
La hachette n'est pas du tout indispensable, on peut approcher la forme à la scie ou au couteau… ça fait une dépense en moins (non des moindres) qu'on peut garder pour plus tard si on le juge nécessaire…

Disons, que la "mouvance" bushcraft part du principe qu'on possède déjà une hachette pour le "camp" et qu'on l'utilise ensuite pour le reste. Et comme c'est cette "mouvance" qui publie des vidéos, la hachette rentre dans l'imaginaire de la panoplie du tailleur de cuillère…

Certes, que la hachette soit dans la panoplie du "bushcrafteur moderne" ou de celle de "l'ancien rural" ça revient au même : l'objet était déjà possédé pour d'autres usages.
Pas acquis juste pour faire quelques cuillères…
C'est pratique mais non nécessaire pour en faire quelques unes pour débuter.
Je veux dire que ça peut venir dans le peloton de fin des outils à avoir pour pratiquer la boissellerie (avec l'herminette)
(à l'inverse des couteaux qu'ils soient droits ou croche qui constituent le peloton de tête, avec dans le groupe du milieu la gouge et la plane…)
Après c'est à moduler avec les moyens de chacun, il y en aura toujours qui pourront s'offrir d'emblée la panoplie complète de chez Pfeil/Gränsfors…

Tout à fait, et c'est surtout (le budget mis à part) fonction de l'équipement pré-existant à l'idée de faire des cuillères, et de là où l'on veut les faire (plein-air/atelier)
Bcp de débutants approchent leur forme à la scie également…
Et pas la peine à mon avis de se payer du gransfors il y a du très bon en bien moins cher.
Du coup ça serait cool de partager les bons plans d'outillage
Voire compléter ce que j'ai ébauché ici :
Je profite pour préciser que chaque membre de la Boissellerie est libre de compléter les sujets marqués "En cours" , c'est avant tout un œuvre collective riche des savoirs de chacun

Dick a aussi sorti sa gamme de couteaux de sculpture : dictum.com/fr/...mp;o=1&n=12 (en bas avec les "écailles" sur le manche)

C'est de celui-là dont je parlais, peut-être que c'est ma définition perso qui est erronée, pour moi un vernis comportait un solvant qui s'évapore…
Là (pour moi toujours) on a à faire à une "huile pour parquet" mais au lieu d'y avoir du polyuréthane, on a des résines naturelles…
Ceux qui l'ont déjà employé peuvent nous le dire : une fois rayé faut-il tout décaper pour reprendre comme un vernis "classique" ou peut-on faire des retouches locales comme une huile "dure" ou "pour parquet" ?

Attention, il y a des huiles filmogènes (justement celles présentes dans Le Tonkinois : Lin et Tung)
Après pour la différence de film entre un vernis/lasure et une huile filmogène, j'imagine (à confirmer par les pros de la finition) que la seconde application (de réparation) ne permet pas de dissoudre le film précédent dans le cas d'un vernis alors qu'une huile qui demande un temps de séchage bcp plus long le pourrait, du coup on aurait pas l'aspect de deux couches superposées localement… tout ça restant des suppositions.
A noter que la plupart des ouvrages sont écrits par des auteurs vivant dans des régions "tempérées" à climat continental/atlantique voire montagnard… mais je vous rassure, on a toujours utilisé des haches en région méditerranéenne (et même depuis bcp plus longtemps) alors qu'il n'y pousse ni frêne, ni orme, ni charme, ni hêtre etc.
(et c'est pareil dans les ouvrages sur le jardin, la foresterie etc.)
On y utilisait notamment en priorité le micocoulier (encore pour faire des fourches à Sauve : fourchedesauve...che/visiter.htm )
Dans le Sud c'est pas trop difficile à trouver, ça pousse parfois spontannément sur les friches…
Voilà, j'ai fait mon coup de gueule régionaliste
Histoire d'élargir le spectre des possibilités… et montrer qu'il n'y a pas qu'une seule façon "orthodoxe" de faire