Bonjour, non pour moi il faut absolument contreventer, au minimum une ceinture en haut des pieds. Ça peut être discret si le plateau dépasse un peu plus que sur ton plan (mais jai conscience qu'on s'éloigne dd ton design).
Pour s'en passer, peut-être que des pieds métalliques habillés de bois pourraient le faire, mais c'est sans certitude.
Je vais peut-être dire une connerie n'ayant jamais été confronté au problème mais un peu d'huile, comme pour percer le metal, ne réduirait pas les frictions et donc l'échauffement qui fait bleuir le forêt ?
Je suppose aussi qu'en bois de bout le forêt a tendance a suivre le fil et légèrement s'arquer si celui-ci n'est pas parallèle à l'axe de perçage (d'où friction donc échauffement), donc la qualité du bois jouerait également.
Bonjour, désolé je n'ai pas la réponse mais ça m'intéresse aussi !
A défaut d'information il est prudent de suivre les indications du fabricant données dans la notice. Personnellement j'ai tendance à choisir la "vitesse de rotation minimale efficace" de façon à réduire autant que possible les vibrations (qui persistent dans les mimines après la séance de ponçage, sensation que je ne trouve pas super agréable). Cette vitesse dépend plus de la nature du matériau, et notamment sa dureté, que du grain utilisé. Un membre de ma famille peintre en bâtiment me conseille également de diminuer la vitesse de rotation en proportion de la durée prévisible de la séance de ponçage, pour soulager la mécanique en cas d'utilisation intensive.
Maitre Linz a raison, les gros rayons médullaires sont caractéristiques du chêne, mais pas un chêne indigène (sessile, pédonculé...).
Vu le bois et surtout l'écorce il s'agit d'un chêne rouge d'Amérique (Quercus rubra), une essence importée beaucoup utilisée en plantation depuis la fin du 19ème siècle. Ou éventuellement d'un chêne écarlate ou d'un chêne des marais mais c'est très peu probable, on les trouve rarement en forêt.
Les feuilles sont assez reconnaissables et persistent longtemps au sol, normalement tu as du les voir à proximité du tronc
Un tour basique pour reprendre le biseau primaire, un jeu de pierre pour réaliser et reprendre le biseau secondaire (éventuellement un cuir à démorfiler).
Si tu veux être sûr de réaliser l'affutage parfaitement à chaque fois, un petit guide (même bas de gamme) dans ce style : bordet.fr/guid...age-c2x29663752 . Tu bricole une planche avec des carrés de bois vissés dessus, chacun à une certaine distance du bord. Tu t'en sers pour retrouver à chaque fois ton angle (le guide d'affutage vient en butée contre le bord de la planche et tu fais glisser le ciseau jusqu'au contact du carré de bois, puis tu verrouille et tu affute).
Je n'ai jamais affuté de PM V11 mais si j'en crois ce forum, on utilise les mêmes pierres que pour les autre aciers :
sawmillcreek.o...ur-PM-V11s-with
C'est cohérent avec cette page du site Lee Valley :
leevalley.com/...he-pm-v11-story
"blades made from the PM-V11 alloy can be sharpened with common abrasive media such as water stones. It takes a bit longer than O1, but PM-V11 blades sharpen slightly faster than A2."
Donc a priori pas de technique particulière, juste un peu plus de temps à cause de la résistance du PMV 11 à l'abrasion. Après, pierres à l'eau, à l'huile, en oxydes ou diamantées... chacun choisit (pour moi, c'est pierres japonaises artificielles et affutage à l'eau : bon rapport qualité prix et très grande durée de vie pour un affutage plus que suffisant).
PS : pense à ajouter un cuir à démorfiler à ton prochain set d'affutage, ça coute pas beaucoup plus et fait une grande différence)
Bonjour,
Sur le lot des ciseaux que j'ai récemment dérouillés et replani j'ai procédé comme ça :
démontage des manches pour mettre au jour les soies, souvent autant rouillées que le reste voire plus.
nettoyage à la brosse métallique avec produit désoxydant ou vinaigre (suivie d'un rinçage à l'eau claire).
ponçage à plat sur la partie ponceuse à bande d'un touret type Métabo BS 200. D'abord le dessous, puis les côtés en se servant du dessous pour faire un angle droit, et enfin le dessus.
sans gant pour bien sentir la chaleur, pas plus de quelques secondes par ciseau et rotation rapide entre chaque ciseau pour les laisser refroidir et ne pas détremper l'acier. La qualité de la bande joue aussi : pour le moment j'ai obtenu le moindre échauffement avec des abrasifs en zirkonium (plus cher à l'unité mais durent bien plus longtemps que les basiques donc plus intéressants au final)
Quand l'acier est piqué trop profondément je n'ai pas de solution miracle : reprendre le plat sur toute la longueur et la largeur pour obtenir un tranchant correct serait trop long. Dans ces cas là j'affute avec un micro biseau sur le dessous (comme une lame de rabot, oui, j'aime l'hérésie) et je réserve le ciseau à des usages pour lesquels ça ne pose pas de problème.
Pour les gouges brosse métallique monté sur une bonne perceuse, puis affutage normal, mais je n'essaye même pas de retrouver l'état sorti d'usine, c'est peine perdue
Effectivement un arbre ayant poussé en forte pente développe du bois de réaction qui est le moteur de son retour à la verticalité. En l'occurrence pas du bois de compression car comme la plupart des feuillus le chêne développe du bois de tension généré sur la face supérieure.
On attribue généralement à ce bois de nombreux défauts :
- éclatement à l'abattage
- fissure au séchage
- déformations diverses
- moindre rendement au sciage
- état de surface pelucheux
- etc
La faute en reviendrait à la couche G (gélatineuse) déposée sur la paroi des cellules des fibres.
Le problème c'est que toutes ces conséquences sur la qualité technologique et mécanique du bois viennent souvent d'études menées sur des peupliers (arbre modèle : chouchou des laboratoires et à partir duquel on extrapole à d'autres espèces moins étudiées).
Et les peupliers développent une couche G particulière, dite non lignifiée (purement cellulosique). Mais il existe d'autre type de couches G, avec des propriétés différentes et donc des conséquences différentes sur le comportement du bois une fois scié. Pour le chêne, je n'ai pas l'information malheureusement, c'est un sujet pour lequel les données sont éparpillées et parcellaires, mais je ne le connais pas à fond donc peut-être que quelqu'un de plus calé aurait la réponse.
Cela dit, les chênes courbes ont longtemps été utilisés, notamment en charpente navale pour des pièces aux formes spécifiques. Je suppose qu'il n'y a pas de mauvais bois, juste des usages plus ou moins adaptés.
Bref tu ne risque pas grand chose à ce prix là. Il faudrait juste que les gens ayant une vraie expérience avec les chênes courbes te guident sur les sciages les plus sûrs (type de débit, échantillonages...)
fun-mooc.fr/fr...atomie-du-bois/
Un mooc sympa et simple qui donne les bases de l'anatomie du bois appliquée à ses différentes utilisations.
decitre.fr/liv...2916564159.html
Celui-ci est centré sur les lignivores et les parasites, on retrouve aussi quelques saprophytes. Un peu daté en ce qui concerne les traitements mais ok pour de la détermination et avoir quelques infos sur le comportement du champignon.
leclub-biotope...bustes-d-europe
Très complet (et donc cher), mais décrit tous les ravageurs et problèmes sanitaires des espèces à la fois forestières et ornementales. Peu de détails sur les comportements de chaque champignon en revanche.
leclub-biotope...emperee/#page/1
Une référence qui couvre la plus grande partie du règne fongique. Le tome 2 décrit de très nombreux polypores et saprophytes.
belin-editeur....rope-4e-edition
Guide de reconnaissance de terrain plus léger que le dernier, où tu trouveras pas mal de champignons saprophytes et lignivores Une 5ème édition ne devrait plus tarder avec une systématique à jour.
mycodb
Site internet participatif qui concentre le plus grand nombre d'infos sur le plus grand nombre d'espèce à ma connaissance.
Pour rester dans les huiles siccatives, l'huile d'abrasin (pure) pourrait être une bonne solution.
Attention aux blend vendus parfois sous le nom d'huile d'abrasin (ou huile de tung, ou huile de bois de chine, c'est la même chose), qui sont des huiles coupées avec des solvants, des siccatifs, d'autres huile etc., pas forcément terribles pour un contact alimentaire). Il faut bien vérifier la présence de la mention "100 % huile de tung", ou "huile de tung pure" sur le produit.
Le résultat jaunira beaucoup moins qu'une huile de lin (qui est terrible pour ça surtout sur les résineux), la teinte sera juste plus sombre et légèrement ambrée. Pas de problème ensuite pour nettoyer à l'éponge. Les produits nettoyants sont souvent dégraissants, nécessitant de remettre une couche d'huile de temps en temps (mais toutes les finitions "naturelles" auront cet inconvénient dans ces conditions)
Sinon certains vernissent leur bois et ajoutent une couche de cire pour "mater" le vernis, apparemment ça donne un effet moins plastique. Peut être que quelqu'un ici a essayé ?