Encore merci Raspitef !
Wolfie
Merci BOISBLANC ! Oui j’ai eu plein d’infos. Je vais me trouver d’abord un fauteuil 18ème tout pourri pour me faire la main! Les infos que j’ai obtenues ne m’ont pas rassuré. Celui que j’ai acheté est très beau, en noyer bien propre, alors je ne veux pas me louper.
Je taquine avec l’huile de lin mais plus sérieusement mon établi me sert pour bien d’autres choses que la menuiserie, nettoyer divers objets même ma tronçonneuse, préparer des couleurs, etc. Alors le coup d’huile de lin protège pas mal notamment contre les taches, même si après plus de quarante ans il ressemble à tous les vieux établis.
Merci etiennedesthuilliers, le fauteuil est actuellement chez mon tapissier qui le dégarni, quand je le récupère pour démontage et réfection je ferai des photos. Je suis curieux de découvrir l’aspect des chevilles.
J’ai évidemment tous les écrits de Roubo, mais il considère en général que les gestes de base sont connus de ses lecteurs, il donne les dimensions et des recommandations concernant la qualité de la finition mais pas grand chose sur la manière de faire car il considère certainement que c’est de l’acquis.
Super, travail réalisé avec des outils à main, de la colle forte et du vrai bois, tout ce que j’aime. A l’occasion essaie aussi les finitions anciennes, elles magnifient le bois.
Airdrien tu as dû voir que j’utilise presque toujours l’huile de lin siccativée, légèrement fluidifiée avec un peu d’essence de térébenthine en couche d’apprêt, puis 24 hrs après gomme laque au pinceau ou au tampon. J’utilise aussi le bichromate de potasse qui sert à teinter et mordancer les bois. C’est un poison donc il faut prendre quelques précautions, ça fait hurler certains mais il faut savoir que ça a été beaucoup utilisé par les ébénistes du 18ème et 19eme siècle. Comme pour la colle animale les produits anciens nécessitent un coup de main, au début on rame un peu mais on s’y fait rapidement. Si tu as besoin de conseils on peut utiliser la messagerie privée de l’ADB.
Airdrien non pas de problème, ça a toujours été fait par les ébénistes, simplement il ne faut pas attendre plus de 48 heures et l’huile doit être absorbée, s’il reste des endroits avec de l’huile liquide je m’essuie avant la gomme laque.
Pour le bichromate, il faut le doser correctement, l’avantage c’est qu’il teinte en oxydant les pigments du bois sans ajouter de couleur comme le font les teintes qui en colorant vont également embuer l’image, avec des bois à tanin l’effet est magnifique.
Merci Jipeka !
Atelier Eustache m’a envoyé une étude sur le séchage du bois au vu de laquelle il se pourrait que mon bois soit effectivement pratiquement sec. Je vais continuer à peser pour voir.
Merci Oak !
lobodol
En fait ça s’utilise dans un cadre qui avance et recule sous le plan de travail de l’établi. Je peux te faire un croquis si tu veux.
lobodol je te fais des photos demain
lobodol voilà 2 photos de mon établi, le principe de base de ses presses c’est que la vis est solidaire d’un cadre qui coulisse sous le plan de travail. L’écrou est lui solidaire du plan de travail. Chez moi la vis est fixée à la partie avant du cadre, pour tes vis elles sont fixées à la partie arrière du cadre par la pièce en U. J’ai fait mon établi il y a trente ans et c’est un vrai bonheur tous les jours!
Très jolie finition.