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Euh... "Piéger de l'air dans la colle au cœur de la planche" !?!?! Alors là, jamais encore vu ça !
Qu'un mauvais collage, ou plus précisément, une mauvaise planéité des pièces ou un serrage imparfait et mal réparti au moment du collage puisse être la cause d'une "poche"... qui donc contient de l'air, je veux bien croire. Mais à l'inverse qu'on arrive à emprisonner de l'air et que ça puisse provoquer un mauvais collage, je ne crois pas. D'autant plus que le bois (ou panneaux dérivés, sauf les panneau mélaminé ou stratifiés) n'est pas étanche à l'air, en tout cas pas aux fortes pressions auquel il est soumis dans le cas d'un serrage tel qu'on le pratique en menuiserie.
Les seuls cas où il m'est arrivé de voir de l'air piégé entre deux constituants d'un collage, c'est entre un stratifié et son support, d'où la nécessité du marouflage en partant du centre pour chasser l'aire vers les cotés. Et en cas de problème, si on dispose d'une presse à plat, on arrive à éliminer de tels problèmes. Toujours grâce l'effet de la très forte pression, l'air est chassé par le panneau support lui même.
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Oak OK, on est d'accord, c'est bien un mauvais serrage, ou une répartition pas uniforme de ce serrage qui à provoqué une "poche", et pas de l'air qui serait resté piégé et qui serait la cause de la poche donc du mauvais collage. N'inversons pas les conséquences des causes et les causes des conséquences... Ce qui me rappelle une histoire :
*Un matin au bureau, un employé arrive au travail. Il y retrouve un de ses collègues déjà présent qui lui dit :
- "J'ai mis des serviettes en papier sur tous les bureaux"
- "Des serviettes en papier ! Mais pour quoi faire ?" lui demande le dernier arrivé
- "Et bien, c'est pour éloigner les girafes" répond le premier
- "Mais... il n'y a pas de girafe, ici" s'étonne le second.
- "Normal... puisque j'ai mis des serviettes en papier sur tous les bureaux ! " *
Et pour tous (pas seulement dans ton cas), c'est en faisant des erreurs qu'on apprend comment éviter de les faire !
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Je ne pense pas que son objectif premier soit d'obtenir une meilleure stabilité de son plateau, mais si j'ai bien compris, juste d'arriver à réaliser un plateau d'épaisseur 40mm avec les épaisseurs dont il dispose. A partir de là, hormis une apparence de 2 épaisseurs sur les chants pas des plus heureuses sur le plan esthétique, il n'y a aucune contre indication technique.
Pour ce qui est de la colle, aucune obligation à coller à la PU, si son bois est dans valeurs hygrométriques correctes pour un usage intérieur.
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Bonbonveronbi D'après le descriptif succinct du projet, il s'agit d'une "table à manger". Ce que Kwood ne nous dit pas, c'est s'il en prévoit l'utilisation en intérieur ou en extérieur. Pas mal de tes conseils peuvent être justifiés pour une utilisation en extérieur. En ce qui me concerne, je comprenais que c'était pour un usage intérieur.
Si c'est bien en intérieur, on peut supposer que les exigences d'hygrométrie ont bien été prise en compte, et dans un tel cas, l'usage de la colle PU n'est en aucun cas un impératif.
D'autre part, si les bois sont correctement corroyés, pas de raison qu'un bon collage ne puisse pas être assuré dans de bonnes conditions par de la colle classique blanche vinylique, et bien sûr par un bon serrage ou pressage des pièces.
Aucun problème pour le collage de 2 épaisseurs de chêne non plus, si pris en compte tous les conseils judicieux qui ont été donné concernant l'orientation des pièces. Coller en trois plis (ou en nombre impair) est un impératif en cas de couches croisées, ce qui n'est pas le cas ici.
La règle, dans le cadre de fabrication de panneaux réalisés de plusieurs épaisseurs collées entre elles, c'est que ce "sandwich", à partir de son axe, soit constitué de matériaux qui s'équilibrent. C'est justement le cas pour des panneaux de contreplaqués. Y compris s'ils sont revêtus d'un placage d'une essence dite fine, il sera contrebalancé par la même essence (peut-être d'une moindre qualité esthétique) ou à minima d'une essence plus économique mais d'épaisseur/densité/grammage équivalents. Mais dans le cas de figure qui nous est exposé ici, même si le nombre d'épaisseurs (ou de plis) n'est pas impair, la règle est malgré tout bien respectée. Le sandwich est bel et bien symétrique à partir de son axe (en tout cas s'il est bien constitué de 2 pièce du même bois, de même épaisseur, d'une même hygrométrie...)
Faire un plateau de la sorte impliquera effectivement du travail supplémentaire et quelques précautions... et pas la même esthétique que s'il était constitué de pièces en pleine épaisseur, là dessus je suis d'accord. Mais hormis ces quelques inconvénients, (qui semblent lui être imposés par cet impératif de disponibilité de bois), rien de rédhibitoire à réaliser un plateau de cette manière sans avoir besoin de précautions extrêmes, pour une bonne tenue dans le temps.
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... Et encore, comme je le disais à la fin, j'ai abrégé. Parce que bien d'autres points interpellent, dans sa présentation et sa question
.
Mais bon, comme souvent et c'est encore ici le cas, beaucoup donnent de leur temps de leur réflexion et de leur expérience, pour tenter de répondre au mieux aux demandes... sans que celui qui l'a initié ne semble s'intéresser aux réponses, ni n'apporte les précisions qui lui sont demandées ou ne participe à la discussion. Dommage
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S'il y a bien un bois que ça n'est pas... c'est l'if. Cet arbre à un tronc bien plus tourmenté, avec des formes de lobes, qui finissent au cours de sa croissance pas enfermer des parties d'écorce. Si la couleur pourrait faire penser a de l'if, sa forme, ses cernes ou encore l'écorce, pas du tout.
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Le stratifié, ça se coupe avec une surcote, puis après collage, ça s'affleure. Ou à la main avec un rabot métallique puis à la lime, tel que j'ai appris à l'école il y a plus de 40 ans, et tel qu'il m'arrive encore de le faire pour quelques cas très particuliers, ou alors avec une affleureuse.
Si le but que tu recherches, en demandant comment faire une coupe sans éclat, est de le coller d'emblée à la cote finie sans avoir à affleurer ensuite, et si ton procédé de collage est celui de la colle dite "contact" (qui est le plus adapté au stratifié)... peut-être une chance sur 100 que tu y arrives, en tout cas pas sans avoir comme seule solution de récupération que de diminuer les dimensions de ton plateau pour rattraper les difficilement évitable écarts.
Donc pour répondre à ta question, peu importe le mode de coupe. A la griffe (comme à l'ancienne), à la scie portative ou sur table, quand bien même avec des éclats (bon, pas des énormes non plus), tout cela disparaitra à l'affleurage.
En ce qui me concerne, les seules fois où je dois avoir des coupes parfaites sur du stratifié, c'est dans le cas de réalisation de joints. Dans de tels cas, (et hormis avec une scie à panneau de type "centre de sciage" dont peu disposent ici), je les fais à la scie à format. Un coup léger de cale à poncer avec un grain 150 à 180 pour éliminer les micros éclats, et émousser très légèrement le tranchant de l'arrête qui sera apparente.
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Un collage à la néoprène n'est pas ce qu'il y a de mieux ni de plus sûr dans le temps pour du placage Bonels22.
Quoi que, avec une épaisseur de 11/10e, ça limite tout de même un peu les risques.
Pour un collage encore plus sûr, et puisque ce mode de collage est ton choix (ou choix par défaut, en fonction de l'équipement limité dont tu disposes), je te conseillerais d'opérer un double encollage sur chaque face. De cette façon, la première couche permettra aux 2 surfaces d'absorber les solvants de la colle, de saturer et bloquer le fond, et permettra un séchage plus maitrisé de la seconde. Seulement une fois ce premier collage parfaitement sec, tu peux procéder à la seconds couche qui assurera, elle, le collage par contact. (En appliquant qu'une seule couche sur chaque face, les solvants sont trop vite absorbé, de façon non régulière et uniforme par des matériaux poreux, pour que le collage soit optimal).
Et bien évidemment, puisqu'un serrage sous presse ne t'es pas possible, bien maroufler le tout ensuite !
NB Pour ce qui est de ton problème de traces de bandes gommées, j'ai répondu par ailleurs.
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... Par contre, je viens de relire la composition de ton panneau (placage 11/10e sur une face, et laqué pour l'autre). Sur ce point, question contrebalancement, tu prends de très gros risques !!!
A moins que ton plateau soit fixé de manière très solide à une armature ou ceinture bois ou métal (mais j'ai cru comprendre que tu parlais de 3 pieds, donc je comprends qu'ils sont indépendants ?), en encore... Tu risques d'avoir de gros problèmes de déformations de ton plateau, même s'il est en 40mm d'épaisseur.
On s'est tous fait avoir un jour ou l'autre, et parfois encore aujourd'hui par ces problèmes de panneaux composites ou sandwich constitués de différentes couches de matériaux pas parfaitement équilibrés. Entende qui voudra !
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Très belle réalisation... et en plus ça n'est qu'un début. Je crois qu'on ne peut que t'encourager à poursuivre, à découvrir, t'améliorer et t'équiper (en fonction de tes moyens, bien sûr). Mais tu as de belles possibilités devant toi !
Par contre, et pour une éventuelle réalisation aux porte ferrée de la même manière, il faut savoir que ce type de pivots s'utilise avec la porte en feuillure, du côté de la rotation, comme montré ici :
- En feuillure incurvée : passion.bois.f...vots_droits.htm
- En feuillure droite : blb-bois.com/d...o-du-bois/pivot
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C'est une "tirette" destinée à recevoir un ou plusieurs livres... ou toute autre chose, mais de manière temporaire de préférence. Très courant dans des bibliothèques, ou quelque fois sur des bureaux au style d'inspiration ancienne ou classique. Elles sont (ou étaient) parfois gainées de cuir sur des meubles de style.
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OK pour tes "Panneaux de toit" (9). Ils sont effectivement dans la fiche de débit, si pas repérés sur la perspective. Et ça répond donc à ma question concernant un éventuel dos. Il n'y a donc bien qu'une traverse basse sur chaque face. Je me posais cette question concernant la tenue de l'équerrage de l'ensemble.
Pour ce qui est de la "vis romaine", c'est juste la tête de vis qui est nommée comme ça. C'est une vis avec une grosse tête percée en croix, et qu'on manœuvre avec une tige ou un chasse pointe. Si effectivement un écrou/insert noyé risque d'être peu résistant dans du sapin, il existe par contre, d'autres types d'écrous qui s’insèrent par le coté. (Il y a un exemple d'écrou glissé par une entaille par le coté, sur la planche que je te communiquais). Il peut aussi y avoir des écrous cylindriques du type que montrais dans ta photo. Ou encore, il existe aussi ce genre de chose, qui ne nécessite aucune entaille, mais qui est juste vissé à plat : bouvet.com/fr/6400
L'idée de cette suggestion, c'était de ne pas trop affaiblir le montant avec une grande mortaise telle que représentée sur ton détail, offrir la possibilité d'un bon serrage (en plus, sur un lit, ces assemblages là tendent à prendre du jeu, dans le temps. Et en conséquence, nécessitent d'être resserrés, parfois), et de rendre ton ensemble démontable, comme je l'expliquais.
Pour les taquets de lit que je proposais, ils ne remplacent pas les traverses !!! Mais ils viennent les supporter, et permettent de plus et de part leur forme en queue d'aronde, de maintenir l'écartement entre tes traverses basses. Ou alors, tu peux remplacer ces quincailleries en réalisant des supports en bois tel que réalisé ici : blb-bois.com/m...n-lit-de-chalet
Pour les assemblages complexes, ils seront difficile à réaliser... mais pas impossible, c'est vrai. Mais ça n'est pas là que se situe le problème. Tes assemblages multiples induisent que les sections de chaque assemblage deviennent très faibles, et rend donc de tels assemblage contre productifs, car au final cela affaibli chaque pièce, donc l'ensemble. C'est l'une des raisons pour lesquelles je te proposais d'avoir, en plus d'assemblages bois simples et essentiels, de recourir à des ferrures pour les autres et en complément.
Pour l'épaisseur de 15mm pour les traverses, ça me paraît faible, en effet pour la rigidité. Dans un lit les gamins font les cons... sautent, se roulent... quelques fois à plusieurs! et ces traverses sont soumises à de fortes pression, quoi qu'on pourrait penser. Passer à 20mm serait déjà une amélioration. Je disais d'ailleurs "j'aurais pris un CP plus épais... ou alors contre-collé 2 épaisseurs de 15, pour finir à 30mm d'épaisseur". Je ne disais pas que le solution du 30mm était la seule !
Je n'en avais pas parlé, mais comme je vois cette idée concernant l'idée d'assemblage par tenons et chevilles démontable, clairement, pour un lit et tenant compte des contraintes que j'évoquais plus haut, je déconseille fortement cette option. En effet, de telles chevilles permettent de serrer une fois, mais pas de resserrer si ça prend du jeu dans le temps. Et en cas de démontage et remontage, si on ne remet pas exactement la même cheville au même endroit, ou même dans la même position, ça ne serre plus rien.
Et pour terminer, concernant toutes les quincailleries que je propose, oui, elles sont couramment utilisées. Elles peuvent dans certains remplacer certains assemblages classique, mais plus souvent, elles viennent en complément. La solidité n'est donc pas remise en cause, bien au contraire, puisque ces systèmes viennent les renforcer. Ces quincailleries sont très utilisées, et particulièrement sur des lits, qui font partie des meubles les plus encombrants, qui doivent souvent être mis en place dans les étages, donc passer les escaliers, et par voie de conséquence, être démontables.
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Pour les tenons, il est en général préférable de les faire avec épaulement, pour assurer un serrage et un bon maintient sur la largeur du tenon, mais aussi sur l'épaisseur car l'épaulement évite à la mortaise de "s'ouvrir". Pour ce qui est de l'assemblage pied/traverse de fermette et entrait, j'aurais donc fait comme sur le croquis joint.
Pour le reste, et à la réflexion, je serais vraiment parti, pour beaucoup de questions pratiques et d'aspects évoqués dans une de mes précédentes réponses, sur une fabrication de 3 modules en ateliers (les deux bouts, et le toit), tout l'ensemble du lit étant assemblé dans la chambre de destination. De la même manière que se réalise un « bois de lit » tout-à fait classique, entre une tête de lit et un pied de lit, l'ensemble relié par les traverses. A la différence que dans ton cas, on a aussi des traverses hautes, et un toit.
Tes deux bouts seraient donc reliés, au moyen des tenons/mortaises et vis de rappel par tes traverses basses (comme tu l'as décrit), et en partie haute par les 2 traverses et deux systèmes de vis de rappel en applique. Attention, les systèmes de boîtiers et vis d'assemblage dont tu as mis le lien, type "Rastex" ou "minifix" sont adaptés pour du panneau, mais beaucoup moins pour du bois massif en particulier pour un bois tendre comme du pin. (les vis Hettich trouvées chez Leroy Merlin sont une bien meilleure solution, en cas de besoin).
Il te resterait ensuite simplement à poser tes traverses de sommier dans les taquets (tu as bien compris qu'il fallait y réaliser une forme de queue d'aronde à chaque extrémité, de façon à ce qu'elles s’emboîtent parfaitement dans ces taquets, et donc maintiennent l'écartement des traverses), et ton toit à y poser.
Si tu fais comme je le proposais des traverses basses de 30mm, prévois un tenon de 10 à 15mm d'épaisseur. Pas plus. En général, on respecte la règle des tiers (ou on s'en approche, suivant l'outillage dont on dispose pour mortaiser). Pour du 30, l'idéal serait donc d'avoir un tenon d'épaisseur 10mm, et 2 joues également de 10. Mais si tu veux plus épais, ne vas pas au dela de 15, car la surface de contact des joues sur la pièce mortaisée a aussi son importance, pour le serrage.
Pour la profondeur de 15mm pour tes assemblages de panneaux avec le massif, c'est largement suffisant. Si c'est collé, 10mm serait même assez si tu crains de ne plus laisser assez de bois pour d'éventuels assemblages.
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En effet, Hettich, Blum, Hafele...etc, sont quelques uns des différents fabricants de quincailleries de mobilier.
Je déconseillais, au moins pour usage dans du massif, et encore plus plus une structure de lit, ce genre de petits boitiers exentriques (voir image). Ils s'appellent "Minifix" ou "Rastex" et sans doute d'autres nom suivant les fabriquants.
Concernant la quincaillerie que tu proposais et que je préférais, Vis
Si tu penses avoir des problèmes d'accès si ta toiture est réalisée d'un seul tenant en atelier, il sera en effet préférable de prévoir aussi un ensemble démontable. Et dans ce cas, relier les différents éléments par des vis du dernier modèle évoqué au dessus, plutôt que par des petits boitiers excentriques, peu résistants et adaptés au massif, encore moins pour du pin.
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On peut réaliser n'importe quel complexe de différents matériaux collé les uns sur les autres. La seule exigence pour qu'un complexe réalisé de cette manière soit stable, c'est qu'à partir de son axe, il soit réalisé avec des matériaux qui s'équilibrent (ou se contrebalancent). A prendre en compte que dans ce complexe, doit aussi être pris en compte le traitement de finition !
Le principe vaut aussi pour un "placage" de bois massif de 5 mm, ou quelque autre épaisseur.
Le plus simple, et qui ne nécessite pas d'essai, c'est de le réaliser avec exactement les mêmes matériaux et épaisseurs. Il est aussi possible de contrebalancer un placage de valeur en parement, par un autre placage plus courant, à condition qu'il soit d'une densité équivalente. Beaucoup d'utilisateurs de placage contrebalancent même avec du papier (adapté à cet usage, bien évidemment) pour des habillages muraux, par exemple, papier d'un grammage équivalent au placage du parement.
Tout ceci est à respecter pour un panneau "libre", tel qu'une porte de meuble, ou de communication, par exemple. Par contre, pour un complexe ou un panneau qui serait maintenu dans ou par une structure, il est dans certains cas possible de déroger quelque peu à cette règle de l'équilibrage parfait.
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Je ne dis pas que ce type de contrebalancement est applicable à tous les cas de figure et toutes les utilisations, bien évidemment, etiennedesthuilliers. J'évoquais cette méthode à titre d'exemple. Mais pour du 6/10e, qui reste l'épaisseur la plus couramment utilisée, elle fonctionne très bien si bien mise en œuvre.
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Faut-il que je le répète, j'ai évoqué cette solution possible du papier de contrebalancement, et dans certains cas auxquels cette technique est adaptée, à TITRE D'EXEMPLE, et non pas comme une réponse générale, etiennedesthuilliers .
J'ai plaqué par moi-même, ou fait plaquer en faisant appel aux services de confrères/fournisseurs qui utilisent également ce procédé, sans doute des milliers de m² depuis des décennies, et sans le moindre problème. Il s'agit pour une grande partie d'habillages muraux de grandes dimensions, mais aussi parfois d'éléments de mobilier, mais effectivement pour contrebalancer du placage généralement d'épaisseur 6/10e (ou proche), et des panneaux maintenus par ou dans une structure, comme je le précisais plus haut.
Je ne vois pas en quoi, d'avoir évoqué cette technique comme possible et bel et bien existante, (mais pas pour autant comme LA solution à toutes les configurations possibles), me vaut toutes ces remises en cause de ta part... Jusqu'à un message privé en usant d'arguments d'autorité en évoquant ton rôle annexe d'expert auprès des assurances (si j'ai bien compris).
En quoi citer cette technique que je connais et maîtrise et couramment utilisée par de nombreux spécialistes du domaine, en tant qu'exemple, serait manquer de prudence, étant bien évidemment sous entendu que toute technique doit être maîtrisée, et nécessite parfois essais et mise à l'épreuve pour cela ?
Tu as certainement une grande expérience que je respecte. Je pense qu'en près de 40 ans d’exercice, j'ai aussi eu la possibilité de développer la mienne sans qu'il ne soit nécessaire, l'un ou l'autre, de se prévaloir de je ne sais quel rôle pour asseoir quelque supériorité, et pour quelle soit également respectable.
Amicalement et respectueusement
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Pour ce qui est de visser par les traverses, tout-à fait d'accord.
Par contre, concernant la proposition de la rainure en fil travers dessous et d'y coller un "Flipot" (c'est comme ça que ça s'écrit )... ben très mauvaise idée, et inutile pour tenter d'empêcher les mouvements potentiel du bois. Pire, une telle solution serait contre productive, car risquerait de faire déformer le plateau.
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Ouaip... je ne vois pas bien ce que tu pourrais faire de mieux qu'avec une scie radiale, que tu dis par ailleurs, déjà posséder. En tout cas si c'est bien sur du bois.
D'autant plus qu'une scie radiale peut par voir sa lame remplacée par un disque. J'utilisais ça, il y a pas mal d'années pour faire des panneaux à pointes de diamant (mais un peu passé de mode aujourd'hui). D'autant plus que ce genre de disque se fait uniquement sur commande, et peut donc prendre toute forme ou profil que l'on pourrait souhaiter.
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Voilà ! Plein de bonnes questions que posent Olivier80, sylvainlefrancomtois, trente six seb Bonbonveronbi Oak ... (désolé si j'en oublie), pour avoir toutes les informations utiles à la bonne compréhension du problème, et pouvoir y répondre de façon pertinente...
Mais comme je vois que celui à l'origine de ce post ne répond à aucune, faut-il vraiment s'embêter à chercher à y répondre en tentant d'envisager les multiples causes possibles à l'origine de son problème ?
C'est d'ailleurs un souci assez récurrent ici (même si ça n'est pas le cas de tout le monde). Mais un bon nombre posent leur problème... puis ne répondent pas aux demandes complémentaire qui leur sont faites, voire ne donnent même plus signe de vie une fois la question posée.
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Olivier80 S'il m'arrive de laisser une question, une recherche de renseignements ou d'info sur quelque forum, groupe ou site, demande à laquelle certains répondront dans les heures qui suivent, la moindre des corrections est d'y jeter un coup d’œil de temps en temps. Répondre aux demandes d'infos complémentaires, remercier de ce que les gens cherchent à apporter comme aide. Si ce n'est toutes les quelques heures après avoir posé sa question, au moins une fois par jour semble un minimum pas si inaccessible que ça, je crois.
Ceux qui se décarcassent à tenter de comprendre un problème sommairement exposé, et à y répondre ont une vie aussi !
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Olivier "Vergner", on dit !
(Le mec qui fabrique un compas à "VERGNE")
youtu.be/N8Qk1TJ5DRQ?t=640
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Les mortaises dans le sens du fil, bien sûr.
- Tenon (ou tenon double) avec épaulement entre les traverses de tes cadres d'extrémité et les pieds, à la verticale. Le tout chevillé par les cotés.
- Tenon (ou tenon double) sans épaulement pour la traverse longitudinale basse, dans les traverses basses de tes cadres de piétement. Tenon à l'horizontale, et chevillé par le dessus.
*Voir photo avec emplacement des chevilles (en vert) ci dessous. J'espère que les points verts se verront !
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OPinacle Oui, c'est vrai. Je viens de revoir que ta section est de 90 x 50.
Quant-à l'épaulement, je parlais pour les extrémités de tes 4 pieds, là où ils ont un intérêt pour la tenue de tes assemblages. Coté intérieur des cadres, ils n'apportent pas grand chose, hormis peut-être sur un plan esthétique, si tu n'es pas sûr de toi pour réaliser avec précision les mortaises (je ne sais pas de quelle manière tu vas les réaliser, ni avec quel équipement). Pour ma part, j'aurais laissé un épaulement de 15mm en extrémité, pour que les tenons soient maintenus en bout, et rien coté intérieur du cadre. De cette façon, on aurait donc des tenons de 35mm. A savoir que pour un tel pied qui doit tenir l'équerrage de l'ensemble, il faut que ton tenon soit serré latéralement dans la mortaise, bien sûr, mais aussi serré dans le sens de la longueur, c'est ce qui tient l'équerrage. Un tenon ne doit pas, comme on le voit souvent dans des vidéos youtube, pouvoir rentrer et sortir à la main, jamais !!! Avec un épaulement de 15, moins de chance que l'about de la mortaise ne saute, au moment de l'assemblage. Un autre précaution possible pour éviter cette mésaventure: mettre un serre-joint bien serré et avec des martyrs pour maintenir les bouts de tes pieds, au moment de l'assemblage.
...Et effectivement, une seule cheville, pas la place pour deux ! Si tu crains pour la longueur des chevilles, et si tu réalises de tenons double, comme je le préconise, tu peux y mettre une cheville par chaque coté du pied.
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OPinacle Oui ! C'est ça... En tout cas le principe est là.
Ma seule remarque est sur l'épaisseur de tes tenons, qu'on voit dans la vue de dessus.
Pour info, on considère que pour calculer l'épaisseur d'un tenon simple, on divise l'épaisseur par 3 : 1/3 d'arasement, 1/3 tenon, 1/3 tiers l'autre arasement. Par exemple, pour un cadre en épaisseur 30mm, un tenon de 10mm et des arasements de 10 serait la répartition idéale. Bien sûr, il faut parfois adapter suivant l'outillage dont on dispose. L'idée est d'avoir un tenon et des arasements d'épaisseur (à peu près) équivalentes, et donc des résistances similaires.
Pour une largeur de 90, une division par 3 amènerait donc un tenon et des arasements de 30mmm...Un peu gros, tout ça !
Par contre, avec un tenon double, on peut diviser par 5.
Ou on peut aussi imaginer une répartition adaptée à l'outillage dont tu disposes. Une épaisseur de tenon de 10mm serait un minimum. On pourrait alors avoir une répartition d'un arasement de 15mm et un tenon de 10, cela de chaque coté, et il resterait un intervalle de 40 au centre. C'est un exemple, mais tu peux faire une répartition en fonction de l'outillage dont tu disposes.
En effet, moins les branches sont grosses, moins les crevasses de l'écorce sont marquées. Mais elles ne deviennent assez lisses que pour les branches de moins d'une dizaine de centimètres. (Je viens de vérifier sur celui qui est coupé. J'ai de tous les diamètres). Là, notamment pour la photos représentant les coupes transversales avec les 2 taches, j'ai l'impression de voir des diamètres assez importants, et pourtant peu crevassées.
Le frêne ayant une odeur très reconnaissable (et très agréable... enfin à mon goût), quand on le coupe ou quand on le travaille.
Mai l'identification de bois sur quelques photos reste toujours aléatoire... alors que bout de bois en main, ça ne nous prendrait que quelques secondes.
Dommage qu'internet ne permette pas encore de sentir les bois