Bonjour,
Hormis tout ce qui a déjà été dit sur le bois de coffrage récupéré, pourrais tu nous en dire plus sur l'aspect que tu souhaites ? Si ce que tu veux est un look "sortie de déchetterie" comme disait bernardrebout , il a des solutions que tu peux appliquer sur des bois neufs et donc, en principe, exempts de substance qui vont au mieux pourrir ta finition, au pire empoisonner tes clients (ça c'est quand même plus rare sauf à faire des tables en billes de chemin de fer traitées à la créosote). Tu pourras dégauchir, raboter et assembler ces bois dans les règles de l'art pour en former des tables dans tes critères de design et de qualité.
Pour la texture, sauf si tu dispose d'une calibreuse avec un groupe de brossage en sortie (solution industrielle pour les rendus à la mode en ce moment), il faut que tu utilises une brosse montée sur une perceuse ou meuleuse pour venir creuser le bois tendre sans trop toucher au bois dur. Des tests sur la dureté de la brosse seront nécessaires. Tu obtiendras ainsi une surface qui évoquera un bois vieilli de récupération. Tu peux même y adjoindre des coups de marteau, de vis, de bille ... enfin tout ce qui peut altérer ta surface en fonction de tes goûts.
Ensuite, pour l'aspect teinte vieillie, tu peux utiliser certains produits du commerce comme le RMC pré-aging (je n'ai jamais essayé mais ça semble faire un effet bois vieilli si j'en crois la doc) ou faire des essais avec une solution faite maison d'acétate de fer précédée ou non, selon le bois choisi, de l'application d'une solution de thé noir pour permettre la réaction de l'acétate sur les bois pauvres en tanins. Une méthode Ici
Enfin, pour la finition finale (ça fait bête de dire ça ... des fois qu'une finition ne serait pas finale ... enfin pour la dernière couche) Tu peux appliqué un vernis PU aspect ultra mat qui protègera ton bois sans en changer l'aspect brut. J'applique des produits au pistolet et je ne peux te dire s'il en existe applicable au pinceau.
Faire du neuf avec du vieux est compliqué mais faire du vieux avec du neuf ne l'est pas moins
Bonjour, en fait OCL se base sur la plus grande dimension pour en faire la longueur et y appliquer le sens du fil. Du coup, si tu fait une piece plus large que haute, le sens du fil sera sur la largeur. Tu peux changer ça dans l'interface de la pièce en cliquant sur le crayon de sa ligne dans la fiche de débit et dans l'onglet axe. Un exemple avec un caisson de 1200mm de largeur, 592mm de profondeur et 400mm de haut. 592 > 400 donc OCL défini la longueur sur 592 et pas sur 400. En redéfinissant les axes on corrige le soucis
Bonjour, ton meuble ne semble rien avoir de spécial, si ce n'est les portes rentrantes. Si tu n'as pas de tiroir à l'anglaise à l'interieur : Clip-top pour porte encastrée
Bonjour,
J'utilise Batigest qui présente à peu près les même caractéristiques que celle que tu décris dans EBP. Il permet de créer des métrés avec des formules de calcul de type algorithme qui te permettent de faire pas mal de calcul automatiquement (exemple calcul de fabrication de caissons automatiquement avec temps, m² panneaux, ML chant, Nb lamello et vis temps perçage, temps de montage ... le tout depuis les dimensions) si tu peux prendre le temps de créer les articles. Il n'est pas évident à maitriser mais si on s'y penche sérieusement c'est une balle.
Bonjour,
Tu as le plugin quincaillerie de VMS-UP mais il n'optimise pas, il faut, à ma connaissance, calculer les positions toi même. Sinon il y a le configurateur de meuble Blum qui optimise et permet un export (parfois un peu bizarre) en format DAE importable dans SU. Pour moi, le process esquisse sans détail dans SU pour la taille des caissons -> Modélisation chez Blum -> Import SU -> Mise en place des assemblages (pas toujours parce que c'est long) et renommage des composants de l'import (sinon tu te retrouve avec plein de Component XX pas très clairs) -> fiche de débit avec open cutlist me fait gagné un temps fou. J'édite les plans 2D sur le configurateur Blum pour avoir les perçages corps de meuble et façade. Quand la joyeuse équipe de OCL (merci à eux) nous aura sorti la mise à jour avec les étiquettes se sera ... Dans l'atelier
Bonjour,
Un tel projet est excellente occasion d'affiner grandement ton estimation de temps de manière plus personnelle que tout ce que tu pourras lire ici ou ailleurs.
En effet, tout ce que l'on pourrait te dire sur le temps de telle ou telle tâche va être dépendant de ton équipement, de ton expérience, de l'organisation de ton lieu de travail ... donc il te faut faire tes propres estimations quitte à utiliser une base temps établie par quelqu'un d'autre dans un premier temps pour pouvoir chiffrer ce devis là et affiner sur les autres par la suite avec les résultats de ce projet.
Comme décrit par Boris Beaulant , tu commences par découper ton projet en tâches élémentaires, c'est ce qu'on appelle les phases :
- Débit massif
- Dégau
- Rabot
- Toupillage
- Collage
- Temps d'immobilisation de séchage (c'est pas de la MO mais de l'organisation de l'espace)
- pré-débit des panneaux finis
- Rabotage de finition
- Mise à la cote
- ponçage
...
Pour chacune, tu détermines la meilleure unité de calcul pour ta base temps, par exemple le débit massif, dégau et rabot seront pour moi en M3 alors collage, pré-débit des px collés et tout ce qui suit sera en M2 (ma base lorsque je travaille sur des panneaux, qu'ils soient indus ou faits à l'atelier) Le toupillage sera en ML.
La mémoire humaine étant extrêmement volatile, tu peux te créer un document, la fiche suiveuse d'atelier. Tu y reportes chaque phases dans l'ordre d'exécution sur une ligne et en colonne, tu y notes les différents temps de travail que tu décomposeras selon le niveau de finesse que tu souhaiteras. Le minimum c'est une colonne pour le temps global de la tâche bien sur mais il sera peut-être bon d'y adjoindre le temps de pointage machine ou encore le temps de manutention des pièces si tu veux améliorer plus tard l'organisation de tes postes de travail. Pour finir, tu devras y inclure une colonne de quantité pour pouvoir calculer le temps par unité de base par la suite.
Une fois ce travail fait à l'atelier, tu te prépares un tableau ou tu reportes la phase, la quantité et le temps pour pouvoir calculer le ratio temps/quantité qui deviendras ta base à toi tout seul perso et donc bien plus fine que n'importe quelle autre pour tes prochains devis. . En plus, si tu pratiques ça pour tous tes projets (enfin plus facile à dire qu'à faire ) Tu pourras mesurer l'évolution de ta productivité et trouver tes points d'amélioration ce qui, pour moi du moins, est une source de motivation.
Bonjour Jérémie,
Pas évident de trouver la solution à l'ensemble de ta problématique. L'huile est simple à appliquée, c'est exact. Elle est "saine" aussi. Par contre, je ne pense pas qu'elle puisse répondre à l'impératif d'entretien fréquent par désinfectant.
Pour répondre à ce besoin, un vernis me semble beaucoup plus adapté. Si l'impératif de ne pas égrainer est contournable, la solution qui retiendrait mon attention serait une application de vernis PU compatible avec la norme jouet, sans phtalates. Tu y gagneras en facilité d'entretien pour l'utilisateur final.
Bonjour,
Je te proposerais 2 options en fonction de tes possibilités techniques en terme d'équipements et de compétences.
Si tu disposes de matériel te permettant d'appliquer une finition au pistolet, un vernis PU dit "effet bois naturel" est ce qu'il a de plus résistant. Il en existe un chez Hesse qui est bluffant. On a même du mal à voir où on l'applique tellement il est neutre sur le chêne. Sinon, dans le même type de process, un vernis PU mat classique genre Sayerlack TU7405 appliqué après une teinte blanchissante pour neutraliser le jaunissement induit par le vernis. Pas simple à doser la teinte blanche ... Et pour ta crainte sur les COV, les vernis PU (enfin le Hesse, l'autre ça n'est pas marqué sur le bidon) sont A+ une fois sec et totalement désolvantés ... mais loin de là à l'application
Seconde solution, beaucoup moins vorace en matériel et compétence (mais pas donné en prix ), du Rubio oil 2C coloris chêne naturel brut appliqué selon le protocole du fabriquant : Dépoussiérage au préparateur de surface, application du tanin primer, application de l'oil 2C et enfin finition au métallisant. C'est un peu moins robuste que le PU mais ça s'entretien facilement avec les bons produits au quotidien ou en cas de catastrophe. Par contre, pour être puriste, l'huile étant une finition non filmogène, il ne me semble pas qu'elle puisse recevoir la norme contact alimentaire. A vérifier si tu veux être à 100% dans le cadre !
Bonjour,
Pour ce qui est du collage, si c'est la solution que tu retiens, tu peux utiliser de la Kleberit 308.0. Elle est faite pour coller entre une surface poreuse (MDF ou agglo sans chant par exemple et une surface non poreuse (vernis laque ou mela). Combinée aux lamello, c'est ultra solide. Par contre, pour serrer tout ça, tu vas t'en voir quand même. Sur ce type de projet, j'utiliserais des fixations démontables. Au choix : minifix, clamex, domino KV ... il y a pleins de solutions, le tout c'est d'en trouver une adaptée à ton outillage et permettant une bonne précision.
Bonjour,
Pas sur que d'appliquer de l'anti-tanin Rubio avec un vernis soit une bonne idée. Ce produit est prévu pour une utilisation avec de l'huile alors avant un vernis en phase aqueuse je suis sceptique, un essai préalable s'impose.
Sinon, la solution est une teinte blanche froide (effet azurant optique) passée en voile très léger avant le vernis
Bonjour,
Pas simple de comprendre avec précision ta question alors je vais reformuler juste histoire de voir si je ne te réponds pas à coté de la plaque.
Tu veux fabriquer des petits panneaux d'épaisseur 3 à 5 mm et de format compris entre 100x150 mm et 400x200 mm. Tu envisages ensuite de réaliser sur ces panneaux des décorations avec des techniques de gravure laser associées à de la peinture. Tu envisages l'utilisation de bois massif, soit issu de tablettes de GSB en 18mm d'épaisseur ou de bois de scierie, dans les 2 cas, tu chercheras à les amener à l'épaisseur voulue de 3 à 5 mm. Ce que tu envisages est donc plus du domaine de la tabletterie que de l’ébénisterie. Si j'ai faux ce qui va suivre n'aura que peu d’intérêt.
1) le choix du matériau
D'entrée, tu peux oublier les tablettes de GSB. En effet, ces dernières sont bien souvent (tout le temps en fait) réaliser selon la technique du lamellé-collé c'est à dire avec plein de petit morceaux de bois aboutés entre eux et le résultat la refente (action de scier dans le sens de l'épaisseur) ne donnera qu'un résultat très médiocre au niveau esthétique. Pour le massif, tu peux oublier aussi. Pour réaliser ce genre de travail (les panneaux, quelque soit l'épaisseur), tu vas devoir commencer par débiter ton bois avec des largeurs autour de 100mm, le dégauchir sur une face et 2 chants puis le refendre à la ruban et enfin le raboter à épaisseur. Après, si tes panneaux doivent avoir une largeur supérieure à 100mm, il va falloir les coller entre eux. C'est là qu'avec 5mm d'épaisseur ça va être un peu coton, la surface de collage étant ridiculement faible. A ces épaisseur, ça ressemble plus à de la lutherie qu'à de l’ébénisterie. Je pense en plus que tu vas t'exposer à de fort risque de tuilage des panneaux ainsi réalisés.
Pour éviter toutes ces difficultés, il te faut te tourner vers du contreplaqué que tu peux facilement trouver dans les épaisseurs souhaité et qui à la faculté de ne pas se déformer comme le massif. Inconvénient, le bois utilisé pour faire le CP ne correspondra peut-être pas à tes envies. Dans ce cas, il te faudra plaquer les panneaux avec du placage à ton gout, ce sur les 2 faces pour éviter les déformations, c'est ce que l'on appelle le contre balancement. Je ne connais pas la gravure laser, il convient de vérifier qu'elle ne creuse pas le bois sur une épaisseur supérieure au placage choisi (en général 0.6 ou 0.9mm mais il y a plus épais).
2) L'outillage
Pour travailler de cette manière, l'outillage devient assez basique. Une bonne circulaire ou, mieux, une petite scie sur table pour découper ton CP à la cote, une scie à placage manuelle pour recouper les feuilles de placage, éventuellement un rabot à main pour reprendre les bord du placage si tu dois jointer les feuilles, de l'adhésif pour jointer, une petite presse idéale pour presser de manière uniforme mais on peut faire le boulot avec des serre-joints. Pour la finition avant la gravure, tu peux faire ça au racloir (dans ce cas il faut de quoi l’affûter aussi) ou à la ponceuse orbitale (attention à l'amplitude du mouvement, pas plus de 3mm sinon trop violent pour la finition).
J'espère avoir un peu répondu à ta question
Bonne journée
Bonjour,
Une technique consiste à prendre du synto assez clair et neutre comme le "sapin"(je suppose que c'est synthobois bi-composant) et à se rapprocher de la teinte du projet fini en y mélangeant des pigments. Il faut un petit stock de base genre terre de sienne, terre de cassel, ocre jaune. Il y en à plein d'autre mais pas non plus la peine d'aller faire un stock pas possible, on est en général quand même dans l'axe jaune orange marron. Avev un peu d'habitude, c'est bluffant. Après, le synto ça reste un cache-misère et ce sera toujours visible.
Bonjour, pour le site marchand, si il te les propose en 12mm c'est sans doute panneaux agglo de 12 sur profil alu. Si tu veux les faire en massif, il faut, a mon avis, que tes montants et traverses soient aux alentours de 22mm. Par contre, si tu es néophyte, tu vas t'amuser pour degauchir des longueurs de 2m80+la surcote. Tu peux mettre des px de 12mm en partie centrale ou alors panneaux massifs aussi ep autour de 15. Avec du hêtre, attention au poids, il faut de la quincaillerie de qualité pour les glissières.
Bonjour,
En réponse à ta question 1) Tous les arbres (feuillus d'un coté et résineux de l'autres) disposent des même briques mais ne les ont pas agencées de la même façon au fil de l'évolution. La classification dont tu parles existe et se base sur les études histologiques des différentes espèces. Pour résumer (très simplement, mes cours de botaniques remontent à 30 ans et je n'étais pas une star) certains arbres vont avoir une production de bois initial (printemps) et final (été) sensiblement identiques. Les vaisseaux de transport de sève vont être homogènes. Ce sont les bois à pores diffus (fermés pour nous) comme le hêtre ou le peuplier. D'autres vont générer des vaisseaux beaucoup plus important au printemps qu'à l'été. Ce sera les bois à zone poreuse comme le chêne et le châtaigner.
Pour ta question 2) Comme l'étude histologique est utilisée dans la classification des espèces, je suppose que l'on peut trier les caractéristiques selon ce critère et que l'on doit bien trouver quelque part ce genre de travail.
Pour creuser un peu plus, tu peux aller voir cette page Ici Bonne journée