Ceci est un "plafond à solives" à la façon "d'un plafond à la française" destiné à une extension qui sera recouverte d'une toiture en sarking en fibre de bois. (Je pourrai aussi poster les photos)
Chevrons porteurs en chêne. Frais de sciage. 10x12 3,1m de portée. 20m²
Parquet de peuplier 18mm
Temps de travail 12 jours seul. Dont 3 jours pour racler et ponçer les traces de noir. Après la scierie qui pourtant avait raboté.
Je laisserai naturel pour la finition.
Merci aux conseils des contributeurs de l'Air du bois. Étienne et les autres.
Super content du résultat. Effet patrimoine garanti. Après la conception, le bois c'est toujours encore plus beau en vrai !
Discussions
Un plafond à la française, c'est "un plein pour un vide"!
ton ouvrage est un plafond à solives et c'est déjà bien!
ok merci du commentaire , je modifie la dénomination
Il est très beau ton plafond, mais confirme les propos de Philippe : dans un plafond à la française, l’écartement entre 2 solives est égal à l'épaisseur de celles-ci
merci :)
En passant, quel était l’intérêt d'un vrai " plafond à la française" étant donné que cela consommait beaucoup de chêne?
C'est une technique ancienne (à l'époque, on était moins économe sur le bois), mais qui offrait une plus grande solidité, et permettait de charger beaucoup plus le plancher. Sur la photo que j'avais jointe à ma réponse, il s'agit d'un immeuble du 15 ou 16ème siècle. Sur les solives sont posées des planches de chêne de 25 à 35mm d'épaisseur rabotées que sur la face apparente et posées dans le même sens que les solives. Sur ces planches, on trouve 15 à 20 cm d'un mélange de sable, de paille et de chaux (que l'on appelle bauge dans l'orléanais). Et pour terminer, un carrelage de terre cuite appelé tomette.
Tu peux imaginer le poids supporter par les solives.
Mais cette masse permettait une très bonne isolation acoustique conformément à la "loi de masse".
Ah d'accord et donc permettait un confort acoustique et anti vibration du plancher que seules pouvait s'offrir les riches familles.