Ça dépend à quel point tu souhaites soulager ton bras... ou soulager ton porte feuille, aussi !
Il existe des systèmes vibrants, soit avec moteurs incorporés, de ce genre, soit reliés à un moteur externe, par flexible. A savoir que ça ne soulage pas totalement, car il faut tout de même appliquer une pression non négligeable, sur l'outil, et on ressent tout de même les à-coups et vibrations.
Après... il existe les machines à copier comme ici. Mais c'est un autre budget !
Le poids de ta pompe, ainsi que l'effort qui doit être appliqué pour le fonctionnement de celle-ci, en rapport avec l'épaisseur de ton plateau laisse peu de choix autre qu'une fixation traversante, pour que ce soit solide et durable.
Maintenant, constatant que tout cela fixé à un maigre poteau de clôture métallique, je m'interroge sur ce qui cédera en premier, entre une fixation par simples vis... ou le poteau. Et monté ainsi, tout cela restera tout de même d'apparence low cost... juste un peu plus joli.
Quitte à fixer ta pompe, et la mettre réellement en valeur, fais plutôt un support plus solide, avec un pieu fiché fermement dans le sol, par exemple. Là tu t'interroges sur l'apparence des fixations, sur un support qui restera branlant. Un peu comme si tu t'inquiétais de l'apparence des boutons, sur des vêtements débraillés !
Le satiné-rubané fait partie de ce qu'on catégorise dans les "bois précieux". Précieux de part leur aspect ou qualité. Et comme ce qui est "précieux" est rare, et ce qui est rare est cher, toussa...
N'espère pas trouver de tarif établi pour ce bois, donc rare. C'est la loi de l'offre (ce qui implique la disponibilité) et de la demande (donc le besoin) qui fera le prix.
J'ai eu l'occasion d'en utiliser il y a longtemps, mais il semble bien que ça soit quasiment introuvable aujourd'hui, sauf en petites sections prédébitées, et effectivement, à des prix prohibitifs.
Tu n'as pas choisi le bois le plus simple à trouver... Mais si Étienne peut te dépanner.
Le seul intérêt de placer le guide derrière est juste d'avoir la pièce plaquée au guide, et de ne pas lui laisser la possibilité reculer.
Après, il est aussi possible de placer un pare-éclat en ayant la pièce en arrière du guis=de. Il suffit d'y plaquer une chute et de la maintenir serrée contre la pièce à couper, le tout contre le guide. Je le fais toujours de cette manière, y compris pour des pièces coupées d'équerre, si je veux éviter les éclats. Ça évite les démontages et remontages du guide, toujours fastidieux. (Ce qui est là l'intérêt de laisser le guide à l'avant)
Quelles sont tes intentions, apprendre pour tes loisirs ou en faire ton métier à terme ?
Je pense qu'il y a de très bons livres, à découvrir et pour découvrir. Pas contre, il faut clairement se méfier de pas mal de "nouvelles stars menuisiers youtubesques" qui malheureusement racontent pas mal de conneries, quand il n'en montrent pas, donnent parfois de très mauvais conseil ou travaillent dangereusement.
Youtube a ses bons cotés, bien sûr, mais aussi le gigantesque défaut de faire une "célébrité" de n'importe qui s'y affiche, y compris en y racontant n'importe quoi, pour peu que ses vidéos soient agréables à regarder. Seul le nombre de vue compte, mais rarement la qualité, l'exactitude ou la pertinence de ce qui y est dit et montré.
Youtube, c'est un peu comme si on laissait "écran libre" à n'importe quelle personnalité politique ou publique développer tout ce qu'il veut y dire, mais sans la moindre question, rectification ou contradiction en face. Personne ne voudrait de cela, mais curieusement, sur Youtube, tout le monde l'accepte !
Pour publier un livre technique, celui qui l'aura écrit et documenté devra passer le filtre de l'acceptation par un éditeur, tout en étant reconnu pour ses compétences et son expertise, par ses pairs. Rien de tout cela sur Youtube, c'est porte ouverte à tous, y compris n'importe qui. Et il y en a qui s'abreuvent de tout cela sans aucune autre référence ni esprit critique. Malheureusement, beaucoup préfèrent aujourd'hui la facilité apparente de regarder passivement ce genre de vidéo, plutôt que de lire un livre. Avec un livre, on s'attarde, on réfléchit, on relit si on a mal compris, si on a un doute, on analyse et au final on comprend. Pas le temps pour tout cela sur Youtube, il faut juste suivre et juste engloutir sans réflexion.
Désolé d'être cash, mais c'est clairement la réalité !
Ici, sur l'Air du Bois, c'est déjà beaucoup plus "cadré", quelques professionnels y passant régulièrement pour donner leurs conseils, partager leur expérience... parfois pour "remettre l'église au milieu du village", aussi. C'est au final tout ce mélange et échange de connaissances entre pros et amateurs, toute cette émulation qui fait une qualité qu'il est difficile de trouver sur une autre plate-forme, à mon avis.
Un bois,s'il est réellement traité en autoclave, et de Classe IV est bel et bien considéré comme "traité à cœur". C'est d'ailleurs tout l'intérêt d'un autoclave (qui peut résister au vide, ou aux fortes pressions).
Pour ce qui est de sa couleur verte, elle est tout simplement due à une réaction des restes de produits de traitement en surface du bois (composé notamment de cuivre), au contact de l'air. Il s'agit donc tout simplement de "vert de gris". Logique aussi, que cette couleur n'apparaisse pas à l'intérieur, donc. Les bois traités ainsi ne sont d'ailleurs pas verts immédiatement à la sortie de l'autoclave, pour ceux qui n'ont pas eu l'occasion d’assister à l'opération. Mais cette couleur caractéristique permet en outre de le reconnaitre.
D'autres bois sont teinté jaunes (mais volontairement, cette fois par contre) par certains négociants. Il s'agit là de la couleur de reconnaissance de bois traités Classe II, mais par trempage uniquement, ici, et généralement destinés à la charpente.
Par contre, si je disais "considéré", dans ma première phrase, il peut tout de même être plus ou moins bien parfaitement imprégné dans les couches internes des pièces, et il est conseillé d'apporter un traitement de complément, comme dit ici, sur les zones recoupées ou usinées.
Sur demande (quand ça n'est pas directement marqué sur les bois), tu peux demander au fournisseur un certificat de traitement, avec la classe d'emploi et la norme CTB-B+ correspondante.
Mais il n'y a pas "d'arnaque", non.
Il y a bien la methode du "tasseau noyé", que j'emploie régulièrement.
Mais à 18mm d'épaisseur, on est tout de même aux limites du système.
Voir ici, image et commentaire:
lairdubois.fr/.../reponses/17773
" l'angle d'attaque du bois par les fers est plus tangentiel..."
Une tangente reste une tangente, quel que soit l'outil. Et un angle est un angle, et je ne vois pas comment il pourrait devenir "plus tangentiel"
Il existe peu de toupies équipées d'un variateur. Une plage d'utilisation est généralement gravée sur les outils. Et il existe des abaque pour trouver les bonnes correspondances.
Une entreprise, un artisan qui en utiliserait, près de chez toi ? Ou dans laquelle tu aurais été en stage ?
Tu y trouverais peut-être des chutes. Parce qu'aucune chance d'en trouver au détail, chez les vendeurs
Peut-être des entreprises dans ton secteur parmis les membres de l'ADB, aussi.
Bonne chance
Ni chêne, ni frêne... et même pas loupe !
Un placage (ou peut-être un massif refendu et assemblé en "livre ouvert", les ramages étant sensiblement moins symétriques qu'ils ne le seraient avec un placage, en conséquence d'un trait de sciage plus épais qu'un tranchage) d'un résineux ramageux, semble t-il, mais difficile de s'avancer plus concernant l'identification.
L'idée est intéressante,oui.
Mais soyons pragmatiques et réalistes un instant.
On se heurtera bien vite à des coûts (emballage, transport, temps...) qui réduiront sans doute à néant les économies espérées, malheureusement. Sauf à se regrouper entre personnes d'un même secteur géographique, et encore, le panel de gens intéressés s'en retrouverait réduit.
On retrouvera aussi bien vite les mêmes difficultés au niveau de multiples stocks disséminés un peu partout géographiquement, que de ceux d'une entreprise importante (plein de chutes, mais rarement la bonne référence, la bonne taille, la bonne épaisseur, et au final, beaucoup de temps passé à chercher pour rien). Fastidieux aussi d'enregistrer méthodiquement ses chutes, dès qu'on en fait, ou a maintenir à jour, quand on en élimine, etc.
L'idée est bonne, et il faut te féliciter pour ton initiative, delphinevarrel, mais difficile à mettre en place, et qui a peu de chance d'être rentable pour tous, à mon avis.
Pourquoi ce choix de "colle polyuréthane expansive" (puisque c'est son appellation complète) ?
Parce que c'est une colle qui colle... et qui colle super bien !
Mais plus sérieusement, parce que c'est une colle particulièrement adaptée aux travaux de menuiserie en extérieur (même si on peut aussi l'utiliser pour certaines applications en intérieur).
Résistante à l'humidité, au froid, elle est classée D4 (soit le plus haut et le plus exigeant niveau des classements des colles, concernant leur résistance en milieux humide, exposées aux intempéries, etc).
Elle permet aussi de coller du bois sur du parpaing, pierre, béton, et bien d'autres matériaux... Ou même de coller des bois humides, puisque sa prise en est alors améliorée et étonnamment accélérée.
Parce que contrairement à toutes les autres colles qui nous étaient proposée avant, et avec des caractéristiques similaires, elle est monocomposant, et facile d'usage, donc.
Parce qu'elle est expansive, et permet de part cette propriété de combler certains interstices ou irrégularités dans les assemblages, et ainsi d'encore mieux assurer l'adhésion.
Par contre, et contrairement à ce que raconte le dit "M. Verdier", ou encore d'autres dont certains prennent pour parole d'évangile tout ce qu'il dit, (ah, les dégâts de la starification des menuisiers youtubesques !!! ), ce type de colle ne rend pas "étanche" les assemblages. Une telle croyance, c'est juste de la couille en barre !
Quiconque a déjà eu l'occasion de démonter, disséquer et examiner un ancien assemblage collé à la PU aura d'ailleurs bien constaté qu'elle n'avait rien d'étanche, malgré le fait qu'elle puisse le laisser penser, puisqu'elle est expansive.
D'ailleurs, vous pourrez vérifier par vous même si vous regardez les argumentaires ou les fiches techniques des multiples fabricants, qu'aucun ne revendique une telle propriété... Et vous vous imaginez bien qu'ils ne se seraient pas réfréné pour le faire, si jamais cela avait réellement été le cas !
Sinon, elle se vend sous forme de "biberons" ou encore de cartouches. Facile à utiliser, facile à couper après durcissement, à usiner, poncer... Elle est juste très tachante sur les mains, le cas échéant.
Les biberons ou cartouches entamées nécessitent aussi d'être très biens fermées... et de façon étanche (cette fois, OUI !), sous peine de la retrouver rapidement "croustillante" dans son contenant, et donc inutilisable.
Sujet interessant, mais pas trop le temps maintenant de repondre de façon développée sur le procédé que je proposerais... Peut-être ce soir, si j'ai la possibilité.
Mais par contre, quelques questions préalables :
- De quelle manière sont traités les chants ? (S'il y a quelque chose de demandé.) Ou alors, esst-ce vous qui proposez ?
- La question ne concerne que le plateau bas, ou aussi les armatures de la vitrine ?
Curieux cheminement d'analyse technique que d'arriver à la conclusion, pour cause de manque de place pour loger un système de coulisses à billes tels qu'il en existe aujourd'hui, que des coulisses réalisées en bois pourraient les remplacer avec autant de leurs caractéristiques et avantages !
On peut aimer le bois, le toucher, le travailler, voir ou sentir ses diverses essences et caractères esthétiques diverses et plein d'autres qualités, et donc vouloir l'utiliser pour de nombreuses applications.
Il en est tout de même pour lesquelles, les plus éloignés de nos ancêtres menuisiers avaient d'emblée compris que cette matière première n'était pas la plus appropriée. On parle bien des fonctions mécaniques, de rotation ou de translation, pour lesquelles des pièces métalliques résistaient bien mieux à l'usure.
Tout, y compris des systèmes de coulisseaux en bois sont toujours imaginables et même réalisables, dans l'absolu. Mais répondre à la fois à cet impératif de miniaturisation, de solidité, tout en assurant un parfait fonctionnement et la fiabilité dans le temps pour des coulisses à fortiori de sortie totale, me paraît un ensemble d'objectifs difficilement atteignable.