Bonjour, Pour ce qui est d'abouter tes morceaux, tu risques de te heurter à un soucis bien plus pénible que de dégauchir droit. Le moindre écart angulaire à la coupe des morceaux et tu pars en cacahuete. Les panneaux industriels de ce type sont fait à l'abouteuse. L'idéal serait de t’entraîner à dégauchir correctement. C'est tout à fait possible même si la table de ta machine est courte. 1200mm c'est pas non plus la mer à boire. Le secret c'est de t'appliquer à rester en contact parfait avec la table de sortie. Tu peux t'arranger avec des servantes à rouleaux en sortie pour éviter que ton bois ne plonge. Sinon tu as la solution du rabot à main mais bon pas simple non plus ou avec une défonceuse en dressant 2 chants en même temps.
Domino ou lamello (3 par cotés à peu près) pour l'alignement (les tourillons c'est bien dans l'idée, ça parait simple et pas cher mais c'est une galère sans nom pour la précision) et après 2 solutions : si c'est un caisson où les cotés ne sont pas visibles, vis (en faisant attention le MDF ça éclate vite) sinon collage et serrage le temps de prise.
Mediabat existe pour Mac, dispo en vente ou location. Excellent et simple, prévu pour l'artisanat sans prise de tête.
Pour ma part, c'est le genre de montage que je fais, tout comme zeloko par Domino mais en prenant des tailles standard. Dans ce cas, les 2 de 8 semblent une bonne solution, sauf si tu ne peux caser la rainure de montage de tes panneaux. Dans ce cas, un seul suffira amplement. Ton meuble ne devra pas subir de biens grosse contraintes. Pour le 10x50, j'ai peur que ta section soit un peu faible avec ses 24mm.
Pour ma part, je pense que si tu aplanis d'une manière ou d'une autre cette table, tu vas complètement lui faire perdre son style. En plus, que ce soit avec du verre ou avec une résine coulée (epoxy polyester ou autre) tu auras un aspect brillant assez ... inadapté à l'esprit du meuble.
Si vraiment tu veux du plat (et perdre les stries de sciage, les différentes marques qui donnent le caché ...) tu prends ta patience et ta ponceuse à bande à 2 mains, tu aplanis, tu rebouches les trous qui t'embête au syntho tu reponces à l'excentrique tu reteintes en masquant les bandes de bois que tu veux et tu repasse une finition (vernis ou huile ou cire) et la prochaine fois ... Tu calibres tes bois à la dégau et a la raboteuse avant de faire ton assemblage. Ceci dit, elle est très sympa ta table.
Bonjour,
Sauf erreur, le CP russe en merisier est un CP composé de plus de plis que le CP standard. à priori une dizaine contre 7 sur du cp standard. Le merisier étant assez dur, la qualité doit s'en ressentir vers le haut. En France, tout du moins chez les fournisseurs que je connais, on en trouve pas. C'est bizarre puisque le bois proviendrait de la région Europe du nord.
Ici on trouve assez facilement des panneaux plaqués essence fine (chêne, frêne ...) faisant illusion sur le massif à condition de plaquer les chants ou d'y coller des alèses (sauf si on aime les chants du CP c'est à la mode en ce moment). On trouve aussi des Px 100% bouleau, assez esthétiques en rendu selon moi, ou en peuplier, jolis mais merdique à travailler. Il existe aussi des CP à base d'okoumé résistants à l'humidité (classe CTBX CTBH)
Pour la partie "peu couteux", le CP est le panneau dérivé le plus cher (en comparaison du MDF ou de l'agglo). Surtout pour le plaqué essence fine. Le principal intérêt est la résistance structurel plus forte au regard des autres dérivés et l'absence de risque de travail par rapport au massif. En plus, il contiendrait moins de formaldéhydes que les autres (moins de colle). Par contre, comme tout les placages, c'est chaud bouillant à poncer ... il faut être prudent pour éviter la perce.
Si c'est pour du meuble d'atelier où l'aspect à peu d'importance ou si on aime ça, il existe du CP à base de résineux (Tebopin) par exemple. Il existe en différente qualités visuelles ce qui permet d'adapter le ratio Aspect/prix au besoin.
Bonjour,
Je réponds benoîtement mais pourquoi "ne pas vouloir passer pour un novice" ? Parfois quand on dit honnêtement que l'on n'y connait rien on apprend des trucs et ça évite de passer pour "un abrutis qui se la pète". Sauf si on tombe sur un arnaqueur mais là, vous allez vite vous en rendre compte, on peut avoir mille personnes une fois mais jamais mille fois une personne.
Cette considération mis à part, plutôt que du plot qui aura le défaut d'avoir des morceaux qui ne vous conviendrons pas, beaucoup de négociants vendent du dépareillé. Cela permet de choisir les plateaux en fonction des besoins et d'adapter le cubage à l'utilisation. Economies garanties à l'issu
Une scie a ruban qui débite droit au guide, c'est un Graal, surtout sur de grandes longueurs.
Cet outils est, dans ma pensée, dédié soit au délignage au trait (sans guide), au dédoublage ou au chantournage. Comme il s'agit de dégrossissage avant dégau/dégau ou calibrage, la qualité de coupe n'a pas une trop grande importance. Éventuellement, il peut servir pour de petits tenons ou les queues d'aronde mâle mais c'est tout.
Si tu veux couper droit, l'outil de base est la circulaire là c'est adapté.
Souvent, lorsque l'on veut de la facilité, de l'efficacité et de la qualité, il faut se rendre à l'évidence : un outil = un usage.
Bonjour,
Tout dépend si tu peux dégauchir et raboter. A mon sens, la vrai initiation commence à cette étape. Lorsque j'ai commencé à travailler le bois, j'étais dans la galère et je me suis très vite "jeter" sur les palettes : c'est quand même du bois pas trop mal, même si c'est du pin mais par contre, c'est long à démonter et ça bousille les fers de rabots vitesse grand V (cailloux, morceaux de clous ...).
Si tu ne peux raboter, la solution des panneaux d'agglos de meubles Ikéa qui agonissent au bord des rues de nos grandes villes sont aussi une source à exploiter. Je l'ai fait mais ... c'est quand même de la bonne m...
Pour ce qui est des chutes d'atelier comme on te l'a dit plus haut, les artisans (moi en premier) ont tendance à être un peu radin. On garde les chutes "au cas où". Il faut nous comprendre : la matière représente notre principal poste de charge. Au mieux il m'arrive de donner de l'aubier ou des petites chutes mais c'est plus pour les cheminées de mes potes.
A un moment donné, si tu veux te lancer dans des projets un peu sérieux, il va te falloir laisser tombé la recherche du "gratis". A faible coût pour commencer je te conseille le bois de charpente. C'est de l'épicéa, c'est parfois moyennement sec mais ça permet de sortir des trucs pas mal à condition de disposer d'un rabot/dégau (j'ai commencé avec une Scheppach qui m'a fait du bon boulot avant de passer à plus gros)
Il me semble que le système que tu nous montre n'est prévu que pour la DF700. Les systèmes de ferrures amovibles que propose niconathy me semble un vrai calvaire à poser en terme de précision.
L'ébéniste qui m'a formé fait ses caissons en utilisant des lamellos pour l'alignement et des vis 4x50 pour l'assemblage, sans collage. C'est démontable (bon pas tous les jours quand même) et ça mélange efficacité et prix raisonnable (de mon coté j'ai remplacé les lamellos par des dominos c'est aussi bien si ont passe un peu le coté au rabot a main pour qu'ils puisse plus facilement s'enlever).
Bonjour,
Pour un style de finition qui allie au mieux la résistance et l'aspect chaleureux, j'applique 2 couches de fondur polyurethane (bi-composants) pour la protection du support suivi d'un cirage avec une cire type "Carbamex" pour l'aspect. L’inconvénient et qu'il faut recirer de temps en temps (une fois par an environ). Si tu veux une finition sans entretien, tu remplaces la cire par 2 couches de vernis PU, ça se nettoie facilement avec un coup d'éponge mais à la longue, ça se raye quand même (solution équivalente au vitrificateur parquet). C'est souvent la solution employée dans les usines de meubles faisant de la petite série.
Bonjour,
Coté poncage après collage de panneaux, la meilleure technique (la plus rapide) c'est : Collage à plat joint - Grattage de la colle - Rabotage léger - Ponceuse à bande longue - Poncage de finition roto-excentrique.
Maintenant, tout le monde n'a pas une usine de meubles à la maison avec une raboteuse en 600 et une ponceuse à bande longue donc il faut s'adapter. Ma méthode, pour les grandes surfaces : Usinage dents de scie (pour limiter le desaffleur)- Collage - Grattage de la colle - Ponçage à la ponceuse à bande portative grain 80 en prenant garde d'être régulier - Poncage de finition roto-excentrique.
C'est beaucoup moins rapide comme ça mais c'est souvent la seule technique accessible à l'amateur ou au petit artisan. Donc investissement dans une bonne ponceuse à bande (aussi appelée "tank") bien lourde pour qu'elle bosse à ta place avec une grosse semelle en 100mm pour être bien stable, genre Makita 9401. Sinon, si tu as le temps, les solutions à base de racloir sont bien aussi mais il faut aimer se cramer les pouces Pour la finition, au mieux Festool ETS 150/3 mais ta vibrante Bosch fera l'affaire tant qu'elle ne grillera pas.
Blum, Blum et encore Blum ... Rien de mieux (avec le gabarit qui va bien ou la multibroche de executionbois si tu peux te le permettre ) Pour pas (trop) cher, gabarit barre de chez Blum.
Bonjour,
Pour ma part, je dispose de 2 pierres, une stanley à huile disposant de 2 faces (une grossière si besoin genre gros éclat) et une un peu plus fine que j'utilise la plupart du temps en première approche. Pour la finition, j'utilise une pierre "des Pyrénées" Ariégeoise qui est vraiment fine. Je l'utilise soit à sec, soit à l'eau. Ca me suffit amplement pour avoir des ciseaux qui coupent et un fini (presque) miroir.
Au pistolet dans les petits casiers Bon courage, j'espère que tu maîtrises à fond ! Moi je dirais un vernis, PU bi-composant si possible. Une fois sec il n'y a aucune odeur donc pas de risque pour le vin. En plus c'est top résistant contre l'humidité. Par contre, selon le sol, le conseil qui t'ai donné par Pierro est à respecter.