Pour le problème que tu poses, la meilleure solution est pour moi de travailler sur une table, ou de se faire un petit montage sur un panneau. 2 tasseaux pour tenir latéralement tes pièces de section 60x30, 2 autres pour tenir la lamello + un calage d'une épaisseur adaptée dessous (pour jouer sur la hauteur de ton fraisage) et le tour est joué.
Tu veux assembler quoi avec des lamello pour rechercher la meilleure colle "de la mort qui tue" ???
T'as déjà essayé de faire lâcher un tel assemblage correctement usiné, collé (même avec une colle vinylique basique), et serré ?
Moi oui, parfois juste quelques minutes après avoir assemblé. Ben je peux te dire qu'il ne se démonte déjà pas sans casser ou sans emporter une partie du support dans lequel il était assemblé. Alors après quelques heures ou jours...
Et si vraiment ton ouvrage requiert une haute résistance ou s'il est exposé à l'humidité, tu peux utiliser de la colle PU.
D'accord avec les réponses précédentes. Pas de problème pour de petits tenons, même si les possibilités restent limitées, ainsi que la qualité des tenons réalisés de la sorte.
Par contre, vérifier tout de même que les 2 fraises soient bien au même stade d'affûtage (chaque affûtage en réduisant légèrement le diamètre)
Pas la meilleure qualité, et de loin. Une centaine d'euros les 66 fraises (soit 1,50€ la fraise), faut pas trop en demander...
Mais pour être pragmatique et faire une analyse complète du sujet, il faut dire aussi qu'un tel coffret a les avantages de ses défauts. Ben oui, à un tel prix, c'est vraiment pas un gros investissement, et la variété de profils possibles permettra toujours de leur trouver une application de temps à autres, pour un dépannage, un usinage un peu risqué, ou encore pour prolonger ou reproduire une moulure existante.
Par compte, si tu as un usinage d'une série d'un même profil, ou une utilisation régulière, il vaudra alors mieux acheter la fraise du profil adaptée dans une gamme de meilleure qualité.
"la meilleure méthode en terme de rapidité, facilité de pointage machine et précision..." ?
Incontestablement, LA meilleure suivant les critères que tu donnes (et sans de plus amples renseignement sur le nombre de pièces que comprendra ta "petite série de table", ou sur l'équipement dont tu dispose) est de le réaliser à la tenonneuse (à plateaux)
Ou avec les plateaux qui vont bien et en nombre suffisant. Avec un tel équipement, un seul pointage suffit, à condition de préparer une cale d'épaisseur pour surélever ce que j’appellerais tes pièces "mâles", par rapport aux pièces femelles. (Je les appelle comme ça, car je ne sais pas s'il s'agit de montants, traverses, pieds...). Certainement la solution la plus rapide et précise en terme d'usinage, mais peut-être pas la plus facile et rapide à pointer. Ceci dit, une fois le bon pointage obtenu, le temps passé aux réglages sera très largement compensé par les gains de temps en usinage à proprement parler, mais aussi de part les imprécisions ou les pièces ratées évités
C'est faisable aussi avec 2, ou même 1 seul plateau (toujours de l'épaisseur adaptée), et tout un jeu de cales pour surélever progressivement les 2 types de pièces. Outre le temps d'usinage supérieur, c'est faisable, mais à partir de cette solution les risques d'erreurs et d'imprécisions se multiplient.
-Toute autre solution s'éloignerait encore plus des objectifs très précis énoncés dans ta question.
Tu dis ne rien y connaître... Mais est tu au moins un poil bricoleur, habile de tes mains ?
Si tu n'as aucun équipement, une possibilité peut être de faire le débit (une fiche de débit j’entends), et de consulter un plusieurs négociants pour t'en réaliser le débit.
Ça pourrait se faire en MDF, qu'il te faudrait ensuite peindre (pas très compliqué). Ou alors en mélaminé blanc, avec les chants apparents plaqués. Après, il te resterait la finition à faire (dans l'option du MDF) et le montage.
De cette manière, il y aurait un coût un peu plus élevé à l'achat des matériaux, certes, mais relativement peu pour t'équiper, et tu minimises les risques d'erreurs, de coupes de mauvaise qualité.
Plan de travail en massif de 2,60 x 1,25 en épaisseur ? Tout-à fait possible
En épaisseur 40mm ? Pas de problème particulier de tenue dans le temps en une telle épaisseur.
*A savoir tout de même que ça n'est pas l'épaisseur finie la plus adéquate, par rapport aux épaisseurs commerciales courantes en plots comme en avivés. Il existe bien l'épaisseur 45, mais peu courante (contrairement au 41 et au 54mm), mais encore un peu juste pour une longueur finie de 2,60M (plus c'est long, plus un éventuel rond ou gauche aura d'impact pour obtenir au moins une face parfaite et la sous face plane, mais avec encore quelques restes de traces de sciages résiduelles). On trouve parfois du 50mm... mais c'est encore plus rare que le 45. Sauf à disposer d'une bille que tu fais scier à la demande puis sécher, bien sûr.Pour une cuisine ? Possible aussi.
Ou en y appliquant une finition adaptée et à même de protéger de l'humidité, en prenant garde à l'usage de ne jamais lui faire subir de chocs, de coups d'outils coupant, d'y poser de récipient chaud, de ne jamais utiliser d'éponges ou produits abrasifs pour le nettoyer...etc.
Ou à l'extrême opposé, en prenant le parti de ne lui appliquer qu'une protection minimum (huile... voire rien) de temps en temps, et de faire avec les défauts inhérents à son usage qui apparaitront avec le temps.Avec des lames pas trop étroites et sans aboutage ? Facile avec du chêne, moins avec du noyer.
10mm de massif sur un support et alésé en périphérie ? Pourquoi pas, mais alors juste posé. Parce que s'il est collé au panneau support, quelque soit la matière et l'épaisseur de celui-ci, et sans contrebalancement adapté, il y a de fortes probabilités que pas longtemps après l'avoir réalisé, ton dessus ne soit plus un "plan", mais plutôt un rond de travail !-
Tu prévois de faire 1 seul fauteuil ?
Même si c'est 2 ou 3... pas la peine de t'emmerder. D'autres ont déjà tout dit.
Découpe à la scie à ruban ou même scie sauteuse inclinée... et même sans disposer de ces outils, un angle si léger peut très bien se réaliser avec des outils à main, surtout s'il y une seule ou peu de pièces. Râpe, wastringue, racloir, abrasif... etc.
Ou sinon, Xylosophie propose la solution la plus simple : modifier les traverses A de façon à ce que la surface de fixation de la pièce C soit à 90° des lames du dossier.
Si je comprends bien, tu cherches à réaliser une sorte de caisson de jardinière, qui sera recouvert de pierre à l'extérieur (collé ?), et rempli de terre à l'intérieur, le tout étant destiné à être (et rester) à l'extérieur.
Je pense que dans un tel cas, le bois ou toute forme de dérivé panneau est à proscrire. (Les panneaux hydrofuges sont prévu pour résister à une humidité modérée, et encore, si les conditions de pose sont respectées, à savoir que le matériau ne doit pas être en permanence au contact d'une source d'humidité, et qu'il faut une ventilation).
Totalement "enfermés" et sans la moindre ventilation tel que je crois le comprendre, même des panneaux de qualité "marine" (qualité supérieure aux CTBH ou CTBX) ne résisteraient pas longtemps.
Seules solutions qui me viennent à l'esprit :
- Un caisson réalisé en panneau fibro-ciment (ils sont sans amiante aujourd'hui, bien évidemment... Mais assez difficile à trouver, surtout pour un amateur. A moins de réussir à trouver à en récupérer). Cette solution aurait d'autre part pour avantage de pouvoir y sceller directement au ciment tes parements de pierre.
- Un caisson en panneau type "Compact". Il s'agit de stratifié épais, 9, 10 ou 13mm selon les marques. C'est le matériau qui sert par exemple à réaliser des cloisons et portes de toilettes collectives, ou aujourd'hui avec un décor bois pour réaliser des habillages de façades de bâtiments.
- Un caisson métal, idéalement en inox, et renforcé pour supporter les poids, et de la terre et de tes parements pierre, et pour que les joints des ces derniers ne cassent pas.
"La rendre comme neuve" ???
Tout dépend de l'état de ta table. Et du matériau dans lequel elle est faite, fonte ou tôle d'acier, ou encore aluminium...
Si elles sont en fonte, une seule solution pour les avoir exactement "comme neuve" : les faire ré-usiner
Sinon sans rire, si elle présente juste une oxydation de surface, ou quelques piqures, tu peux les poncer (légèrement, hein !) avec du papier grain 180 ou plus, en mouillant abondamment avec du dégrippant ou de l'essence. Et essuyer le tout après.
Mais comme tu n'as pas vraiment développé le problème que tu souhaites résoudre, difficile de te conseiller plus...
La photo n'est pas très explicite. C'est bien un mauvais parallélisme des 2 chants que tu nous montres et qui te pose problème ? (On croit voir un désafleur entre les pièces)
Si c'est bien un mauvais parallélisme, et avant d'entreprendre des réglages plus poussés, il faut jouer avec le réglage de la table de sortie (si ta machine te le permet). Ici, il se peut que ta table de sortie soit légèrement trop haute par rapport à l'arbre de coupe, et qu'il faille la baisser très légèrement.
Sinon, j'avais établi toute une procédure de contrôle et de réglage complète pour tables de dégauchisseuse, à une époque (dans le cadre de mon activité professionnelle d'alors)... Mais il faudrait que je la retrouve , et sans doute l'adapter au cas des machines combinées.
Dis moi si la première solution que je propose améliore les choses. Si ce n'est pas le cas je pourrais te proposer la procédure complète après l'avoir adaptée !
Ce type de caisse de bouteilles de vin est souvent en résineux... Pas ce qu'il y a de plus recommandé pour un usage extérieur en ce qui concerne la stabilité et la durabilité. A fortiori, pour servir de dessus de table extérieure, usage dans lequel ces estampes seront exposées de façon maximum aux aléas climatiques.
Une solution peut être de réaliser des joints type pont de bateau, avec un mastic en cartouche prévu pour... Au moins, ces joints souples s'adapteront suivant les saisons, mais l'esthétique n'aura plus rien à voir avec ce que tu sembles rechercher.
A savoir tout de même que si le procédé fonctionne très bien sur un pont de bateau, c'est aussi grâce à un bois adapté à cet usage.
Pour ce qui est des ondes d'usinage (je ne sais pas de quel matériel tu disposes) mais si possible, réduis la vitesse d'avance, voire augmenter la vitesse de rotation de l'arbre (mais les machines disposant d'une telle possibilité sont aujourd'hui rares)
Vérifie aussi que tout tes fers soient bien réglés à la même hauteur. Voir aussi la réponse très complète de Baaat plus haut sur ces questions d'ondes.
Sinon, concernant le talonnage, je ne sais pas de quoi, toi ou d'autres qui sen plaignent, vous parlez ! Hormis avec une petite raboteuse pas chère achetée en GSB, ça se règle très bien, il y a des solutions de réglages sur la machine, ou à défaut la possibilité de limiter considérablement le défaut.
Pour info, et pour ne pas me recopier inutilement, le lien vers mon commentaire sous la vidéo d'Olivier Verdier d'il y a quelques jours sur le même sujet :
youtube.com/wa...55YD5uFF4AaABAg
Je rabotais hier encore des pièces de chêne, débitées dans des plateaux de 80mm et de 3m de long pour certaines... et aucun défaut, aucun talonnage !
3 ans dehors ! Hmmm, il y a des chances pour qu'elles soient fendues à cœur, voire d'autres dégradations.
Je ne sais pas s'il t'es déjà arrivé de visiter ou passer près de certains stocks de scieries, notamment en été. Tu pourrais y voir des stocks de billes de bois qui y sont constamment arrosés. Et ils ne s'amusent pas à consommer autant de volume d'eau par hasard... C'est justement pour que des bois abattus en avance ne se détériorent pas trop avant sciage, qui généralement intervient après quelques mois au plus, d'un tel stockage arrosé.
3 ans posé au sol et exposé aux variations climatiques sans le type de mesure de préservation décrit plus haut, ça me parait énorme.
Le mieux serait déjà de couper les bouts, pour en vérifier l'état.