Voilà un débat quasiment philosophique sur l'essence même d'un métier, qu'il soit celui du charpentier, de l'ébéniste, ou ...du dentiste.
Doit-on faire comme on a toujours fait? Ou doit-on comprendre pourquoi les anciens faisaient de telle ou telle façon? Il me semble, dans mon propre métier qui n'était pas dans le travail du bois, qu'on se posait ces même questions.
Savoir est primordial: Comment faisait-on?
Ensuite comprendre est essentiel: pourquoi faisait-on comme cela? et dans quelles conditions, avec quels outils, et quelles contraintes? etc.
Ce n'est qu'alors qu'on peut extrapoler à une situation nouvelle: nouveaux outils, nouvelle matière première, nouvelles contraintes...
Il n'y a alors pas de limite à se poser les bonnes questions pourvu qu'on y réfléchisse correctement.
Je crains cependant que dans des métiers de tradition, certains aient pu avoir oublié les contraintes de l'époque ou tout autre aspect du problème.
Cela dit, je n'ai pas fait avancer le schmilblick Bonbonveronbi et je serais heureux de lire les avis des experts.
Bonjour, je ne suis pas pro non plus. J'ai eu l'occasion de refaire une porte extérieure ( 90 kg environ) ici
J'ai préféré ôter l'ancien dormant ou cadre pour le refaire entièrement. J'ai scellé ce dormant avec des chevilles à frapper dans la pierre ( granit) et non dans les joints. J'ai même du faire une saignée dans le granit sur un coté pour avoir une meilleure assise sur le tableau. Cela se fait très facilement avec un disque diamanté.
Pour les gonds, il me parait plus simple de changer les gonds et les remplacer par des gonds réglables en trois dimensions. En calculant bien le diamètre des noeuds pour supporter la porte avec trois gonds. Mais, rien ne t'empêche d'en rajouter un quatrième.Le réglage en trois dimensions est très pratique pour le réglage d'une serrure trois points, si c'est ce que j'ai compris.
Les pros devraient être certainement de meilleur conseil.
Bonjour,
Je suis confronté au même problème de ces feuillures très peu profonds. Même en chauffant, le mastic reste dur. J’ai définitivement adopté une procédure qui est malheureusement chère mais permet une bien meilleure isolation.
1/ casser les carreaux( je n’ai jamais réussi à sauver un carreau sans au moins une fêlure par les méthodes douces.)
2/ retirer à la pince le maximum de pointe ou agrafes de fixation
3/ Reusiner une feuillure de profondeur 16 mm ou plus si c’est possible. Pour cela j’utilise une vieille fraise pour nettoyer le mastic et les restes de pointes.
4/ je remplace les carreaux par des vitres de 9 mm ( chez St Gobain oú Van Ruysdal) sandwich fait de deux vitres et un film qui limite les échanges de chaleur) efficacité proche d’un double vitrage.
5/ je pose un lit de silicone special avant de poser la vitre puis un silicone de finition ( de chez Van Ruysdael)
Cette méthode me permet sur des vieilles fenêtres en assez bon état de les rénover sans les refabriquer .
L’Amateur non éclairé que suis aussi, a realisé plusieurs dizaines de portes de placards en MDF non hydro sans aucun souci à l’usage ( en bon père de famille bien sur)
Ce n’est pas mon matériau de préférence, mais de praticité. Certaines portes ont été plaquées avec des essences fines, d’autres peintes ou vernies. Cela donne un effet décoratif intéressant dans certains intérieurs.
tu trouveras également quelques réponses dans ce fil voisin: ici
Pour l'annonce , cela parait intéressant. Il faudrait le voir pour vérifier si on peut facilement reprendre l'étanchéité des tubes chauffant et surtout la tenue du vide. ( Pompe + étanchéité du caisson). Au prix où il est, cela parait valoir le coup.
Bonjour David5,
Bien difficile de répondre autre chose que des banalités sans avoir un plan de situation.
Je suppose qu'il s'agit d'une tablette intérieure?
Quelle est l'exposition? Si elle est exposée au soleil, il y aura de fortes variations d'exposition, une tablette en contre-plaqué sera à préférer. Si il n'y a pas de grosses expositions au soleil, une tablette en massif est possible. Vu la profondeur, (390 mm), il faudra la faire en 3x120 mm ou 4x 100 environ et collées à plat joint ou avec rainure languette. L'utilisation de lamello ou de domino facilite le collage à plat joint.Dans le cas de l'usage de bois massif, prendre un bois qui a atteint l'équilibre hygroscopique moyen de la pièce ( en général, bois sec à 10 à 12% d'humidité maximum)
Y-a-t-il de possibles entrées d'eau? accidentelles ( baie laissée ouverte par temps de pluie), ou fonctionnelle (comme excès de condensation, fuites). Préférer un contre plaqué Marine. Dans ce cas, la finition devra être choisie en conséquence, comme des vernis marine, polyuréthane ou similaires.
Voilà comment je prendrais le problème.Je suis sûr que des pro auront des avis plus éclairés que le mien.
Ty Coat
J'ai le même équipement et n'ai pas encore rencontré ce problème. Je te joins le schéma de l'agrégat au cas où tu ne l'as pas. Si la manivelle de levée ne tourne pas, il y a peut-être à craindre un grippage au niveaux de la noix d'entrainement sur la tige de manivelle ou un grippage d'un des deux axes du bras de montée.
Mais peut-être as tu tout simplement un bout de bois ( les ceusses qui passent dans la lumière de la lame) et qui bloque le mécanisme. Ce serait le meilleur cas.
Ty Coat
Salut,
Comme le dit Kentaro, tu as toutes les compétences pour cette restauration. La question est: cela en vaut-il le coup? Au vu de l'armoire, telle qu'on peut l'imaginer au départ, elle semble d'une facture simple. Si tu la restaures, comme dit plus haut, elle n'aura plus aucune des caractéristiques d'une armoire Louis XIV..., à moins qu'elle n'est une valeur sentimentale importante pour toi, dans ce cas, le coeur ignorera la raison.
Ty Coat
Bonjour,
Bien d'accord avec termite. Cependant, regarde aussi si les connections sont bien serrées. J'ai eu un pb sur le même aspirateur mais en triphasé. J'ai cru mon moteur HS ( Il n'y a pas de condo en tri). Puis multimètre en main, je me suis aperçu qu'avec les vibrations une connection était desserrée.
Bon courage.
Ty Coat
Bonjour Sébastien,
J'ai un rabot similaire ( 10" en longueur et largeur de lame 2" ) avec une lame PM-V11. C'est remarquable. Je n'utilise plus le rabot classique ( aussi Veritas). L'affutage tient bien. L'angle faible bien utile dans les bois difficile. Facile à régler. Que dire de plus. J'en suis enchanté. Je regrette seulement de ne l'avoir pas pris comme celui que tu montre en 15".
Ty Coat
Bonjour MIG,
C'est une idée très interessante. Elle a été développée sur le site voisin de Metabricoleur. Ne faudrait-il pas déjà voir avec les voisins, si on ne peut pas élargir leur communauté à celle de LAB? Je crois qu'un autre site est aussi adossé à ce partenariat avec les fournisseurs ( copains des copeaux)
Ty Coat
Bonjour,
J'ai une B3 Winner, achetée neuve il y a maintenant quatre ans. En tant qu'amateur, elle satisfait pleinement mes besoins. Aucune panne ou défaut à ce jour. Ce n'est peut être pas la meilleure de sa catégorie et pour son prix en neuf. Je crois que c'est affaire d'opportunité, de goût, d'expérience. Pour ma part, je n'ai vraiment rien à lui reprocher. ( sauf peut être les boutons de commande qui ne sont pas bien placé avec ma façon de travailler.
Ty Coat
Bonjour Woodworker,
Tu touches là un problème récurrent pour un objet qui parait simple: une table.
Je rejoins les propos d'Etienne qui connait son sujet.
Il y a peut être aussi les problèmes d'équerrage et de fabrication évoqués par les autres.
Et il y a peut être aussi un autre problème, c'est l'état hygrométrique du bois. Tu dis avoir pris la seconde fois du bois séché , étuvé. Je ne sais pas trop ce que cela veut dire. L'étuvage est une partie du process de certains séchages. Ce qui importe c'est quel est le degré hygrométrique de ton bois à l'intérieur comme à l'extérieur. C'est cette différence qui conduit le bois à se déformer et à tuiler et voir à se fendre. Un petit hygromètre à pointe à 30-40€ est bien utile.
Pour l'anecdote, j'ai acheté du bois dit sec chez un grand distributeur de bois. Ce bois était entreposé dans un hangar immense ouvert aux pleins vents humides de ma région. Rentré à l'atelier, mesure de l'hygrométrie. 12% à l'extérieur des plateau de 45 mm et 17% à coeur. Donc pas vraiment sec.
Si tu construis un plateau avec un bois dans les conditions ci dessus, même en respectant le sens des fibres du bois évoqué par Etienne, le plateau se déformera. Si de plus, le plateau est mis dans un intérieur normalement chauffé, l'équilibre hygrométrique du bois ( pas de l'air ambiant) sera autour de 8 à 9% ( correspondant à un air à 50-60% d'humidité relative et à 19°C). Fatalement au cours du temps toutes les fibres du bois atteindrons cet équilibre. Tu auras des déformations prononcées correspondant au mouvement du bois entre 17% et 9% pour le coeur et entre 12% et 9% pour l'extérieur du plateau, conduisant au tuilage. D'où l'importance d'avoir un bois parfaitement sec ( par exemple pour les planchers collés, les DTU recommandent 10%) et à l'équilibre hygroscopique ( c'est à dire au degré d'humidité homogène entre le coeur et l'extérieur du plateau et correspondant aux conditions définitives du bois. Si c'est pour un intérieur 8 à 10%, pour l'extérieur 15à 17% en moyenne en France.
Bien sûr, comme l'explique Etienne, comme on ne peut pas toujours bénéficier de bois parfaitement sec, il y a des astuces de menuisier ou d'ébéniste, mais là je leur laisse la parole.
Ty Coat