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Pourquoi la notion de transition énergétique s’est-elle alors imposée ? Comment ce futur sans passé est-il devenu, à partir des années 1970, celui des gouvernements, des entreprises et des experts, bref, le futur des gens raisonnables ?
L’enjeu est fondamental car les liens entre énergies expliquent à la fois leur permanence sur le très long terme, ainsi que les obstacles titanesques qui se dressent sur le chemin de la décarbonation.
Jean-Baptiste Fressoz est un historien des sciences, des techniques et de l’environnement. Après avoir été maître de conférence à l’Imperial College de Londres, il est maintenant chercheur au CNRS, enseignant à l’EHESS et à l’École des ponts et chaussées. Il a déjà publié au Seuil L’Apocalypse joyeuse, Les Révoltes du ciel (avec Fabien Locher), et L’Événement anthropocène (avec Christophe Bonneuil).
Détails
1 critique
Ce bouquin permet de faire le point sur l'évolution historique des différentes sources d'énergie (bois, charbon, pétrole). L'auteur montre notamment qu'aucune énergie ne s'est substituée à une autre, mais plutôt que les différentes sources d'énergie se sont ajoutées les unes aux autres, sans diminution de l'usage des "précédentes".
L'auteur relie également cela à l'usage de différents matériaux (brique, bois, béton).
Avec par exemple l'usage important de bois pour étayer les mines, pour les coffrages du béton ou pour le transport des marchandises (palettes, caisses, tonneaux).
Il montre que tout es relié (matériaux et énergies), montre les synergies.
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Discussions
Dans de même genre, pour les paresseux comme moi, je conseille la BD «Le monde sans fin», texte de Jean‑Marc Jancovici et dessin de Christophe Blain (ISBN 978-2205-08816-8).
En gros, leur conclusion est qu’il n’y a pas d’énergie miracle. Que toutes les sources d’énergies se cumulent et sont complémentaires. Et que la transition énergétique, ben… C’est pas gagné.