L'idée, c'est pour faire des tables. Dans le plateau, en dessous, je fait une rainure queue d'aronde à la défonceuse, mais pour la pièce complémentaire qui va maintenir le plateau, je n'ai pas de défonceuse sous table.
J'avais regardé les outils multipentes, mais dans ce cas, ça ne convient pas.
Reste l'option du porte fraise à monter en bout d'arbre sur la toupie.
Oui, c'est bien ça, avec un multipente, tu gardes un angle de 90° entre les 2 tranchants, ce que je ne veux pas.
Je fais un plateau de table en planches collées. Pour assurer la rigidité, je vais mettre en dessous 2 pièces de bois, mais il faut que celles-ci permettent au plateau de travailler. Donc, je vais les glisser dans une queue d'aronde et mettre de la colle seulement au bout. De cette manière ça tient et la plateau travaille. On peut voir cette façon de faire régulièrement sur youtube, par exemple sur la chaine Ishitani. Il y en a peut-être sur ce site, si oui, peut-on mettre un lien ?
Je mets quelques schémas pour clarifier, le plateau est vu par le dessous.
Dans cette situation, je ne peux pas avoir d'angle droit entre la partie mâle (inclinée) de la queue d'aronde et l'épaulement, il me faut 83°. Cette partie mâle doit donc être réalisée avec une défonceuse sous table pour bénéficier de la fraise qui a cette configuration ou bien avec un outil spécial, s'il existe, qui aurait un angle de 83°.
Je n'ai pas encore eu l'utilité de ce genre de porte-outil, je suis probablement réticent car la plupart des bois que j'ai sont vraiment durs et abrasifs. Luccio a proposé aussi cette solution, je vais contacter mon fournisseur, voir ce qu'il peut faire.
Cette solution, comme celle proposée par Boisenformes, ne convient pas. Je dois garder l'angle de 7° (ou 83°) comme sur le schéma.
Salut, effectivement, il y a cette solution, je pensais à la base à des plaquettes carbures.
J'en causerai à l'occasion avec mon fournisseur.
Merci
C'est superbe, ça fait rêver.
J'ai une question: le fond du meuble, en partie haute, ce sont des lattes de bois massif ?
ok, merci
Même remarque que flonflon, le bois massif va finir par bouger, mieux vaut faire une ossature et du contreplaqué. Sinon, tu risque de ne plus avoir d'angle droit entre la lame et les guide ainsi qu'un plateau gauchi.
Effectivement, pour les portes en applique, je n'avais pas fait attention, c'était juste une recherche vite fait pour voir si Hettich faisait des gabarits.
De la paraffine, sans hésiter ou bien même une bougie, tu peux la passer sur les tables en zig zag comme un feutre. Ca n'encrasse ni le matériel ni le bois, c'est vraiment le mieux et ça peut servir pour tout ce qui coulisse: des guides, des gabarits, l'électroportatif. Ce baton est le seul objet qui n'a pas de rangement défini dans l'atelier, je l'utilise tout le temps, partout.
Pour le séchage, ici en Guyane, je compte 1 à 3 mois par cm, selon les essences. c'est suffisant pour des pièces non climatisée. Je pense qui ça doit être pareil chez toi mais attention, je connais pas le régime climatique de Guadeloupe. Faudrait voir si le Cirad ou le CTB de Guadeloupe n'a pas publié des documents là dessus.
Pour le délignage, voici un dispositif très facile à mettre en oeuvre et très efficace. Si tu as une lame de délignage de bonne qualité et que tu prends le temps de la mettre parfaitement perpendiculaire au plateau de la scie, tu peux obtenir d'excellent résultat. Et pour une bonne glisse, tu passes de la bougie sur le panneau et le tasseau, là où glisse le plateau de la scie.
Pour ce guide, il faut fixer un tasseau sur un panneau de contreplaqué de manière à ce que la distance entre le tasseau et le bord du panneau soit supérieure à la distance entre le bord du plateau de la scie et la lame.
Tu passes une fois à vide ta scie en la maintenant bien à plat sur le panneau et contre le tasseau.
Une fois fait, le bord du guide correspond au passage de la lame, il suffit de le placer sur le trait de coupe de tes planches et c'est bon.
Et je rajoute que tu peux te servir de l'autre côté du guide pour une autre machine en procédant de la même manière: une scie sauteuse, une défonceuse avec une fraise déterminée.
Le seul problème, toutes les cotes sont en système impérial.
Salut, bon coupure d'internet pendant 3 jours, mais je vois qu'il y a eu plusieurs réponses élogieuses. Pour l'abonnement, je prend directement celui de 3 ans, juste pour le magazine papier. Je suis pas accro aux technologies et puis la connexion est plutôt mauvaises dans le coin. J'imagine que ce qu'ils proposent en numérique doit être de la même qualité que le reste.
Alors, oui, en terme de rendement, c'est vraiment incomparable, 1 ou 2 minutes par couche par panneau, un truc du genre.
Pour l'entretien, pas besoin entre chaque couche, mais bien chaque jour. Je n'utilise que du vernis PU. J'ai donc un petit bac en inox avec du diluant. Quand j'ai terminé, je démonte tout et je fait tremper jusqu'au lendemain. Pour reprendre le boulot, un coup de souflette, j'essuie et c'est reparti.
Quand le boulot est terminé, c'est un nettoyage complet, il y a quelques vidéos du constructeur sur youtube. Il suffit de suivre les instructions.
Le truc, c'est que le pistolet doit toujours être en mouvement sinon tu as trop de vernis qui s'accumule au même endroit et tu as des coulures. Comme c'est quand même encombrant, avec le godet, il y a certains coin où ça passe pas.
L'espèce de lune, à gauche, elle sert à quoi ?
OK, merci, je viens d'aller voir ce que c'est.
Salut, moi aussi je trouve ça super et ça me donne bien envie de m'en faire une, et pour les mêmes raisons. Tu pourrais donner les références de l'électronique dedans ? Merci
Merci
SI c'est en entrée qu'il y a un talon, c'est peut-être un problème d'amenage de la pièce. Perso, j'introduis les pièces avec un angle de quelques degrés par rapport à la table. L'arrière est à peine plus élevé que l'avant. Le premier entraineur du rabot prend le relais et plaque la pièce sur la table. je continue à la maintenir correctement jusqu'à ce qu'elle soit suffisamment engagée, je fais le tour et je la récupère comme expliqué précédemment.
Ah, très bien, on va aller voir ça. Merci.
Pour la Belgique, n'hésitez pas à envoyer des infos.
Merci, donc, si je fait un trou central, 12 mm pour les autres suffiront.
Est-ce qu'un fixation par 3 vis serait suffisante ?
le plateau fait 25 mm d'épaisseur, il est constitué de 5 planches collées. 5 vis, ça me parait beaucoup, et puis, je vois aussi la quantité de trous à percer dans les lattes métalliques. J'ai 15 tables à faire...
Bon, vous m'avez bien fait flipper avec vos histoires de résistance, donc j'ai placé 2 lattes sur des bois et je suis monté dessus (90 kg), il y a une déformation élastique de 25 mm. Ensuite, après mûre réflexion cet après-midi, je suis persuadé que ça ira.
L'idée de faire un bureau comme ça m'est venue car, quand j'étais étudiant, un ami de mes parents, menuisier, m'avait fait un bureau de ce type: un panneau de mdf de 3 cm d'épaisseur, posé sur 4 pieds. Je savais que c'était un bureau, pas un escabeau, pas un banc ni un accessoire à galipettes.
Dessus, il y avait l'ordinateur et des papiers et il n'y a jamais eu de problème.
Ensuite pour le choix de latte en fer plutôt que des profilés, la situation géographique fait que je fais avec ce qui est disponible. Les lattes, il y en avait, les profilés, j'aurais du attendre plus d'un moins pour quelque chose de peut-être pas conforme à ce que je voulais.
Pour le collage, il n'y aura pas de problème: bien alterner les cernes, un bon serrage régulier, une bonne colle, ça ira. Lors du corroyage, j'ai prêté une attention particulière à l'équerrage des chants.
A la livraison, je referai les recommandations d'usage sur l'utilisation des tables.
Donc, voilà, je reste confiant.
Merci pour tous vos commentaires qui poussent à la réflexion.
Bon, comme le sujet semble reparti et que je me suis fait la réflexion ce matin justement en corroyant des bois, j'ai un petit plus à rajouter:
Pendant la phase de reconversion, ce n'est vraiment pas une erreur de s'inscrire à la salle de sport du coin, histoire de bien remuscler les épaules et le dos, principalement, et les jambes (un peu plus secondaire). Comme ça, un fois prêt à attaquer le boulot sérieusement, c'est pas ton corps qui vient te poser des limites.