Salut Seb
Beau travail.
Il s’avère que j’ai justement fait la même transformation tout récemment sur ma porte d’entrée. Du fait que ce soit ma porte d’entrée et qu’en plus elle est cintrée, il m’a paru beaucoup plus judicieux (et infiniment plus efficace) de faire faire par un menuisier professionnel.
Il s’agit d’une épaisse porte en chêne, le panneau était inséré en feuillure. La principale différence par rapport a toi, c’est qu’il n’a pas recoupé le panneau : il a directement attaqué la moulure intérieure à la def et le panneau est venu tout seul (beaucoup de jeu).
Ensuite il a placé le verre (sécurisé 10 mm, réalisé sur la base d’un gabarit en carton) et il a refermé avec des parcloses (il a galéré sur le côté cintré), vis + enduit.
Par contre, les parcloses intérieures sont désormais carrées, plus de moulures.
Non. Du désaromatisé, chimiquement parlant, c’est un mélange d’alcanes (de l’essence légère quoi). Du fait qu’ils ont une composition chimique très similaire aux graisses, c’est l’idéal pour dégraisser.
L’acétone n’est pas un alcane donc c’est différent. Néanmoins c’est un solvant plus « polyvalent », un peu moins efficace que le pétrole pour dégraisser mais ça marche quand même. Par contre, ça sera beaucoup plus efficace sur plein d’autres choses, notamment les peintures et les colles. Vraiment à utiliser avec précaution.
D’une façon générale, si vous avez un doute, utilisez de l’alcool (éthanol). Aussi efficace que l’acétone sur plusieurs saloperies, mais beaucoup moins agressif = beaucoup moins de risque de faire une bêtise.
Pour le trichlo, c’est un solvant chloré et ils sont tous interdits au public à ma connaissance (le trichlo étant le plus toxique de tous). Je ne connais pas la nature exacte de ce qu’on appelle « substitut de trichlo », mais c’est probablement de la MEK et/ou de la MIBK, qu’on pourrait qualifier « d’acétone lourde » (moins volatiles). Ou c’est peut-être de l’acétate d’éthyle (= dissolvant pour vernis à ongles).
Salut
Très chouette guide, qui m’intéresse puisque je dois justement refaire le mien.
Jusqu’à présent, j’utilisais un guide assez court fabriqué avec deux épaisses tranches d’un plan de travail en hêtre, collées à plat pour avoir un truc bien épais et bien rigide. Je n’ai jamais installé de rail ou quoi que ce soit, le guide est bridé au support par deux serre-joints sur le extrémités.
Sauf que la semaine dernière, je me suis rendu compte qu’il est devenu légèrement concave
Ma question est donc : tu as utilisé du CP pour la partie principale, mais qu’as-tu utilisé comme raidisseur, stp ?
Merci beaucoup pour tes explications détaillées.
J’avais dans l’idée d’utiliser un tube rectangulaire comme raidisseur (acier 30x60 épaisseur 3), mais j’ai l’impression que tu adoptes la démarche inverse en passant de l’aluminium au raidisseur en bois. Faudra que je réfléchisse un peu.
Ma défonceuse sous table est également une Triton, donc j’en profite pour poser une autre question : est-ce que tu as fait l’insert de la table toi-même ou tu l’as acheté ?
Le sujet est justement évoqué dans le dernier Bois+ dans l’article sur la base de défonceuse.
L’auteur explique que la différence entre une Festool et une Triton, c’est que sur la Festool, il y’a une encoche sur la base pour prolonger le raccord d’aspiration au plus près de la fraise.
Sur ma Triton JOF001, l’aspiration m’a toujours semblé correcte mais pas extraordinaire. Aujourd’hui j’ai également une DW26204 (que j’adore), qui était de service hier soir. Évidemment, le système d’aspiration est très similaire à celui de ta DW615. A en juger par la quantité de sciure déposée au pied de mon etabli en fin de session, le fait est que l’aspiration n’est pas son point fort...
Néanmoins, la différence cruciale selon moi, c’est qu’elle est équipée d’un éclairage LED intégré et ça change la vie ! Même si l’aspiration n’aspire pas toutes les particules, elle permet d’éviter l’accumulation de sciure au niveau de la fraise, et grâce à l’éclairage, tu vois parfaitement ce que tu fais pendant tout le fraisage.
Le tube relié à mon cyclone est un tube d’aspirateur domestique récupéré, terminé par une poignée dont le coude s’avère fort utile dans ce cas précis (mais très ennuyeux avec une plongeante)
Si, malgré le confinement, tu peux aller voir la Bosch, fais le. Je vérifierais simplement :
- l’absence de jeu dans la translation, et qu’elle soit fluide
- précision du réglage de façade et absence de jeu (le point noir en entrée de gamme)
- Équerrage de la façade (pas terrible en entrée de gamme non plus).
Merci Bonbonveronbi !
Dans ma tête, le tout était tourné à 90° ! Fixé à plat contre la porte, pente sur le dessus, la feuillure inférieure faisant office de goutte d'eau.
Mais je ne savais pas du tout qu'il était préférable de l'encastrer ! Bref je vais revoir ma copie et suivre ton plan, en choisissant l'inclinaison selon mes fraises de défonceuse.
Y'a un fer plat fixé dans le seuil, il dépasse d'environ 20 mm. Il sert de butée et évite l'entrée d'eau.
Merci encore !
Salut
J’avais tapé un beau message, que j’ai effacé involontairement...
Bref en résumé, hier soir j’ai corrigé le tir, me reste à imperméabiliser puis j’installe samedi.
Si je peux me permettre, j’aurais deux petites questions :
quel est l’utilité du collage ? C’est pour etanchéifier le montage ? (avec le gonflement de la PU)
est ce que quelqu’un aurait une suggestion de joint pour remplacer les trucs très bas de gamme installés par l’ancien propriétaire sur les dormants, svp ?
Merci encore pour tout,
Hugo
Salut,
Je viens de réaliser des meubles en mélaminé pour ma buanderie, et il est clair que le point critique, c'est la découpe. Grosse (grosse grosse grosse) galère pour ma part.
La vis de blocage de ma lame de plongeante est définitivement bloquée, je n'ai pas pu la changer pour une lame + adaptée. Si j'avais pu, j'aurais mis une lame avec beaucoup de dents et à denture négative. J'ai testé sur une petite circulaire, mais elle a peu de puissance et un peu de jeu donc ça galère et la découpe n'est pas nette.
Au final, j'ai fait mes coupes à la plongeante avec 1-2 mm de rabe et tout repris à la défonceuse = très fastidieux. Il est clair que c'est principalement la qualité de tes découpes qui influera sur le rendu des chants collés.
Pour le collage des chants, j'ai utilisé un fer à farter parce que j'en ai un et que c'est pratique, mais un fer à repasser c'est plus commun. Important de bien intercaler un papier (cuisson pour ma part), il faut également préchauffer le chant mélaminé avec le fer, ça aide à bien placer le chant. Pour ébavurer le surplus, la technique qui m'a le plus convaincu, c'est celle du réglet.
Pour les collages, j'ai pris la Kleiberit 308, c'est fait pour.
Pour ma part, j'ai fait le choix du mélaminé en pensant naïvement que ce ne serait pas si compliqué, et surtout je voulais des surfaces résistantes pour stocker casseroles et compagnie. J'aurais probablement mieux fait d'utiliser du CP comme le propose Oak, quitte à me casser la tête sur la finition...
Je suis du même avis que tout le monde, il est clair qu’une scie plongeante est plus polyvalente qu’une scie sur table.
Et dans ton budget en neuf, tout le monde te conseillera la Scheppach. En occasion, y’a plein de bonnes affaires à faire, mais dans le contexte actuel, compliqué...
Pour ma part, j’ajouterais simplement un conseil : prévoir une équerre qui permette de placer/plaquer facilement ton rail avec précision pour les coupes à 90. je trouve que l’équerre classique est trop fine pour ça, elle a tendance à se faufiler sous le rail. Une équerre à talon est parfaite, et c’est pas donné... T’as d’autres trucs commerciaux aussi, j’ai notamment un truc Kreg réglable... que j’utilise jamais. Le mieux et le moins cher, c’est de le fabriquer soi même en prenant bien le temps de soigner l’équerrage, du temps bien investi.
Ta structure interpelle vraiment, très chouette !
Mais je suis du même avis que Kentaro : ca semble vraiment risqué d’assurer la rigidité simplement par les connecteurs. Cela présuppose notamment un serrage parfait des vis dans le temps, hors il semble plus + probable qu’un peu de jeu apparaisse... Le moindre mouvement de structure va générer une contrainte très forte sur les liaisons et les points de contact avec les connecteurs.
Avec les câbles, ce sera forcément bien plus rigide. Je pense que ces câbles pourraient également te servir de guides pour le tirage et le pliage des voiles.
Je ne sais pas si tu as placé une bande d’étanchéité entre les connecteurs et les poutres... moi je le ferais, car l’eau forcément va stagner, rien que par capillarité. Il faut également surélever un peu la structure pour éloigner le bout des poutres de la pelouse (difficile à voir sur les photos)
Sacrément réussie, bravo.
Étant moi-même en train de fabriquer des caissons en mélaminé (joie-bonheur...), je suis curieux de savoir quelle méthode tu as adopté pour faire des découpes propres.
On trouve tout plein de techniques magiques sur le web, qui s’avèrent pas si magiques à l’usage... du moins, pas avec moi et mon matériel...
Effectivement, la méthode de la faible passe à l’envers permet une entaille propre de la couche de mélamine. Mais ensuite, pour la découpe finale, même en y allant par petites passes successives, j’ai toujours quelques petits arrachements...
Pour ma part, la seule méthode qui m’ait donné satisfaction consiste à laisser 2-3 mm de gras et reprendre toutes les coupes à l’affleureuse... Fastidieux...
Je me demande si cela ne dépend pas aussi de la qualité du mélaminé
Idée effectivement très ingénieuse.
Sur ses bédanes, on voit que le biseau secondaire n’est pas « rectangulaire », il a une forme un peu biseauté symétrique entre les deux bédanes, c’est vraisemblablement lié au mouvement de rotation. Aucune idée si c’est gênant à l’usage... je suppose qu’il vaut mieux que le bras ne soit pas trop court.