Liste des propositions du champ Résumé
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La tonnellerie française a beaucoup souffert de la guerre. Les rangs des tonneliers se sont éclaircis et les matières premières se
sont raréfiées ; il en est résulté une pénurie telle de futailles que depuis quelques années les prix en ont décuplé.
Les bois d'importation sont trop chers pour permettre au patron tonnelier d'instruire des apprentis, qui avant de connaître leur
métier lui gâcheront trop de merrain.
La mécanique qui, de ci, de là, s'est emparée de la fabrication des tonneaux n arrive pas à produire à bon marché; il s'en suit pour tous ceux qui se servent du tonneau comme emballage, une gêne perpétuelle.
Le viticulteur, faute de futailles nécessaires au logement de sa récolte, a dû laisser, en maintes régions, une partie de son raisin
sur la vigne.
Le marchand de oins et de spiritueux en gros, n'a pu, faute de matériel augmenter son chiffre d'affaires.
Le fabricant de choucroute, faute de réparations n'a pu employer tous les choux qu'il avait cultivés.
Le tonnelier lui-même a dû chômer faute de bois merrain.
C'est pour remédier selon mon pouvoir à celle crise que j'ai écrit :
La tonnellerie à la portée de tous.
Apprendre au premier venu sans apprentissage à abattre un arbre, à le débiter en douves et à transformer ces douves en tonneaux : tel a été mon but tout au long de cet ouvrage.
Puisse le vigneron y trouver les conseils suffisants pour construire et réparer ses barriques, les jours où le mauvais temps l'empêche d'aller « â la vigne ».
Puisse le maître de chai, entre deux soutirages y puiser les éléments nécessaires à lui apprendre à entretenir la futaille qui lui
est confiée.
Puisse le tonnelier lui-même s'affranchir des importateurs de chênes étrangers en y étudiant la manière de façonner par ses pro-
pres moyens les douves nécessaires aux constructions qu'il projette.
J'ai divisé ce livre en quatre parties :
La première partie traite des matières premières employées en
tonnellerie : douves, feuillards et cerceaux.
La deuxième partie résume les connaissances théoriques de
sciences mathématiques et de leurs applications que doit posséder
l'ouvrier tonnelier.
La troisième partie est l'étude de la construction pratique d'un tonneau ; le plan que je me suis tracé a été de suivre les gestes de l'ouvrier dans l'exécution de ce travail, en donnant la description de chaque outil au moment de son emploi.
Une quatrième partie donne au lecteur: dans une première section ; quelques renseignements sur les autres objets construits par le tonnelier et dans une deuxième des conseils sur les réparations usuelles.
sont raréfiées ; il en est résulté une pénurie telle de futailles que depuis quelques années les prix en ont décuplé.
Les bois d'importation sont trop chers pour permettre au patron tonnelier d'instruire des apprentis, qui avant de connaître leur
métier lui gâcheront trop de merrain.
La mécanique qui, de ci, de là, s'est emparée de la fabrication des tonneaux n arrive pas à produire à bon marché; il s'en suit pour tous ceux qui se servent du tonneau comme emballage, une gêne perpétuelle.
Le viticulteur, faute de futailles nécessaires au logement de sa récolte, a dû laisser, en maintes régions, une partie de son raisin
sur la vigne.
Le marchand de oins et de spiritueux en gros, n'a pu, faute de matériel augmenter son chiffre d'affaires.
Le fabricant de choucroute, faute de réparations n'a pu employer tous les choux qu'il avait cultivés.
Le tonnelier lui-même a dû chômer faute de bois merrain.
C'est pour remédier selon mon pouvoir à celle crise que j'ai écrit :
La tonnellerie à la portée de tous.
Apprendre au premier venu sans apprentissage à abattre un arbre, à le débiter en douves et à transformer ces douves en tonneaux : tel a été mon but tout au long de cet ouvrage.
Puisse le vigneron y trouver les conseils suffisants pour construire et réparer ses barriques, les jours où le mauvais temps l'empêche d'aller « â la vigne ».
Puisse le maître de chai, entre deux soutirages y puiser les éléments nécessaires à lui apprendre à entretenir la futaille qui lui
est confiée.
Puisse le tonnelier lui-même s'affranchir des importateurs de chênes étrangers en y étudiant la manière de façonner par ses pro-
pres moyens les douves nécessaires aux constructions qu'il projette.
J'ai divisé ce livre en quatre parties :
La première partie traite des matières premières employées en
tonnellerie : douves, feuillards et cerceaux.
La deuxième partie résume les connaissances théoriques de
sciences mathématiques et de leurs applications que doit posséder
l'ouvrier tonnelier.
La troisième partie est l'étude de la construction pratique d'un tonneau ; le plan que je me suis tracé a été de suivre les gestes de l'ouvrier dans l'exécution de ce travail, en donnant la description de chaque outil au moment de son emploi.
Une quatrième partie donne au lecteur: dans une première section ; quelques renseignements sur les autres objets construits par le tonnelier et dans une deuxième des conseils sur les réparations usuelles.
Ce champ ne permet qu'une seule valeur. La proposition la plus récente ou avec le meilleur score positif ou nul sera sélectionnée.