Mais il ne s'agit pas travailler ensemble, mais de partager du matériel.
Donc il ne faut pas chercher à réinventer la roue, mais utiliser ce qui existe déjà : soit en mode : un groupement d'artisans partage du matériel => coopérative artisanale
soit en mode mise en commun de matériel, avec une possibilité d'ouverture ouverture au monde extérieur => une association, sur le modèle de tiers lieux déjà existants. Je ne fréquente pas l'Air du Bois depuis longtemps, mais je suis certain que des Tiers Lieux y sont présents.
Dans tous les cas ça ne s'improvise pas, il faudrait commencer par évaluer le besoin, les évolutions possibles, et seulement à ce moment étudier les réponses et contacter les bonnes personnes.
Kentaro
la définition d'une coopérative d'artisans :
Une coopérative d’artisans regroupe des entrepreneurs qui ont décidé de se regrouper pour investir ensemble et développer leurs entreprises autour des valeurs coopératives d’équité, de responsabilité, d’indépendance, de démocratie et de transparence
Il existe des coopératives d'artisans qui sont des négoces de matériaux, d'autres gèrent des locaux, des ateliers ...
jetez un oeil au site de fédération des coopératives d'artisans, il y a un tas d'explications.
Kentaro
Mais bon, peut-être que je me pose trop de questions...
oui, sans doute
J'ai envoyé hier un devis de 19000€ ht / 22500€ ttc à une mairie, pour de la maçonnerie. Pour l'instant mon entreprise n'existe pas encore, je n'ai donc pas pu remplir la partie administrative du dossier avec mon kbis, ma décennale ... et j'ai indiqué que ce chantier serait sans doute réalisé à 3, avec 2 autres indépendants comme moi, mais avec une seule facture de ma part.ça ne le gêne absolument pas, le chantier serait pour le printemps, donc je devrai avoir une existence juridique et une assurance à cette date. Mais la mairie est aussi intéressée par ma capacité à encadrer un chantier avec des habitants, ainsi qu'avec des enfants des écoles, maternelles et primaires, donc un truc jamais assuré mais qui se pratique beaucoup, au plus grand intérêt des communes.
le chantier : maçonner des briques de terre crue dans le cadre de la rénovation de l'école primaire, et j'ai proposé de fabriquer les briques avec de la terre d'une excavation de la commune, et avec les enfants !
accessoirement créer une coopérative d'artisans est un moyen de se protéger face à un contrôle, puisque dans le cadre de la coopérative il n'est pas anormal d'être plusieurs dans le même local. C'est plutôt si 3 ou 4 membres de la même coopérative sont chez un client en train de bosser dans la même pièce que ça peut prêter à confusion en cas de contrôle.
Pour te rassurer, tu peux essayer de contacter la fédération.
Kentaro j'ai passé l'âge
Quand je vois comment fonctionnent certaines entreprises, certains indépendants, et certains patrons (j'ai passé quelques années avec une avocate) j'aurais tord de m'en poser beaucoup.
et puis, à titre professionnel j'ai eu droit à 3 contrôles fiscaux en 10 ans, et un contrôle URSSAF et un de l'inspection du travail ces deux derniers sur dénonciations, ça m'a un peu vacciné.
D'ailleurs cette avocate avait défendu une brave dame ayant balancé 2 cartouches de chevrotines (avec l'aide d'un fusil de chasse) dans la voiture d'un "constructeur" de maisons, qui, aidé d'un banquier et d'un notaire lui avait piqué plus de 100 000€. Et l'enquête avait permis de montrer qu'elle n'était pas la seule.
ça me rappelle les "cités d'urgences" encore existantes dans les années 80, qui étaient des maisons en bois préfabriquées, certaines provenant du Canada et des USA.
Dans les Flandres, mais aussi à Lille, il existe des constructions en ossatures bois, parfois préfabriquées, construites après 1918, par des soldats canadiens stationnés à proximité, et ayant ainsi trouvés à s'occuper. Surtout qu'à l'issue de la Première Guerre Mondiale, les charpentiers étaient rares, beaucoup avaient péri lors des combats en première ligne parce qu'ils y étaient envoyés afin de participer à la construction des premiers abris de tranchées.
J'ai eu l'occasion d'être invité, il y a une bonne quinzaine d'années, à la pré-inauguration d'une des maisons de Jean Prouvé existantes à Tourcoing (ou Wattrelos, j'ai un petit doute), et qui avait rénovée. Je crois me souvenir que c'était grâce à une association d'habitants et voisins qu'elles avaient été sauvegardées,le projet initial étant de les détruire pour reconstruire "plus moderne".
un article batiactu sur une de ces habitations :
batiactu.com/e...uve-d-36062.php
dBPs
Je connais Prefab Homes d'Elisabeth Blanchet, que j'ai chopé, un jour, sur le net.
Je ne savais qu'il existait une version française.
Merci
c'est bien plus simple et rapide de contrôler une "entreprise" sans salarié qui réalise 30 000€ de CA qu'une qui fait 300 000€ avec 5 salariés.
Donc, sauf dénonciation d'un ex salarié, la probabilité que le petit soit contrôlé est plus importante que celle du plus gros.
Le premier contrôle étant automatisé et transparent : pour celà il suffit de comparer les revenus déclarés et les comptes en banques et les achats effectués : un exemple simple : jamais de restaurants et d'achats d'alimentaire par CB => il y a des espèces qui circulent...
Quand je bossais dans un négoce, j'avais des clients auto entrepreneur, nous fonctionnions généralement ainsi :
- l'artisan passait commande de matériaux, sur la base d'un tarif "négocié"
- il venait avec le client, qui payait les matériaux, qui étaient enlevés par leurs soins ou livrés
- je notais dans la fiche client le montant de la vente HT
parce que l'AE, sauf s'il ne le souhaitait pas, bénéficiait d'un avoir virtuel correspond à un petit pourcentage de la commande : selon les montants et les produits : entre 3 et 10% du montant Ht.
Ce qui permettait à l'AE d'acheter des outils ou un peu de matériels pour ses besoins personnels en les faisant payer par les clients, mais sans que ça rentre dans ses charges.
Parce si un professionnel, bénéficiait de 25% de remise sur un isolant, un particulier était souvent déjà très comptant que son "artisan" lui fasse bénéficier de 20% de remise par rapport aux tarifs en GSB.
D'autres négoces versaient directement les montants, mais alors ils entraient dans les revenus et étaient soumis à cotisations sociales et impôts. ça pouvait fonctionner parce que j'étais une petite structure, et qu'il y a toujours de la casse et des besoins d'outils en usage interne à l'entreprise.
Merci JPLegno !
je vais chercher ça
la vente de marchandises c'est de l'achat suivi de la revente.
Si un menuisier commande des meubles préfabriqués, puis les pose => achat / revente et prestations => 2 cases à remplir
si le même menuisier achète des plots, des planches ... et vend la fabrication et l'installation d'un escalier => c'est de la prestation, une seule case à remplir.
Qui sera fortement taxée puisque les achats ne rentrent pas en charge quand on est au régime de la micro.
Je suis en train de m'installer étant inscrit à Paul Emploi j'ai demandé à bénéficier du suivi BGE, et j'ai eu quelques formations ces derniers semaines, dont celui sur les statuts et les régimes fiscaux.
Bonjour
Douglas purgé d'aubier ? donc classe 3
vide sanitaire bien ventilé ?
alors en théorie il n'a besoin de rien
Sinon il lui faut un traitement, mais le douglas est considéré comme non imprégnable par le cirad, donc traitement thermique, ou traitement lourd par imprégnation en vide d'air.
Ou traitement par badigeon d'un produit qui forme une croute superficielle :
par sécurité je protégerais en badigeonnant avec du sel de bore, mais c'est une matière qui semble difficile à se procurer si on a pas une usine de production d'isolant cellulose à proximité.
Mais d'après le Cirad - sur du douglas purgé d'aubier :
Contre les attaques d’insectes de bois sec. Ce bois ne nécessite pas de traitement de préservation
En cas d’humidification temporaire. Ce bois nécessite un traitement de préservation adapté
lien de la fiche Cirad