
Kentaro Tu parles de "bosser 8 heures" preuve que tu n'y connais absolument rien (j'aurais pu dire "que tu n'y entends rien" aussi)
Il existe une dose d'exposition maximale sur 24h (les expositions à différents bruits se cumulent sur 24h) et c'est exprimé en durée maximale par niveau de pression acoustique.
Au-delà de cette exposition, tes oreilles commencent à être en souffrance auditive, au plus tu insiste au plus les dégâts augmentent, jusqu'à devenir irréversibles (ça commence par une gène, puis une baisse de la concentration, un bourdonnement, puis la baisse durable d'audition, ensuite peuvent s'installer les acouphènes etc.)
Les opérations de sciage/rabotage du bois sur machine donnent une valeur (moyenne) d'exposition maximale de 10 minutes.
Pour du perçage (sans percussion) : 20 minutes.
Pour du meulage c'est maximum 1 minute.
On est loin, très loin des 8 heures !
Ces valeurs sont très largement dépassées dans le cadre d'un hobby de travail du bois sur machine. (et je compte pas le bruit de l'aspirateur, sachant que multiplier les sources augmente encore la pression : 2 sources de même décibels doublent les dommages)

Noobodyy Oui bien sûr, tu as le document de l'INRS à ce sujet (attention de ne pas tomber dans la "grande conspiration des marchands d'EPI" )
inrs.fr/media....refINRS=ED 6035

Le chêne vert pousse lentement, on n'en trouve plus bcp de gros diamètre, c'est plutôt exploité en bois de chauffage… il n'y a plus de marché pour cette essence (ce qui ne veut pas dire qu'on ne puisse pas en trouver chez un spécialiste de niche)
Idem pour le cormier je pense.
Pour le chêne vert je me demande si l'Espagne serait pas plus propice à en trouver (j'ignore ce u'il en est de l'exploitation du bois là-bas, mais il en pousse en abondance, et des régions entières sont peu peuplées, donc plus de chance d'avoir encore de beaux sujets)

Le problème c'est que ça sera des petites sections (avec du cœur et pas très droites)
Sinon, selon la section que tu souhaites, tu peux aussi jeter un œil du côté des lambourdes en ipé ou cumaru (on en trouve en 60x40, parfois 70x40) une fois ponçé à 600 voire 1000 et poli au feutre, tu obtiens une surface comme glacée/miroir extrêmement lisse et très dure (plus que cormier et chêne vert)

N'y a-t'il pas également de plus en plus de fabricants de meubles (auto-entrepreneurs ou pas) en concurrence ?
De là, un marché en tension sur le rapport numérique clients/fabricant où seuls quelques-uns ayant déjà un long historique, ou un "nom" (je ne pense à personne ) peuvent prétendre à une clientèle choisie et financièrement capable…

Certes, l'adéquation est le facteur clé, mais on ne maîtrise ni la demande ni la concurrence…
(on parle bien de meuble, pas de marché d'ultra-niche avec peu d'acteurs comme celui d'Etienne)
Une connaissance a tenté pdt qques années de se lancer dans le massif (par amour du matériau) en travaillant concept et design, même en se comptant un taux horaire digne du Bangladesh le prix de vente dissuadait la plupart des clients potentiels.
Depuis qu'il est passé au panneau de dérivé, ça part comme des petits pains (ça dégoûte mais au moins il peut en vivre et même employer)
Enormément de monde rêve de se lancer dans le massif, la plupart s'y cassent les dents, être original et talentueux ne multiplie pas magiquement le nombre des clients fortunés, c'est un marché limité qui n'est pas propice à l'augmentation de l'offre…

Ah mais j'en suis conscient (et même admiratif) mais une chose est indéniable : il n'y aurait pas la place pour 15 autres nouveaux Etienne supplémentaires sur le marché. (ou alors des rentiers n'espérant pas en vivre) c'est le sens de mon propos (absolument pas à propos du travail et de l'investissement personnel, mais de la taille du gâteau à partager entre les convives : il arrive un moment où les parts de plus en plus minces deviennent insuffisantes pour combler la faim…)
Il en va de même en matière d'emploi : les plus engagés et débrouillards parviennent à trouver un emploi, mais ça n'augmente pas le nombre total de poste à pourvoir ni ne diminue le taux de chômage global…
Croire que des dizaines d'ébénistes pourraient s'installer en 2023 en faisant du massif et en vivre, c'est croire au père Noël… pourtant, nombreux seraient les prétendants à y rêver.
C'est et ça deviendra de plus en plus une niche en tant que marché.
Une niche, c'est petit, et ça ne peut accueillir beaucoup de monde…
Ceux qui étaient juste à l'équilibre financier en 2019 ne sont pas assurés de survivre sans renoncer à certaines choses (nombre d'heures, nature des matériaux etc.)

Kentaro Kentaro Il me semble qu'il y avait eu cette discussion ici, les deux appellations n'ont plus trop leur sens distinctif d'origine (principalement ouvrants et accroché au mur pour spécificités du menuisier par rapport à l'ébéniste…)
Bref, que l'ébéniste (dans le langage courant actuel, pas celui des chambres de métier) est celui qui travaille le bois noble sur des meubles à l'unité de façon plutôt raffinée. Ce serait en fait plutôt le "menuisier en meuble" (nom inexistant dans le langage courant)
Par opposition au menuisier poseur de fenêtres pvc…

votre raisonnement je l' entend depuis que je suis petit et pourtant des artisans sont venus sur le marché et on gagné leur vie
"Des" artisans n'est pas équivalent à "tous ceux qui auraient voulu".
Il y a tout de même un biais assez commun : on n'entend jamais parler de ceux qui n'y ont pas réussi.
Ceux qui ont voulu se lancer dans le meuble massif mais ont finalement du se tourner vers l'agencement ou le pvc/alu faute de pouvoir manger, ou ont changé de métier…
Je suis issu d'une formation qui a continué à former de nouveaux diplômés alors que le secteur était en contraction avec destruction d'emplois… mais oui, "certains" ont réussi, quant aux autres, on n'en a plus entendu parler…
Quand il y a de la place pour 100 nouvelles personnes chaque année (que ce soit des départs en retraite ou un accroissement du marché) mais qu'il y a dans le même temps 300 nouveaux diplômés, on peut choisir de voir les 100 qui sont venus sur le marché et ont gagné leur vie, mais il y a aussi les 200 qui sont restés sur le carreau.

Enkapop C'était de l'humour ;)
Le chêne c'est jaune point.
Le "blanchi" c'est du tape-à-l'œil pour client ignorant, à moins d'y mettre un lavis de peinture blanche, ça marchera pas 'ou alors tu peux leur vendre du chêne blanchi avec un produit (javel, percarbonate ou autre) mais qui re-jaunira d'ici qques mois/années)

ourea Oui, de la peinture blanche en lavis donnera un blanc (crème) durable…
Effectivement c'était le côté "naturel" qui est inéluctable.
Faut voir la mode du blanc comme si les clients demandaient du chêne bleu ou violet… c'est aussi "incongru" et passe automatiquement par une teinte artificielle…

Trouver un anneau libre va être plus difficile, ou 2 maillons de chaîne…
Par curiosité, on te l'a vendu combien ?

Ribois
Le prix moyen c'est 50€ sur leboncoin
Sacré veinard.
(bon, perso j'ai payé 3€ un gros valet forgé, parfois les gens savent pas ce qu'ils vendent et c'est tant mieux )

Je connais l'usage de la molette à rotation libre (entraînée par le bois en fait) mais là tu gères comment la rotation de la fraise ?

sey Aaaaah ok, oui, ça te sert juste de pourte-outil :D
La roulette à cuir risque d'être un peu fragile au niveau de l'axe (voire des dents) non ?

Qu'est-ce qui empêcherait d'utiliser n'importe quel pigment ?
Outre le fait que ce ne serait plus dans l'esprit "naturel" ?
Je vois pas trop la contre-indication technique…

Ce n'est pas du tout la question.
MichelBOU dit qu'il "y a peu de choix de couleur car cette peinture s'utilise avec des ocres naturels"
D'où ma question : est-ce une réelle contrainte technique (chimique) au niveau de la formulation de cette peinture, ou est-ce plutôt de l'ordre idéologique ?

Néanmoins depuis le XVII les hauteurs d'étages de nos maisons et l'importance donnée à l'escalier n'est plus la même et il est difficile de se tenir au module de Blonde de 648 mm .
C'est surtout que la taille moyenne des hommes (on ne mesurait pas les femmes, uniquement les recrues militaires) a augmenté de 15cm dans l'intervalle, ça fait une différence sensible !
Avec des hommes de 1,61m en moyenne, et certainement des femmes encore plus petites, toute mesure de l'époque nous paraîtra petite à nous autres géants de leur futur…
benjam
Tout à fait, pour avoir perdu dans les 30% d'acuité auditive (musique, bricolage etc.) et souffrir d'acouphènes ainsi que de crises d'hyperacousie, le casque (et les bouchons) sont toujours à portée (pareil : casque pour l'aspirateur, par contre pour percer 2 trous dans du bois, non. Pour 1mn de meuleuse oui, protection à chaque fois)
Mais t'auras toujours un "plus fort que les autres" pour te traiter de "chochotte qui exagère", c'est comme ça… ils se sentent obligés de bomber le torse au motif "qu'on peut plus rien faire" , faut qu'ils subissent eux-même un dommage pour parfois se rendre compte de leur ereur, de vraies têtes-de-bois…