Bah, je n'ai jamais été artisan, ni même travaillé pour quelqu'un répondant à cette définition. Mais ces 4 grands thèmes sont pourtant ceux que respectent la plupart d'entre nous... parfois même sans nous en rendre compte .
Mais la plupart des réponses que je lis ici, détaillent, décortiquent en vrac des actions de deuxième voire troisième niveau. On parlait pourtant des "actions fondamentales", il me semble. Ben toutes les actions que je vois détaillées dans les réponses se classent et se hiérarchisent sous ces 4 grands thèmes.
Et je ne suis pas consultant non plus, même s'il m'est parfois arrivé d'intervenir à ce titre.
J'imagine que tu as lu ma réponse et "enquête" ici : lairdubois.fr/...entaires/233563
En effet, le plus sûr est effectivement, et plutôt que de faire n'importe quoi soi même en matière d'affûtage, de trouver un affuteur professionnel dans ton coin. Pour ce qui est de l'équilibrage, c'est son métier, et avec lui tes fers seront équilibrés à coup sûr.
Bonne remise en état et en route, alors !
A priori et si tu as bien eu la notice d'utilisation, toutes les infos y sont :
"Fraise queue d’aronde (non fournie) : .........Queue de 6,35mm (¼") ; 12,7 mm (½") x 14°"
Il y en a plusieurs chez CMT ici
Pour régler l'ensemble, suivre les indications de la notice, ou alors lire ce que je décrivais en réponse à Mad Two Wood
Vu les 2 photos. Dommage qu'il n'y en ait pas plus ! (En bout, sur le contre-fer...)
J'ai eu l'occasion de démonter/monter/régler des fers sur une machine disposant d'un système un peu atypique, comme celle que tu nous montres. Je ne me souviens plus de la marque, mais ça n'était pas une Guilliet (je m'en serais souvenu), marque qui existait encore jusqu'aux années 80, début 90 peut-être, sous sa forme originelle, et très présente dans tous les ateliers de France. Puis la marque a été reprise depuis (en même temps que Chambon, d'ailleurs, une autre marque très connue et répandue jusqu'aux mêmes époques), au sein d'un groupement du nom de Haco.
Par contre, la ville de Nantes me surprend, car l'ancien constructeur Guilliet (avec 2 L et 2 I) était implantée à Auxerre, comme on peut le lire ici.
C'était d'ailleurs marqué sur les machines, et on trouve encore de nombreuse traces de cette marque qui était sans doute l'une des plus importantes en France, à sa grande époque.
Mais bon, après ces quelques pages d'histoire de la machine à bois en France... revenons à nos moutons !
Ces fers semblent donc, comme sur la machine dont je parlais, serrés par des boulons qui tirent les contre-fers. Contrairement à toutes les machines à fers actuelles, où les boulons poussent les contre-fers et fers dans une gorge usinée à cet effet dans l'arbre (comme on peut le voir ici). Par contre, le système de ressorts était tout-à fait comparable à ce qui existe encore aujourd'hui. Il n'y avait donc pas de système de fixation de pratiqué dans les fers comme tu sembles le supposer dans ton cas.
Concernant les montage des fers, et contrairement aux machines actuelles où l'on peut procéder simultanément au démontage, montage, réglage et serrage des fers sans tourner l'arbre du fait de la position des fers et système de serrage, pour ce genre de machine, le système de serrage est à l'opposé des fers, et n'est pas accessible en même temps. Il fallait donc avoir le système de positionnement d'origine et sans doute fourni avec la machine, ouvrir les tables pour pouvoir le positionner d'un coté, tandis que du coté opposé on accède aux boulons.
Mais sinon, pas de réglage de fers intégré, seuls les ressorts ayant pour fonction de plaquer les fers contre le dispositif de réglage.
Pour l'avoir vu, mais jamais démonté, je sais qu'il existe aussi des arbres qui ont une partie démontable (en l’occurrence, deux parties, s'il y a deux fers). Dans cette configuration, c'est cette partie démontable qui vient plaquer et serrer le fer contre la partie fixe de l'arbre.
Pour ce qui est des autres boulons... alors là, mystère ! Je suppose que ce sont les trois système de vis qui semblent être avec contre-écrous qui assurent le serrage du contre-fer. (3 systèmes de serrage pour assurer une bonne répartition de celui-ci. Par contre, pour ce qui est des deux autres boulons dans les extrémités, je n'ai pas la réponse. Peut-être s'agit-il d'un système de vis excentriques qui permet de régler la hauteur des fers ?
Je pense que le mieux est que tu procèdes au démontage. Au moins, tu auras là toute les réponses concernant le mystère du mode de serrage et de réglage des fers... et peut-être par la même occasion, pourras-tu nous le faire découvrir !
Edit : Ah ben tiens !!! Je trouve quelque chose qui ressemble peut-être à ton arbre et son système de fixation. Par contre, il s'agirait ici d'une machine de marque Kity :
forum.copainde...opic.php?t=5422
Edit 2 : Es-tu sûr que ta machine soit une Guilliet ? Les photos que tu nous montres sont drôlement ressemblantes à cette Kity, dans cette vidéo. En tout cas, celui qui a réalisé cette vidéo y explique comment lui monte et règle ces fers... même si je ne suis pas sûr que ça soi la méthode préconisée par le constructeur : youtube.com/wa...h?v=Pog9fM7ou2k
Edit 3 (après, j'arrête mon enquête !) Il semble bien que le nom de GUILLET (avec un seul "I") était le nom d'un revendeur de machines à bois, à Nantes, comme on peut le voir sur les images jointes. Et donc rien à voir avec le constructeur GUILLIET !
Je comprend mieux ton projet, et aussi sur ce que tu appelles tes "découpes", avec ces nouvelles vues.
Ça a le mérite d'être original.
Attention aux trous qu'on trouve souvent dans les tranches du contreplaqué, qui ici se retrouveront sur les faces vues. Prévoir une bonne marge de ponçage, car tu vas te retrouver avec du bois de bout alterné avec du bois de fil partout.
Par contre, quelle sera l'épaisseur finie de ce plateau ? Je m'interroge sur la tenue (ou la faiblesse possible) de la partie cintrée, où tous les fils des différentes couches seront coupés.
Bah, tout dépend du prix qu'il accorde à sa porte, car même faite à la maison, il y a passé du temps, en dehors du coût du bois.
Il demande une solution pour la récupérer. Je lui en propose une.
Il évoquait aussi la possibilité de la refaire. Mais sans avoir résolu le problème, est-ce une vraie solution pérenne ?
Ces systèmes agissent dans les deux sens, en poussée comme en traction, donc peu importe le sens et peu importe la flèche. Et ils restent toujours réglables dans le temps, si besoin.
Quant-à fabriquer des contre-formes en bois, il faut prendre en compte qu'il faut les caser dans l'espace vide, derrière les 2 montants, qu'on peut évaluer à 25mm. Cela pour redresser des montants qui en font approximativement 50, tels qu'il sont fabriqués... 25mm contre 50, je ne suis pas sûr que celui qui va plier le premier soit vraiment celui qu'on souhaite !
Ceci dit, en supposant qu'on y arrive au bout de plusieurs essais, ça risque de ne donner pleine satisfaction que seulement à l'instant T où il sera monté. En effet, deux pièces de plus, d'un bois, d'une densité, d'une hygrométrie différente, risquent de n'apporter qu'un peu plus d'instabilité dans le temps au gré des variations hygrométriques et de températures des locaux auxquels ses deux faces seront exposées.
Oui, sans problème. Par contre, il faut après avoir mis les dispositifs en tension, en vérifier l'effet immédiatement, bien sûr, mais aussi dans les jours qui suivent, et une fois en place. Ça peut prendre un peu de temps pour que tout se mette en place et s'équilibre. Mais comme ça reste réglable, on peut toujours jouer de nouveau sur les tensions si nécessaire.
Pour le prix, je pense que tu peux trouver moins cher. EKU, HAWA, HAFELE, KRONA KOBLENZ, etc, sont des marques pros sérieuses, mais on trouve aussi des produits bien plus économiques, comme ici (même si je ne sais pas ce que ça vaudrait vraiment dans ton cas de figure).
Tiens nous au courant si tu le fais comme ça !... ou si tu le fais autrement aussi
Si c'est collé à la néoprenne (qui reste la méthode la plus répandue, même si ça se fait aussi avec d'autres types de colles, s'il s'agit de panneaux industriels préalablement revêtus, puis débités ensuite), aucun problème avec un fer à repasser.
Il faut éviter de trop chauffer à proximité du bord qui a le chant plaqué, pour éviter le risque de décoller celui-ci. Souvent, ceux-ci sont collés avec une colle thermofusible, encore plus sensible à la chaleur, donc.
C'est bien l'idée que je suggérais là, Etienne : > "...la néoprenne (qui reste la méthode la plus répandue, même si ça se fait aussi avec d'autres types de colles, s'il s'agit de panneaux industriels préalablement revêtus, puis débités ensuite)..."
Bien sûr que ça fait plus (enfin, soyons objectifs, juste un peu plus) de travail etiennedesthuilliers.
Mais c'est une autre solution, qui donnera un résultat plus propre, car évitera le joint pas très esthétique qu'il restera au niveau du chant et de son affleurage incliné ou arrondi, suivant le cas.
Ou alors, il faut poncer, poncer, poncer, jusqu'à éliminer ce chanfrein d'affleurage... mais pas sûr que ça fasse beaucoup moins de travail
Recommander la marque Hafële ? Oui, sans aucun problème !
Tiens, le lien vers le site et leurs catalogues. C'est très riche, et on y trouve énormément de solutions : hafele.fr/fr/
Et bien essaye. Je précise qu'il ne sont m^me pas plaqués sur la contre face de la porte, mais bien partiellement encastrés. Et bien pourtant, c'est très efficace !
Didier Voilà, c'est exactement le même principe, en effet... Mais dans matériau bien moins difficile à contraindre que du béton !
Kentaro
Je ne suis pas spécialiste du béton précontraint, mais sous cette dénomination existent des éléments béton coulé avec des tirants déjà tendus noyés dedans au moment du coulage. Mais il y a aussi des systèmes de tirants insérés après coulage dans des gaines qui elles seules sont noyées. Tirants qui sont mis en tension après coup par des vérins, voire réglés au fur et à mesure de la construction et de la mise en charge de l'ouvrage. C'est une technique qui est utilisée pour certaines poutrelles ou des tabliers de ponts, il me semble.
Pour le système de tendeur qui nous intéresse ici, il faut savoir qu'un tel système, même s'il est partiellement encastré, se trouve déporté de l'axe du panneau ou de la porte. Lorsqu'il est mis en tension, il tire donc sur un axe parallèle à l'axe du panneau ou de la porte à redresser (voir les liens ci dessous qui donneront des illustrations peut-être plus explicites).
Pour te donner une image qui te parlera peut-être, c'est un peu comme si on plaçait un serre joint d'un bout à l'autre d'un panneau, serrant les chants des extrémités, mais qui ne serait pas parfaitement dans l'axe du panneau, et qui de ce fait, fera cintrer le panneau qu'il serre. Ça nous est tous arrivé, de façon involontaire, en serrant un ouvrage, un cadre, un panneau massif ou autre, de le voir se déformer, cintrer ou déverser, mais ici, cette réaction est provoquée et exploitée volontairement.
Après, je ne sais pas quoi te dire de plus, hormis te dire que j'ai utilisé ce genre de tendeurs à de nombreuses reprises, ou encore, fait réaliser par un serrurier et sur mes plans un tel dispositif pour des portes de très grandes dimensions, et t'attester que ça fonctionne très bien, autant de façon curative des éléments très déformés, que préventive. (j'utilise d'ailleurs ce type de système bien plus souvent de façon préventive... et heureusement ! Sur des portes de grande hauteur, et principalement coulissantes. De type porte de dressings, parfois habillées sur une face par un miroir, par exemple).
D'autres liens vers ce même type de quincaillerie chez d'autres fabricants :
Hawa, chez Foussier : lbathivel.com/...r-porte/sp41971
Krona Koblenz chez Settin : setin.fr/couli...ntes-a7562.html
Puisque l'occasion m'est donnée aujourd'hui de proposer la même solution à une question similaire, je trouve ce lien et surtout cette image qui permettra aux plus dubitatifs de voir comment fonctionne ce type de quincaillerie.
A noter en outre, qu'en cas de porte devenue gauche, on peut régler indépendamment les tensions des deux tendeurs placé de part et d'autre de la porte, voire opposer les forces.
medias.lmcstor...LMC_8934___.png
A noter également que si le système est encastré, l'axe de traction ou de poussée est bel et bien déporté par rapport à l'axe de la porte.
Ça n'est pas une question de goûts et de couleurs, mais une question de résistances aux éléments extérieurs. En tant que professionnel, j'en ai réalisé quelques kilos de mobiliers ou ouvrages divers aux goûts de chiottes (par rapport aux miens ), mais toujours en respectant ou en faisant coller au mieux aux prescriptions ou à l'usage des ces réalisations.
Le Valchromat est en effet vendu comme hydrofuge, mais ça reste un MDF amélioré, très sensible aux coups et humidité, même revêtu d'uns finition digne de ce nom (je parle bien de vernis professionnels).
Historiquement, avant que ne soit utilisé le mélaminé pour des tiroirs (sachant qu'aujourd'hui, on en est à des tiroirs aux cotés en métal, très design, et aux coulisses intégrées, comme cette gamme là, par exemple), on utilisait parfois du CP Okoumé, ou alors en massif.
Pour ne pas avoir de surprise, le mieux n'est pas d'espérer, mais de tout faire pour ne pas en avoir ! Sauf qu'en partant sur du chêne massif, à fortiori sur dosse, c'est vraiment pas la direction que tu prends.
Pourquoi ne pas partir sur des panneaux agglo replaqués chêne, par exemple. Il reste bien sûr les chants à plaquer, mais ça serait bien plus adapté, plus stable, ainsi que moins ouvrageux et moins cher qu'en massif. Et aucune mauvaise surprise à en craindre, même pas besoin d'espérer.
Oui, CNC, c'est sûr que c'est l'idéal... mais loin d'être à la portée de tout bricoleur. Par contre, en temps de réalisation avec une telle machine, on sera bien inférieur à 12 heures !
Mais même sans CNC, c'est tout-à fait réalisable par plein de moyens possibles, et à la portée de beaucoup.
Je veux dire, par mon vote défavorable, qu'il y a bien d'autres possibilités de réaliser cela, en dehors de disposer d'un centre d'usinage, à fortiori pour un amateur. Je pense que s'il en avait un, ou un ami qui pouvait le lui faire, il ne serait pas venu demander conseil ici.
En tant que professionnel, et même si j'en dispose, non savions aussi réaliser ce genre de chose bien avant que ces machines existent. Ça n'est pas bien compliqué, et prendra bien moins que 10 ou 12 heures, même pour un simple bricoleur, et cela très proprement (en dehors du fait que le matériau est du contreplaqué, ce sur quoi, j'ai alerté par ailleurs).
C'est aussi une solution, à condition qu'on puisse les loger dans une partie creuse et donc non visible des profils alu.