Merci pour ton retour,
Pour faire partager mes propres conclusions:
- Quand tu chauffes la résine (pas trop parce que sinon elle bout et c'est encore pire), tu diminues sa viscosité et c'est pour ça que les bulles peuvent remonter et crever à la surface. En même temps, tu accélères sa prise. Comme toi, et sans savoir pourquoi, je chauffe le pot et pas la résine directement, avec un décapeur à peinture très à distance et réglé au minimum. Je chauffe très empiriquement à environ 45°C.
- Avec une bonne résine, il n'y a pas besoin de polir à la fin pour obtenir un effet de miroir.
- Si tu ponces, tu opacifies. Pour rattraper la chose, il te faudra polir avec des pates à polir de plus en plus fines et une bonne polisseuse ou beaucoup d'huile de coude.
- Tu ne rattraperas jamais les bulles qui sont restées emprisonnées juste sous la surface et font un effet de crépi. Il faut tout racler et recommencer.
- J'ai essayé pas mal d'adhésifs sans jamais en trouver un qui ne soit pas décollé par la résine au bout du compte. Finalement, j'ai adopté la solution Kentaro avec du mastic silicone.
- Pour avoir un dosage hyperprécis dans les petites quantités, j'utilise des seringues médicales en plastique que je récupère à la clinique où je travaille, dans les déstérilisés inutilisés du bloc opératoire. Bien sûr, une seringue pour le catalyseur et une pour la résine.
- On change de pot parce qu'il y aurait une adsorption du catalyseur sur les parois du pot qui perturberait le mélange. Sincèrement, je n'ai jamais changé de pot, j'ai toujours touillé longtemps (au moins 2 minutes) et je n'ai jamais eu de problème.
- Le dosage doit être très précis. Ce n'est pas parce que c'est de l'epoxy qu'on peut faire comme avec l'Araldite. Si on n'est pas précis, ça ne durcit jamais. Dans un coin de mon atelier, j'ai un morceau qui attend de sécher depuis 18 mois, sans succès. Il a une consistance de caramel mou qui sort du frigo et ne veut pas aller plus loin.
- Quand je veux faire une surface miroir sur du bois, je fais une première couche d'imprégnation au pinceau que je laisse durcir avant de couler la vraie couche qui donnera l'effet de glaçage.
- La résine conservée en dessous de 15°C cristallise parfois. J'ai été assez couill.. pour en jeter 1/2l avant de réaliser qu'il aurait suffi de la chauffer un peu.
- Quand tu fais une grosse quantité, la réaction chimique peut faire chauffer pas mal la résine et la rendre brûlante. Ce qui aboutit à accélérer considérablement la prise: au lieu de 24H, on obtient un durcissement en moins de 20 minutes. Je n'ai pas trouvé comment contrôler le phénomène et je me demande si ça n'était pas lié à une erreur de dosage.
Un truc que j'oubliais.
Certains bois s'imprègnent de résine comme un buvard sur une épaisseur de 1 à 2 mm et la zone imprégnée n'a bien entendu pas la même couleur que le bois naturel. Et bien entendu, ce n'est pas rattrapable.
Pour éviter ça faire une première couche d'imprégnation au pinceau qui va faire une imperméabilisation.
Premier enseignement : c'est long ! Il faut s'y reprendre à plusieurs fois pour boucher une fissure, fois deux s'il y a des défauts sur les deux faces, attendre une journée à chaque fois...>
Merci pour ton retour.
Manip que je fais de temps en temps, sur de petites quantités: si tu chauffes la résine à environ 70-80°, après l'avoir débullée et coulée, elle durcit en quelques minutes. Mais si tu chauffes trop, elle bout et fait plein de bulles tout en durcissant rapidement et alors c'est fichu.
Bonjour,
Le parc national des Cévennes na pas posé de difficultés?
Ici, à Saint Andeol de Clerguemort, ils ne veulent entendre parler que de zinc pour les gouttières.
Oui, nous aussi, nous sommes dans le parc et c'est toit en lauzes et charpente en châtaigner obligatoires. Mais ils font suer avec obligation de gouttières en zinc, que je trouve vraiment laides et dont je me demande ce qu'elles ont de "patrimonial" (c'est leur grand mot).
Il ne publie qu'une à 2 videos par an mais sa maîtrise et son imagination n'ont pas beaucoup de limites. Quand on le regarde, tout à l'air simple et évident pourtant.
Il est clair que tu n'iras pas bien loin avec le Lurem tb1250 et que dès que tu voudras passer à autre chose que des pieds de table, tu te rendras compte que ça ne convient pas: trop léger, pas assez rigide, peu ergonomique. Si tu veux dégrossir une pièce un peu lourde, ça ne marchera pas : le tour va manquer de puissance, vibrer, puis bouger...
Je ne connais pas la problématique des pieds de chaise parce que je n'en ai jamais fait mais bon, j'imagine que c'est assez simple et qu'il te faut un tour qui puisse tourner assez vite, avec un grand espace entre pointes, un copieur et une lunette de tournage (lunette que tu pourras cependant fabriquer toi même avec 3 roulettes de skate).
Le Lurem tab110, que je t'ai mis en lien mais que je ne connais pas semble répondre à ces exigences dans cette gamme de prix mais il faut rajouter le copieur au budget.
On le trouve sous d'autres marques, Fox notamment et il y en a très régulièrement sur lbc. J'en ai vu un il y a peu à 450 euros.
Il est en fonte, pèse une tonne, bref, c'est du lourd et rigide.
Il est facile à reconnaître parce que c'est le seul à incorporer un changement de vitesse par une manette qui fonctionne un peu comme un dérailleur de vélo.
Compte donc un budget de 900 euros en neuf si tu veux un tour sur pied assez long et très correct, 1700 et plus pour du très bon (Record Power Coronet Envoy, Jet 1440, Holzprofi 1624...). Pour de l'excellent (Zebrano, Oneway...), tu rentres dans la stratosphère.
Et 400 euros entre les gouges, le mandrin et 2 ou 3 autres trucs, sans compter l'affuteuse qui peut aller de 150 euros (Record Power), sans les guides (que tu peux fabriquer - cf videos de Marc Dubuc) à 1 000 euros pour une Tormek T8 avec le kit outils de tournage.
Sinon, pour les gouges, les chinoises ne sont pas adaptées si tu veux faire du travail fin. Il te faut passer par les marques connues, comme Hamlet par exemple qui fait référence pour beaucoup.
Pour l'affutage, tu as le choix entre meules diamant et meules à eau. La référence en meule à eau, c'est Tormek mais ça coûte un bras. Les copies chinoises de Tormek (Leman, Triton) sont très loin d'être aussi bonnes.
Tu peux aussi contacter rogervuillermoz qui publie régulièrement sur ce site et qui a édité des tutos et pourra te conseiller.
Les sites de référence pour la vente de matériel sont la maison du tournage, ftfi, Auvergne tournage tradition, Bordet, autour de mon arbre
Merci sylvainlefrancomtois
Oui, ça doit être ça. J'ai un peu de mal à imaginer comment ça fonctionne si la planche a un bombé central par exemple.
Oui mais je me suis mal expliqué. Ce que je voulais dire, c'est que si tu as dégauchi et qu'il te reste un bombé sur la face que tu dois raboter et si tu retournes ta planche, face dégauchie vers le haut donc et bombée en bas, j'imagine que le risque est grand qu'elle se mette un peu de travers au départ et que ton rabotage soit raté.
Merci Lansau
Merci pich
Je ne suis pas sûr. Si tu regardes bien les photos, tu vois que l'ensemble supérieur est juste un presseur plat, sans mécanisme d'entrainement.
Bonjour Etienne,
Merci de votre réponse.
vous parlez d'une peinture à l'huile glycerophtalique ordinaire telle qu'on les trouve en grande surface ou d'un type bien particulier?
Merci bohua
Oui, c'est ce que je comptais faire.
Copier la première pour faire les autres. Faire aussi une ruche kenyane - il y en a sur ce site. Et aussi une ruche tronc par la suite. La région où j'habite ne manque pas de trognes de châtaigners mortes et encore sur pieds.
Le temps me manque un peu pour le moment mais la retraite arrive à grand pas.
:-)
Oui, c'était le raisonnement que je commençais à me tenir
Aïe Aie Aïe.
Bon, on ne va pas tenter le diable et on ira acheter de l'huile de lin le 26
D'autant que le magnifique piège à frelons asiatiques que j'ai fait cet été a été verni avec un vernis PU et qu'il n'a pas ramené un seul frelon depuis.
Merci Oak
Tiens nous au courant
Est-ce que la machine se démonte en 2 parties?
Est ce que c’est facile àremonter et à régler?
Quelle est la largeur mini de la plus grosse partie du châssis?
…etc…
Merci.
+1
1 heure pour la rapide, ça passe très bien si on ne tire pas trop dessus. Et même 30 minutes s’il fait un peu chaud dans la pièce et si on est doux comme un agneau avec le collage.
Bonjour,
Pour ce que j'en avais compris, c'est plutôt un type de ciseau qu'une marque et on les retrouve chez plusieurs fabricants. C'est même a priori le type "standard" au Japon. Tu as aussi les Atsu Nomi, Uramaru Nomi,...etc... Mais je ne sais rien sur le sujet des différences entre ces différents types. J'ai trouvé ce lien qui explique un peu.
Merci cocoM !
Bon, tu me fais réfléchir.... Zut, les précédents avis m'avaient convaincu. Moi aussi, je découpe mes panneaux à la scie plongeant + rail. Je n'aime pas non plus déligner du massif mal dégauchi à la scie sur table parce que je me dis que je vais tout prendre dans la figure un jour où l'autre. Et donc, j'utilise la SAR pour ça.
Après, le problème du chariot c'est que si on le fait avec 2 glissières, on est limité en longueur et si on le fait avec une seule, on n'est pas toujours top en précision. En pus, on perd un peu en hauteur de coupe.
Bon zut, va falloir que je réfléchisse encore.
De cave????
Je le verrais bien dans mon salon tellement il est joli:-)
J’ai un record power de 160kg qui n’est pas fixé au sol. Je n’ai jamais rencontré de problème de balourd. Il faudrait vraiment une pièce volumineuse et très difforme pour rencontrer cet ennui.
Il m’est arrivé d’avoir ce type de problème sur des tours bien plus petits et même là, on s’en sort en démarrant doucement. Ça prend juste un peu de temps, jusqu’à ce qu’on ait fini de cylindrer.
Bref, commencez comme ça sans inquiétude, vous aurez le temps de voir plus tard si vous avez des problèmes de ce genre.