Bonjour,
Difficile de te répondre sans en savoir plus sur ton matériel dispo, sur le type de glissières choisies, sur le matériaux des tiroirs. Pour ma part, je fais 99% de mes tiroirs avec une lamelleuse et collage, fond en rainure. Je les fabrique en massif de 12mm pour les caisses avec une essence peu chère comme le pin nord blanc ou le frêne ou châtaigner si un peu plus de budget. J'utilise souvent des Movento Blum donc contre façade. Un conseil, choisis d'abord ta quincaillerie, fais les plans de tes tiroirs en fonction (Tu peux utiliser Dynalog, le logiciel de planification gratuit de Blum pour les dimensions) puis choisis la technique d'usinage en rapport avec ton matériel et tes moyens
Bonjour,
Je prends beaucoup de stagiaire en formation ou en PMSMP (période de mise en situation pro) et en discutant avec eux et en y ajoutant ma propre expérience, voilà ce qui ressort :
Pour le métier, je pense que tant qu'à rester dans le meuble (je ne connais pas la charpente) mieux vaut envisager une formation de menuisier fabriquant plutôt qu'ébéniste. Les techniques sont proche mais on touche bien plus à ce qui nous fait vivre, l'agencement.
Au niveau des formations, j'ai pour ma part fait une formation de 6 mois dont 4 en atelier avec l'IMARA avec une présentation du CAP ébéniste en candidat libre. C'est court et on ne voit que les techniques de l'atelier d'accueil donc bof si on a pas de base. J'ai des stagiaires qui font une formation GRETA au lycée du bois de Revel. Je dirais que c'est hyper scolaire, je ne pense pas que l'on sache travailler en sortant de là sauf une fois encore si on a les bases avant de commencer (certains stagiaires sont autonomes mais avec d'autres, on a l'impression d'être devant une poule qui a trouvé une fourchette si on demande de dégauchir un morceau de bois de plus de 50cm). La meilleure progression que j'ai constaté (stagiaire en PMSMP puis en stage durant la formation) c'est avec la formation pour adultes de la fédération compagnonnique. Les gens partent de 0 et 3 mois après ils t'en apprennent. Ce n'est pas le compagnonnage mais leur formation est béton.
Bien sur mes considérations n'engagent que moi et sont basées sur ce qui existe dans ma région. Bonne recherche à toi
Bonjour,
Ma technique est celle relatée dans le post dont parle philippe14 , je réalise par contre mes finition au pistolet avec des produits polyuréthane.
Le process est le suivant : couche d'apprêt face 1+chants - Égrainage des chants à l'éponge à égrainer presque à nu - Couche d'apprêt face 2+chants - égrainage face 1+chants (plus léger) - 2eme couche d'apprêt face 1+chants - égrainage face 2 + chants - 2eme couche d'apprêt face 2+chants - égrainage de l'ensemble - 2 couches de laque - 1 couche vernis de finition. Il faut absolument que les chants soient nickel avant de passer à l'étape laque, celle-ci ne comblera pas les pores des chants. L'apprêt que j'utilise a un fort pouvoir garnissant. Il doit bien exister des solutions que l'on peut passer au rouleau laqueur si pas de pistolet
La première question qui me vient c'est : "Le collage est-il nécessaire ?" S'il s'agit de caisson d'agencement, peut-être seront-il équipés de joues, fileurs, bandeaux et autres subterfuges permettant de dissimuler les vis et donc de faire un assemblage par vissage (qui permet de plus une mise à la cote d'urgence d'un caisson sur chantier si on est mauvais en prise de cotes ... on ne rit pas que celui qui n'a jamais fait des caissons trop grand me jette la première pierre) . Deuxième hypothèse : Le collage au niveau des seuls dominos ne serait-il pas suffisant si la première solution n'est pas valide ? Enfin, et si un collage sur toute la surface de contact est impérative, il existe chez Kleiberit La colle 308.0 Lacquer adhesiv qui est prévue pour ça tant qu'une des surface est absorbante.
Bonjour,
Si tu as un pistolet à air comprimé (en supposant qu'il soit correct), pourquoi t’embêter à vouloir utiliser un pistolet électrique ? Ca marchera très bien (même mieux) à l'air comprimé.
Pour le choix de la peinture, 1 couche de fondur (apprêt) PU + 1 couche de laque +1 couche de vernis de finition (égrénage entre chaque). Perso, j'utilise les produits Sayerlack mais il doit en exister plein d'autre
Bonjour,
Ma réponse vaut ce qu'elle vaut mais ça fait des lustres que les menuisiers fabriquent des portes avec des montants et des traverses en massif sans aucun soucis. Le choix semble donc évident. Là où il faut prendre garde, c'est pour les panneaux. Si ton modèle de porte comporte des panneaux à plate-bande installés en rainures, tu peux travailler en massif. Si par contre les panneaux sont affleurant aux montants et traverses, là il va falloir s'orienté vers des panneaux dérivés afin d'éviter la dilatation-rétractation des dits panneaux qui se verra inévitablement. Dans ce cas, le choix du tri-plis me semble pas mal mais le CP doit aussi faire l'affaire.
Bonsoir,
Le corroyage n'est pas un "ponçage" Comme te l'a dit sylvainlefrancomtois on dresse une face en DEGAUCHISSANT puis l'autre au rabot ce qui la rend // à la seconde. On fait ça aussi sur un chant pour le rendre perpendiculaire à la première face dressée. Pour y arriver, la voie royale c'est ... la degau ! D'autres moyens existent : La varlope (et un abonnement à la salle de muscu la plus proche) ou la défonceuse avec des montages "capillotractés" (comprendre tirés par les cheveux) ... tu trouveras des tutos sur le net.
Si tu n'as pas de place, un petit combiné rabot-dégau type Scheppach c'est déjà pas mal (j'ai commencé avec ça) ou plus cher si tu peux te le permettre.
Bonsoir,
Dans ces dimension, pour ma part, je ne le ferais pas en bois de fil à cause du travail possible, du fait de la difficulté de dégauchir une si grande longueur mais surtout de trouver des plateaux dans cette taille donc pas d'hésitation : Lamellé-collé en 32 mm (chêne, hévéa(beurk :( ) )). Mon fournisseur propose des panneaux en 1110mmx4500mm par exemple. Pour la finition Rubio oil 2c chene brut + métallisant.
Bonjour,
Je ne connais pas les fournisseurs de ta région mais tu dois pouvoir y trouver un fournisseur de peinture et vernis pro (ici à Toulouse je vais chez PCM.Tu fais fabriquer une teinte sur mesure qui correspond à ce que tu veux et tu pars sur un cycle type teinte -> fondur -> Vernis de finition. Idéalement (ça n'engage que moi mais je préfère) avec des produit polyuréthane, bien plus simple à appliquer proprement que des produits hydros.
Un fabricant (dont je n'utilise pas les produits donc ne peux te dire ce qu'ils valent) à une gamme de impressionnante. Après, pour avoir vu des vidéos d'application, on est loin de la simplicité. Je te mets le lien de leur site : ICA
Bien sur cette solution implique d'appliquer au pistolet mais c'est la solution idéale pour un rendu vraiment perso.
Sinon, tu peux aussi regarder chez Rubio, application d'une teinte precolor easy et finition Oil 2C teinté,
Bonjour,
Chez Rubio, les préparateurs sont des nettoyants qui enlevent la poussière des précédents ponçage donc surtout pas de ponçage entre les 2.
Pour les échantillons, ils ont une mallette mais bon pas donnée quand même. Sinon tu peux trouver des flacon de 2cl mais il te faut cerner le type de nuance
Bonjour,
A mon sens, ton projet n'est pas trop grand pour un débutant. Ce n'est pas la taille qui fait la difficulté mais les assemblages ou les formes choisies. là, on est à priori dans du réaliste.
Ensuite, pour les planches en lamellé-collé pin ... euh ben celles des brico-machins c'est vrai que c'est souvent de la bouse. Tu pourrais te tourner vers du contreplaqué type Tebopin par exemple. C'est stable, pas trop cher et facile à travailler.
Pour le reste, il faudrait en dire un peu plus sur l'outillage dont tu dispose et sur la technique d'assemblage que tu envisage.
Bonjour,
Ca dépend un peu de ce que l'on entend par "aspect moderne". Aujourd’hui, le rendu le plus demandé par mes clients est celui qui restera le plus naturelle possible. A savoir pas trop réchauffant, pas trop garnissant et essentiellement mat (Gloss 5 ou 10 pour les vernis).
On peut décomposer les finitions en 2 grandes familles : les filmogènes et les non-filmogène. Pour faire simple, les vernis et les huiles. Les 2 peuvent être utiliser mais il est bon de savoir où l'on va pour la pérennité de la réalisation.
Pour les vernis, qu'ils soient hydro ou non, gros moins sur le bio. Ce sont des produits (si on enlève les gomme-laques) issus de l'industrie pétrolière et de la chimie. Par contre, pas bio ne veut pas dire forcement toxique, tout du moins après le séchage. Beaucoup de produits aujourd'hui ont des COV particulièrement faibles et beaucoup répondent la norme jouet voire au contact alimentaire. Pour le plus, ils sont parfaitement imperméables et si vous faites tomber un verre de vin, il suffira juste d'essuyer sans autre forme de procès. Au niveau entretient, rien à faire dans le temps. Pas de produits à remettre régulièrement. Juste prendre garde aux rayures.
Pour les huiles, on peut faire sa tambouille à base d'huile de lin ou faire confiance aux fabricants en prenant une huile du commerce. C'est peut-être bio mais il faut reconnaître que l'odeur persiste bien plus longtemps après le séchage que pour un vernis. Dans le cas de l'huile de lin classique, il faut avoir en tête que le produit va migrer dans le bois au fil du temps ce qui obligera à en repasser régulièrement pour faire durer la protection. Pour les huiles "industrielles", elles sont souvent additionner de liants et de réactifs qui bloquent la migration (l'huile Rubio par exemple reste en surface par une réaction de fixation avec la cellulose du bois dixit le technico-commercial de la marque) Ces huiles répondent parfois à la norme jouet (cas de Rubio) mais le caractère non filmogène leur interdit la norme alimentaire.Dans les 2 cas, il n'y a pas de film protecteur étanche et le moindre incident risque de ruiner la finition sauf si on prend soin d'appliquer un produit supplémentaire durcissant encore la couche d'huile (exemple le métallisant chez Rubio).
Pour résumer mon cas, j'étais un adepte inconditionnel des vernis PU non jaunissant non réchauffant mais je suis de plus en plus adepte de l'huile de la marque que j'évoque plus haut pour les "objets meublant" ... sauf pour les tables ou je reste au vernis.
Si la cale de réglage sur la deuxième photo est la bonne, ce qu'il faudrait peut-être voir c'est la hauteur de la table de sortie. En règle générale (mais ne connaissant pas la machine en question je vais peut-être dire une ânerie) l'arbre est fixe -> calage des fers avec la cale de réglage -> Réglage de la table de sortie par rapport aux fers (les fers doivent effleurer à peine un bout de bois lorsqu'on tourne l'arbre à la main, sur la première photo, le fer n'est pas à l'endroit de l'attaque)
Bonjour,
Comme dans chaque choix, en ébénisterie ou dans d'autres domaines, le dilemme est vaste. Si tu es débutant, je suppose que tu ne dispose pas de toupie fixe. Dans ce cas, une machine qu'il te sera, un jour ou l'autre, possible de monter sous table va être intéressante. Si elle peut "envoyer du lourd" en puissance ben c'est bien quand même. Par contre, tu auras aussi à usiner un jour ou l'autre des dessus de plateau à la volée ce qui impliquera la légèreté. Tout ceci semble un peu antagoniste, surtout que tu nous dis "Festool, je n'ai pas la tirelire" (le modèle OF1400 était sans doute l'idéal pour la longévité, la facilité d'utilisation et la puissance.) Il te faut donc regarder un modèle pas trop lourd, montable facilement sous table, qui accepte du 8mm et du 12mm (en option) ... Regarde donc la Triton Mof001 c'est sur que ce n'est pas du germanique mais ça marche bien si on accepte quelques compromis. Pour les fraises, prends en peu mais des bonnes (CMT c'est pas mal) les trucs pas chers se désaffutent de suite et donne un résultat pourri à la 3eme utilisation.