MonsieurBella il ne s'agit pas de faire des devis à la seconde près mais d'avoir un temps de base comme référence. Prends l'exemple d'un garagiste, tous les logiciels de facturation comprennent des temps barèmés définis par les fabricants auxquels le pro applique son taux horaire. Si tout se passe bien et si le gars connaît son boulot, il y gagne. Et puis il y a le cas où tout est grippé et où le gars met 3 jours au lieu d'une heure (vécu sur mon camion ) et ben tant pis, le devis c'est le devis et il n'y a pas de facturation en plus. Pareil pour le médecin, une consultation c'est 25 que tu y passes 2 min ou 1h. Pour ce qui est de la peur de voir se multiplier les type de tâches, je ne vois pas en quoi le rabotage de chataigner serait différent d'un rabotage de chêne ou d'autre chose. Maintenant, il est vrai que le temps de pointage n'ayra pas le même impact sur un projet comprenant 3 bouts de bois que sur un agencement complet d'un salon. Dans ce cas, rien ne t'empêche de majorer le projet de quelques heures en restant raisonnable. L'estimation de ce temps supplémentaire s'affine avec le temps et la quantité de projets réalisés. On sait assez vite, pour peu que l'on prenne le temps de noter et d'analyser son travail. Et puis comme dit Eric25, si tes clients son OK, il ne faut pas s'inquiéter plus que ça.
Merci executionbois , pour la CN pas encore quand même mais envoyé des plans cotés propres et fait rapidement à mes collègues qui usinent ne serait déjà pas si mal. Pour le débit, on ne peut pas faire un export CSV ? Si oui on récupère dans OCL et c'est bouclé non ?
NIKOSS43 ou alors de la passion ça dépend sinon, c'est parce qu'il y a des patrons masochistes qu'il peut y avoir des salariés. On l'oublie trop souvent du côté salarié de la barrière
Folgansky ah !!! C'est pour ça que le passionnés de sport se font mal en courant ... ok je sors
C'est la base de se former. SU avec les tutos de José Das Neves , le fabuleux OCL de Boris Beaulant ou encore les plugins de VMS-UP ou encore les composants dynamiques, ça permet déjà de gérer les plans d'un atelier artisanal ou amateur+ sans trop prendre de temps. Maintenant, si tu fais 5 plans par jours d'agencement, il y a TopSolid mais là ce n'est plus le même budget
L'atelier du fond , Avant de te répondre sur la laque, voici quelques réflexion sur l'agencement sans équipement.
Tout d'abord un constat : Nos réponses correspondent à des réponses de professionnels, nous n'avons pas les mêmes besoins que les amateurs en termes de rentabilité et de qualité (ce n'est pas une critique des amateurs, j'en fus un en mon temps avant de passer dans le monde pro, la racine d'amateur est "aimer" et c'est ce qui compte). Il ne s'agît pas pour la plupart des artisans de travailler pour le luxe (là, le méla n'est pas trop prisé d'ailleurs) mais de fournir un produit dont la qualité est en rapport avec le prix pratiqué. Il faut être conscient dès le départ que sur quelque chose d'aussi standard que du caisson, il est impossible d'être compétitif par rapport au grands faiseurs comme les usines qui bossent pour le suédois où tout est automatisé de A à Z et dont la qualité est déjà plus que raisonnable. Si l'on veut vendre des caissons fabriqués par nos soins au juste prix, il faut donc pouvoir justifier d'une différence. Cette différence est produite par le sur-mesure et une qualité perçue supérieure le tout réalisé dans des temps réalistes. Bien sur pas d'éclats (c'est quand même un minimum), chants PVC de 1mm ou mieux 2mm, perçages nickel et placés où le client veux (pas de system 32 en rafale par exemple) ... Tout ceci demande soit du matériel, soit du temps, de la précision et du courage à revendre.
La première solution, si tu veux te lancer dans l'agencement sans investissement, c'est de commander tes caissons chez des fournisseurs comme Foussier ou LMC et de te concentrer sur les façades et l'habillage. Une autre solution est de faire usiner tes panneaux par ton fournisseur au moins pour le débit et le placage de chant et de commencer ton travail à l'assemblage. Si tu as un peu de matériel, tu peux envisager de produire toi même mais ce sera long.
Imaginons que ton atelier comprenne un combiné scie-toupie sans inciseur et sans chariot ainsi que d'une scie portative type TS55 (le minimum pour démarrer sérieusement). Tu vas commencer par pré-débiter tes panneaux (2800x2070 en standard, si tu es seul bon courage ) ensuite du va les mettre à la cote avec ta scie sur table en utilisant une lame à gouges qui limitera quand même bien les éclats au moins sur le dessus (une face jolie ça suffit pour les éléments de caissons puisqu'ils sont dissimulés par l'habillage) Si les 2 faces doivent être visibles (ex étagère mobile ou porte) il va falloir reprendre 2mm à la toupie sur le pourtour en utilisant un outil à plaquettes parfaitement affuté. Ensuite viendra le placage des chants. Pour ça laisse vite tomber ton "bon vieux fer à repasser" qui ne te permettra que de placer du chant thermo-collant méla ou papier en 0.3 ... une horreur !!! Si vraiment tu ne peux investir dans une petite plaqueuse portative pour chant thermo comme la Viruteux AG98 (la mienne a plaqué quelques kilomètres avant d'être remplacée par une stationnaire) il va te falloir coller du chant PVC 1 ou 2 mm à la néoprène ce qui est certes long mais bien plus qualitatif que du 0.3. Bien sur coupe en bout, arasage et ponçage.
Ensuite il te faudra réaliser les perçages : embases, étagères, glissières ... là rien de bien onéreux, juste une perceuse et une bonne mèche. Idéalement des (bons) gabarits pour être précis sinon un réglet, un crayon, de la patience et des bons yeux.
Enfin viendra le temps des usinages d'assemblages. Au minimum, il te faudra une fraiseuse à lamelle (les tourillons pour un atelier faiblement équipé je n'y crois pas) et assemblage par vis (visibles à l'extérieur) ou collage à la Kléberit 308 (long en temps de serrage et gourmant en serre-joints et en place)
Maintenant, fait la somme du temps passé et multiplie la par ton taux horaire, pas les 15€ de l'heure classique quand on se dit "je vais me payer au SMIC" mais le vrai. Celui qui te permettra de te payer un peu (sans doute pas le SMIC), de payer tes charges fixes (local, téléphone, RCP, amortissement et frais de maintenance de l'outillage ...) ajoutes y le prix de la matière augmenté de ta (éventuelle) marge et tu auras ton prix de vente. Compare ça au prix d'un caisson tout fait ainsi qu'à sa qualité et décide le mieux pour toi et ton client. Maintenant, si c'est pour toi et que le temps ne compte pas vois juste le prix de la matière et la qualité finale.
J'en viens (enfin) à la laque PU sur MDF: Pour la marque, perso j'utilise du Sayerlack mais ce n'est qu'un choix induit par mon fournisseur. D'autres doivent être équivalentes. Pour l'équipement, il te faudra au minimum un compresseur 17L/Min en 100L ou mieux 24L/min toujours en 100L (plus gros c'est mieux mais ça va déjà. Pas moins) ensuite un pistolet de qualité raisonnable. Par exemple un Arnest Iwata AZ3 HTE2. Et enfin un (gros) ventilateur pour évacuer le brouillard (par une fenêtre si tu as une pièce dédiée ou même à l'extérieur sous un appentis)
Pour la méthode (c'est celle que je pratique il doit bien en exister d'autres) Tu commences par traiter les chants au pinceau avec un jus composé d'apprêt garnissant (TU0276 chez sayerlack, les valeurs que je donne corresponde à cette marque) pour 2 volumes additionné de son catalyseur pour 1 volume le tout dilué avec 1 volume également d'acétone. Tu en badigeonnes généreusement tes chants préalablement poncés au 180 (ils doivent être exempt de toute trace d'usinage) Tu laisse sécher et tu n'égraine surtout pas. Tu prépare ensuite ton apprêt normalement pour la pulvérisation (2vol d'apprêt, 1vol de cata, on parle d'une préparation à 50%, et 10 à 20% de diluant PU). Tu applique une couche sur tes contre-faces et les chants. Après séchage, tu égraine les chants et tu appliques une couche sur tes parements et sur les chants à nouveau. Ensuite tu égraine faces, contre-faces et chants au 320 sans insisté trop. En général, ça suffit et tu peux passer direct à la laque. sinon tu repulverise une nouvelle couche sur les 2 faces et les chants. Une couche de laque (TZ9925 le plus souvent) sur chaque faces et les chants (qui reçoivent donc en réalité 2 couches) et soit c'est fini soit tu égraines et tu termines par un vernis de finition du brillant (on dit gloss) souhaité. Je ne rentrerais pas dans l'ultra-brillant qui demande d'autres étapes après.
Voilà désolé d'avoir été si long.
Tu es déjà très bien équipé pour bosser donc pas de soucis de qualité je pense (regarde le pas à pas que l'on fait sur notre nouveau local ... tu verras d'où je suis parti ).
Pour les fournisseurs, je me fournissais chez Panofrance pour les chants PE (en fait ils commandent chez Ostermann) Sinon j'ai été démarché par Hranipex qui vend par commande sur leur site. Tu peux peut-être prendre contact avec un commercial. Pour l'EB25, en 1mm ABS/PVC c'est sur elle le prend en 2mm je ne sais pas. Pour le nouvel atelier, on a trouver une plaqueuse Bi-matic d'occasion à 5000 HT avec bac de colle, araseurs en 1/4 de rond et franchement c'est de la balle. Par contre, C'est une usine à gaz et mieux vaut acheter ce genre de truc chez un fournisseur qui va pouvoir la réviser entièrement avant l'installation. En plus niveau maintenance, mieux vaut être rigoureux. Ca balance une quantité de cochonneries impressionnante et il faut nettoyer après chaque utilisation.
trente six seb ,le meilleur moyen que j'ai trouvé, c'est une EXCELLENTE mèche 3 points toujours parfaitement affutée
Ben Kentaro si tu trouves un matériau qui se laque aussi bien que le mdf (à part le tilleul massif) et qui offre le même rendu, je suis preneur. Il y a le mdf 100% feuillus et le mdf "light" avec du résineux et impossible à finir vite et bien. Pas le même prix et pas la même came donc à voir.
Essaye cette méthode (si tu laques en pu) tu prépares un "jus" avec de l'appret (produit+cata) dilué à 50% avec de l'acétone. Tu badigeonnes généreusement tes chants au pinceau. Tu laisses sécher et une couche d'appret sur la contre face et les chants (sans les avoir egrainés avant) tu laisses sécher puis egrainage et apprêt sur les faces. Egrainage chants et faces puis laque contre face et face. Egrainage faces et chants et vernis de finition faces et chants. Rendu rapide et efficace sans placage des chants.
Merci lattellu !
Merci à tous pour vos réponses ! Je vois le commercial de l'affuteur jeudi je lui demanderai au pire méthode etiennedesthuilliers
Si tu prends de la Kleberit 308.0 peut-être sinon pas possible. La vinylique a besoin de 2 supports poreux pour coller. En général on fait ça à la néoprène et pas besoin de mettre en presse, on appuie par exemple avec un rlx à maroufler et c'est collé.