Voilà une de mes plus "grosse" réalisation jusqu'ici, l'habillage d'une cuisine tout en massif, porte et cadre dormant, plinthes, jambage, façades de tiroirs... ça fait beaucoup pour quelqu'un qui débute ! C'est un projet qui m'aura fait progresser surtout sur la méthode, calcul du volume de bois, fiches de débit, plan, prise de côtes...
Les choix pour la réalisation de ces portes ont était fait de manières à répondre aux mieux aux attentes du clients et au budget. Le tout est réalisé en pin sylvestre, c'est très abordable en tout cas dans ma région. Pas de charnières invisibles principalement pour le prix de la quincaillerie les charnières choisis sont des charnières rectangulaire basiques en contre partit j'ai dû faire un cadre "dormant" pour m'adapter aux caissons existants. La fermeture des portes est assurée par des petit aimant encastrés dans le champs de la porte et dans le cadre, c'est une idée que j'ai piqué ici dans un pas à pas de Boris Beaulant. Ça marche bien mais j'ai recouvert les aimant d'un petit bout de bouchon en bois pour qu'ils soient bien cachés, sur certaines porte c'est limite pour la force d'attraction. Les poignées sont celles des anciennes portes.
Pas de moulure à la demande du client, ça m'arrange, pas de fraise profil contre profil à acheter ni de ravencement de moulure à mettre en oeuvre même s'il va bien falloir que je m'y essaye un jour.
Assemblage du tout par enfourchement pour la rapidité car je n'avais pas encore de mortaiseuse, j'ai pu tout faire à la toupie. Quelques chevilles et voilà. Le panneaux en verre est pris dans une rainure comme pour ceux en bois.
La pose n'aura pas était une partie de plaisir, les caissons n'étaient pas tous bien de niveau ni d’équerre. Les coupes d'angles ne sont pas parfaites je dois pas avoir la bonne méthode, j'ai pris l'angle entre caisson que j'ai divisé par deux pour couper chaque cadre mais ça ne jointe pas parfaitement. Finition à l'huile.
Bonne journée à tous.
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