Plan de travail pour cuisine

Besoin d'un plan de travail pour une cuisine partagée, j'ai essentiellement utilisé un gros tas de palettes ! Le plateau devait faire 1,5 m sur 1m (c'est très profond, car il y a un bout qui rentre dans le cadre de l'ancienne porte). Je suis parti de planches de 2m de long, 11cm de large et 4cm d'épaisseur. J'ai quand même préféré faire le plan de travail en deux bouts, pour ne pas trop galérer lors du corroyage et du collage. Pour l'épaisseur, j'ai visé les 5cm de manière à avoir quelque chose d'un peu épais, et à ne pas gaspiller trop de bois. J'ai donc :

• coupé des tronçons de en gros 1,1 et 0,6 m en enlevant les zones abîmées ou habitées
• refendu en deux tous les tronçons
• corroyé tout ce bazar à la rabau/dégau
• coller tout ça, j'ai fait un collage simple, pas de languettes ou autre : ça en aurait vraiment fait beaucoup...
• aplani au rabot à main
• coupé les plateaux à dimension
• collé les plateaux entre eux (j'ai intercalé entre les deux une languette de bois exotique, à la fois pour l'esthétique et la solidité)
• appliquer la finition (huile de lin + essence de térébenthine, deux couches)

Pour le piétement, j'ai fait quelque chose d'assez simple, en utilisant des bouts de palettes dont certains avaient une section de 10 par 10 : ça fait de sacrées mortaises :). J'ai collé les deux U, le reste tient simplement par l'assemblage. Je n'ai pas non plus fixé le plateau au piétement : l'avantage d'avoir un truc un peu lourd !

Au final, pas de difficulté particulière, mais beaucoup de boulot : le corroyage notamment est bien long. J'ai découvert à cette occasion le rabotage à la main, et c'est à la fois plaisant et efficace. Par contre, autant ça m'a permis de dégrossir le plateau qui ne serait de toute façon pas passer dans la raboteuse, autant je n'ai pas réussi à avoir un aspect fini, et j'ai du repasser à la ponceuse. Il me restait des marques de rabot. Je suppose qu'il faut que je bosse mon affûtage en légère courbe... Et le résultat me plaît : c'est massif, ajusté, fonctionnel. À voir comment ça vieillit !