De tels "décrochages" en sortie de pièce à la toupies sont souvent dus à un mauvais alignement des guides. Ta toupie, d'après la dernière photo semble relativement récente, et je suis étonné qu'elle ne dispose pas d'un telle dispositif de réglage de l'alignement, alors qu'à tes dires, il y aurait un système de réglage de "l'équerrage". Perso, des système permettant de régler, non pas l'équerrage, mais plutôt pour permettre de régler les guides sur des plans parallèles, je ne me souviens pas d'en avoir vu. Souvent, dans les ateliers, un éventuel problème de faux parallélisme se résout en intercalant un papier, éventuellement plié une ou plusieurs fois, entre le guide bois ou alu, et le support métallique sur lequel il coulisse.
- Il faut aussi veiller à fermer au maximum l'ouverture des guides.
- Bien positionner l'entraineur, 2 roues face au guide de sortie et une face au guide d'entrée, l'axe de l'arbre étant donc aligné avec l'entraxe entre les roues 2 et 3, comme indiqué sur l'image jointe.
Réflexion et analyse des photos faites, j'ai l'impression que tu fais le dressage des chants dans la même opération d'usinage. Si c'est bien le cas, tes guides doivent être réglés de la même manière que le seraient des tables de dégau. Donc ton guide de sortie doit s'aligner sur les partie les moins saillantes de ton outils. Pour ma part, je le vérifie avec un réglet aligné sur le guide de sortie, puis en faisant tourner manuellement l'outil, la partie la moins saillante de celui-ci doit juste venir frôler, et très légèrement écarter le réglet.
Je reprend tes termes : "des «poches» carré (50x50 cm) dans des planches de bois".
Ce qui suppose donc que tu aies des planches de plus de 50 centimètres de large. J'ai bon ?
Si c'est bien ça, pourquoi ne pas prévoir un cadre massif, avec des panneaux en rainure et visibles de 500 X 500 (oui, moi je parle en millimètres !) dans ce cadre ?
3 mois de sciage ? Autant dire aucun séchage !
Tu parles de retrait entre les planches, tu envisagerais donc une pose bord à bord ? Pas ce qu'il y a de mieux, si tu veux éviter les jours. D'autant plus que des retraits et les variation dimensionnelles suivant les saisons sur un bardage bois sont inévitables. Il est juste possible de les atténuer, en laissant sécher ton bois un minimum...soit deux ans mini, en séchage naturel.
A priori, ton bois serait donc brut de sciage. Mais j'imagine d'autre part que tu voudrais disposer de ton abri relativement rapidement Dans ce cas, une pose "à clins", donc avec recouvrement d'un bord horizontal sur chaque lame pourrait être à mon avis la solution la moins risquée.
abibois.com/im...ement_horiz.jpg
Ce type de rouleau ponceur nécessite une vitesse de rotation très lente, sinon on chauffe la bande (ainsi que le bois) en un rien de temps.
Sinon, il peut y avoir la solution de la ponceuse à bande portative. Fixée sur le côté sur une table (facilement montable et démontable, lorsqu'on en a besoin pour autre chose, bien sûr). Il faut ensuite prévoir une surépaisseur de table devant la bande.
Par contre, que ce soit par cette méthode ou même avec une machine plus professionnelle (toupie, ponceuse verticale...) si c'est adapté pour un ponçage léger, ça ne l'est vraiment pas pour dresser parfaitement des chants.
Bon... Il s'agit là d'un très beau buffet bas de style Louis-Philippe, ou peut-être plus d'époque "Restauration" (Le terme "Restauration" désigne bien un style, caractéristique d'une période fin 18ème/début 19ème... et non pas d'un style de meuble restauré, hein !)
Si le meuble n'est pas à ton goût, ou si tu n'en a pas utilité, premièr bon réflexe : en montrer les photos à un expert (antiquaire spécialisé, commissaire priseur...)
Suivant le ou les retours d'avis, peut-être le faire expertiser. Un tel meuble, s'il est d'époque, suivant sa qualité... et peut-être son fabriquant voire sa signature, peut valoir jusqu'à plusieurs centaines et même milliers d'euros.
Alors, l'envoyer chez Emmaüs n'est vraiment pas le premier choix à faire !
Ta question concerne bien un usinage de dominos destiné à assembler et coller tes 3 pièces de 200mm, afin de réaliser un plateau de 600 ?
Si c'est bien ça, aucun jeu n'est nécessaire (sauf pour rattraper d'éventuelles imprécisions d'usinage de tes différents dominos en longueur). Un fois assemblé (et surtout collé !), ton plateau travaillera d'un seul tenant... au moins pour ce qui concerne la longueur.
Par contre, ça n'est pas en longueur que ça travaillera le plus... mais dans le sens de la largeur ! Il vaut mieux prendre bien plus de précautions afin d'éviter les déformations de planéité sur la largeur, alterner les orientations des différentes pièces de manières à ce que les éventuelles déformations s’annulent.
Mes premières expériences de lamellé collé datent d'il y a pas loin de 40 ans. Ayant travaillé dans le meuble puis l'agencement, mes expériences de lamellé se destinaient principalement à des ouvrages intérieurs, mais aussi parfois pour de l'extérieur. Pour les colles, j'ai utilisé de tout (suivant les destinations, essences, sections de pièces finies...) de la colle vinylique jusqu'à la PU principalement aujourd'hui, en passant par les résorcine, caurite (ou urée-formol).
Pour les techniques de formage, j'avais réalisé mes premières pièces avec des moules et contre-moules (pas la solution la plus satisfaisante, car il reste toujours des espaces non collés), le tout serré dans une cadreuse hydraulique. Ensuite, toujours à utiliser dans ce même type de cadreuse, et toujours avec un moule, je serrais avec un système de feuillard qui permettait une meilleure répartition de la pression, et évitait beaucoup de problèmes de mauvais serrage.
Mais la technique idéale pour moi, que j'utilise depuis une quinzaine d'années maintenant : le collage sous vide. Soit dans une poche, placée sur un gabarit pour de grandes formes (comme les escaliéteurs pour réaliser des limons cintrés, par exemple), soit dans une table sous vide à l'aide d'un simple moule. De la pièce la plus petite, réalisée avec plusieurs couches de placage et d'un rayon très réduit, à de très grandes pièces de forte section, de la réalisation de moulures ou sections de bois cintrées, mais aussi de panneaux lamellés, les possibilités offertes par cette technique du collage sous vide sont très larges et donnent de très bons résultats.
Concernant la manière de déterminer les épaisseur des feuillets, ça a toujours été de manière empirique, au jugé, au cas par cas, et validé par essais. Tout dépend de l'essence (forte tendance à la rupture ou pas) de la largeur à employer pour sortir la pièces finie (un feuillet large sera plus difficile à cintrer qu'un feuillet plus étroit, tout en étant de même épaisseur et d'un même bois). Ça dépend encore du rayon final recherché (plus le rayon est fermé, plus les plis devront être fins). A noter, pour en revenir au collage sous vide, que cette méthode limite grandement les risques de rupture qu'on peut connaitre avec d'autres méthodes, sans doute parce que la pression viens s'appliquer de façon très progressive mais aussi très homogène sur la totalité de la surface du feuillet extérieur, au moment du serrage.
Clairement... il y a une énigme, là !
Si la première photo de l'arbre sur pied fait bien penser à du frêne, tout autant que les petites feuilles typiques en rameau dont Olivier80 a mis une autre photo, et bien l'écorce n'a rien à voir avec du frêne, pas plus que la coupe en bout. Ces photos feraient plutôt penser à du hêtre.
Je rajoute ces quelques photos de frêne (sur pied ou coupé) que je viens de prendre à l'instant chez moi
Ta question est surprenante à plus d'un titre.
Tu envisages la "création d'un atelier de fabrication de cuisines et meubles en MDF" et tu veux savoir de quoi tu aurais besoin... hormis de clients !
Mais déjà, ces clients, tu les qualifies pourtant de "potentiels". On peut donc supposer que tu ne les as pas... C'est pourtant bien par là qu'il faut commencer, à fortiori pour une activité aussi surprenante et restrictive que de la "fabrication de cuisines et meubles en MDF". Évaluer, vérifier, trouver le marché potentiel, en résumé, faire une étude de marché, c'est la toute première chose à étudier pour se lancer dans un projet d'entreprise tel que tu le décris (ou que nous le comprenons).
Mais supposons que que tu ais déjà fait tout ça. On peut aussi supposer que tu vas démarrer tout seul. Pas sûr qu'une "CNC pour les coupes" (mais que veux tu dire par là ? Un "centre d'usinage", ou alors d'une scie à plat à commande numérique ???) soit l'investissement prioritaire et le plus judicieux. Adaptées pour des gros volumes (donc pour des entreprises avec un peu de personnel derrière), de telles machines sont d'un autres coté très peu adaptées pour tout un tas d'opérations qu'on peut rencontrer au quotidien, ou encore répondre à toutes sortes de demandes de clients, qu'il est difficile de refuser lorsqu'on démarre. D'autant plus que de consacrer une part certainement majeure de ton investissement de départ dans de telles machines, te priveras d'autres machines plus basiques, certes de moindre productivité, mais bien plus polyvalentes et d'utilité (pour ne pas dire nécessité) quotidienne.
Bref, je ne vais pas développer plus que ça, ta question est vraiment trop sommaire, et ça n'est pas à nous d'imaginer ou te dire les grandes lignes d'un projet qui est le tiens, et qu'il t'appartient de définir un peu plus précisément, pour te dire de façon pertinente de quoi tu auras besoin. Après, avec des questions un peu plus ciblées, on pourra peut-être t'aider un peu plus.
Beaucoup de choses pertinentes ont déjà été dites dans les réponses précédentes concernant le chevillage et le collage.
Un aspect me semble tout de même intéressant à rappeler, particulièrement dans le cas d'une telle porte, à fortiori destinée à être exposée aux aléas climatiques : Bien plus que le collage ou/et le chevillage, c'est la qualité des assemblages tenons/mortaises qui sera un paramètre bien plus déterminant pour éviter de futurs désordres. Les tenons doivent être non seulement parfaitement ajustés, mais "je dirais même plus", parfaitement SERRÉS ! On voit en effet beaucoup de bricoleurs... et parfois même des menuisiers qui procèdent au montage ou démontage d'un tel assemblage... sans le moindre outil et sans aucune difficulté ! Si vous arrivez de même, sachez que votre assemblage n'est pas assez serré, en tout cas dans le cadre d'un ouvrage comme une porte.
En effet, et bien plus que dans le cas de structures ou cadres de meuble, les assemblages doivent être extrêmement serrés, et ne doivent pas pouvoir être assemblés à la main. Un tenon doit être modérément serré dans le sens de l'épaisseur (mais pas trop, afin de ne pas fendre le bois), et encore beaucoup plus dans le sens de la largeur. Bien plus que l'usage de colle ou les chevillages, ce sont des assemblages réalisés de telle façon qui assurent le plus gros du maintien de l'équerrage de l'ouvrage, et qui évitera qu'elle ne s'affaisse. Et que certains ne viennent pas me raconter que les colles PU expansives ont pour intérêt de venir combler les jeux éventuels, et ainsi d'assurer un parfait assemblage durable dans le temps !!! Combien d'ouvrages ai-je du récupérer, qui battaient la breloque car bourrés de colle PU dans les vides autour des tenons !
(A noter que cette exigence de parfait ajustage et de serrage très ferme des assemblages est aussi valable dans d'autres spécialités, notamment le domaine de la chaiserie)
Pas mieux que Jetrow !
Effectivement, sans doute pas suffisamment poncé pour éliminer toutes les traces de bande gommée... surtout avec un placage de 11/10e qui laisse laisse largement de quoi opérer un ponçage correct.
Pour ma part (et si j'utilise la jointeuse à fil chauffé pour des jointages classiques en 6/10e ou plus), j'utilise la bande gommée pour les assemblages de marqueterie, mais souvent encore en 6/10e, que ce soit sur du chêne mais aussi et sur des placages bien plus délicats (ou fragiles, cassants), et sans aucun problème de traces.
Une fois le placage collé sur la surface de destination, bien humecter et laisser agir quelques dizaines de secondes avant d'enlever la bande au moyen d'un racloir. Trop peu de temps laissé à l'eau pour agir, et la bande est difficile à enlever. Un juste milieu qui s'acquiert relativement facilement.
Ensuite, laisser suffisamment de temps au panneau plaqué de bien sécher avant de le poncer, et ainsi enlever les derniers résidus.
Ouch !!! Attention aux dégâts que peut provoquer un sablage sur un tel plateau en placage !!!
Ceci en dehors de l'intérêt de mettre des pieds métalliques sur cette table !
Clairement, ou on en apprécie le style un peu kitch, auquel cas on fait une restauration à minima de l'ensemble, en gardant les traces de son passé, sa patine. Ou alors on s'en débarrasse peut-être en tentant de trouver quelqu'un que ce style intéresserait. Et éventuellement on se fait (ou on achète) un plateau simple, dont le style serait bien plus en accord avec ces pieds.
Mais monter ce piétement métal sous un plateau au style tout de même sacrément marqué, je ne vois pas trop l'intérêt.
Mais ce n'est que mon avis.
Cette référence de coulisse existe bien encore : lmcstore.com/f...lumotion-1.html
Quant-à l'attache-façade, c'est ça : lmcstore.com/f...ade-tandem.html
Beau lot d'outils anciens !
Pour le bouvet, il sert à faire des rainures, et s'utilise en gros comme n'importe quel rabot. A la différence qu'il est muni d'un système de guide parallèle réglable qui viendra prendre appui sur le parement de la pièce que l'on veut rainurer. Celui-là est en plus muni d'un système de réglage de profondeur, par la "vis violon" au dessus.
Bel outil !
Tout-à fait en phase avec les solutions et les arguments proposés par Bonbonveronbi, plus haut.
A savoir que, puisque tu dis que c'est pour de l'agencement, que cette spécialité c'est avant tout de l'ADAPATION. Adaptation aux demandes, besoins, contraintes du client. Adaptation aux dimensions, formes, poids et contraintes d'utilisation des ouvrages en utilisation normale (et même en cas d'utilisation extra normale, souvent ). Adaptation aux matériaux, finitions, esthétique demandée, etc.
Tenant compte de ces données, il est nécessaire d'adapter ses modes de fabrication et assemblages à tous ces paramètres. Même si on privilégie certains types d'assemblage dans les cas les plus classiques, on peut donc être amenés, à parfois en utiliser d'autres, et tous les modes de montage que tu proposes en font partie. Il ne faut pas se figer sur des standards... l'agencement, ça n'est en l'occurrence que du hors standard !
2 remarques concernant les variantes que tu proposes :
- Les dos en 3mm sont vraiment à réserver à des petits caissons, pour ne pas qu'ils soient trop souple, ou ne se déforment dans le temps.
- Pour l'assemblage sur tasseau représenté dans ton exemple "A", aucun intérêt (sauf contrainte particulière qui vraiment l'imposerait) d'utiliser un tasseau de 40x40mm.
Un tasseau de 20x20 suffit amplement pour la majorité des cas.
Tu cogites, tu cogites... c'est bien !
Une question (ça prête à confusion, sur ta perspective) : Y-a t'il un doublage panneau, derrière ta « fermette » de façade ? Ou alors un dos complètement fermé, à l'arrière ? Il y le triangle droit de ta fermette de façade qui est grisé, ce qui rend difficile de répondre à ces deux questions. (Voir l'image, ci-dessous)
C'est bien, tu as amélioré les choses, renforcé ta structure, ajouté les traverses de lit indispensable...
Par contre, certains assemblage sont sacrément complexes. Ça n'apporte pas grand chose, ils seront très difficile à réaliser, à assembler, et finalement ne rendront tes structures que plus fragiles.
Dans certains cas d'assemblage, tu devrais voir à utiliser certaines quincailleries, je pense à celles utilisées pour les structures de bois de lit, notamment :
vis de rappel pour l'assemblage de ta traverse basse de façade avec les montants. Autre remarque au sujet de cette traverse (et peut-être celle de l'arrière également) qui est réalisée en CP de 15mm. Pour ma part, et avec le mode de construction et les matériaux qui sont les tiens, j'aurais pris un CP plus épais... ou alors contre-collé 2 épaisseurs de 15, pour finir à 30mm d'épaisseur. Voir ici pour quelques systèmes existants pour assembler ces traverses : passion.bois.f...s_de_rappel.htm
Concernant les traverses support de sommier, j'aurais utilisé ce genre de taquets de lit : bricozor.com/f...AyABEgJEIvD_BwE
Pour la conception générale, j'aurais plutôt imaginé 2 panneaux d'extrémité assemblés avec traverses et pieds et terminés en atelier (les 2 bouts). Ceux-ci venant s'assembler par des systèmes d'assemblage rapides, au niveau de tes traverses basses et de traverse hautes, dans la chambre où ce lit doit être installé. Ensuite, le toit assemblé avec tes « fermettes » viendrait juste se poser sur l'ensemble, et se visser (par vis démontables) au dessus de l'ensemble. Ce mode de fabrication te permettrait de mieux préparer les choses à l'atelier, de préparer des sous-ensembles finis et de ne juste monter tout cela par des systèmes d'assemblage rapide... Et ça simplifierait également le démontage (qui arrivera forcément un jour) et l'éventuelle ré-utilisation et remontage dans une autre pièce.
Avec les modes d'assemblage que tu retiens sur tes plans, le montage sur place sera beaucoup plus long et complexe... et quasiment impossible à démonter sans casse.