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En 1840, lorsque George Sand fait paraître Le Compagnon du Tour de France, l’histoire dont elle fait le récit et qui se déroule près de vingt ans plus tôt est rétrospectivement marquée du désenchantement que les attentes déçues de la révolution de 1830 ont fait naître.
Et cependant, ce roman socialiste, qui doit beaucoup aux idées de l’utopiste Pierre Leroux et au Livre du compagnonnage d’Agricol Perdiguier, ce roman est celui de l’espérance. Il se peut que Pierre Huguenin connaisse la mélancolie : il la dépasse dans un rêve prophétique qui nous donne à comprendre que pour la romancière aussi l’Histoire est perfectible.
Détails
1 critique
Déjà les héros sont Menuisiers. Compagnons certes mais Menuisiers avant tout.
Ensuite, c'est du George Sand. Je ne suis pas objectif, j'habite dans l'Indre d'où elle est originaire.
Très bien écrit, la rédaction de cet ouvrage a commencé quelques temps après sa rencontre avec Agricol Perdiguier.
Ce qui est également intéressant dans ce livre, c'est la description de comment la société était composée de castes début XIX, la façon dont le travail était organisé.
Progressiste dans l'âme, ce que dit George Sand sur le peuple et son instruction en cours pour aspirer un jour à s'autodéterminer en dit long sur les pensées des conservateurs de l'époque.
Dans l'édition en ma possession, il y a une explication de texte assez rébarbative ainsi que de (trop) nombreuses annotations dans le texte. La plupart sont littéraire et m'ont parfaitement ennuyé. Quelques une sont historiques et situent le contexte est ont retenu mon attention.
Bref, j'aime bien la littérature XIXe.
Bonne lecture.
Séb
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