C'est une Kity 609 monophasé, la notice dit 4100 tr/min et bien entendu il y a une courroie d'entrainement.
Tu as l'air assez renseigné et motivé, je ne ferais donc pas plus l'article des scies de chantier que je ne possède de toute façon pas . Je continue de penser que la Bernardo est trop chère pour ce qu'elle est, ou parait être (rien que le système de guide d'onglet...)
Tu n'as pas réagi sur les occasions en triphasé à adapter en mono (qui répondent à tous tes critères y compris le budget) : il y a une raison à cela ?
Eh ben en voila une réponse qui m'arrange bien, merci Katastroff !
J'ai l'impression que sur ta photo les plinthes rainurées sont celles débitées sur dosse, je me trompe ? Donc a minima les rainures n'empêchent pas la déformation (après on pourrait toujours dire que ça aurait été pire sans...).
Sauf si un membre intervient avec d'autres éléments ou arguments, je vais donc me passer des rainures, ca tombe bien le temps manque !
Merci Medalegno, en prévention des déformations y a t-il des ordres de grandeurs à respecter vis-à-vis de la largeur, de la profondeur et de l'espacement des rainures ?
Une largeur égale à un trait de scie circulaire suffirait selon toi ?
Étant donné l'usage prévu je pense que vous economiseriez des sous en vous dirigeant vers une scie sous table de chantier type dewalt truc ou Bosch machin (j'ai oublie les noms des modèles mais on en a beaucoup parlé sur ce forum vous trouverez facilement), en bricolant un guide d'onglet et un piètement éventuellement avec rallonge de table. Voire l'intégrer a un meuble DIY.
Cette scie bernardo ne parait pas un très bon rapport qualité prix (beaucoup de plastique, moteur pas surpuissant, hauteur de coupe limitée, durabilité suspecte, et le guide et rail n'ont pas l'air transcendant). Elle n'apportera pas grand chose de plus par rapport a celles citées plus haut (un bâti et un rail en gros, ça fait peu pour le double du prix).
Bernardo rebadge des machines trouvables sous d'autres marques (holzprofi, holtzman...) avec des qualités tres variables (voir le forum metabricoleur pour plus d'infos).
Si vous pensez qu'une scie de ce format est nécessaire, peut être se diriger vers l'occasion ?
Pour la question de la puissance je suis d'accord avec Kentaro : à notre niveau on s'en fout complètement : je travaille sur une kity de 1500W en sortie et jamais je ne l'ai senti peiner, même dans du chêne stocké depuis plusieurs décennies ou dans de l'exotique bien dense. On laisse la scie avaler le bois à son rythme sans forcer et voilà. Plus de puissance permettrait peut être de gagner quelques secondes sur chaque trait de scie... mais quel intérêt pour de la bricole ?
Pour l'occasion effectivement les vendeurs en demandent beaucoup. Le seul moyen d'être entre 500 et 1000€ est souvent de passer par une +/-vieille machine tri et de se débrouiller avec un variateur (ou condensateur si pas possible). Au moins avec ces vieilles dames tes craintes relatives a l'obsolescence programmée n'ont plus trop lieu d'être.
Sur le remplacement potentiel des pièces sur les machines modernes : oui c'est un problème, de portefeuille et de environnemental. La seule réponse a peu près satisfaisante aux deux c'est l'occasion.
Finalement je comprend la réticence à claquer autant de pépètes dans de l'occasion que dans du neuf, je suis passé par là. Mais entre mettre 1200€ dans une machine ancienne et fiable, et la même somme dans une machine neuve mais fragile, en espérant que les problèmes arrivent avant la fin de la garantie...
Bonjour, pour quel usage ?
La marque jet a une bonne réputation (fiabilite, durabilité, precision et repetabilite) mais je n'en ai jamais touché une. Voir le forum metabricoleur.
Pour des caractéristiques annoncées (puissance moteur, hauteur de coupe, longueur du rail...) similaires aux machines de même gabarit vendues sous les marques Jean l'ébéniste, holtzmann, Bernardo etc. , la jet est 1,5 a 2 fois plus chère, j'imagine qu'il y a des raisons. Cahier des charges plus strict ? Contrôle qualité ? Nature des matériaux ? Désolé de ne pas pouvoir t'en dire plus
Bonjour, difficile de tout résumer en un seul retour d'expérience mais, a titre d'exemple, j'ai visité une plantation de Paulownia la semaine dernière. Sur terre agricole (prairie) Les plants ont été installés en mai de cette année (annee très pluvieuse) en ille et vilaine (département deja pas trop mal arrosé...) et ont nécessité 50 litres d'eau chacun, répartis en 5 arrosages sur la saison. La hauteur en octobre varie de 50 cm (rare) a 2m pour une moyenne de 1,8m.
En partant sur une densité de plantation de 4*4m soit 625tiges/ha ca fait 31000 l (30m3) /ha/ an. 250000 l sur 8 ans.
Les conditions sont globalement proches du peuplier mais ce dernier se décline en de très nombreux cultivars parmi lesquels choisir en fonction ef son sol. Le paulownia semble en revanche très exigeant en quantité d'eau tout en craignant sa stagnation.
Mon avis en bref : ce n'est pas un arbre miraculeux. Au mieux un arbre de culture intéressant dans certains milieux.
Il ne va pas sauver le climat, déjà parce-que ca ne veut rien dire, ensuite parce qu'une monoculture d'exotique sous irrigation a la place de culture vivrière ou d'une prairie fait plus partie du problème que de la solution.
L'engouement pour ce truc résulte d'une campagne de comm' aggressive mais très réussie. Y'a pas de miracle, que du buiseness.
J'oubliais les débouchés :
- planches pour surf etc (marché de niche)
- quelques expérience réussies en bardage
- premiers résultats catastrophiques en déroulage.
- a noter aussi que cet arbre miraculeux existe depuis treeees longtemps dans son aire d'origine. A ma connaissance il ne fait pourtant pas partie des essences a tout faire des menuisiers ou charpentiers locaux (tradi ou modernes).
On pourrait aussi parler de l'impact écologique plus global : au niveau des communautés floristiques des milieux humides, de la modification du régime hydrique, du pétrole investi dans les nombreux dégagements au pied des plantations... Mais il est un peu tôt pour s'énerver, dans tous les sens du terme.
Tu es peut être un peu trop haut en altitude pour trouver les chênes qui sont communs dans notre Bretagne ? Jolis arbres, saluons le travail impeccable de taille par le troupeau qui paturait en dessous !
Amaury74 Des variétés ou des espèces ?
Bonjour, pas forcément d'accord : je ne sais pas de quelle espèce de capricorne il s'agit, mais en région tempérée la plupart sont protégées car menacées à des degrés divers. Plutôt que de tout foutre au feu il suffirait peut être de balancer les bois "contaminés" quelque part en forêt.
Par exemple s'il s'agit du grand capricorne (possible vu la forme des trous de sortie), l'espèce est classé vulnérable et sur la liste rouge des coléoptères d'Auvergne Rhône Alpes, d'où nous écrit JBCaillet.
Merci CoB34 pour la précision sur l'espèce ! j'ai du mal à évaluer la taille des trous sur les photos (1cm environ d'après la photo avec le rail de scie circulaire ?).
Petite question sans grand rapport avec le post initial, j'en profite comme tu semble t'y connaitre : : Hesperophanes cinereus fait-il partie des xylophages (à proprement parler) dont les larves se nourrissent de bois, ou de ceux qui ingèrent le bois mais digèrent en fait les mycélium qui y vivent (et rejettent un bois dégradé mais non digéré) ?
Merci CoB34 pour toutes ces précisions et les liens ! Je ne suis absolument pas spécialiste des capricornes ni des agents de dégradation du bois en général. Si tu retrouve cette étude je suis preneur.
Rien à redire sur les forêts trop propres, le bois mort sous toutes ses formes (debout, à terre, de petit et de gros diamètre, plus ou moins dégradé, brûlé...) est indispensable à l'écosystème et nos forêts sont quasi toujours en grand déficit. Un ptit lien en passant : wsl.ch/fr/publ...omicrohabitats/
Il y a aussi ce bouquin qui synthétise un grand colloque mené sur le sujet en 2004 :
lavoisier.fr/l...f-9782743007973
Pas grand chose à ajouter non plus sur les tannins, ces derniers remplissent trop de fonctions (qui ne se limitent pas à la résistance ou à la durabilité du bois) pour les lister ici. Marc André Sélosse leur a consacré un livre :
actes-sud.fr/l...uleurs-du-monde
C'est le plus complet que je connaisse sur le sujet, tout en restant accessible. On y apprend entre autre le rôle des tannins dans les échanges ("communication") entre végétaux, sur la formation des différents types de sol et la faune associée, sur la constitution des carapaces de certains insectes ou encore la compartimentation ("cicatrisation") des arbres...
mofran : très bonne idée cette collection ! Un pas à pas dédié aux agents de dégradation du bois et les connaissances pratiques en menuiserie (stockage, mise en oeuvre, intérêt ou inutilité des produits de finition...) manque à l'ADB, sauf si je l'ai loupé
Merci Kentaro c'est ce que j'ai fini par faire. Disons qu'au moins j'ai appris un truc (même deux : le second c'est que la gomme laque non décirée tient parfaitement sur le Sika)
Merci denisdkz ! Maintenant que tu le dis ça parait évident ! J'ai hésité à virer le sika en reprenant les rainures à la défonceuse (ce produit a été une galère du début à la fin...) et à le remplacer par du bois sombre bien calibré. Au final un décapage + gomme laque semble rattraper le coup.
Si l'on compare scie à ruban et scie sur table, il faut prendre en compte le prix de chaque machine. J'ai l’impression qu'une scie à ruban réellement polyvalente (avec des capacités de coupe suffisantes pour aller chercher une SST sur son terrain) se paye assez cher, surtout en neuf et monophasé. Alors qu'avec une SST de chantier on peut accomplir pas mal de boulot sans se ruiner. Par exemple le délignage sera plus rapide, plus facile et plus répétable avec une SST qu'une SAR, à budget égal.
Ara : oui c'est bien essentiellement la température (ou plutôt les températures cumulées sur toute la période de dormance hivernale) qui gouverne le débourrage des arbres. La lumière joue plutôt sur la mise en dormance en fin de saison de végétation (cf les arbres à proximité immédiate des lampadaires qui gardent souvent leurs feuilles plus souvent que les voisins).
Bonjour, je nuancerais un peu la critique des applis de détermination botanique, notamment PlantNet (pour parler de ce que je connais). Elle a fait des progrès notables ces dernières années et permet une reconnaissance beaucoup plus fine que tu le dis. La détermination se fait désormais davantage à l'échelle de l'espèce que du genre, avec de très bonne probabilité le plus souvent (notamment par les feuilles et les fruits, la détermination par l'écorce est effectivement aux fraises).
Mais cela dépend beaucoup de la façon dont l'observateur s'en sert : choix de la flore de référence, qualité et NOMBRE des photos du même végétal, activation de la géolocalisation... J'ajoute aussi que la performance de l'appli se fait en partie sur une base collaborative : il est possible, à l'issue de chaque détermination, de confirmer ou d'infirmer l'hypothèse donnée par le logiciel. C'est un peu comme Wikipedia : quand une erreur est constatée, on peut râler sur la trop faible fiabilité, ou bien donner de son temps pour corriger et participer à son amélioration (c'est dit sans volonté moralisatrice, mon tempérament me pousse plus souvent à la première réaction qu'à la seconde...).
Finalement, pas de raison d'opposer appli et flores, les deux peuvent s'utiliser ensemble. Pour ceux qui ont les sous je conseille la Flore forestière française dont les trois tomes couvrent l'intégralité du territoire métropolitain : tela-botanica....05/article4425/
Malgré son titre elle ne se limite pas aux espèces strictement forestières mais intègre énormément de plantes de tout type de milieu. Un peu d'investissement dans l'apprentissage du vocabulaire botanique est en revanche nécessaire, sous peine de ne pas pouvoir naviguer dans les clefs de détermination.
Bonjour, c'est le sureau noir (Sambucus nigra). Le creux du sureau est la moelle juvénile, un peu plus gros que chez d'autres espèces mais qui n'occupe que le centre anatomique de la tige : après c'est du bois classique comme n'importe quelle espèce ligneuse.
Le bois est d'une dureté assez relative après un an de séchage (je ne sais comment cela évolue dans le temps) mais avec de bonnes propriétés mécaniques. Bonne résistance à la flexion en restant léger, ce qui fait qu'il est parfois utilisé par les facteurs d'arcs amateurs. Assez peu résistant en compression par contre mais ce n'est pas un problème en tournage.
Au niveau visuel il n'est pas exceptionnel : blanc à blanc crème avec un veinage discret. Les motifs en patte de chat au niveau des insertions d'axes peuvent rendre pas mal par contre. Il se ponce facilement mais n'obtient pas un poli ivoire comme le houx par exemple : le grain est un peu plus grossier et la texture légèrement pelucheuse.
glaude : savez-vous d'où vient cette règle d'1 an de séchage par cm et quel crédit il faut lui apporter ?
Une règle similaire existe dans les pays anglo-saxon où le système impérial est utilisé a la place du système métrique. La bas on préconise 1 an de séchage par pouce, mais 1 pouce = 2,54 cm. Donc 3 hypothèses :
PS : ce n'est pas de la moquerie mais de vraies questions