Bonjour,
Par expérience, je ne choisirais pas de produit hydro. J'ai en effet déjà eu des soucis non pas avec le tanin mais avec l'apparition de tâches sous le vernis par infiltration de gras je pense ou sur les bureau de zones qui restent salies à l'emplacement du frottement des bras. Maintenant je fais tout au vernis polyuréthane bi-composant en adaptant le produit utilisé à l'allure ou à la résistance que je veux.
Dans ton cas, je suppose que tu veux garder un aspect très naturel et peu garni donc je choisirais un vernis bi-couche (surtout pas de fondur pour un effet naturel)le moins jaunissant possible ("effet bois naturel" chez Hesse ou TZL3455 chez sayerlack par exemple) appliqué surtout sans fondur pour garnir le moins possible. Ça résiste à (presque) tout et ca dure dans le temps.
Sinon, si tu veux avoir un effet plus "vernis et garni" : fondur en 2 ou 3 passes croisées en attendant que ça désolvante un peu entre chaque passe (mais pas sec complet) sans égrener puis tu attends le séchage complet pour un égrénage (pour moi c'est Gr.320 sur ETS150/3 patin mou vitesse 1) Tu vois où en sont les pores du bois et tu recommence le même process jusqu'au remplissage qui te convient. Tu termines par une couche de vernis de finition (moins poudrant qu'un bi-couche donc ultra résistant)
Bonjour,
Quand tu dis "j'ai réglé ma table de sortie nickel" tu parles par rapport aux fers ? aux 2 extrémités de l'arbre ? Si la table est réglée, elle est à 0 par rapport aux fers aux 2 extrémités, si les fers sont bien en place, leur bord tranchant doit être // à l'arbre et donc la table // aux fers implique // à l'arbre. Ton écart de 1mm (c'est quand même un gros écart) n'est pas logique.
Bonjour,
Pour de la série (de la grosse série quand même) il existe des machines spécialisés appelées multibroches. Maintenant, il y a aussi les centres d'usinage numériques. Dans ces 2 cas, on s'éloigne de l'artisanat ou du travail amateur. Dans ce cas, comme le dit le précédent post, il y a le gabarit. Pour la part, j'utilise celui de Blum Une vidéo ici il permet de positionner 2 charnieres, 4 par retournement. S'il en faut plus, je pose les intermédiaires avec des embases a cadre ce qui permet de ne pas avoir à se soucier de la précision.
Bonjour,
Si vous voulez utiliser la marque rubio et obtenir une couleur assez intense, le mieux et d'utiliser en premier lieu le precolor easy (la teinte) suivi de l'application d'une finition oil 2 c ou easy déco (il me semble que c'est la même chose mais sans accélérateur) en fonction de l'usage. Si besoin de résistance (plan de travail ou sol) , oil 2 c sinon easy deco suffit. Quoi qu'il en soit, preparez votre support avec un ponçage au grain 120 (pas plus surtout) et un dépoussiérage rigoureux avant l'application.
Bonjour,
Une fois que tu as sélectionné une arrête à l'endroit de l'origine de la modification (un plan perpendiculaire à la face apparaît) et le coté ou tu veux étendre-diminuer ton modèle, les pièces coupées sont en rouges, celles déplacées sont en vert. Tu peux alors décider d'exclure des composant de la coupe (ils deviennent verts) ou du déplacement (ils perdent leur couleur) en cliquant une ou 2 fois dessus.
Je trouve que ce plugin est à utiliser avec grande prudence. Si tu as des composants identiques ailleurs dans ton modèle, ils sont redimensionnés en même temps.
Bonjour,
Pour une finition à base de cire, si il reste quelques millièmes de micro poussières, je ne pense pas que ce soit la catastrophe. Un dépoussiérage à la brosse de l'aspirateur et à la soufflette me parait donc suffisant.
Pour l'huile Rubio, il en va autrement. En effet, cette huile contient un composé qui réagit avec la cellulose du bois en se fixant dessus. C'est ce procédé qui évite à l'huile de migrer à l'interieur du bois comme c'est le cas avec la simple huile de lin par exemple. Si il reste de la poussière, même très peu, l'huile va réagir avec et, la poussière partant au fil du temps, l'huile va se faire la malle avec elle. Le préparateur Rubio à l'avantage de capter un max de poussières et garanti donc une surface parfaitement propre. De plus, comme il est fourni par le fabricant de la finition finale, cela garanti sa compatibilité à 100% (si jamais ça déconne, tu sais que tu peux râler chez eux rires).
Je trouve un peu dommage de passer du temps à fabriquer un meuble, à lui faire une finition aux petits oignons (attention quand même pas de ponçage au delà du 120 pour l'huile Rubio sinon pores trop fermés et finition qui ne tient pas ... ça sent le vécu) et de faire une économie de bout de chandelle d'une trentaine d'euros pour le "préparateur". En plus, on en utilise très peu à la fois et le bidon d'un litre dure un bon moment ... mais ce peut être un choix.
Bonjour,
La réponse est dans le nom du produit ... Bi-couches pour 2 couches. Petite explication quand même (uniquement pour le PU, pour l'hydro, à mon sens, ça devient un tri-couches pour pallier les remontées de fibres) :
La différence entre un bi-couches et un vernis de finition, c'est sa facilité d'égrainage (et donc sa plus faible résistance aux rayures). Avantage, tu l'utilises en première couche en lieu et place du fondur et comme il est aussi plus résistant qu'un fondur tu utilises la deuxième couche comme finition. Le bi-couches est aussi moins garnissant que le fondur ce qui permet de garder un aspect plus naturel (moins lisse donc) qu'un couple fondur-vernis de finition.
On peut lister succinctement les avantages et inconvénients des 2 solutions :
Bi-couches :
Avantages
1 seul produit en stock (avec catalyseur et diluant quand même)
Moins jaunissant (pour celui que j'utilise) que le fondur
Moins garnissant (effet plus naturel)
Plus facile à reprendre si on se foire sur la dernière couche (poussières, embus ou autre défauts)
Inconvénients :
Moins résistant au rayures que le vernis de finition
Moins garnissant (moins lisse donc)
Fondur + vernis de finition
Avantage :
Plus garnissant (aspect plus lisse)
Réchauffe d'avantage la teinte du bois
Plus résistant aux rayures
Inconvénients :
2 produits en stock (avec leur catalyseur respectif donc 4 bidons à acheter au lieu de 2)
Plus garnissant et plus jaunissant (rendu moins naturel)
Vernis de finition difficile à égrainer en cas de soucis sur la dernière couche
Tu l'auras compris, chaque cycle a ses avantages et ses inconvénients. A toi de choisir en fonction de tes besoins ou envies. Si tu choisis le bi-couche, 2 couches sans fondur suffiront à la finition de ton projet et lui donneront un aspect assez naturel (sauf si tu bombardes comme un dingue au pistolet). Mais un cycle fondur - vernis de finition te donnera un aspect plus lisse et une résistance plus importante de ta surface vernie
Bonjour,
Voici mon humble avis sur tes intentions d'achat. Pour la lamelleuse, rien à redire, la Dewalt est certes moins précise que la Lamello Classic X mais elle fera le taf si tu l'utilises correctement. Un bémol, j'ai un pote qui a cette machine et le changement de fraise est une galère (vis quasi impossible à enlever sans les bousiller). En plus je ne sais pas si elle est compatible avec les fraises de 8mm dont tu peux un jour avoir besoin si tu dois poser des Clamex S pour faire du démontable sans te ruiner avec la Zeta P2. Une lamelleuse c'est bien si tu envisages surtout de faire du caisson.
Pour la raboteuse, il faut savoir que raboter c'est bien, dégauchir ET raboter c'est mieux si tu veux tâter du massif brut. Je pense qu'un modèle rabot-dégau serait un plus. Pour la perceuse colonne, vu l'usage de cet outils dans le bois, pas la peine de te ruiner, un modèle simple et robuste (si possible sans trop de faux rond) fera l'affaire. La scie à ruban et le lapidaire ne sont pas des achats que je ferais tout de suite. Par contre, si tu pars sur l'envie de quelques réalisations un peu plus sérieuses, il te manquera une (bonne) défonceuse, si possible utilisable sous table pour en faire une mini-toupie.
Pourquoi, plutôt que tous ces outils semi-stationaires ou portatifs, ne pas envisager une machine combinée d'occasion type Lurem ou Robland (plus haut de gamme si tu peux) Au moins, tu auras tout pour bosser correctement, en tant qu'amateur retraité, tu ne seras pas gêné par le temps pris pour le changement d'opération de ces machines. Tu disposeras d'une scie sur table, d'une toupie (aussi tenonneuse), d'un rabot, d'une dégau, d'une mortaiseuse à mêche. Ainsi à toi le caisson méla mais aussi le massif, sans (presque) aucune restriction pour un budget sans doute pas loin. Tu complète par la lamelleuse si tu veux et la perceuse et c'est OK
Bonjour,
As tu regardé du coté de ton alimentation électrique ?
J'ai exactement le même soucis avec la même machine. Je n'y connais pas grand chose en électricité alors ce que je vais dire n'est basé que sur mes observations et ma déduction. Si un maître es-électricité peut confirmer ou infirmer ce sera bien ;)
La ligne d'alimentation de mon atelier (arrivée EDF) est toute pourrie et date de Matusalem... un 10² pour 2 maisons et 3 ateliers dont un n'est quasiment jamais occupé mais bon c'est pas lourd quand même. Il est suivi d'un 4² sur environ 30m entre le PDL et l'atelier. Lorsque je démarre une ponceuse (ETS 150) et un aspirateur, je vois l'intensité lumineuse de l'éclairage baisser. La X260 cale assez fréquemment avec déclenchement du thermique si je ne me jette pas assez vite sur l’arrêt d'urgence. Les fréquences de calage sont plus importantes en hiver par temps froid, lorsque les habitations utilisent le chauffage électrique.
Ce que j'en ai déduit : Chute de tension sur la ligne -> Augmentation de l'ampérage pour tenir le besoin de puissance (P=UI si je me souviens bien) -> sur-intensité -> CA DISJONCTE (parfois même au tableau en hiver sans chauffage chez moi avec un coupe-circuit 20A soit 4400W sous 220V pour une machine sensée pomper 2200W)
Bonjour, si tu as déjà fabriqué cette console plusieurs fois, j'en déduit que c'est pour différentes personnes et donc pour vendre. Dans ce cas, il n'est pas, selon moi, sot de vouloir optimiser ton temps de fabrication tout en garantissant une qualité perçue et une pérennité élevées pour ton produit. Pourquoi ne pas mettre un fond en panneau plaqué ? On utilise ces techniques depuis fort longtemps. C'est ce qui fait la différence entre le menuisier, adepte du tout massif et de la cheville, et l’ébéniste ... ce vilain utilisateur de colle et de placage en tout sens ... rires. Trève de plaisanterie ! Si tu veux bosser en "tout massif", il faut respecter les contraintes que cela induit et réfléchir au mouvement du bois dans le temps. Il n'y a pas que ton panneau de fond qui risque de travailler mais tout ce qui est panneaux massifs sans jeu possible (le dessus, la tablette) à moins qu'ils ne soient montés non collé. Si tu veux du massif, c'est panneau de fond en rainure non collé comme dit précédemment avec jeu de 2-3 mm dans le sens du fil. Pour le dessus et la tablette, il faut trouver un moyen de permettre le mouvement aussi. Déjà faire un vrai plateau avec panneau et emboîture pour éviter que n'apparaisse des fentes en bois de bout ou que le panneau ne décide un jour de tuiler de manière bien inesthétique. Si tu veux préserver le coté "moderne" que donne tes panneaux sans emboîture et ton montage collé tout en garantissant la stabilité de l'ouvrage dans le temps, il te faut te tourner vers les panneaux plaqués. Au mieux qualitativement parlant en plaquant toi même des panneaux en latté ou CP (l'agglo c'est beurk à fond quand même) sur lesquels tu auras préalablement posé des alaises là où la tranche du panneau se voit ou alors, si tu ne dispose pas de presse à plaquer tu peux t'orienter vers des panneaux industriels plaqués essences fines et y poser des alaises en rainures et languettes sur les tranches avec de jolies coupes à 45° dans les angles où tous les cotés du panneau sont visibles (on ne parle pas de chants collés bien prompt à se décoller et juste bons à satisfaire les bourrins de l'horloge que nous sommes, nous, pauvres artisans assaillis de contraintes économiques. Enfin, un intermédiaire entre le massif et le placage, concevoir en lamellé-collé (je n'aime pas mais bon ça passe pour le plateau du dessus par exemple) ou en tripli 100% chêne qui te coûtera 2 bras, 1 rein et un poumon ...
Bonjour,
J'ai passé le CAP en 2016, dans les même conditions que toi, au lycée de Revel après une formation à l'Imara. Le minimum requis, c'est : tes ciseaux, ta scie à placage (juste pour les ajustement, ils ont une scie à placage électrique au lycée), un rabot de paume ou N°4, si tu peux quelques serre-joints, une scie à main (japonaise si tu as l'habitude ou à dos assez fine pour les queues d'aronde ou autres petites coupes, un tranchet, ton gabarit pour tracer les QA si tu veux un crayon, un mètre et un réglet, tes racloirs, ton affiloir ... Au niveau électroportatif, en principe tout ce dont tu as besoin est fourni (Lamello, Domino, ponceuses ...) mais si tu peux, prévois une ponceuse fine vibrante ou roto-excentrique. En effet, à la fin de l'épreuve, c'est un peu la panique et vous allez tous vous retrouver à faire la même chose au même moment. Le lycée n'étant pas très riche en ponceuse, ça bouchonne pour la finition. Pour résumer, tu peux prévoir tout ce que tu juges utile d'avoir besoin et surtout les outils avec lesquels tu te sens à l'aise. Je ne connais pas tout les formateur Imara (tu es chez qui ?) mais ils sont souvent en contact étroit avec le lycée. N'hésite pas à demander conseil dans ton atelier de formation voir même qu'ils te fassent faire en t'expliquant les trucs de base si tu ne les a pas pratiqués (essentiellement frisage et QA ... on y échappe que rarement à l'épreuve). Si possible, essaye d'aller voir les lieux quelques jours ou semaine avant l'épreuve. Ca déstresse de savoir où on met les pieds avant.