Es-tu professionnel ou amateur ? Tu fais déjà des meubles ? Dois-tu souvent réaliser des pentes ? As-tu d'autres moyen de les faire ? (une toupie à arbre inclinable, ou une fraise multi-pentes ?)... Plein de questions auxquelles toi seul a les réponses, et qui te donneront la réponse à ta question.
Aucun besoin d'une imprimante 3D !
On s'est tous un jour où l'autre, démerdés à faire une boîte en contreplaqué, en forme d’entonnoir, qui s'emboite sur ton capot d'éjection d'un bout, et qui se ressert sur un raccord PVC au diamètre adapté à ton flexible d'aspiration, de l'autre.
Tu peux aussi le faire en tôle.
Je ne comprends même pas que les gens ne pensent pas à ce genre de solutions simples, et qu'il leur faille une imprimante 3 D au moindre problème, aujourd'hui !
"Est-ce raisonnable ?", que cela en effet ?
Je vais faire une réponse de normand (que je ne suis pourtant pas): ça peut l'être, comme ça peut ne pas l'être.
Déjà, pour franchir le pas d'une installation à son compte, quelques qualités primordiales à mon avis :
Une capacité du futur ou nouveau chef d'entreprise à chercher à apprendre, à comprendre, à s'adapter et à toujours s'améliorer, et cela tous les jours, par tous les moyens possibles, sans cesse ni fin...
Savoir aussi se remettre en question, ne pas hésiter à se comparer ou comparer ses méthodes, manières de faire ou organisation avec celles d'autres, et au besoin en changer, cela dans le but de s'améliorer en permanence, et surtout en le faisant objectivement et sans s'obstiner à se croire le meilleur et infaillible. Ne jamais se construire et s'enfermer dans des certitudes.
Garder les yeux et les oreilles ouvertes, être à l’affût , sentir les tendances... être "aware", comme aurait dit JCVD. Ce qui se traduit, (plus simplement que lui ne l'avait fait) par : savoir, être informé, au courant, conscient, en éveil...
Avec ces qualités de base là, on peut avoir quelques chances de réussir et de durer dans le temps.
J'en ai vu plusieurs, qu'ils soient issus de formations classiques mais aussi d'autres qui venaient d'opérer une reconversion professionnelle, qui avaient ces qualités là, et qui réussissaient (même si ça ne met pas à l'abri d'un échec, les pièges et les embûches auxquelles sera un jour ou l'autre confrontée toute entreprise restant nombreux).
J'en ai aussi vu (toujours issus des mêmes parcours de formation) qui n'avaient pas intégré tout ou partie de ces clés d'état d'esprit, qui vivotaient de leur activité. Mais leurs errements se repéraient bien vite, et le bouche à oreille faisait vite leur réputation, et généralement pas la meilleure. Dans le meilleur des cas, ils en arrivaient à mettre fin à leur activité en s'en sortant tant bien que mal. Mais dans le pire, ils persistaient, s'obstinaient et se voyaient acculés jusqu'à tout perdre... vous imaginez la suite. Dure et cruelle réalité que la sélection naturelle ! Mais si ceux là sont tombés bien bas, il ne tireront pas plus le métiers avec eux.
Des cas de figure comme une reprise d'activité ou une succession, si bien accompagnée, peuvent faciliter les choses. Ou alors un domaine d'activité de niche, hyper spécialisé et sans peu de concurrence (mais ils sont rares), peut être un contexte favorable, car ne nécessite pas des compétences larges ou des expériences dans des domaines variés. (Je n'ai pas dit un domaine d'activité "simple", ou standardisable donc permettant des fabrications en séries, car ceux là sont au contraire souvent captés par des industries qui sauront toujours faire beaucoup mieux et à moins cher qu'un artisan).
A contrario, être multi-spécialisé (condition pourtant souvent indispensable, pour trouver suffisamment de travail pour un artisan) c'est se diviser, se disperser et s'exposer avec ses lacunes sur de multiples fronts, cela sans avoir le temps de tous tenter de les combler. Alors le manque d'expérience et d'expériences se fera plus durement ressentir
Je précise pour terminer, et à toutes fins utiles, que pour ma part, je n'ai jamais été à mon compte ! Même s'il m'est arrivé de l'envisager à une époque... avant qu'un de mes anciens patrons ne vienne me chercher pour l'accompagner dans la création d'une nouvelle entreprise. Puis pour prendre la responsabilité de l'atelier et le faire "grandir" et évoluer jusqu'à en arriver à une dizaine de personnes en production..
Puis encore plein de multiples expériences dans des entreprises moyennes ou plus importantes et domaines variés (mais toujours dans le bois, et plus précisément les domaines du meuble, ébénisterie et agencement). Beaucoup et de diverses responsabilités, et cela durant pas mal d'année, qu'il serait trop long de développer ici !
Je n'ai jamais été à mon compte, disais-je, et je ne le serais jamais, vu mon age actuel !
Mais aujourd'hui, je ne le regrette pas le moins du monde. Toutes ces expériences vécues, toutes ces réalisations, des plus simples à celles de grande ampleur et parfois prestigieuses, souvent difficiles aussi, car aux multiples défis techniques pour ces derniers, mais toujours magnifiques au final, m'ont procuré des satisfactions et une expérience auxquelles je n'aurais jamais eu accès, en créant ma propre entreprise.
Bah, je me rattrape un peu quand même en venant depuis peu ici et de temps en temps pour partager un peu de ce que j'ai accumulé d'expérience, comme je le fais encore aussi en entreprise, d'ailleurs...
Voilà, voilà... je parle, je parle, mais je vois que je n'ai pas apporté de réponse précise, affirmative ou négative à la question posée. Ben je n'en ai pas plus que ce point de vue particulier que je viens d'exposer. Je ne sais pas si ça va réellement contribuer positivement au débat... Espérons alors que ça vous aura fait un petit moment de lecture intéressante
C'est un vernis mat (ou extra mat) qui a été utilisé ?
Si c'est le cas, c'est le risque, si l'on frotte un peu trop, on fini par le lustrer. (C'est d'ailleurs pour cela que ce type de finition mate est déconseillée pour les plans de travail, tables ou toute surface exposées aux frottements).
Première réflexion, c'est donc le menuisier qui a posé (et peut-être fabriqué) cela, qui a fait cette dégradation ? Si c'est bien le cas, c'est à lui de remédier au problème, et de te livrer un ouvrage parfait. Surement pas à toi, si tu es le client. Tu n'as pas à en subir les conséquences.
Deuxième chose, s'il s'agit bien d'un vernis mat, la seule solution pour que tu aies un résultat parfait, c'est de faire une reprise intégrale du panneau, pour être parfaitement homogène. A voir s'il est possible de démonter le panneau, pour le reprendre à l'atelier, ou sinon, faire une reprise sur place, avec tout ce que cela suppose, en masquage et protection adaptés.
Mais c'est au responsable de résoudre le problème et de te livrer un ouvrage parfait, pas à toi. C'est même un manque de professionnalisme de sa part de ne pas avoir pris les devants !!!
Tout dépend de l'ouvrage et de la qualité de bois qu'il requiert ou des dimensions de pièces, tout dépend de l'essence également.
D'expérience et de base je pars sur le cubage fini multiplié par 2 pour le cubage à acheter.
Après, il faut aussi bien choisir et acheter... Et pour le bois, qui est un matériau hétérogène (comme les vaches), faut traiter avec les marchands de bois comme avec des maquignons (ceux qui vendent les vaches, justement). Je sais, je fais souvent la comparaison entre marchands de bois et maquignons, et pour avoir fréquenté les deux, je peux dire que les similitudes sont nombreuses...
Avantage tous de même, par rapport au commerce de bestiaux, une bille de bois... on peut l'ouvrir. Et il ne faut pas hésiter (quand c'est possible, pour des histoires de distance, bien sûr) à le faire. Ou sinon, ne pas hésiter à refuser le bois, si non conforme à ce qui est demandé/promis, ou à défaut, à leur faire remonter vos griefs et renégocier le prix.
J'avais fait réaliser une telle rallonge, il y a pas mal d'année, mais dans une boite qui n'existe plus. Je ne sais pas si des rallonges ont été commercialisées, à une époque, ou si ceux qui en ont avaient fait comme moi, mais il est clair qu'avec les normes actuelles, tu n'en trouveras pas à acheter en neuf aujourd'hui.
Je l'avais fait faire par un tourneur sur métaux. Il avait une partie basse qui venait se manchonner sur l'arbre existant, et s'appuyer sur les bagues (plutôt que sur le bout d'arbre, donc avec une assise plus large). Au dessus de cette partie "manchon", l'arbre se réduisait à 50mm. Il faut aussi faire une vis longue, suffisante pour serrer la rallonge sur l'arbre de base. La rallonge est donc percée sur toute sa longueur, pour permettre le passage de la vis.
A noter qu'avec les plateaux que tu envisages d'acheter (déjà pas toujours équilibrés au mieux, loin de là, et d'ailleurs plus homologués aujourd'hui), il te faut un arbre d'origine parfaitement équilibré, avec des roulements parfaits, un arbre pas trop usé... Sinon, tu décuplera les effets d'éventuels déséquilibres, avec une rallonge en plus. Avec donc des vibrations, les dangers que ça induit, usure accélérée de la toupie...etc
Ta question est vraiment trop sommaire, peu illustrée (par des plans, dessin, perspective, etc), sans aucune précision sur l'usage auquel est destiné ton.... ben je ne sais même pas comment appeler... et bien ton truc, alors, pour être compréhensible, permettre de comprendre les contraintes, et pouvoir te donner quelque réponse.
En tout cas pour moi
Peut-être poses tu ta question à l'envers, et devrais tu tout d'abord nous dire ce que tu cherches à faire. On peut faire des tas de choses, avec une bague à copier.
Parce que pour moi, une fraise qui répond à l’appellation de "à rainure", c'est ce genre de chose (même si on peut aussi usiner des rainures avec d'autres type de fraises).
Et bien, de manière très classique, puisqu'ils semblent bien être d'une section rectangulaire, puis usinés d'un 1/4 de rond dans chaque angle. Puis sans doute assemblés par tenon/mortaise dans les traverses.
Pour ce qui est de l'écart entre chaque barreau, cela répond à la norme NF EN 716-2, à savoir de 65mm maxi. (Tu peux trouver référence à cette norme dans ce texte réglementaire, dans l'article 1, l'accès à la norme étant payant... comme souvent)
Un tel évier, fixé en dessous d'un plan de travail découpé, n'est prévu QUE pour des matériaux adaptés, c'est à dire qui ne craignent aucunement le contact de l'eau. (De type pierre, ou résine, etc). Quelque solution que tu appliqueras, avec un plan de travail bois, ça ne restera qu'un pis-aller. Même avec un "enduit" de type silicone ou autre, après quelques chocs d'ustensiles, l'eau s'infiltrera, et tu risques de courir sans fin pour tenter d'en limiter les effets.
Même avec une solution de protection rapportée comme une protection en plastique, inox ou autre, tu auras toujours des risques d'infiltration, entre le bois et cette protection... Sauf que tu te rendras compte moins vite de ces infiltrations et dégâts !
Si c'est une erreur de choix, ou un changement d'avis quant-au type de plan de travail ou d'évier depuis le moment de l'achat, pourquoi ne pas tenter de revendre ce dernier (sur le BC, par exemple), et acheter un nouvel évier plus en adéquation avec le plan de travail bois choisi, plutôt que de partir sciemment vers des années d'emmerdements ?
Ou alors, reste la solution de la résine époxy, qui permettrait au plan de travail, une fois parfaitement enduit (et finition induite, bien sûr) de devenir relativement étanche... Mais comme tu semble vouloir une finition la plus naturelle possible, ça n'est pas très compatible.
Peux tu expliquer plus en détail ce que tu cherches à faire, pour recourir à un collage temporaire.
Pour ma part, il m'arrive de faire des collages de fixation temporaire, dans plusieurs situations, et avec plusieurs solutions différentes. Mais aucune qui ne se fasse avec une colle thermo fusible. (J'imagine que tu parles de colle en bâtonnets, appliquées au moyen d'un pistolet chauffant ???)
Je ne vois pas bien la raison et l'intérêt de réaliser ce meuble de manière démontable, une commode étant, dans ses dimensions habituelles, d'un format tout de même assez réduit pour permettre ses éventuels déplacements... Mais, supposons que tu aies de bonnes raisons !
Si j'ai eu l'occasion de réaliser certains mobiliers démontables, à l'aide de quincailleries conçues à cet effet, je ne me souviens pas avoir eu le faire pour des assemblages en coupes d'onglet, comme le principe qui t'intéresse.
De tels assemblages, s'ils sont collés, doivent être parfaitement jointif, pour limiter des risques de détérioration des arrêtes à 45°, au moindre petit choc. Mais même avec un principe d'assemblages démontable de qualité, ces arrêtes restent fragiles, par rapport à une version parfaitement assemblée et collée, le collage participant à la constitution d'une arrête "faisant bloc" à 90°
Mais alors, avec un tel système de dominos chevillés, (que n'ai jamais utilisé de la sorte, ni même imaginé), je ne donne pas cher de ces arrêtes après quelques temps d'utilisation, sans même parler d'éventuels montages et démontages et déménagements entre deux. Si ton principe reprend l'idée de "chevillage à tire", mais en version miniaturisée, sa résistance, ainsi que sa capacité à assurer un bon serrage de ces assemblages en sera dans les mêmes proportions miniaturisée !
Donc, pour répondre à ta question, je ne pense clairement que ça soit solide, sans même aller très loin, dans le temps. Pour un tel principe, il ne serait d'ailleurs pas bien compliqué de réaliser une pièce d'essai, de façon à constater par toi-même sa résistance. Souvent, de tels essais ou prototypes aident à valider (ou pas) des solutions techniques
Ce panneau répond à l’appellation, car est l'une des variantes de panneau "à pointe de diamant".
Tout d'abord, on distingue une bande d'aspect différent, sur le pourtour du panneau. Mais difficile de percevoir avec certitude s'il s'agit simplement de la limite de l'application de la finition, ou une hypothétique plate bande qui y aurait été réalisée, et plus dans les règles de l'art, pour l'assemblage d'un tel panneau dans un cadre.
S'il n'y a effectivement pas de plate bande, un tel panneau est relativement simple à réaliser à la raboteuse, à l'aide de 2 montages, l'un pour les pentes longitudinales, l'autre pour les pentes transversales (ou en bout).
Avec un peu plus de patience, ça peut très bien se faire à la main, au rabot.
Si plate bande il y a, ce panneau à plus sûrement été réalisé au rabot à main, tout en se réservant une bande non inclinée en périphérie, qui sera ensuite finie au guillaume. Mais une ébauche ou approche a pu aussi être faite à la raboteuse, comme décrit plus haut, puis porté à l'épaisseur finie avec les moyens à main.
Désolé pour les fans exclusif du travail du bois au moyen de défonceuses à CN ou autres centres d'usinage ! Avant l'avènement de ces machines (que j'utilise aussi aujourd'hui, mais entre autres moyens), nos anciens ou nous même savions aussi réaliser des pièces complexes avec des outils à main ou des machines classiques !
Ce qui me fait penser à poser une autre "colle", concernant la réalisation d'un panneau à pointes de diamant (ou une autre variante de cette appellation), en suivant ce lien.
"D'après moi", pas de solution technique à privilégier ou à te conseiller entre les deux proposées, de ma part. Je dirais simplement, en tant qu'avis personnel, que pour un ensemble de meubles aux dimensions tout de même relativement réduites, cela risque de faire beaucoup de petits cadres, structures, et en général de pièces, et aussi une quantité très importante d'assemblages à réaliser, si ton choix est de le faire en massif de façon traditionnelle. Cela pour aucun apport supplémentaire concernant la solidité de l'ensemble, par rapport à une réalisation de façades massives sur des caissons en panneaux.
Ces quelques considérations annoncées, tout dépendra de critères qui n'appartiennent qu'à toi :
- Souhait ou choix de réaliser le tout en massif, ou alors de ne privilégier que la seule apparence extérieure.
- Capacité, expérience et équipement suffisant pour réaliser le tout en massif ( et tout ce que cela induit) dans un délai qui restera acceptable pour toi, ou alors choisir un mode de fabrication plus simple, plus en adéquation avec tes capacités et équipements, et dans un temps de réalisation plus réduit.
- Coût d'achat des matériaux et des éventuels équipement qui te seraient nécessaires à la réalisation de cet ensemble, suivant un mode ou l'autre...
- Etc...
Sur un plan solidité, durabilité, les deux solutions se valent pour un tel ensemble.
Concernant ce type de panneau, tu peux y aller sans crainte. Il faudra juste veiller à ce qu'il n'y ait pas de reprise d'humidité dans le local ou atelier qui te servira à fabriquer cet ensemble, suivant le temps de réalisation qui sera le tien, et durant lequel le bois devra donc y séjourner.