : la ponceuse orbitale (parkside aussi) et la scie radiale (fartools) qui montrent leurs limites mais font globalement le taf.

Il me faudra aussi un niveau laser. J'attends car lorsque je l'achèterai, je prendrai un 3 lignes vert, ce qui n'est pas donné.

L'équipement de l'atelier

Dans cette rubrique on va ranger (hi hi), le mobilier (tout chiné d'occasion) dont le ou les établis, les servantes, les chariots, les moyens de levage (diable, palan, etc) mais aussi les serres joints et les dormants.

Mis bout à bout tout est très cher surtout si on achète du neuf.

Mais on trouve de très bonnes occasions. Et notamment les vieux serres joints n'ont rien à voir avec ceux qu'on trouve dans le commerce actuel. Il faut être patient par contre.

Le conseil du jour ira à ceux qui travaillent seuls : n'hésitez pas à acquérir (ou fabriquer) des moyens de manutention. C'est important de se préserver. Et tout simplement sans eux, parfois certaines choses seraient impossibles, tout simplement.

Les faux frais

Chaque cas est particulier, mais il peut y avoir des frais supplémentaires, obligatoires ou pas forcément prévus. Ici on peut trouver :

  • les frais de bail
  • la caution du loyer
  • les extincteurs
  • la mise en sécurité du local contre le vol (j'ai dû changer ma vitrine par exemple)
  • des travaux (dans mon cas, toute l'électricité)
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  Ce pas à pas présente un projet en cours de réalisation.


Discussions

trente six seb  a publié le pas à pas "Rapport d'étonnement d'un jeune créateur d'entreprise".
il y a 3 ans
Ara
( Modifié )

Et bin voilà ! Il n'a pas pu s'empêcher de le faire, le pas-à-pas qu'on lui demandait !
🙂
Hâte de lire la suite !

trente six seb

Ah ah le brouillon a déjà plus de 4 mois...
La notion de temps est effectivement très relative. 🤔

trente six seb  a publié l'article "Il faut tout faire !".
il y a 3 ans
Kentaro
( Modifié )

Ah, voila qui est intéressant!

Tiens, pourquoi n'as-tu pas un petit site internet? Cela permet d'avoir un book des choses qu'on a faites, de raconter son histoire, de donner une référence quand on rencontre un prospect, de montrer qu'on existe "vraiment"...

trente six seb
( Modifié )

Merci 🙂

Alors je mens en fait, j'ai bien un site internet. Et je l'ai externalisé.
Gratuitement par contre, et pourtant j'ai des prestations de qualité.
Je conseille vivement le jeune webdesigner qui gère tout mon site internet : Boris Beaulant 😁

Sinon, je n'ai pas de site internet parce que :

  • la présence en ligne (facebook et instagram depuis peu, linkedin) prennent déjà pas mal de temps
  • je me suis référencé sur google business et les pages jaunes
  • l'ADB me sert effectivement de vitrine et je renvoie les clients dessus quand c'est utile (par contre, ça ne m'apporte pas de nouveaux clients)
  • mon volume d'activité actuel ne m'incite pas à communiquer plus
  • je voulais limiter les frais, surtout les frais fixes

ÉDIT : l'atelier se situe sur un axe passager et comporte une vitrine

trente six seb  a publié l'article "Le temps".
il y a 3 ans
trente six seb  a publié l'article "La communication".
il y a 3 ans
Kentaro
( Modifié )

Pour la communication, il y a un truc que font pas mal les artisans par cheu nous: Laisser la camionnette un peu partout sur les lieux de passage, les parkings, etc... C'est de la pub gratuite bien efficace.

trente six seb

Alors effectivement je pratique aussi un peu. Mais je suis toujours pas loin du camion et vice versa. C'est mon véhicule perso.

Dans le même ordre idée, je viens de commander des tee shirts avec mon portrait dessus non avec mon logo et le nom de l'entreprise. Ce n'est pas pour bosser avec ou les porter tout le temps mais par exemple lorsque j'expose dans un salon (il y en a un dans 15 jours dans mon village).

dependancesbois
( Modifié )

Pour la communication le top étant le réseau.
Faire parler de soi par le réseau en parlant des autres ça sert le bien commun.
Partout où je vais je parle des producteurs ou artisans chez qui j'ai bosser ça les amène aussi vers mon boulot. C'est circulaire.
Bon c'est facile quand tu bosses pour des artisans ou producteurs et moins avec des particuliers mais tout le monde a quelques choses à apprendre d'un autre donc c'est pour ça qu'il faut discuter avec les clients ce n'est jamais du temps perdu.
On a tendance à ne compter que le temps de travail effectif sauf que si tu perds 1h à discuter mais que ça t'amène vers un autre client, ou un fournisseur ou même simplement sur de nouvelles connaissances tu as peut être gagné beaucoup plus qu'une heure en taux horaire.
Je tique toujours sur cette expression "le temps c'est de l'argent" même si je comprends ce que tu veux dire.
On ne maitrisera jamais le temps.

trente six seb
( Modifié )

Le réseau, y'a pas mieux, c'est clair.
J'ai la chance de connaître un peu de monde dans le secteur par 2 biais :

  • j'ai bossé sur place, à 2 reprises à 20 ans d'intervalle et la banque reste un métier assez ouvert où on cultive son réseau. Surtout que je bossais avec des pros principalement.
  • je suis adhérent depuis 17 ans à la maison des loisirs, avec plusieurs activité mais surtout la guitare. Issoudun est la ville où est organisée l'un des plus anciens et plus gros festival de lutherie et guitare de France, je fais partie de l'équipe de bénévoles depuis pfiou, les choses se sont faites petit à petit.
    Mais entre le monde économique et celui de la culture, ça fait beaucoup de monde. J'ai toujours été discret mais je suis très touché de voir l'ampleur et le partage de mes posts facebook. Pas mal nouveaux devis m'ont été apportés par des connaissance côtoyées dans ces mondes là. Ce qui est cool, c'est que je bosse un peu pour des gens que je connais mais beaucoup plus pour des gens que je ne connais pas et qui me sont adressés par des connaissances.

Je suis tout à fait d'accord sur le fait que tout est circulaire. A part le travail aux machines, j'essaie un peu de travailler dans le même esprit que toi, de ne pas rester seul. Ca commence à venir, j'ai des projets avec d'autres artisans, avec d'autres associations, des commerces locaux, etc... tout ne se fera pas, ou pas tout de suite. Mais aller dans cette direction fait que j'ai du boulot qui me correspond : c'est varié, avec des trucs bizarres (un puits bientôt), de l'ancien, du traditionnel, du méla, etc.

C'est clair on apprend plein de trucs avec les clients. Ca peut être juste de la culture, des informations, un vrai savoir faire ou du business. Je me suis présenté comme le menuisier du village. Et j'essaie de bien m'entendre avec le voisinage. Et j'accepte des travaux pas rentables pour rendre service. Parce que ça me plait et parce que ça me parait normal.

Et c'est sans arrière pensée. Même si un des voisins à qui je donne des copeaux pour les cochons d'Inde de sa fille (et qui me donne une pièce à chaque fois) m'a demandé un devis qui a des chances d'aboutir dans quelques temps.

Mon principal fournisseur m'a été adressé par le menuisier qui m'a poussé à m'installer. Encore le réseau. C'est Legallais, mais c'est juste une question d'interlocuteur. Foussier pourrait faire aussi bien, mais ils ne le font pas.

Je tique toujours sur cette expression "le temps c'est de l'argent" même si je comprends ce que tu veux dire.

Bah moi aussi, depuis peu mais moi aussi. C'est pour ça que j'ai continué en précisant "C'est un lieu commun et qui renvoie à plein de choses qui ne me plaisent pas." Mais ça reste explicite. Par contre la voie qu'on a choisie permet clairement de se libérer de cette contrainte. Pas totalement bien sûr (en tout cas pour moi) mais la course à la rentabilité à tout prix est finie. Surtout quand tu cours pour les autres.

dependancesbois

trente six seb Des procédés qui font du bien à entendre (lire!) 👍

trente six seb
( Modifié )

Oui c'est clair. C'est comme tout on récolte ce qu'on sème ! (Mais je ne pensais pas que cela irait si vite).

rhuitsept
( Modifié )

Plein de réflexions dans lesquelles je me retrouve étant également en cours de création d'entreprise.
Le temps est en effet, je pense, une notion clé au multiple facette dans ce type de projet et dans la vie en générale 😀

trente six seb

Merci !
Effectivement, j'insiste sur le fait que ce n'est que mon ressenti et que ce n'est ni parole d'évangile, ni une leçon. Mais je pense aussi que tout cela n'a rien d'exceptionnel et que des milliers d'artisans vivent peu ou prou la même chose.

JB4WOOD
( Modifié )

Plutôt complet, merci beaucoup pour ce pas à pas.

trente six seb

Merci, il y a d'autres articles sous le coude à venir.
Dès que je trouve un peu de temps.

ced21
( Modifié )

très bon et très intéressant article, merci

trente six seb

ouh là ! tout ça ! 😁 merci 👍

Jbounnet
( Modifié )

C'est super comme article, merci beaucoup trente six seb, je suis entrain de me mettre à mon compte pour l'année prochaine et ton retour de début d'expérience est vraiment super.
Merci beaucoup à toi et continue surtout^^

trente six seb

Avec plaisir.
Un petit conseil toutefois : va à la pêche aux infos. Il ne faudrait pas te contenter de ma version qui peut être ira trop dans le sens de ce que tu attends ou au contraire peut être décourageant à un autre moment.
Bonne réussite dans tes projets et merci pour tes encouragements.

plub
( Modifié )

Tres interressant. Merci beaucoup

trente six seb

avec plaisir 😀

Vianney - VICA
( Modifié )

Sympa comme article. De mon coté, j'ai choisi un site internet vers qui je renvoie tous mes clients pour me contacter via le formulaire de contact : ça me permet d'avoir un fiche client un peu détaillé (ville, nom, numéro, projet) et une centralisation. Fini les sms, les WhatsApp, les mails sur ma boite perso, le message transmis par ma femme...

Pour Google, je pense que c'est primordial en plus du réseau. Dans ma ville il doit y avoir 15 menuisiers, si tu tape menuisier Rambouillet, j'apparais dans les premiers, avec quelques photos, des étoiles, de bons avis. A chaque nouveau contact, je demande pourquoi ils m'ont appelé, et soit c'est par le réseau (ancien clients, amis, connaissances) soit par google.
Au début pour me lancer, j'ai envoyé un mail à tout mon réseau d'aller voir mon site, et de fil en aiguille ça s'est développé.
Aujourd'hui ma plus grosse contrainte est que mon atelier est à 30 min de chez moi, il est trop petit (15m²); mais il est gratuit :)

trente six seb

Merci Vianney - VICA
Effectivement, j'imagine qu'à partir d'un certain volume d'activité, il faut pouvoir mieux s'organiser sur les contacts.
Mais dans ma zone rurale, je reste très attaché au contact direct et le site internet ne correspond pas à ma philosophie actuelle, en tout cas pour cet usage.
La différence est forte entre nos secteurs, j'imagine qu'on doit bien être 15 menuisiers sur le département. Mais je ne le parierai pas.
631 habitants au m² chez toi, et 32 chez moi.
Ici le temps égale le kilométrage à peu près.

Tu fais "tout ça" dans 15 m² !!!! Impressionnant.

("tout ça" entre guillemets car ça fait longtemps que tu n'as rien publié 😉)

Vianney - VICA

trente six seb Oui j'ai pris du retard dans mes publications, aimant de bonne photos ya 2 chantiers où je dois retourner prendre des photos. Je suis en pleine rénovation de ma maison où on a gardé que les murs porteurs et le toit, avec emménagement dans 2 mois. La je t'écris assis sur une poutre les jambes dans le vide, a l'endroit de la baignoire. Bref je rattraperai mon retard dans 3 mois 😂

trente six seb

Vianney - VICA ah ah
j'espère que tu auras un coin atelier peut être aussi ??
bonne continuation en tout cas !

trente six seb  a publié l'article "Les investissements".
il y a 3 ans
HAZO ébénisterie
( Modifié )

Tres intéressant ce pas à pas! Quels sont les outils de manutention que tu as acquis/fabriqués?

trente six seb

Merci 😀

Il n'y a rien de fou, finances obliges.
J'ai fait un support de panneaux à roues (un truc très très basique mais qui fonctionne bien). Après j'ai surtout acheté des outils de plaquistes (c'est pas cher) : une "main" pour les panneaux, un crochet et un levier à pied pour soulever les panneaux, les porte sou tout ce qu'on veut. Ainsi que 2 leve meubles ou portes.

J'ai aussi un vieux palan à chaîne (manuel), des élingues, pas mal de chariots et servantes à roulettes, un diable, des plateaux à roulette.

Le plus gros achat a été un transpalette.

L'incontournable, c'est la ceinture lombaire.

Il y a aussi des servantes à rouleaux macc ainsi que la barre coulissante que l'on peut poser sur deux servantes (je ne sais pas comment ça s'appelle).

Fabien R
( Modifié )

Toi qui as aussi la fibre du banquier, comment as-tu financé tout ça ? Emprunt?
Au tout début du pas à pas tu parles d’amortissement, c’est compatible avec l’occasion?

trente six seb

Alors, non tout est autofinancé. Dès le début mon credo est d'avoir le moins de charges fixes possibles.
Par ailleurs n'ayant pas forcément fait la création d'entreprise dans les règles de l'art, le financement aurait été difficile..
Sinon, oui, on peut amortir des biens acquis d'occasion. A chaque fois, j'ai fait faire une attestation de vente au vendeur.

JB4WOOD
( Modifié )

Très bon article au sujet de l'investissement, pour ma part j'ai le luxe d'investir avec le gain de mes chantiers car j'ai un CDI à côté (pour l'instant) et n'ayant aucun matériel avant, je prend directement du matériel de très bonne qualité. Concernant la prise de mesure, tu dit vouloir investir très bientôt, je viens de recevoir la semaine dernière mon niveau laser 3x360 de marque kaiweets, ce n' est pas très connu mais les avis et comparatifs du Web m'ont convaincu, pour 200€ je suis pour le moment très satisfait (testé sur 2 chantiers seulement, et chez le même client). Je n'avais rien pour la prise de mesure donc j'ai investi également dans un télémètre laser, j'ai pris le Bosh GLM 50-27 CG que j'ai acheté en "promo" à 152€ sur Amazon. Et bien il est top de chez top, la fonction Bluetooth est extraordinaire, je t'invite à te renseigner dessus, je retrouve toutes les cotes sur photos ou schéma avec des annotations, je fais tout ça chez le client très rapidement ! Pareil, je ne l'ai testé que chez un seul client mais sur 3 chantiers différents chez lui et vraiment je ne regrette pas.

Merci pour le temps que tu passes pour rédiger tes articles ;)

trente six seb

Merci pour ces détails.
Question télémètre, c'est trop tard, j'ai investi dans le glm 40. Il est basique mais fait le job.
Par contre, pour le laser, ce n'est pas encore fait. Donc j'y reviendrai sûrement même si pour l'instant ce n'est effectivement pas ce que j'ai en tête. Mais le budget fait réfléchir (il faut compter plus du double pour ce que j'ai en tête).
Avec plaisir ^^

Ara
( Modifié )

Il me reste essentiellement 2 matériels d'amateur qui devront être changés : la ponceuse orbitale

Quoi ? Une ponceuse ? Hérésie ! Un bon menuisier ne ponce pas, Monsieur, il racle (et il rabote) !

Sans rire, après m'être fait tuer par FSJAuriou quelques jours avant le salon d'Épinal, où je prétendais venir avec une visseuse et une ponceuse, j'ai bien sûr demandé à Michel de me faire une démonstration de raclage et de rabotage (avec une Roll's Royce de chez Lie-Nielsen). Bah, c'est vrai qu'il m'a bluffé, l'animal ! Le prix du rabot était bluffant aussi (à peu près 3,0318457538994800693240901213172 fois le prix de ma ponceuse Bosch), mais c'est vrai qu'après, il n'y a pas besoin de poncer. Ceci dit, je ne sais pas si tous les pros font toutes leurs finitions au rabot... Il y a peut-être des situations où la ponceuse s'impose, je ne sais pas.

trente six seb

Ah ah, je pense que les pros font leur finition à 98 % à la ponceuse. Mais je me trompe peut être.
Et va raboter une panneau inséré dans un cadre... 😉
Si je n'étais pas pro, je ferai peut être les finitions à la main (le racloir est l'un des outils préférés et c'est vrai que la finition au rabot est top). Je sais bien que certains pros le font (et d'autres pros font tout à la main).
Et puis la ponceuse est incontournable quand on travaille du panneau.

Pascaltech
( Modifié )

Bonsoir,

Très bonne initiative ce pas à pas et très utile. L'idée du rapport d'étonnement aussi, pour une entreprise c'est un outil à conseiller.

Je m'intéresse à ton choix de statut car pour moi, la création d'entreprise sera toujours un violon d’Ingres passionnant.

Je ne comprends pas pourquoi tu dis que le statut EIRL est mal vu par les banquiers. Je ne vois pas de différence avec l'EURL ou la SAS.

Tu dis :" LA COMPTABILITE :
Ayant des notions dans ce domaine et m'étant formé pour ce qui me manquait, j'ai fait le choix de me passer d'expert comptable."
Méfies-toi, ceux qui te disent qu'un expert comptable est obligatoire sont des experts comptables.

La fiscalité : choisir un statut avec comptage de la TVA te prépare pour la suite car il n'y a pas de différence de gestion. Il y a quelques avantages : - l'encaissement de la TVA génère un ballon financier utile(c'est comme boire, il ne faut pas en abuser),

  • ton activité est traitée identiquement par les comptables des entreprises pour lesquelles tu travailles (la complication générée par ton statut peut décourager certains clients).

Le temps : c'est par l'optimisation des tâches et la standardisation des processus que l'on gagne du temps. Je ne suis pas Ford, mais un ancien de l'industrie. Mêler les fournitures et les travaux de plusieurs projets te fera gagner du temps et de l'argent. L'important reste de convaincre le client que son idée est mauvaise.

Je te souhaite beaucoup de réussite. Bonne continuation.


PS : une petite erreur d’orthographe : "Et c'est choses" à remplacer par "Et ces choses"
Quel jour est passé l'article sur La Nouvelle République, pour que je le lise ? Merci.
Un lot de planches de frêne à vendre à Sainte-Lizaigne, à côté de chez toi, c'est frais de cet près-midi :
leboncoin.fr/a.../2047104261.htm

trente six seb

Merci Pascal 🙂

La différence entre l'EIRL et l'EURL vient du fait qu'en EI, il n'y a juridiquement qu'une seule personne. Et celle ci voit sa responsabilité limitée lorsque l'EI est RL.
En EURL, il y a 2 personnes, une physique et une morale. La responsabilité de la personne morale est limitée, mais on peut prendre la caution du gérant pour l'étendre au patrimoine perso.

Question TVA, je n'ai qu'un seul client pro (à venir), donc travaillant avec des particuliers, ne pas prendre l'option TVA est plus intéressant pour eux. Ca me positionne avantageusement en terme de tarif. Et je répercute dans mes prix la TVA que je ne récupère pas. Le ballon financier je l'ai avec les acomptes des clients. Et encore j'essaie de les encaisser le plus tard possible.

Au niveau du temps, j'ai certes des progrès à faire dans mon organisation et dans la planification. Mais ça s'améliore doucement. J'essaie de regrouper les tâches de plusieurs projets, s'ils ne sont pas trop gros. Ensuite il faut que je fasse attention à un point qui m'est propre : je me lasse vite d'une projet qui traine en longueur.

Sinon, grâce à une erreur d'impression dans la Nouvelle République version papier, je suis passé 2 fois sur internet : le 03/03/21 et le 05/03/21. Mais uniquement le 05 pour la version papier. 😉
lanouvellerepu...sier-du-village
lanouvellerepu...er-du-village-2

Je vais corriger la faute, merci.

Merci pour l'annonce pour le frêne. Il n'est pas sec mais le prix semble correct.
A étudier.

Et merci aussi pour tes encouragements. 👍

Pascaltech
( Modifié )

trente six seb
Bonjour,

"En EURL, il y a 2 personnes, une physique et une morale. La responsabilité de la personne morale est limitée, mais on peut prendre la caution du gérant pour l'étendre au patrimoine perso."
Oui, tout à fait. Selon ton expérience, tu connais la banque française, elle ne prend aucun risque : pour des investissements importants elle demande une garantie identique au montant emprunté, d'où l'extension au patrimoine personnel. Tu confirmes ?

"Ensuite il faut que je fasse attention à un point qui m'est propre : je me lasse vite d'une projet qui traîne en longueur." Rassures-toi tu n'es pas le seul. C'est le caractère avéré des poly-compétents, omni-conscients ou faussement appelés surdoués.

C'est succin comme article !

trente six seb

Bonsoir Pascal,

En pratique c'est difficile et très rare d'avoir une garantie équivalente au capital emprunté. Mais souvent, il faut une garantie, même symbolique. En fait, pour être précis, depuis la chute de Lehman Brothers et la crise des subprimes (mais on se préoccupe plus d'une banque qui fait faillite que de types expulsés de leur baraque pour endettement), il y a eu des modifications importantes en matière de réglementation sur les crédits. Chaque client a une note de risque et chaque risque est pondéré en fonction du type de prêt et de tout un tas de paramètres dont la garantie.
Du coup, c'est beaucoup plus compliqué pour une banque de faire des crédits sans garantie.

Ca arrange bien les frileux et surtout les tenants d'une industrialisation des processus. Plus c'est mécanique, moins on a besoin de compétences et moins on a besoin de compétences , plus on peux presser le citron et baisser la masse salariale.

Sinon pour en revenir au sujet, souvent sans caution personnelle, on a aucune autre garantie. C'est la plus facile à prendre techniquement même si elle n'a pas toujours une valeur significative.

Et pour donner le fond de ma pensée, c'est quand même compliqué de demander à quelqu'un de croire en son projet quand on donne tous les signes de celui qui n'y croit pas.

Je confirme, faussement appelé surdoué. Le terme important étant faussement, bien sûr. On ne m'a jamais dit que j'étais surdoué lol !

Sinon l'article m'a beaucoup plu, car il était vraiment le reflet de nos échanges avec la journaliste. C'est agréable de se sentir écouté. Et c'est également agréable, quel que soit l'interlocuteur de voir qu'il fait bien son travail. Et il m'a beaucoup apporté en plus.

Pascaltech

"Ça arrange bien les frileux et surtout les tenants d'une industrialisation des processus. Plus c'est mécanique, moins on a besoin de compétences et moins on a besoin de compétences , plus on peux presser le citron et baisser la masse salariale."
Surtout actuellement, les employeurs ont compris la mécanique des fluides.
L'autre intérêt de l'industrialisation des processus est de baisser le coût de fabrication. Voir la différence de coût entre une voiture sans permis et les automobiles : c'est la faiblesse de volume des premières qui les rend si chères ; si les autos étaient fabriquées de même, elles vaudraient peut-être 100 000 € minimum.
L'industrialisation a aussi besoin de compétences mais plutôt intellectuelles pour les fonctions de conception et d'encadrement. Mais là aussi, la mécanique non quantique prévaut.

"Et pour donner le fond de ma pensée, c'est quand même compliqué de demander à quelqu'un de croire en son projet quand on donne tous les signes de celui qui n'y croit pas."
Je suis complètement d'accord.

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