Tout dépend de la précision recherchée, de l'état de surface désiré, du matériau à percer...
Avec une mèche plate, il faut que ce soit affuté de façon équilibrée, tenir et maintenir sa perceuse bien droite, et ne pas en dévier durant le perçage.
Pour percer des matériaux relativement fins comme des panneaux, une astuce consiste à placer et serrer un panneau martyr, sur la face opposée de l'entrée du perçage. De cette manière, on évite tout ou partie des éclats, et la pointe de la mèche continue d'être guidée, une fois qu'elle est sortie du panneau principal.
Sinon, il existe les mèche dites "à façonner" ou "2 coupes, 2 traceurs" qui permettent une meilleure précision. Avec une perceuse à colonne, c'est l'idéal, mais elle peuvent aussi être utilisées avec une perceuse portative, avec les mêmes astuces que décrites précédemment.
Je ne comprends pas trop où serait la difficulté. Il suffit de poser ta pièce, ou pourquoi pas, un gabarit que tu copieras ensuite, sur les nez de marches, puis reporter tes différents points soit à la verticale, soit à l'horizontale, puis découper et ajuster encore plus finement au besoin. Même si ça n'est pas d'une extrême simplicité, ça n'est non plus insurmontable.
D'un autre coté, tu dis avoir déjà essayé une méthode, mais tu ne nous dis pas qu'elle est celle-ci ???
Bonsoir Thom38
Je viens un peu comme un cheveux sur la soupe, je ne connais pas les particularités de ton projet ou de tes portes de cuisines (rien vu ici sur ton projet dans de précédentes question, en tout cas), et je n'ai rien vu d'extrême dans les réalisations de portes de Boris, que je viens de parcourir vite fait.
Il semble donc que tu partes sur des portes de conception et de dimensions tout-à fait classiques et habituelles pour une cuisine.
Si c'est bien le cas, et sauf parti pris esthétique particulier, aucune utilité à prendre des précautions extrêmes concernant le choix des pièces, ou l'orientation du bois dans celle-ci. Hormis le cœur, l'aubier, fentes et autres nœuds à éliminer, tu peux débiter tes pièces, quasiment en "tout venant" sans aucun risque, pour tes montant et traverses. A noter qu'en 27mm, tu devrais pouvoir finir sans problème à 22 minimum (mais pas moins).
La seule exigence, hormis d'avoir une bille de bois (ou peut-être simplement quelques plateaux) de qualité correcte, relativement droite, sans trop de fentes ou défauts, etc... c'est d'avoir du bois sec (+/- 14% d'hygrométrie).
Pour ta manière de fabriquer tes panneaux, la méthode que tu envisages (refendre du 27 en 3 fois 7, puis en recoller 2 pour arriver à 12 fini) me semble sacrément fastidieuse ! Privilégie si tu peux de te procurer plutôt du feuillet de 18mm fini à environ 14mm (ou à défaut, du feuillet de 22mm), tu te facilitera grandement la tâche, et obtiendra un résultat tout-à fait satisfaisant et sans aucun problème de stabilité dans le temps.
Si la précaution d'alterner les orientation de bois trouve toute justification dans le cas d'un panneau large et épais en massif, (du genre d'un plateau de table, par exemple) dans le cas de panneaux tels que ceux dont on parle ici, c'est une précaution peu utile.
Toujours avec du bois sec, pour ma part je n'ai jamais pris la moindre précaution de ce genre pour des panneaux de portes ou de meuble (et pourtant, je vis et travaille dans une région à l'hygrométrie particulièrement élevée !).
La seule préparation à laquelle je pouvais attacher importance, suivant l'esprit esthétique demandé, c'était d'appareiller les différentes pièces constituant un panneau de façon à avoir des joints plus discrets, des fils qui se marient au mieux, etc. D'autre fois, l'esprit plus rustique de la réalisation exemptait tout bonnement de cette phase d'appareillage.
Par contre, pour ton mode d'assemblage des panneaux dans les cadres, il faut impérativement un système permettant un montage des panneaux en rainure dans les portes (plusieurs possibilités d'assemblages ont été évoquées par les répondants précédents). Il faut que les panneaux puissent travailler, plus en largeur, mais aussi en longueur (dans le sens du fil) même si le phénomène est moindre. Avec un système par dominos, tu risques de voir apparaître des "fentes", entre panneaux et cadres.
Sofialalouve
Allez, fin de journée, et fin de semaine !
Et puis une photo de plateaux prêts à poser... avec des tasseaux noyés !
Bien sûr, c'est réalisé en atelier professionnel.
Pour un amateur, il faut à minima une défonceuse, pour faire quelque chose de similaire. Je ne sais pas si c'est ton cas, ou si tu as quelqu'un qui pourrait ter le faire, mais c'est une solution parfaitement invisible, et très résistante.
Ces plateaux là font 28 mm d'épaisseur, et les tasseaux, 16x16.
Pour ta tablette de 25mm, des tasseaux de 15x15 devraient convenir, et permettent une fixation suffisante (d'autant plus que comme je le disais plus haut, nous prenons la précaution supplémentaire de les coller au mur, en plus du chevillage).
Si la rainure est plus profonde que le tasseau, c'est tout simplement pour pouvoir trainer ou tabletter ces plateaux, et les ajuster au mieux aux murs, qui sont rarement parfaitement droits et d'équerre.
Pour terminer, le maintient des plateaux une fois glissé sur les tasseaux, est assuré, soit pas collage, soit si on veut se garder la possibilité de les démonter pour quelque raison et sans casse, par quelques vis affleurantes et discrètes à l'arrière, en dessous pour les tablettes basses, au dessus pour celle du haut.
Voila notre solution, professionnelle, je sais, mais qui répond totalement à cette exigence de fixation invisible, et adaptée à du placo comme dans ton cas. En espérant que tu aies la possibilité d'en faire de même
Je ne connais pas cette machine (enfin, pas ce modèle précis, ni comment elle est faite, ou ses possibilités de réglage), mais il semble bien que cette photo nous montre déjà un gros problème.
Ces boulons avec contre-écrous servent à régler avec précision les tables. Toute la géométrie, le fait que les deux tables soient sur deux plans parfaitement parallèles dépendent du bon réglage de ces boulons et écrous. Une fois réglés et assurés par les contre-écrous, on y touche normalement plus. Il permettent de maintenir le bon réglage des tables, même si on manœuvre la table d'entrée en montée ou descente, ou encore lorsqu'on ouvre et ferme pour accéder à la raboteuse.
Ici, on voit qu'une des têtes de boulons est en appui sous la table (celui de gauche), alors que celui de droite est complètement descendu (et peut-être même déserré). Ça n'est clairement pas normal !
C'est donc à réglage complet de tes tables, qu'il faut procéder. Sauf que si je sais le faire... c'est par contre très long à expliquer en détail !
Je m'étais dit il y a un moment que ferais une procédure pour procéder à un réglage complet des tables... sauf que par manque de temps, ça n'est toujours pas fait.
En attendant, peut-être que quelqu'un d'autre aurait quelque chose ?
Il doit y avoir une faute de frappe, concernant la largeur de tes vantaux (161 !?!?!), mais je vais supposer qu'il s'agit de 610 mm. Sur une hauteur de 2190, et 2600 dans l'autre cas.
Je suis d'accord avec les autres commentaires. Il te faut un point d'appui au sol, que ce soit pour éviter les déformations qui de part la traction des charnières, même si légère, pourrait avoir une influencer dans le temps, ou tout simplement pour avoir un affleurage correct des deux vantaux. Il est toujours difficile d'avoir des panneaux, surtout de telles dimensions, d'une planéité parfaite, et donc d'avoir un parfait affleurage entre les vantaux.
Si une butée au sol peut-être gênante, j'ai eu l'occasion d'utiliser deux types de butées escamotables. L'une était à manœuvrer au pied (même si souvent... on finissait par le faire plus vite à la main, donc en se baissant. Donc finalement pas très pratique).
Et puis j'ai découvert ça, un jour. J'ai jamais vraiment cherché si un quincailler pro avait ce genre de chose, et pas eu d'autre occasion d'en poser depuis, mais dans le cas où j'ai utilisé ça, ça marchait très bien, et très pratique !
De mémoire, ça n'était pas sur ce site bien connu que j'avais commandé, mais comme j'y retrouve le même produit, je te donnes ce lien là : amazon.fr/PHOE...n/dp/B07DXMCNM7
Ah ben je viens de retrouver le premier modèle dont je parlais, chez Settin. Par contre, même si c'est en laiton, la finition laissait tout de même sérieusement à désirer... Et puis le prix ! Je ne souvenais pas que c'était si cher (même si s'agit là de prix publics)
setin.fr/ferru...cule-a7495.html
CASADEI (en un seul mot) est une marque italienne, pas forcément très connue, de matériel professionnel.
J'ai utilisé plusieurs machines de cette marque, en différentes occasions durant ma carrière, et il s'agissait de machines de qualité. Je parle donc de machines pas forcément toutes jeunes !
La marque existe encore aujourd'hui, et est revendue en France, mais je ne saurais te dire comment elle a évolué, ou ce que peut valoir une combinée de chez eux.
Ici leur page concernant leurs combinées (actuelles et neuves, bien sûr) : casadeibusella...-machines.c8584
Soit réaliser un socle, sur toute la longueur, qui permette de passer au dessus des plinthes existantes, ou encore des caissons avec pieds vérins. Un plinthe de finition, à tableter pour rattraper les inégalités de ton sol venant de fixer devant ensuite.
Soit faire tes meubles jusqu'au sol, mais prévoir un fileur sur toute la hauteur et de chaque extrémité, ceux-ci étant découpé à la demande pour épouser la forme de la plinthes, et les éventuels faux aplomb.
Il peut y avoir plusieurs variantes possibles, mais sur une base débité/usiné y compris les ferrages et quincailleries de portes pour le meuble TV, le socle avec pieds vérins, sans transport ni pose, tu peux avoir les choix suivants :
- En MDF brut à peindre par toi même
- En mélaminé blanc. Il y en existe avec des finitions autres que les mélaminés basiques, avec un bel aspect, depuis le mat jusqu'au brillant au choix (ou toute autre couleur, bien sûr). Avec chants plaqués assortis, bien sur.
- En MDF entièrement laqué en atelier. Toujours à monter par toi même, (mais avec les plus grandes précautions, du fait de la finition, plus belle mais plus fragile aussi, bien évidemment)
A la louche, et suivant le mode de fabrication choisi, et en fonctions des options possibles ou supplémentaires (je vois qu'il y a de l'éclairage dans ton modèle, par exemple), je dirais que tu peux partir sur une fourchette entre 5000 et 10000€
Difficile de bien comprendre toutes les formes, sans photos ou sans voir de ses yeux l'objet.
Mais restait-il une surface plane, en sous face ?
Si c'est bien le cas, une solution pouvait d'être d'y coller une cale de bois provisoire, de façon à ce qu'elle serve à maintenir l'ensemble. Puis avec un étau "articulé" (j'en ai un de récup, je ne sais pas si ça a un nom particulier. C'est monté sur une rotule, ce qui permet de le bloquer dans toutes les positions possibles et imaginables).
Une fois réalisées toutes tes opérations de découpe et modelage divers, tu découpe ce bloc de bois, et il ne reste plus qu'à passer un petit coup de rabot, puis (ou) de poncage.
A vérifier si c'est bien appliquable à ton cas de figure.
Tu parles bien de MDF plaqué chêne, et acheté tel quel chez un négociant ?
Si c'est bien ça, il est déjà calibré et poncé en fin de fabrication. Donc, à utiliser, usiner, manipuler avec toutes les précautions nécessaires!
Si ces précautions ont bien été prises,et s'il n'y a pas trop de traces, rayures et autres, tu peux commencer entre un grain 150 à 180, éventuellement en allant jusqu'au 240, suivant le degré de finition dont tu as besoin.
Idéalement, suivant les moyens couramment utilisés et présents dans les ateliers aujourd'hui, c'est à faire à la ponceuse orbitale équipée d'un disque souple, et toujours utilisée bien à plat. Certains ont encore des ponceuses vibrantes, qui peuvent aussi faire l'affaire. Sinon, reste l'emploi de la cale à poncer.
/!\ Et surtout pas de ponceuse à bande !!!
Peut-être une réponse hors sujet... ou peut-être pas, mais tout d'abord, dans quel état est ta table de raboteuse ???
Est-elle parfaitement propre ? Pas oxydée ? Ce qui peut être un frein important au bon avancement de tes pièces. En outre, passer un coup de paraffine (sur une table parfaitement propre, bien sûr) peut aussi faciliter le bon avancement des bois.
Autre remarque, à la vue de tes photos, je ne sais pas si cet organe commande le système d'entrainement, mais il semble y avoir une courroie étonnamment étroite, sur la grande poulie ! Surprenant que la courroie ne semble même pas faire la moitié de la largeur de la gorge de cette poulie.
Bon, je ne vais pas répondre à ta question, plein d'autres l'ont déjà fait !
Mais à propos de ta (ou tes) batterie(s) de visseuse, sais-tu que ça se reconditionne ?
Il existe un bon nombre d'entreprises qui le font. Ils ouvrent le boitier de la batterie, et changent les accus à l'intérieur. Tu peux même faire refaire tes batteries avec plus de capacité (qui se mesure en ampérage-heure, ou "Ah"), donc plus d'autonomie.
Ça coute bien moins cher que de racheter des batteries neuves, ou dans ton cas, ça peut sauver ta visseuse.
Si ça ne te fait pas peur, et si tu bricoles un peu en électricité, tu peux même les refaire par toi même, après t'être procuré les accus qui te conviennent.
En voila un qui explique mieux que moi tout ça : 12000-volts.fr...sseuse-perceuse