Merci à vous !
Ensuite, la fabrication est une longue liste de "choses qu'il ne faut pas faire", et de "ça ne marchera jamais"...
Un exemple : tous les biseaux (je dis bien tous !) ont été faits à la dégau. Même l'affinage des rallonges, donc en travers fil avec ~40cm de largeur de passe...
L'idée était de profiter de la grande rigidité de la charnière dans sa position à angle droit pour lutter contre les déformations transversales et le tuilage. Finalement, dans cette position c'est une cornière en laiton !
Ensuite, pour être franc, on constate avec le temps en voyant la déformation localisée de la charnière que le bois a bien travaillé, mais aucune déformation n'est perceptible à l'œil (ni à la règle)
Ces charnières ne sont souples que quand elles sont plates : l'idée était de minimiser la durée d'utilisation dans cette configuration. Dans mon cas, elle est rarement en position haute, étant donnée la taille de la pièce.
Le point d'attention à avoir dans ce montage est le perçage des vis des charnières dans les rallonges : à cet endroit, l'angle au sommet est de l'ordre de 38-40° et les charnières ne sont pas larges. Il y a un fort risque de passer à travers la faible épaisseur de bois.
Dans mon cas, j'ai dû limer les pointes de vis qui dépassaient dans la partie visible pour la première rallonge. J'ai fait attention pour l'autre côté, qui ne présente pas ce défaut
L'intérêt aussi (selon moi, en tout cas) de l'utilisation de ces charnières dans ce cas de figure est que c'est le seul moyen d'assurer que les arêtes soient bien jointives sur toute leur longueur. Avec une telle finesse en bordure, ça me semblait beaucoup plus risqué de mettre des charnières "isolées". Sans compter bien sûr la difficulté d'alignement des axes de multiples charnières sur des grandes longueurs (relativement à la largeur des charnières, bien sûr)
Toute déformation des surfaces à proximité de la charnière aurait nui à la stabilité de l'appui en position haute, sans compter les trous plus ou moins béants et gourmands en miettes en tout genre...
Mais pour être honnête, je n'étais pas plus rassuré que toi quand j'ai fait ce choix...
Oui, tant que les "ailes" de la charnière ne sont pas coplanaires ou parallèles entre elles. Mais j'imagine que les couvercles de Steinway sont faits en panneaux techniques, plus stables que le massif au niveau des déformations
Je ne scierai pas mon Bosendorfer pour vérifier
Je pensais plutôt à un genre de CLT, CTP haute qualité ou latté au minimum (je suis loin de connaître toutes les nuances de panneaux existantes...)
Merci ! Je confirme qu'elle est toujours utile, même si, les circonstances ayant changé, elle est rarement en position haute aujourd'hui
Je ne peux que partager mon expérience, mais ce n'est pas forcément une incitation à faire pareil...
J'ai fabriqué les miens en chêne, parce que je l'avais gratuit. J'ai fait des erreurs, mais comme j'en ai fait 6 paires en plusieurs étapes, j'ai eu l'occasion d'apprendre et les derniers étaient plus réussis que les premiers. Ils sont lasurés.
Mais je ne compte pas mon temps, et je n'ai pas eu à faire un choix pour le bois.
Si je devais acheter le bois, je pense que je partirais sur du Douglas. Et je les favriquerais, car en tant qu'amateur, je ne compte pas mon temps et que c'est une occasion d'apprendre en se faisant plaisir.
Mais tu n'es pas forcément dans la même démarche, puisque tu parles de rentabilité...
Si je peux me permettre, il faut corroyer les petites pièces avant de les débiter individuellement, justement pour éviter les montages d'usinage ! Toutes les pièces devant être corroyées doivent être au moins aussi longues que la distance séparant les rouleaux d'entraînement de la raboteuse. Sinon, il faut regrouper avant mise à dimensions.
Je suis surpris de ne pas l'avoir entendu dans ton bilan.
Une suggestion à propos de tes difficultés de maintien du gabarit de défonçage : les presses rapides à levier ne serrent pas dans l'axe, par conception. Tu peux équilibrer les efforts en les utilisant par deux, face à face, mais je te suggère plutôt de fixer ton gabarit avec des presses à vis de bonne qualité ou mécanisme équivalent, qui serre dans l'axe. Les serre-joints "1 main" sont aussi efficaces.
Si tu souhaites conserver tes serre-joints rapides à levier pour fixer ton gabarit, je te suggère de coller un morceau d'abrasif fin sous ton martyr. Ça éliminera les risques de mouvement au serrage initial (tu remarqueras que c'est comparable au sel/sable fin dans les assemblages collés)
Je suis curieux d'avoir ton retour d'expérience sur ce que donne l'utilisation de ce modèle de presse frontale en pratique !
Dommage que les infos sources aient disparu, mais tout repose sur toi, maintenant !
On peut aussi être abonné à tes publications sur l'AdB sans être abonné à tes vidéos YouTube
À moins que tu cherches à monétiser, l'objectif est atteint !
En tout cas, un grand bravo pour cette presse ! Elle est de toute beauté et semble très fonctionnelle.
Ça fait beaucoup de transitions tout ça
Beau boulot, ça avance !
Je note le rail à rainure en T comme butée de défonceuse : j'en ai en stock, et ça résoudra le problème des serre-joints qui dépassent et gênent le passage de la défonceuse
Je ne m'étais rendu compte que tu n'avais pas d'aspiration sur ta raboteuse... Ça doit être pénible au quotidien ! (Sans compter les EPI obligatoires...)
Bravo, c'est une belle réussite qui prend forme !
Salut !
Je t'avais déjà fait la remarque sur une vidéo précédente, mais il est préférable de grouper les pièces courtes pour les opérations de corroyage, et de les tronçonner après. En effet, les pièces trop courtes constituent un danger dans la raboteuse, car en-dessous d'une certaine longueur, ils ne sont pas plaqués en permanence par au moins un rouleau. Cette longueur minimale dépend des machines, mais dans mon atelier associatif, on interdit l'introduction de bois de moins de 30cm de long.
Autre avantage à tronçonner les pièces courtes après corroyage : on mutualise les surcotes en longueur et on n'a qu'un seul talonnage à éliminer (pour ceux qui sont concernés).
Globalement, c'est plus sécuritaire et on peut faire tenir davantage de pièces sur un plateau donné.
C'est pour ça qu'on rabote en largeur et ensuite en épaisseur ! Ca permet de gagner en stabilité quand les planches sont sur la tranche.
Sinon, une autre stratégie est d'insérer côte à côte les planches identiques (pas ton cas...) pour qu'elles se soutiennent mutuellement en cas de tentation d'aller de travers.
Et dans les cas extrêmes, on peut même les solidariser avec une paire de presses en C, en prenant bien attention que ça n'engage pas les rouleaux ou les fers
Merci ! Mais pas dénuée d'erreurs d'étourderie lors des usinages, ou de la conception ! À force de faire les choses à l'arrache...
Merci !
J'ai copié le système de Steve and Wood pour le verrouillage en position de la planche horizontale : un Domino qui s'enfonce dans une mortaise un peu large, discret et ingénieux
Pour les sections, environ 40x30 pour les côtés et 40x20 pour les traverses
Bravo, c'est très réussi !
J'ai fait un projet de vacances avec une nièce il y a quelques années, qui comprenait de la toile tendue dans un cadre. J'ai choisi l'option de faire tenir par friction, mais c'est moins fiable que les vis, à la longue... Je note la bonne idée, si je dois en refaire !
NB : pour la tension de la toile par friction, je m'étais inspiré de la fixation de la toile des bandes de billard
Superbe ! Ça m'inspire pour celle que je dois refaire depuis une bonne dizaine d'années.
Mais il y a une marche à enjamber en franchissant le portillon ? Ça ne paraît pas idéal, d'un point de vue ergonomie...
trente six seb sur celle que je dois refaire, le portillon est effectivement déporté vers le milieu (sans seuil), mais celui-ci s'affaisse, je me pose donc des questions sur les alternatives possibles
J'adore !!