
L'optimisme et l'enthousiasme c'est très bien, mais faut pas trop s'éloigner du fameux principe de réalité.
J'explicationne : si j'ai bien tout compris, les jeunes avec lesquels tu travailles présentent des déficiences, se posera alors pour toi la question de savoir et d'évaluer ensuite leurs capacités à travailler en milieu ordinaire ou adapté.
Le paramètre qu'il ne faut pas négliger c'est l'acceptation ou non d'un patron lambda d'embaucher une personne handicapée, d'adapter le poste de travail, jauger l'autonomie de celle-ci face au travail demandé, et comment se passera l'intégration avec les autres employés. Dans un milieu adapté, la problématique est moindre, le jeune sera entouré de professionnels comme toi.
Tout ça, je pense que tu en déjà parlé avec tes collègues. Pour avoir travaillé longtemps dans le champ de la protection de l'enfance, et de l'insertion auprès de personnes en grandes précarités, j'ai très vite appris à tempérer et mon enthousiasme et mon optimisme, non pas parce que je n'aimais pas/plus mon travail, mais si tu n'as pas l'entière adhésion de la personne dans la mise en place de son projet, on risque de s'épuiser et de ne pas comprendre pourquoi x ou y personne en laquelle on croit, que l'on incite parfois un peu trop à suivre telle ou telle voie, mette son projet en échec. Après si tu veux qu'on développe, on peut éventuellement passer en mp, histoire de ne pas trop saouler les copains.
A plus...