Histoire de bien commencer le printemps, ma femme et moi avons décidé de mettre fin au composteur plastique pour se rapprocher de la méthode présentée dans les vidéos ci-dessous.
La conception est par contre plus personnelle, à base de Douglas et de grillage à poules. Les montants sont taillés en pointe et plantés dans le sol. Les lattes sont glissées dans des rainures et vissées pour celle qui sont fixes. Les bacs font environ 1m² et 60cm de hauteur maximale. Avec le recul, c'est un peu trop grand. Pour la hauteur, des bacs de 60x60 auraient largement suffit. Trop tard !
Pour la finition, nous n'avons pas souhaité conserver la coloration naturelle du Douglas. Elle devrait griser dans les mois à venir (j'essaierai de reprendre une photo à ce moment). Les lattes du dessus ont été grossièrement arrondies pour tenter de donner un aspect plus rustique et je trouve que cela marche plutôt pas mal.
Et voici un exemple de construction par le célèbre Steve Ramsey
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Piouf, y a en effet du volume !
Bien réalisé le composteur, reste plus qu'à cultiver les légumes. Mais question peut-être bête, le bois à même la terre ne risque pas de pourrir à long thermes? Malgré l'utilisation du Douglas...
C'est vrai que c'est un peu la question que je me suis posé aussi ;)
Si si, à long terme le Douglas pourri lorsqu'il est dans le sol... c'est ce qu'il m'arrive avec des carrés de potager de section 45mmx95mm. Il y en a un qui commence à pourrir au bout de seulement 4 ans.
Le problème c'est que dans le Douglas il y a toujours beaucoup d'aubier, qui lui n'est pas résistant.
Cela dit, ton composteur est très joli !
Gros modèle et belle réalisation. Pourquoi ne pa avoir pris de l'acacia sur pour les pieds... ca ne pourri pas où presque, c'est avec ça que l'on fait les piquets de clôture dans les pâtures ?
Vous avez tous raison à propos du Douglas. Ce n'est pas invincible (bien que très résistant tout de même à l'extérieur et hors sol).
J'ai choisi cette essence car elle est facilement disponible autour de chez moi et à des prix raisonnables, ce qui n'est pas le cas de l'Acacia ou des bois exotiques. Je ne suis malheureusement pas dans une région forestière et la densité de scierie au km² est proche de 0. De plus, au départ, je n'étais pas sûr de réussir une construction satisfaisante, donc j'ai d'abord misé sur mes stocks. Et enfin, si jamais il vient à pourrir trop rapidement, je recommencerai avec une autre essence et je mettrai les restes à l'intérieur...pour le jardin.
En ce qui concerne la taille, j'avoue que j'ai vu (trop) grand. Ça doit être mon côté masculin...