Dans le cadre d'un projet immobilier, ce ne sont que des broutilles dont il est urgent de se débarrasser, pour le promoteur. Et en aucun cas une source de bénéfice possible à la revente, pour eux.
Sans connaître l'état de marche, les éventuels frais à engager pour les remettre en état, le mieux et le plus prudent que tu puisses proposer, c'est d'en assurer le débarras gratuit. Rien de plus.
Si j'ai bien compris, il s'agit donc de portes coulissantes pour un placard, de 2500 x 780 par vantail, en un simple panneau et sans cadre, le plus fin possible, en finition peinte.
En MDF, peint 2 faces ça ne devrait pas trop poser de problème, puisque c'est suspendu et correctement contrebalancé, même s'il reste toujours un petit risque de déformation, avec du MDF.
Mais pour se prémunir de tout risque, des fers plats, des cornières n'empêcheront pas grand chose. J'en ai déjà fait l'expérience (la mauvaise, j’entends). Pire, ça peut même entraver le libre mouvement de la porte, car créerait le fameux "bilame" d'Etienne. Le remède pouvant donc être pire que le mal !
Sinon, et étant donné qu'il s'agit d'un placard aux faces intérieures non vues, il reste la solution des tendeurs encastrés dont j'ai parlé plusieurs fois ici. J'utilise cette solution depuis des années parfois en correctif, mais plus souvent en préventif aujourd'hui. J'en parlais encore récemment ici.
Ces tendeurs ont en outre pour intérêt de pouvoir se re-régler dans le temps, au besoin.
...Ce qui me rappelle que face aux doutes qu'exprimaient certains, j'avais pour idée de faire un petit proto de démonstration, et quelques photos de celui-ci pour en démontrer l'intérêt et les possibilités ici...
Mais si j'ai mis le kit de coté... il me reste juste à me forcer à le faire !
Les Lamello ou Domino sont des moyens d'assemblages qui ont été conçus pour être usinables avec des machines portatives, et dont celles-ci permettent une précision suffisante (notamment en longueur).
Le tourillon, même si de création ancienne, et tel qu'on le connait aujourd'hui permet une plus grande précision... mais ses usinages requièrent une précision à l'avenant. Ils ne peuvent donc être réalisés avec une précision suffisante qu'avec des machines stationnaires.
Hormis quelques cas d'utilisation "à la main" dans des situations particulières, bien sûr. Il m'arrive, par exemple, de renforcer certains montages particuliers ou difficiles, par un tourillon monté traversant. Celui-ci peut en outre servir de "positionneur" en cas d'ouvrage démontable, en le rendant solidaire seulement de l'une ou l'autre pièce de l'assemblage, selon l'endroit où l'on applique la colle. Allez, astuce cadeau !
S'il y de telles traces de colles, c'est qu'il restait trop de colle (ou trop fraiche) sur tes joints de collage (en référence à ta question d'il y a quelques jours sur le dosage de la colle). Ou au moins, il faudrait gratter suffisamment ce qui a débordé, avant de passer à la ponceuse.
Il y a bien longtemps, j'achetais des gros bâtons de gomme pour décrasser les bandes. Il devaient bien faire quelque chose comme 15 ou 20 cm par 5 par 5. Mais rapidement sur les nouvelles ponceuses large bande, l'accès à la bande en rotation est devenu impossible (ce qui n'était pas qu'un mal !). Je ne m'en servais donc plus.
Il semble qu'on arrive encore à trouver ce type de bâtons de décrassage, mais à l'unité ou petite quantité sur divers sites comme ici
Mais de mémoire, de telles traces de colle restent tout de même assez difficiles à enlever avec ce moyen.
Rien à régler sur un arbre à plaquettes. (Juste s'assurer tout de même de bien nettoyer les sièges de ces plaquettes, au besoin lors du retournement ou remplacement). Et en tout état de cause, l'arbre porte outil n'est en rien en cause, dans d'éventuels problèmes de talonnage. C'est ailleurs qu'il faut chercher !
J'en parlais il y a quelques jours ici :
lairdubois.fr/...entaires/234781
Ce sont tes dimensions en plan, 40 X 20 ?
Et 20 mm en épaisseur ?
Quel est le matériau ?
Quel est le degré de finition (ponçage) requis ?
Auras tu a y appliquer une finition ? (huile, teinte, vernis...)
J'ai bien compris que tu souhaitais faire une centaine de pièces, que tu as une défonceuse.
Mais as tu une scie circulaire sur table ? De quel(s) type(s) de ponceuse(s) disposes tu ?
J'ai bien une solution as te proposer, mais il me manque quelques éléments pour vérifier qu'elle soit bien applicable.
Pour ce qui est du bois, c'est de l'orme... mais teinté.
Pour ton estimation, même avis que wil68. C'est pas le bon endroit. Si tu trouve le client à qui ça plaira, tu en tirera peut-être quelque chose, mais si tu ne trouve pas pas, ben tu n'en tirera rien.
Sauf que dans le domaine de la mécanique, on parle plus de "tolérance" pour des éléments en mouvements les uns par rapport à d'autres, ce qui est rarement le cas entre des pièces de bois. Ou encore pour des pièces qui doivent être interchangeables en cas de réparation, et là encore, comme ce ne sont pas des pièces qui assurent des mouvements dans le bois, la notion n'est pas plus comparable.
Pour le cas d'un assemblage tenon mortaise, tout dépendra de la destination de l'ouvrage concerné. On fera des assemblages tenon/mortaise particumièrement serrés (au moins en longueur) pour ce qui concerne certaines menuiseries (comme des portes, par exemple, et on comprend bien pour qu'elle raison), ou encore dans le domaine de la chaiserie. Un tenon pour de telles application devra être plus long que ne l'est la mortaise, et ne pourra être monté à force avec serre-joints ou presse hydraulique. Si on peut les monter (et démonter) à la main, on risque fort de voir une porte montée de la sorte s'affaisser rapidement, ou la chaise prendre du jeu de partout très vite.
Pour d'autres ouvrages fixes ou de mobilier, on pourra se contenter d'assemblages moins serrés.
A savoir en outre, qu'il faudra adapter cette surcote du tenon par rapport à la mortaise, au bois utilisé. La surcote devra/pourra être plus importante dans un bois tendre que dans un bois dur.
En général, et pour des assemblages tenon/mortaise ou encore rainure/languette, etc, seul l'essai de montage au moment du pointage de la machine concernée donnera une indication fiable d'un serrage adapté ou pas à la destination de l'ouvrage.
Concernant les dimensions globales d'un ouvrage, pour ma part je vise le millimètre... même si comme vendredi, je terminais un comptoir constitué de plusieurs éléments d'un total sur plan de 6 mètres de long, qui finalement faisait 3 mm de plus. Ben je n'ai pas recoupé pour autant !
Abet Laminati est un fabricant italien de stratifiés, notamment, mais aussi de divers produits dérivés ou destinés aux fabricants de mobilier ou agencement.
Manifestement, il s'agit effectivement d'un produit "solid surface" similaire aux Corian, Avonite, Hi-Mac, Staron, Krion, Kerrock... etc. Ça se travaille, ça se colle, ça se thermoforme, ça s'usine donc de la même manière, à priori.
Ici en Bretagne, j'ai bien un distributeur des produits ABET, mais la Belgique c'est un peu loin pour eux !
Sinon, adresse toi là : Abet France sarl - BP 9154 108, Avenue Aristide Bergès Z.I. 73091 Chambery Cedex 9 - Phone. +33 0479621326 Fax. +33 0479622044 - stratifiesabet-france.fr
Et il doit y avoir l'équivalent en Belgique.
... Ou au cas où, et suivant le coloris prescrit, regarde si un équivalent peut se trouver dans un produit mieux distribué en Belgique ou en France, et propose à ton archi.
Le collage à plat joint n'est pas une forcément mauvaise solution, si c'est bien réalisé et si les dits joints sont parfaitement jointifs sur toute leur surface de contact (justement).
A l'occasion, fais un essai de collage entre deux chutes, puis ensuite, essaie de le casser. Tu constatera que ça casse rarement au niveau du joint et de façon nette, si ça a été bien collé m^me à la colle vinylique (ni trop, ni trop peu de colle. Un bon serrage régulier...).
Pour les renforts, si tu en prévois, encastrés ou pas, il faut prévoir des trous oblongs, et des vis qui ne soient pas fortement bloquées, afin de laisser bouger le plateau en largeur ( ce qui ne manquera pas d'arriver !).
Pour le pied, ça me parait léger. Pour garantir une parfaite stabilité d'une telle table, deux solutions : Ou une emprise au sol qui ne laisse que peu de porte à faux. Ou un centre de gravité bas, que permet un piétement lourd.
Si tu colles 2 panneaux différents l'un sur l'autre à l'atelier, pour aller les poser ensuite, toutes les chances que ça se déforme avant d'avoir posé, oui. ET que ça continue une fois posé, aussi.
Pourquoi ne pas partir sur un agglomeré chêne (donc revêtu 2 faces) en 19mm ? Ainsi, ça serait suffisamment équilibré et rigide, sans rien d'autre... ainsi que moins ouvrageux, moins cher, etc...
Par contre, une question, tu parles d'habiller un conduit. Mais un conduit de quoi ? Ça n'est pas trop chaud pour y fixer un panneau bois ? Il y a une possibilité de laisser un écart, entre panneau et le mur, de manière à permettre une ventilation ?
À mon avis, ton problème se situe plutôt là !!!
Tu veux coller ce panneau d'abord, puis le débiter ensuite, ou a l'inverse, debiter d'abord pour coller des pieces plus petites ? Je te deconseille fortement la première méthode. Même en tant que pros, on evite... alors si tu débutes !
Sinon, peu de différence de qualité, entre les colles. Moi j'utilise de la Fuller... mais pour une question de prix, de choix de mon fournisseur privilégié, de facilité d'approvisionnement, etc.
Pour la quantité et au vu de la surface totale, soit env. 16 m2, 1 kg sera insuffisant, mais 5, beaucoup trop.
Tu auras peut-être les chants à faire aussi, auquel cas, je t'aurais conseillé une colle gel, peut-être plus facile pour debuter.