Rien de bien extraordinaire mais voici ma deuxième réalisation entièrement faite à la main et sans électricité
Pour les motivés :
Dans la continuité de mon apprentissage "autodidactique", je trouve c'est un bon entraînement tant au niveau de l'exécution que de la préparation (plans).
Il a fallu concevoir les éléments afin qu'ils s'alignent et s'empilent "parfaitement" dans les trois dimensions.
Côté réalisation :
je continue à m'entraîner à débiter des planchettes de hêtre dans mon bois de chauffage. Les autres pièces sont en aulne et proviennent des chutes de ma Telecaster basse.
La première difficulté tient à la contrainte de produire une série de plusieurs solides identiques, d'équerre et aux dimensions qui ont été calculées en amont. Sans parler de l'importante surface de bois de bout à travailler concernant les cubes.
Ce n'est pas parfait mais très instructif concernant les tracés, l'établissement des surfaces et l'utilisation des outils adéquats.
Une fois le "bloc" de pièces obtenu, je suis passé à la réalisation de l'assise.
Ici c'est son inclinaison de 10° vers l'arrière qui a constitué le défis. Je voulais que le fil des côtés reste vertical. J'ai donc fait l'équerrage des côtés d'abord et tracé ensuite la position de l'assise. Encore un bon entraînement sur les tracés, en miroir pour chaque côté.
L'assise s'emboite dans les côtés par tenons et mortaises (miniatures). Usiner les mortaises en travers fil a vraiment été difficile. Bien sectionner le fil avant d'enlever de la matière, sinon c'est la cata !
Un nouveau challenge :
La chose que l'on ne voit que très rarement sur les calendriers perpétuels, c'est l'indication de l'année bissextile.
Pour y remédier, j'ai façonné un "coffre" évidé dans lequel est inséré un palet taillé au rabot (ou comment faire des rond sans outils adaptés ). Sur la molette ainsi obtenue sont notés les chiffres pairs qui indiquent la prochaine année bissextile.
Ensuite il a fallu écrire sur tout ce petit monde...
Pour que ce soit durable et naturel, les choix sont limités. j'ai opté pour la pyrogravure.
Quand on n'est pas équipé pour ce genre de chose, cela devient vite extrêmement complexe.
Pour y arriver, j'ai coincé une petite tige de métal en travers d'une pince maintenue solidement fermée avec du ruban scratch. Puis on chauffe la tige dans la cheminée et on écrit.
La tige refroidit vite, c'est long et ça en devient poussif. Mais le côté positif (il y en a toujours un ) c'est que j'ai pu passé du temps assis au chaud au coin du feu, ça change de l'atelier (garage) glacé !
Déjà en temps normal j'écris mal (et c'est un euphémisme), même en m'appliquant. Cela dit c'est lisible et madame est contente de son cadeau. C'est tout ce qui compte )
Finition et lustrage à la cire d'abeille.
Vivement la suite !
Ps : merci de m'avoir lu jusqu'au bout
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