Dans le Tarn, tu as parlons bois à Sorèze qui pratique (tout du moins pour les pros) des prix corrects sur le CP. Par contre, si tu es aux confins du département, ça fait peut-être un peu loin.
Bonjour,
Voici un petit récapitulatif des machines que j'ai pu utiliser et ce que j'en ai pensé : Onglet "de m..." Lidl achetée par mes soins à 79€ : précision néant juste bonne à découper les chutes d'aubier pour démarrer la cheminée, c'était ma première scie à onglet électrique, je l'ai revendue une bouchée de pain pour débarrasser l'atelier.
Dewalt 305mm : Utilisée lors de ma formation. Pas mal en précision si on prend le temps de la régler au petits oignons (je ne m'y suis jamais collé moi même) grosse capacité due à la taille de la lame mais à mon avis plus adaptée à la charpente, à l'ossature bois ou à la terrasse qu'à l’ébénisterie fine. Mon neveu, spécialisé dans ces domaines ne jure que par elle.
Bosch GCM 12 GDL : utilisée pendant ma formation, elle est géniale pour les petits ateliers à cause de son système de bras. Par contre un recul digne d'un fusil de chasse au démarrage et une précision bof-bof vu son prix. L'atelier où j'étais en avais une avec le piétement, bien pratique quand même et accessible en prix au regard de la festool. Par contre, niveau poussière, prévoir un bon balai et l'apprenti qui va avec
Festool Kapex 120 : Mon choix pour mon atelier. Une grosse blinde à l'achat mais une précision redoutable au demi-degré. En faisant des pieds compas depuis un plan, rien à retoucher en se reportant au vernier. Le laser est une tuerie de précision à sa sortie d'usine. Je l'utilise au quotidien et j'en suis vraiment ravi. Suite à un bourrage, j'ai "perdu" une pièce. Après contact du SAV, j'avais le détail de la remise en place en 10 min ! Qui dit mieux !
Sans connaitre ton budget, je ne sais pas si ma réponse te conviendra. Il faudrait regarder du coté des visseuses à placo, il en existe des filaires comme celle-ci makita.fr/page...000K&s_rub=. Après, si tu veux un truc qui dure plus de 2 ans, aujourd'hui, je crains qu'il ne te faille aller vers des marques sérieuses et donc plus onéreuses que les chinoiseries classiques.
Bonjour,
Avec les glissières métalliques, qu'elles soient de GSB ou de marques connues, il faut être d'une précision de fou et respecter à la lettre les consignes d'installation des fabricants (pour peu qu'elles soient disponibles). Ces trucs sont prévus pour des usinages en série à la CN à la base.
En premier, il faut s'assurer que le caisson soit rigoureusement d'équerre, si ce n'est pas le cas ... ben c'est la grosse galère.
Ensuite, il est totalement utopique d'espérer pouvoir mesurer avec la précision nécessaire au réglet. Tu coupe donc une cale, de longueur équivalent à la profondeur du caisson et de largeur égale à la distance d’installation de la glissière par rapport à un point fixe du caisson (dessus, fond ou encore glissière déjà posée. Tu présente ta glissière en butée sur la cale, à la bonne distance de la face avant du caisson (2 mm par exemple pour les coulisses à bille Accuride, mais c'est moins crucial comme réglage). En la maintenant en place, tu pointes les trous à utiliser avec une mèche à centrer. Tu fais cette opération des 2 cotés du caisson et pour chaque série de glissières.
Pour finir, il faut que le tiroir soit à la largeur du caisson - 2 x la largeur de glissière prévue par le constructeur, ceci avec la plus grande précision possible (1/2mm grand max ... pas évident à atteindre). Pour ce faire, je coupe mes contre-façade et arrière de tiroir à la largeur du meuble en traçant, pas en mesurant pour la première en butée à la scie radiale pour les suivantes. Après vérification, j'intercale sur la butée 2 épaisseurs des cotés + une cale rabotée à l'épaisseur exacte des 2 glissières et je recoupe la sur-longueur. Je suis ainsi sur de la largeur de mes tiroirs.
Ce qu'il faut retenir ici c'est que moins on mesure, plus on est précis :
Pour les vis, il faut voir ce qu'a prévu le fabricant. En général on peut utiliser du 4 en tête fraisée ou de la vis euro qui va dans un perçage de 5.
Si tu en fais souvent et beaucoup, il existe des gabarits qui représente un certain investissement mais qui font gagner un temps de folie. J'en utilise un pour la pose de charnières et c'est extrêmement précis et répétable. Je joins une vidéo de celle pour tiroir.
Bonjour,
Tu en trouveras chez les quincailliers comme Foussier, à condition que les produits correspondent à tes besoins en terme de dimension foussierquinca...ble-4-1885.html. Ca a le défaut de représenter un sacré budget quand même. Sinon, la fabrication en bois proposée par mowd est une solution.
La plupart des vernis "grands public", à base de résines acryliques (à l'eau"), sont prêts à l'emploi pour un usage au pinceau ou au rouleau, pour peu que la température soit proche de 20°C. Il ont une propriété que l'on appelle thixotropisme que l'on peut en gros traduire par "autolissant". Ils paraissent épais mais en séchant, la surface se lisse seule en empêchant ainsi les traces d'application. Ils sont fait pour être utilisés simplement par tout le monde en donnant un résultat très correct. Par contre, si on choisi de les appliquer au pistolet, il faut respecter le taux de dilution maxi donner par le fabriquant (souvent 10%) et surtout pas plus sous peine de dénaturer l'action des résines et d'altérer le processus de polymérisation, l'eau n'étant qu'un co-solvant associés à d'autres substances ayant bien plus d'importance que ce que l'on peut croire.
Les chimistes ont fait des progrès considérables en matière de vernis ou de peinture et les anciennes habitudes de dilution ne sont à mon sens plus nécessaire voire même contre-productives. Les tests réalisés sur les produits sont assez évolués pour permettre à l'utilisateur de ne pas se casser la tête.
Pour les vernis pro bi-composants, le taux de dilution est donné dans les fiches techniques de même que la quantité de catalyseur à utiliser (celle-ci peut varier dans une certaine proportion en fonction de la température pour éviter une polymérisation trop rapide en cas de T° élevée ou trop lente s'il fait frais).
Pour ce qui est des vernis "classiques" dits solvantés, je ne les connais pas assez pour donner un quelconque conseil d'application. Tout ce que je peux en dire c'est qu'il se diluent au white.
Dans le cadre de ma reconversion, j'ai eu à trouver un simple stage "d'observation" de 15 jours, non rémunéré et donc sans risque coté maître de stage. "Facile" m'étais-je alors dit ... et ben que dale ... pas si simple et pleins de refus. Jusqu'au moment où j'ai réussi à persuader un gars qui n'avait jamais pris de stagiaire de juste me rencontrer pour en discuter. C'est de visu qu'il a accepter de me prendre en stage, j'ai été conquis par ses compétences et son professionnalisme à un tel point qu'il est réellement à l'origine de ma reconversion (il est compagnon d’ailleurs et membre de ce site aussi) ... l'une des plus passionnante rencontre que j'ai pu faire. Nous avons garder par la suite le contact et travaillons parfois ensemble, ce qui me donne encore l'occasion d'apprendre à son contact (les 15 jours chez lui furent plus prolifiques en apprentissage que les 6 mois de formations que je fis par la suite). Donc un conseil : vas voir les ateliers, discute, montre ta motivation et tu rencontreras sans doute la perle rare. Après, beaucoup de pro, dont je suis, hésitent à prendre des stagiaires tant les normes de sécurité sont drastiques et contraignantes. Il faut donc comprendre la difficulté devant le risque que prend l'entrepreneur en faisant rentrer quelqu'un dans son atelier.
Bonjour,
Pour mes finitions, j'utilise la plupart du temps des produits hydro de chez Sayerlack en application au pistolet.
Dans la mesure du possible, j'essaye de réaliser mes finitions avant l'assemblage final dans le but de travailler le plus possible sur des surfaces simples et à plat, c'est plus facile pour moi, je ne suis pas un laqueur pro.
Sur le bois massif, le cycle de préparation est le suivant, avec une ponceuse roto-excentrique de finition (mouvement autour de 3mm je pense) : ponçage au 80 (élimination des marques d'usinage) puis 120 et 180. Mouillage léger à l'eau pour la remontée des fibres puis à nouveau ponçage au 180. si il y a lieu, je passe la teinte. Ensuite, s'il s'agit d'un meuble ne devant pas trop subir d'agression, j'applique une première couche de vernis "bi-couche" (AF56XX) que je n'égraine surtout pas puis une seconde égrainée à l'éponge abrasive 240 et enfin la troisième. Si le meuble doit être plus sollicité ou si je veux limiter l'effet pores ouverts(exemple dessus servant à poser des "trucs") je rajoute une ou 2 couches de fondur de la même marque (AU465) en début de cycle. il à quand même le défaut de jaunir d'avantage.
Pour les cycles laqués (MDF) je commence par 2 ou 3 couches de fondur (avec la finition des 2 faces, les chants se retrouvent donc avec 4 à 6 passages) puis 2 couches de laque hydro et enfin 2 couches de vernis de finition (toujours AF56XX) en adaptant ainsi le gloss à l'effet désiré.
Le choix des produits hydro en lieu et place des classiques PU est d'ordre pratique et économique. Je ne dispose en effet que d'une cabine succincte et le PU ... ça pue Ensuite, le nettoyage du pistolet s'en trouve hautement simplifié et enfin, il y a moins à s’embêter avec le calcul du volume à préparer et donc moins de pertes. De plus, je n'ai pas forcement constaté de grosses différences de résistance aux rayures et autres coups entre les produits. Il y a un désavantage au produits hydro, c'est leur sensibilité au taux d'hygrométrie ambiant, à la température (les PU aussi ceci dit) et la nécessité de maintenir un flux d'air pour accélérer le séchage. Sinon, il me conviennent parfaitement à ce jour.