OK, il s'agit donc bien d'un problème de réglage de tables de dégau.
Avec un comparateur, et un support adapté, tu pourras effectivement contrôler les différences entre les niveau des deux tables, et aussi celles avec l'arbre, mais pas si les tables sont sur des plans parfaitement parallèles. Et c'est bien là la première chose à vérifier et régler si besoin.
Sinon, une hauteur supérieure des tranchants de l'arbre par rapport à la table de sortie est normale et même nécessaire. Difficile de te donner une cote précise, mais 7 centièmes (j'imagine que ton 0,07 est une cote en millimètres), ça me parait même très peu. L'arbre de dégau doit être supérieur à la table de sortie de quelques dixièmes de millimètres (même si ça peut paraitre surprenant).
Tout ça est assez long à expliquer en détail et de façon claire. J'avais vu, il y a moment un youtubeur qui en donnait une explication assez bonne, il me semble. Je viens de regarder vite fait, mais je ne retrouve pas, en tout cas pour l'instant. SI je retrouve lorsque j'aurais plus de temps, j'en mettrais le lien ici.
Tout à fait !
Pas mal de critères, de points à vérifier, auxquels il est difficile d'avoir les réponses.
Il dit aussi qu'il est déjà abattu... mais on ne sait pas si c'est récent, ni dans quelles conditions.
Il peut aussi présenter une partie plus ou moins importante de coeur brun, ce qui est considéré comme un défaut (même si certains apprécient)...
Difficile à évaluer, donc, mais il ne faut pas s'attendre à en tirer un prix énorme, prenant en compte les paramètres que tu citais.
Tu as mis... tu veux dire que tu as changé l'arbre ? Par un fourni par le même fabricant que la machine ? Au même diamètre ?
Si tu as bien changé, c'est une precision importante.
Il se peut que le nouvel arbre ait un diamètre un poil plus important, auquel cas, ce sont tous les réglages des organes périphériques qu'il faut revoir en conséquence (hauteur de limiteur de prise, des anti-reculs, des arbre d'entraînement, de la barre anti basculement arrière... selon ce que tu as sur ta raboteuse)
fred01 Et ton problème de talonnage est apparu depuis que tu as changé ?
Ouaip ! J'ai parfois entendu cette maxime, mais pour moi, si c'est la colle qui pousse la colle qui chie qui colle, c'est qu'il en reste encore trop dans le joint. En plus de la colle qui chie, tout ça fait au final pas mal de colle inutilement gâchée.
La colle, je n'en met que sur une des faces. Pour doser, spatule crantée, pinceau, rouleau, doigt... mais il faut être régulier et homogène, et voir le bois en transparence (pour citer executionbois) est une bonne indication d'un dosage correct. La colle qui s'échappe au serrage doit se limiter à un fin cordon ou quelques "perles" le long du joint.
Bon, j'avoue que pas mal d'années de collage de placage... (avec parfois aussi quelques mauvaises expérience ), ça aide bien pour apprendre à bien doser et éviter d'être trop généreux !
Euh... entre 2 murs, je prévois des fileurs, etiennedesthuilliers
Oui ! Il fallait tout d'abord baisser les tables de dégau (qui se baissaient beaucoup plus que sur celles que nous connaissons aujourd'hui) pour dégager l'arbre porte outils. Tout l'ensemble raboteuse (avec la table et les rouleaux d'entrainement) pivotait ensuite pour prendre place au dessus de l'arbre totalement à nu. Puis l'ensemble descendait (et montait aussi d'ailleurs), avec un système assez perfectionné, puisque motorisé (mais je n'ai jamais eu l'occasion de le décortiquer pour comprendre comment il fonctionnait) pour venir prendre sa position de raboteuse.
Ensuite... ben il fallait plaquer les pièces à raboter contre la table, tout en haut !
Les effets de talonnage à la raboteuse sont dus, plus ou moins dans l'ordre des fréquences de causes que j'ai eu l'occasion de constater durant ma (longue ) carrière :
- 1) Un mauvais dégauchissage dont les irrégularités se répercutent lors du rabotage, lorsque la pièce entre ou sort de la zone de pression de l'un ou l'autre des 2 rouleaux d’entraînement. La pièce dont la surface dégauchie devient à la raboteuse la surface de référence, fait alors la "bascule", en passant d'un rouleau à l'autre.
- 2) Des pièces, longues et/ou lourdes dont le porte à faux n'est pas suffisamment soulagé ou compensé en entrée ou en sortie de machine. Ce porte à faux peut être soulagé, tout simplement en accompagnant et portant la pièce à la main, au moyen d'une (ou de) servante(s), ou encore d'une table de sortie sur pantographe solidaire de la table, ainsi que de ses mouvement montants et descendants...
- 3) Une prise trop importante, sur des pièces d'épaisseur relativement faible. La pièce peut alors vibrer et former des irrégularités de surface sur les extrémités, avant qu'elle n'entre sous le second, ou après qu'elle échappe au premier des rouleaux d’entraînement. Une solution pour éviter, ou au moins limiter le phénomène peut être de cintrer la pièce en entrée vers le haut, puis de même en sortie, tout en veillant à ce que la pièce soit bien au contact de la table à proximité des entraîneurs. De cette façon, on crée une tension de manière à ce que la partie entre les deux entraîneurs dans la machine soit en pression vers la table... (J'espère être assez clair ! Plus simple à faire qu'à expliquer.)
- 4) Des pressions de rouleaux d’entraînement insuffisantes, une hauteur de ceux-ci mal réglée, ou encore leur débattement qui serait rendu difficile ou impossible, parce que grippés ou encrassés... Des ressorts assurant cette pression en mauvais état voire cassés, également.
- 5) Plus rare, mais tout de même déjà vu : un table de raboteuse qui a pris du jeu, qui n'est plus parfaitement stable sur son système de montée/descente (système qui peut être basé sur un ou deux fûts, sur 4 vis sans fin entrainées simultanément, ou encore 4 crémaillères entrainées par des engrenages, et quelques fois guidée en plus sur des glissières, suivant les diverses conceptions que j'ai eu l'occasion de voir, et suivant la qualité/taille des machines)
A noter qu'une table propre et bien lubrifiée améliore le glissement des pièces, et facilite en conséquence un travail régulier de la machine. Et quand je dis "lubrifiée", je ne parle pas d'huile ou d'autres produit gras, mais bien le produit qui reste à mon avis le plus simple, le plus économique, qui ne pose pas le moindre problème de finition, à savoir le pain de paraffine.
Des fers en bon état d’affûtage, équilibrés, correctement réglés sont bien évidemment un gage de travail facilité et aussi de qualité.
Concernant cette machine, elle ne présente pas d'avantage concernant les risques de talonnage, car ici le porte à faux ne doit pas être supporté par la table, même si elle est relativement courte, mais bien par les seuls rouleaux entraîneurs dont l'entraxe est encore bien plus réduit que la longueur de la table. De mémoire et à revoir cette machine ici, sa table doit avoir une longueur de l'ordre de 400 ou 500 mm peut-être, et l'entraxe des entraîneur doit donc être de 250 à 300 maxi. Sachant que la moindre dégau-rabot "légère" qu'on trouve aujourd'hui en GSB ou une combinée de base a une table de raboteuse de 500 ou 600 mm de long (avec rallonges ou extensions), et 700 ou bien plus pour une plus grosse combinée ou une machine professionnelle.
Pour ma part, si j'avais à acheter une telle machine dégau-raboteuse, ça n'est clairement pas celle là que je prendrais... Hormis peut-être pour découvrir les secrets de ce cylindre qui sert à la fois de pivot pour le bloc raboteuse, incorporant un mystérieux système de montée descente motorisé, mais aussi le système de transmission pour les rouleaux entraîneurs. En effet, en dehors du travail du bois, la mécanique est l'un de mes nombreux passe temps !
- Et pour mémoire, ou pour que les futurs lecteurs qui viendraient ici sachent de quel type de machine il est question, les photos de l'annonce ci-dessous.
Bien évidemment que ces désordres étaient bien plus prévisible par un professionnel aux multiples expérience... y compris parfois des mauvaises, que de simples amateurs !
Peut-être est-ce d'ailleurs pour cela que je tente de developper de manière compréhensible de tous, les hypothèses de causes probables, ou encore d'analyser encore les solutions possibles, en avertissant sur les risques possibles de certaines et la meilleure garantie de tenue dans ke temps qu'en offrirait une autre.
Dommage d'avoir occulté tout ça !
Peut-etre est-ce aussi l'un des intérêts d'une plate forme telle que l'Air du Bois de permettre de tels échanges entre professionnels et amateurs, et ainsi apprendre des uns des autres.
Je pense que mon commentaire est bien plus instructif, constructif et comprehensible d'un amateur, en tout je tente qu'il en soit ainsi, qu'un simple commentaire de troll !
EN effet ! Pour du CP peuplier et okoumé comme présenté, et ne vouloir traiter que les chants mais de façon nette, le mieux est sûrement de procéder à un masquage précis et une application de peinture. De plus, ça aura aussi pour intérêt de boucher, au moins partiellement, les irrégularités inhérentes aux différents plis du CP.
Ne connaissant pas ton statut de professionnel ou pas, ton volume et ton type d'activité actuel ou peut-être tes projets ou évolution à venir pour amortir une éventuelle CNC, même de petite capacité... Pour résumer, en n'étant pas à ta place, impossible de te m'avancer à te donner une direction précise.
En tout cas, faire usiner au moins une première série par un usineur professionnel tu permet de ne pas t'engager dans des investissements, puis d'évaluer par cette première série le potentiel de ton marché, avant peut-être d'aller plus loin.
D'autre part, il existe une multitude de CNC qu'on peut considérer comme "fiables", mais ça sera aussi dépendant du volume de travail d'usinage que tu envisages de lui faire assurer.
Tout-à fait, dependancesbois !
A relire la question initiale qui visait à identifier des "actions fondamentales", puis les diverses réponses qui détaillent plutôt différentes tâches connues et identifiées du métier de menuisier ou d'autres (même si pour certaines réponses, cela est fait de façon très pertinente et détaillée), et les précisions que, ToucheLibre, tu nous donnes maintenant concernant les outils plus ou moins nécessaires ou communs à plusieurs métiers, nous dire aussi maintenant ton aversion pour les notions de "processus "et "procédures" tout en te référant à la loi de Pareto j'en arrive à me dire que la seule "action fondamentale" qu'il eut été nécessaire de citer ici, c'est d'éviter de perdre son temps en branlette intellectuelle !
J'en resterais donc là, et te souhaite une bonne continuation !
Je ne sais pas si on se comprend bien... ou si tu as bien posé ta question.
Dans celle-ci, tu nous parlais d'un problème de raboteuse, et de talonnage en sortie.
Sauf qu'à la lecture des commentaires puis de tes réponses, je me demande s'il ne s'agirait pas plutôt d'un problème de dégauchisseuse (tu parles de hauteur de table de sortie, de planéité, de l'avoir démontée pour y monter ton nouvel arbre...). Est ce bien cela ?
Par ailleurs, s'il y a avait des cales de clinquant, qui dataient certainement du montage et réglage en usine, les as tu remontées exactement comme à l'origine ?
Pour re-régler parfaitement tes tables de dégauchisseuse, c'est peut-être par un remontage parfaitement identique à celui d'origine qu'il faut commencer.
Ensuite, te munir d'une règle la plus droite possible, ou encore mieux, une règle rectifiée, pour ré-aligner les 2 tables entre elles et avec l'arbre.
Par contre je ne vois pas ce qu'un comparateur pourrait t'apporter, pour régler cette géométrie de tables de dégau.