Et moi je dis souvent: moins on mesure, plus on est précis....Et tout à fait d'accord, chaque situation demande la bonne méthode.Je possède donc des mètres pliants et toutes sortes à ruban (avec lecture directe de côte intérieure), des plus gros pour la charpente; un Télescopic aussi, mais c'est encombrant. J'utilise en chantier, le plus souvent possible des piges...et je n'ai pas de télémètre laser, ceux-ci donnant des mesures différentes pour une même prise....bien que pour faire un relevé estimatif, cela aille très bien.
Je viens de m'inscrire et je tombe sur ce projet. Excellente idée. Je confirme plusieurs avis quant aux dimensions. C'est exceptionnel le passage de bois fort longs. Il m'est arrivé dans certains ateliers de tourner sur elle-même une machine pour dégager l'entrée ou la sortie d'un bois. Des grosses pièces de bois se travaillent sans les bouger. C'est plutôt un outil portatif qui vient usiner le bois. Mais une fois encore, il y a mille façon d'utiliser un atelier et il arrivera toujours un moment qui présentera un inconvénient. Un atelier trop grand est aussi fatiguant. Bref, à un moment, il faut se jeter à l'eau et par la suite, en cours d'utilisation, envisager des modifications. Le matériel n'est pas bien lourd, les raccordements électrique, aspiration et autres sont faciles à reprendre.
Je passerai bien voir où ça en est....Je vais justement me perdre dans cette région dans les semaines qui viennent....
Bonjour Sylvain, je viens de parcourir ton pas à pas publié il y a 2 ans ( et indiqué par Niconathy) et souhaite te féliciter pour cette somme de travail, de la qualité de présentation (je vois une maitrise de SU) et te remercies des connaissances partagées. Autrement dit: chapeau bas! Et pour les débutants, vous pouvez y aller, c'est très didactique.
Bravo Jean, c'est tout à fait ça. A l'adolescence, quand j'ai commencé à m’intéresser au bois, et particulièrement au chêne, j'étais retourné chez mes grands-parents revoir de plus près les beaux soubassements de murs qui faisaient le tour de la pièce principale et que je croyais être en chêne. Et quelle étonnement de constater que ce n'était que de la peinture! Comme quoi le regard a besoin d'être formé!
Bonjour, d'accord avec etienne. Un plus à faire, si ce n'est déjà fait par le menuisier, c'est d'arrondir généreusement toutes les arêtes , surtout les horizontales en partie basse, de façon à ce que le film de peinture aie toute son épaisseur. Sur une arête vive, la brosse ne dépose pas grand chose. En matière de finition, je mets depuis 20 ans une lasure opaque. Au début, un fabricant du nord europe était seul sur le marché....Il y en a d'autres aujourd'hui. Et c'est à base de résines acrylique, ça se pose très facilement.Et je suis d'accord, il faut mettre le prix.
Effectivement, en agrandissant la photo, c'est une coupe récente. En disant "pas très propre", je voulais dire que coupé à la tronçonneuse, avec des traces d'huiles peut-être....mais ce qui est normal. OU alors, le bois est encore vert?
J'ai réagi en écrivant, les nuances de notre belle langue ne sont pas faciles à exprimer. Et ce qui manque dans cet exercice de reconnaissance de bois, c'est le ressenti et tous les indices que l'on perçoit lorsque l'on prend un bois dans les mains. A ce moment, tous nos sens sont en éveil et la détermination d'une essence est facilitée.
Le guillaume, je le retaperai comme cela:
Un coup de soufflette dans la fente, pour enlever des poussières.
Déposer un filet de colle et essayer de la pousser dans la fente avec la soufflette... Desserrer le coin, pour que la fente se referme et quand c'est sec, rectifier la semelle. J'utilise une longueur de papier de verre, que je maintiens sur une table de dégau et contre le guide d'équerre et je rectifie en ponçant.
L'affutage du fer demande de la précision, l'arête devant être parfaitement d'équerre.
Ce rabot me fait penser aux travaux pratiques que devaient fournir les élèves il y a encore 30 ou 40 ans. Les apprentis mécaniciens ajusteurs réalisaient de tels projets. Donc pour moi, c'est un travail élève des années 40 à 70. Il y a une enquête familiale à faire...
Pour les autres outils je rejoins dneis et rajoute que c'est un marteau de cordonnier. Les têtes légèrement bombées dont une striée?
Bonjour, tout d'abord, je m'étonne vraiment pour la position de travail. Jusqu'à ce jour, toutes les dégau faisant partie d'une combinée que j'ai pu voir gardaient la même architecture qu'une dégau individuelle. ET donc, la position de travail est comme sur le dessin ci-joint. N'y a-t-il donc pas une erreur de remontage d'un arbre de dégau? Maintenant, petit cours de dégauchissage: premièrement bien choisir le plat à usiner. Je le fais au "regard" plutôt qu'en posant la pièce sue la table...
Et donc le choix va vers le plat concave qui sera orienté vers la table afin d'obtenir 2 appuis. La main droite saisi la pièce, fermement mais sans appuyer et l'avance vers l'outil pendant que la main gauche soulève le protecteur (ça dépend aussi des protecteurs). Dès que la pièce se trouve sur la table de réception, la main gauche appuie sur la pièce de bois tout en l'accompagnant dans son avancée. La main droite a participé à l'avance du bois, mais sans appuyer...Dès qu'elle le peut, cette main rejoint la main gauche pour poursuivre l'avance de la pièce.
La table de réception doit être à la même hauteur que la tangente des arêtes tranchantes.
La table d'entrée doit être strictement parallèle mais réglée 1 mm en dessous. Ce mm va représenter l'enlèvement de copeaux à chaque passe. Philippe14 a publié ci-dessous un dessin très explicite.
Avec l'expérience et selon le bois que l'on usine et sa destination, des hauteurs de passe plus importantes sont réglées.
Je pourrais être beaucoup plus long à donner des détails, mais je m'abstiens . J'insiste juste pour dire que c'est une des premières opérations d'usinage et qu'elle revêt une importance véritable.Si elle est ratée, le reste le sera aussi.
Je ne reconnais pas non plus l'iroko. La planche de gauche sur les 2 qui sont posées sur tréteaux me fait penser à du movingui. Quoi qu'il en soit,pour faire un établi, c'est pas mal du tout, et le mélange des couleurs donnera du "cachet". Je suggère de peser chaque planche et de déterminer sa masse volumique: au delà de 6 à 700 kgs/m3, c'est valable pour la qualité de contrecoup utile.