Buffet bas enfilade, le retour

Bonjour .
Je ne pensais pas en refaire un , car j'ai beaucoup de choses à continuer à apprendre , mais le fiston en a décidé autrement . Bon , ce n'est toujours pas le même que l'inspiration (trop fort ce Pedulla).

Je vais détaillé un peu plus les étapes , surtout pour la façade , car le reste n'est qu'un "grand caisson".

Passé les étapes de corroyage , je me retrouve avec 12 carrelets , enfin presque carrelets . Ils font 46 par 51 mm . Je les ai positionnés sur la rive (je crois que c'est comme ça que l'on dit , photo 1) , et tracer les 2 futures courbes ( on les aperçoit sur la 2ème photo) .
En fait , cela va me servir , lorsque je vais enlever du "gras" , non pas à la ruban (car pas assez d'expérience et surtout pas assez de puissance) mais à la sauteuse , de commencer à donner une forme à la future façade (3ème et 4ème photos).

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Voilà , après avoir cramé 6 ou 7 lames , ça donne ça , et je retrace les courbes (1ère photo) .
On démarre avec le turboplane . C'est la seconde fois que je l'utilise , et c'est vraiment un truc qui t'emporte . En plus de ne pas savoir dessiner , je ne sais encore mois sculpter , mais bon , faut bien y aller (2ème et 3ème photos).
Entre temps , j'ai acheté un Kutzall Original Shaping disk (le plus soft) , car je ne suis pas assez précis avec le turboplane , et je me dits que ça m'emporterait moins . En revanche , je ne sais pas si ça enlèvera assez de matière .
Et bien oui . C'est même très surprenant , et , chose géniale , ça ne t'emporte pas du tout . On se sent plus en sécurité , et les gestes sont plus précis . Il faut toutefois un bon masque , car pas possible de brancher une aspiration sur la meuleuse . Le turboplane fait des copeaux , le Shaping disk fait de la sciure (4ème photo).
Voilà , on a à peu près ce que ça va donner la la suite , avant des heures et des heures de ponçage (5ème photo).
Allez , on colle , on stocke , et on se rend compte du travail de "dé-cabossage" qui nous attend (5ème et 6ème photos)

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Bon , passons au caisson . C'est du magnifique frêne olivier , et du noyer pour les joues (on se fait un peu plaisir . Après tout , c'est pour le fiston).
Choix des dessins et collage du plateau (1ère et 2ème photos) , encadrement des joues (3ème photo) , et montage du meuble , avec encastrement des plateaux haut et bas dans des rainures faites dans les cadres de chaque côté ( 4ème , 5ème en 6ème photos) . Je mettrai par la suite des tourillons bien cachés pour ne pas voir les plateaux dire au revoir aux cadres.
Puis stockage vertical car plus de place dans mon immense atelier... (7ème photo).
Vous remarquerez que le chat est toujours là. C'est le même (en fait la même coquinette à son papa) que sur les photos du précédent buffet.

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Passons maintenant à la quincaillerie.
Pour les tiroirs , coulisses invisibles push to open.
Pour les portes , comment dire ... Trouver des charnières invisibles à monter sur des portes de 46mm , c'est pas chose aisée . J'en ai trouvé qui allaient sur des portes épaisses max 35mm . J'ai donc du décaissé un peu l'intérieur des portes (1ère et 2ème photos) .
Puis vient la pause des embases... Après de multiples recherches pour savoir à quelle distance je devais les poser , sachant que ce sont des portes à ferrage rentrant , j'ai trouvé la réponse : Axe des vis à 57mm du bord... mais ça ne marchait pas . J'ai donc créé un gabarit égal à l'épaisseur des portes et fait des tests (3ème photo) .
Finalement elles se sont retrouvées à environ 78mm du bord du montant , et j'ai préféré mettre de petits tire-fond pour les aider à soutenir le poids des portes ( 4ème photo).

Voilà ,je vous passe les étapes de ponçage notamment de la façade (des heures et des heures).
Je me suis encore bien amusé.
Rémy

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