Bravo, évidemment à Steve, mais aussi à vous tous experts de ces choses qui sont pour moi en voie d’acquisition … pratique.
kaj
Il s’agit donc, autant chez l’éditeur Vial, que dans l’édition originale, de la Planche 146. Ce qui est intéressant, c’est peut-être aussi de retourner au texte. Donc, comme dans l’édition originale, toute Planche numérotée au-dessus de 100 est dans le second tome, il nous faut aller à la page 226 de celui-ci pour pouvoir lire les « Explication des figures contenues dans les planches 145, 146 et 147 ».
Je ne connaissais pas et je remercie mille fois Ara pour cette trouvaille qui m’amuse. Il est effectivement très admiré au XIXe et tombe franchement dans l’oubli après. Mais il possède une page Wikipédia.
C’est vrai qu’il est un poil barré le maestro ; mais ça le rend très sympathique, un peu comme les digressions philosophiques qui émaillent, par exemple et entre autres, le texte de Léon Jamin.
J’adore quand il veut retrouver son pognon à coup de littérature bien casses burnes mais non dénuée de franche rigolade ; il a énormément d’humour et d’autodérision. Avec une connaissance des fondamentaux de son époque qui force quand même l’admiration au pesé des origines de sa condition.
Par contre, rien ne m’énerve plus que France-Cul. qui, publiant cette image, la source par la mention : « Gravure représentant un artisan menuisier dans le supplément du "Nouveau Dictionnaire d'Arts et de Sciences universel" de John Barrow, Londres, 1754 ©Getty - SSPL/Getty Images ».
Écrire « A supplement to the New and universal dictionary of arts and sciences » leur écorcherait la « ture ». Et comme la chose fait un peu plus de huit cents pages émaillées de Planches multiples et variées (ça reste un dictionnaire), trouver la bonne n’est pas aisé, puisqu’on a aucune idée du mot auquel elle fait référence. Mais j’ai quelques pratiques ; vengeresses… Donc c’est à la page 779 et, évidemment, au mot « Turning ». Et là, on découvre deux types de tours, l’un à volant d’inertie et l’autre à arc. Surtout, on voit une illustration de tournage de balustre, ce qui est rare. Donc, pour les amateurs de grande définitions (dont je suis…), c’est, un peu amélioré par mes soins, par ici. Je dis ça, je dis rien. Mais parti de la version d’Internet Archive, il se trouve assez peu de chances que je facture ici 475 dollars un produit du DOMAINE PUBLIC et à la définition supérieure.
Si les poètes-ouvriers des Trois Glorieuses et de la Monarchie de Juillet prenait le Virgile au rabot comme un de leurs précurseurs, il semble d’actualité de devoir continuer la lutte…
¡Y viva la Revolución!
8-)
mofran Peut-être alors gagnerez-vous à vous nourrir des deux, vous qui, comme nous, vivez dans un siècle où la conscience de l’Histoire peut être nourricière. Sans oublier, bien sûr, de s’assurer toujours à avoir bien conscience que les « manques » d’une époque ne le sont pas au moment où elle se vit. L’historienne fait un travail de synthèse ; c’est son boulot. Mais elle est là, aussi, pour nous inviter à retourner au texte princeps, à fortiori parce que la modernité (Gallica, l’Internet, &c.) nous en donne l’accès d’un clic de souris. Ce n’est pas le tout d’évoquer l’incroyable bain culturel qui leur permettait, par exemple, de faire autant de « références mythologiques », il nous faut aussi, auditeurs de France-Cul. que nous sommes, faire cet effort d’accéder à ce qui pétrissait leur quotidien pour en percevoir le sens. Ceci, aussi pour pouvoir critiquer l’interviewer de cette émission qui, à 42:57, dit quand même une énormité : « On sait bien que la littérature ouvrière se développe avec l’industrialisation, c’est le XIXe siècle […] ». Manifestement ce garçon ne fréquente pas les meilleurs salons du XXIe ; mais il devrait, ça lui permettrait de s’économiser les raccourcis et les clichés.
Ce que je veux dire (surtout), c’est que la « synthèse-du-résumé-synthétique-et-condensé », ça finit par devenir sérieusement riquiqui… Ce serait dommage, tout de même, qu’on juge notre époque dans les siècles à venir finalement très pauvre pour n’avoir fait d’autres efforts que la synthèse alors qu’il est acquis que notre temps possède, en potentialité et techniquement, infiniment plus de moyens…
Bonjour à tous,
Je n’aime pas les citations qui ne sont pas sourcées ; aussi ai-je fait une recherche. Et, à défaut de FaceMachin, je suis tombé sur la vraie source de ce panneau remarquable : le site du Chant du signe. Pas mon genre, je crois, de signaler plus avant un site marchand. Mais on est là dans une mesure objectivement raisonnable. Ce panneau se trouve évidemment dans la catégorie « Panonceaux techniques » et on a envie de donner des idées à ce monsieur qui se présente en tête de site en ne donnant qu’un tout petit indice pour savoir que c’est lui.
J’aime bien le wouaibe et sa provocation à la recherche…
À défaut, servez-vous du traducteur automatique de « GlouGlou »…
Bonjour à tous,
Petit rappel : le post en question, c’est par ici ; et le livre est bien présenté ici.
Il n’y a pas d’équivalent, au monde, de notre culture française (plus que simplement francophone) du témoignage. Ça n’est pas pour se palucher que j’écris ça : je me fous comme d’une guigne de ce cocorico-là au même titre que tous les autres, à fortiori dans les temps qui sont les nôtres ; mais c’est juste factuel. Christophe Schwarz (qui, je ne sais plus où, écrit qu’il lit mal notre langue), a une admiration sans borne pour nos traités historiques ; il n'est pas le seul et c’est parfaitement justifié.
Ça commence à la Renaissance avec des gens comme Philibert Delorme (entre autres tant ils sont nombreux). Au XVIIe, on a des gens comme André Félibien, qui est un des premiers à faire la description plus précise d’outils, notamment de menuiserie. Évidemment les Lumières nous éclairent de deux projets éditoriaux sans égal au monde : la Description des Art et Métiers, et L’Encyclopédie ; Roubo faisant partie de la première, sans doute la plus conséquente bien que, quand même, pas la seule. Au XIXe, on peut citer les manuels Roret pour le général mais aussi les Jamin et autres publications périodiques pour le plus particulier de menuiserie. Il faudra attendre le XXe pour que les anglophones nous rattrapent sur cette foison. Mais ils ne pourront jamais le faire avec notre « charge historique » dont l’éditeur Vial est un des plus dignes représentants. Et encore, au XXIe, la qualité de nos scans (typiquement Gallica) est très loin devant tous les Google Books de la création !
Bref, c’est pÔ pour dire, mais oui, c’est un fait : on reste quand même très bon dans l’exercice.
Bonsoir à tous,
Okay, c’est un chouïa tape à l’œil. Mais c’est quand même étonnant à fortiori parce que l’on sait bien qu’on en est qu’au début.…
donc, à partir de ceci, et avec le « prompt » : « two men with a saw and two big logs and a wood press »,
on obtient…
Merci trente six seb !
J’entends bien ton interpellation @robasique et profite d’icelle pour signaler ici que pour ce qui regarde le « nettoyage » des Planches :
- La Première partie (1769), Planches 1 à 50 est terminée.
- La Seconde section de la Troisième partie (1772), Planches 222 à 276 est terminée.
- La Troisième section de la Troisième partie (1774), Planches 277 à 337 est terminée.
J’entends encore bien que tout ceci ne relève pas de la PGV (Publication à Grange Vitesse). Mais il se trouve que je possède une scie circulaire qui a de fortes velléités d’appétence, et que cette garce m’a fait un bisou très osé sur le pouce gauche au printemps de l’année dernière, je veux dire dépassant fortement la décence convenue entre personnes de qualité. Comme le dit mon voisin forestier (qui, plus que moi, a le sens du réel), pendant quelques années, ça fait « tchouk-tchouk ». Et je dois reconnaître que ce « tchouk-tchouk » est assez incompatible avec la concentration qu’exige l’usage du logiciel Gimp…
Passé ces considérations très personnelles et pour revenir tant au désir de Simoncambodge qu’aux gentillesses de mokozore, c’est là que je me dis que j’ai probablement eu une bonne idée (très inspirée par un autre traité de la même époque et fonctionnant sur un principe très hypertextuel) de faire cette Table des Planches dont je rappelle que l’on peut en télécharger le résumé en PDF. Au contraire du moine facteur d’orgues, on fait ici, depuis le numéro des Planches, référence au numéro de pages et non aux numéros d’« articles » ; le détail de tout cela est expliqué ici.
Je rappelle aussi ici que, pour les Planches nettoyées, il peut être plus aisé de consulter directement la « planche contact » (!) de Wikimedia Commons.
Petit rappel historique enfin : Roubo est né en 1739, soit sous Louis XV, et meurt en 1791, en pleine Révolution, deux ans avant que la frimousse de Louis-Capet-le-seizième subisse un sort plus travaillé en sculpture que celui de mon pouce gauche. André-Jacob a trente ans quand paraît la première partie de l’ouvrage. Amusant, je crois, de noter que la parution de la Troisième section de la Troisième partie, intitulée « L’Art du Menuisier-Ébéniste » se fait en 1774, soit l’année-même de l’intronisation de Louis XVI (le 10 mai). Évidemment le style de mobilier ne change pas du jour au lendemain ; mais, même si elles sont plus lentes que nos « modes » on doit quand même avoir en tête ces évolutions, d’autant que l’auteur n’a de cesse, à longueur de texte (surtout dans les notes de bas de page), de s’en plaindre et de les juger … à chier …
Même historiques et passionnants, il est, je crois, des pastiches de westerns ferroviaires dont on peut se passer. Pour ce qui est de ma tâche, elle n’a rien d’herculéenne ; elle est juste comme je les aime : de celles qui font papoter ceux qui attendent que tu te plantes, juste parce que ton désir poussait au-delà du leur.
À part ces détaux (un détail, des détaux), VOI-LÀ ; tu as exactement compris le problème de ce pÔvre A. J. Je partage avec lui ce côté has-been qui ne plaît que dans les saloons où l’on s’encanaille (typiquement, le Plateau de Millevaches). Pour le vioque numéroté quatorze (à tendances pas toujours cool), je crois avoir déjà noté quelque part en ce lieu que oui, Rourou pleurait sa mère d’avoir investi dans un style dont plus personne n’avait alors rien à f××××e. Allez, encore un rappel de ma part (une manie, j’vous jure) : c’est en note de bas de page de la 982 ; et comme quand on aime, on ne compte pas, ça se poursuit sur la suivante.
P.S. : question au webmestre Boris Beaulant : c’est-y-pas-possib’ de pousser à droite le machin intitulé « Navigation » pour qu’il prenne moins de place (prend vraiment ses aises ct’animal). Ça n’est pas que je désire toujours péter dans la soie par conformité de désirs hystériques ou historisants, notoirement dix-huitiémiste ; juste qu’à cinquante-deux kilogrammes tout mouillé, je sens bien que ma prose, quand elle s’indente avec l’ami trente six seb, se fait comme l’écho de ma personne dont le genre peut, pour certains, être jugé mauvais. Ma mise en plis en souffre beaucoup en conséquence d’autant que, mon homonyme m’ayant déjà fait remarquer que je devrais aller chez le coiffeur, cela n’en fait qu’accroître le froissement.
Personnellement, je vous recommande deux ouvrages, en versions numérisées certes, mais à un prix objectivement raisonnable, tous les deux chez un professionnel de l’édition numérique :
- « L’art du menuisier Roubo Version fac-similé numérisé. Frais de port 0.00e Règlement PayPal possible. (Expédition après validation du règlement) ». 500 euros.
- « L'art du facteur d'orgues par Dom Bedos de celle. Traité sur le facture d'orgues. Numérisé. Version fac-similé ». 400 euros.
Franchement, je trouve que ça vaut le coup ; je serais vous, je n’hésiterai pas.
Bonjour à tous,
Il est gentil ce petit monsieur qui nous gratifie d’un titre évoquant le Moyen Âge (oui Môssieur, le 12ème !) alors que toute son iconographie est toute du XIXe… Je ne dis pas qu’on ne trouve pas quelque part dans ces eaux temporelles ; je serai même ravi qu’on me montre la miniature qui va bien. Mais l’accroche est mensongère ; REM-BOUR-SEZ !!!
Petite suggestion : interroger un traité de facture d’orgues (n’importe quoi, vraiment) écrit et publié entre 1766 et 1778, dans sa « Table des matières » (le truc, en fin de traité, pour causer de ce qu’on a oublié de dire mais que c’est important, alors on le met quand même), à la page 652, au mot « clavier », en bas colonne de droite, qui suit le manicule ( ; j’adÔÔÔre ce mot)… Évidemment et comme il est écrit, tout cela fait référence à la Planche 129.
N.B. : Gallica permet le zoom opéré à la roulette de souris ; ça peut aider.
Allez, bonne pédale lecture..!
« Si Harlequin il a tamponné comme un dingue, c’est pour qu’on s’évade ; alors d’accord, évadons-nous ! » ; c’est rigolo de voir combien ce sketch est daté : car qui connaît, aujourd’hui, la collection Harlequin et ce qu’elle drainait de connerie crasse ? On a remplacé aujourd’hui les tamponnages de Dany Boon, par la multiplicité des clics ; t’as pas besoin de comprendre, tu cliques.
D’ailleurs, me relisant en approfondissant la page de Wikipedia, je me rends compte que ce nom est féminin et que c’est donc UNE manicule. Je patauge dans la choucroute et ne sais plus quel doigt pointer : la Cul-ture, c’est comme la confiture ; moins on en a, plus on l’étale.
Rhaaaaaaaaa !!!
Splatch.
Exemple typique de gens qui prétendent accéder à l’Histoire en se limitant à regarder les seules images qu’ils ont trouvées sur le Web. C’est évidemment un peu court. Les anciens se sont donné un mal de chien pour témoigner de leur quotidien ; avec des moyens si rudimentaires qu’ils nous paraissent relever du néandertalien. Avec des mots, des phrases, des chapitres et des tomes entiers, multiples et variés de texte, effectivement un tout petit peu plus compliqué qu’Harlequin (Cf., autre commentaire plus bas). J’entends bien que ce pauvre garçon ne doit pas savoir lire une ligne de français puisqu’aussi bien c’est toujours À NOUS d’accéder à leur langue et bien moins la réciproque. Mais enfin, hormis la description strictement textuelle, j’aurai beaucoup de mal à entendre que Roubo soit le seul à avoir publié l’équivalent de la Figure 12 d’une certaine Planche 5... D’ailleurs c’est en écrivant ces lignes que le hasard me fait retrouver dans un fond de tiroir une fourche à découper les briques de tourbe, elle-même clairement du XIXe, mais fabriquée avec du matériel de récupération très ancien dont un morceau de lame de scie dont l’acier a été récupéré, pour faire couteau, du côté opposé à la dentition. Là donc, me tombe sous les yeux un bout de quenottes anciennes dont le profil me fait sourire ; pas vous ?
Comme tous, je me joins à l’avis que les deux ont leurs fonctions et leurs usages, rappelant juste que tout cela ne s’économise pas un apprentissage pour aller à l’outil approprié en fonction du moment et, surtout, du besoin.
L’utilisation de la scie égoïne est vraiment rarement évoquée dans les traités du XVIIIe, ce qui ne veut pas dire que les Vieux ne connaissaient pas. Celle représentée ici (Figure 4.) est destinée à couper le métal (on se rassure, alliage d’étain et de plomb dans des épaisseurs inférieures au centimètre) et, saute aux yeux le renfort A sur le dessus, que l’auteur appelle joliment « dossier », mais qui laisse évidemment l’impossibilité de « pénétrer » la matière à traiter (Non, on ne rit pas…). On imagine aisément que les aciers du XVIIIe siècle sont moins performants que ceux des suivants, d’où cette nécessité de tenir la lame à chacune de ses extrémités. Je possède pour ma part une scie à guichet dont la lame est aussi ancienne que son acier a de velléités à ployer ; aussi l’on se dit que, parfois, le carbone, c’est plus que cool.
Et c’est un point, pour moi important quand on se sert effectivement de l’outil, qui n’a pas encore été évoqué ici : la lame des scies à cadre est tendue ; ça change quand même beaucoup de choses à l’usage, justement parce que les lames des égoïnes possèdent une dentition dont l’orientation de coupe implique un sciage en poussant. Une seule exception (à ma connaissance) se trouve dans les scies japonaises qui, comme les égoïnes, n’ont pas leur lame tendue, mais dont la tradition en a fait l’usage en tirant (avec la conséquence sur les délires d’assemblages traditionnels que l’on sait). Se mettre « dans les pattes » ce genre de subtilités qui n’en sont absolument pas, pour moi, est beaucoup plus passionnant que de savoir si l’une vaut mieux que l’autre ou pas.
Reste évidemment les scies égoïnes modernes, à la dentition extrêmement serrée et aiguë (et donc, quasiment in-affûtables puisque jeter après usage est un usage comme un autre) qui elles, mordent vraiment le bois dans les deux sens. Papa-rentre-dans-Maman sans les manières d’autrefois ; à éluder les mœurs alambiquées, d’aucun y voient un manque de charme ; d’autres, par paresse ou ennui, seulement la « modernité ».
Un énÂÛrme MERCI, Sylvain, pour avoir posté ça ici. Cet homme vient de me tirer les larmes alors que son objet (Blanche-fesse et les sept mains) pourrait me porter à trouver ça gnan-gnan. Avec une conscience sur la nécessité de préservation de la Nature, finalement assez rare pour un homme de sa génération. Intéressant, pour moi, de constater à quel point les commentaires (plus nombreux forcément sur Youtube qu’ici-même) sont extrêmement élogieux dans cette quête du sens, justement bien au-delà de la simple chose « jolie » ou « poétique » (même si c’est, évidemment et à juste titre, souvent noté). Là, c’est de l’Amour-en-barre, mais de l’Amour conscient, ce truc qui ― ça n’est pas le moindre des paradoxes ― fait que cette Blanche-Neige-là relève plus d’une aspiration philosophique que du cinéma. Il n’a évidemment pas passé sa vie dans un environnement compagnonnique pour rien. Je suis fasciné par cet ancrage au RÉEL ; plus encore : je crois qu’on ne le souligne pas assez. Cette notion, aussi, conséquente de la première, que le plaisir ne peut pas être une jouissance sans fin ; car, quand on le fait tel, il s’anéantit aussitôt lui-même : « Pour apprécier un quart d’heure d’un feu de cheminée, il te faut te mouiller toute la journée ». Ça n’a RIEN de masochiste ou de judéo-cul dégoulinant de mièvrerie ; c’est juste réel, remettant, en une phrase, la place des écrans à ce qu’elle doit être : absolument pas une finalité.
Sans oublier l’indispensable Traité théorique et pratique de l’accord des instruments à sons fixes, l’harmonium, l’orgue à tuyaux et le piano, contenant une Théorie complète du Tempérament musical et des Battements, par ce cher Napoléon Fourneaux, après avoir, peut être, commencé par étudier les proportions desdits tuyaux puisqu’aussi bien ces choses ne s’improvisent quand même assez peu.
Vous, oui, mais on peut aussi donner des pistes à Kentaro puisque justement, il y a des chances que nous sachions où elles se trouvent.
Ladislas
C’est on ne peut plus exact et c’est pour cela que l’apprentissage existe. Sauf que pour le commencer on s’économise rarement d’au moins « tourner autour » de LA Littérature ; sinon à traiter d’abrutis tous ces gens qui, à toutes les époques, ont pris la peine d’écrire sur leur métier. Ne le prenez pas mal Ladislas : il est tout à fait acquis, pour moi, que ce n’est absolument PAS votre genre. Mais rappeler que la Littérature existe, à fortiori dans le cadre d’un complément de cet ordre auquel vous avez, c’est évident, répondu avec toute la probité requise, reste quand même un de mes domaine réflexe, un peu, aussi, parce que s’en faire l’économie (par habitude, facilité ou, prétendue modernité), c’est, selon moi (et je sais que vous savez ; mais on nous lit), être épouvantablement passéiste. Vous ne l’êtes pas ; vous touchez juste un sujet qui, vous le savez encore, est assez cher à mon cœur.
Kentaro
Trouver la base (ce qui ne veut pas dire toute la pratique) du calcul des diamètres de tuyaux d’orgues est une chose un peu facilitée, en français, depuis quelques années ; j’ai dû y contribuer un peu ; toutefois notez-le bien : jamais assez. Après, vous pourrez toujours nous demander s’il s’agit de diamètres intérieurs ou extérieurs (réponse : intérieurs). Et puis viendra un moment ou l’on parlera, en ce lieu si plein d’Air, plus de bois que de métal, ce qui nous permettra (gentiment hein !) de vous envoyer doucement paître sur un tableur résoudre la quadrature du cercle. À mon humble avis, vous devriez trouver ça nettement plus simple que de concevoir un télescope.
Après cela, vous pourrez aussi retourner auprès de la Littérature dite princeps et, au lieu de vous emmerdoyouner à tracer ces reliques à la plume d’oie sur palimpseste (Ahr, çakrilaiche!), faire joujou avec mes petits calculateurs qui accouchent de zoulis-zoulis PDFs, à l’échelle 1 (chadaure touchour çé bitites pestiauleu ki mé phon rikaulé).
Sachant enfin que pour les orgues dites « de barbarie », c’est-à-dire à carton ou à papier (purement pneumatiques), le Wouaibe regorge de tutos, allant de l’infamie contreplaquée collées à la néoprène (s’il vous plaît, Kentaro, ayez la gentillesse de tourner le chef afin de ne me vomir séant sur mes petits petons que j’entends encore pouvoir définir charmants), à un très joli complément en poirier pour une horloge suédoise (suivez mon regard).
Un grand écart dont j’aime à souligner que L’air du bois montre souvent des penchants qui me portent à m’épancher.
Kentaro
Ô Vous « qui, comme Ulysse, ... », ne substituez pas la « sagesse » à l’« usage » (1) puisqu’enfin Le Poète y porte une attention ! Car même si le second apporte à la première, vous avez toujours su qu’on ne peut être juge et partie. Et justement encore, l’usage n’apporte-t-il pas, d’abord, raison, puisqu’aussi bien sagesse n’est jamais que jugement (d’autrui) ?
Vous trouvez l’usage « compliqué » ? Pratiquez-le. Plantez-vous ; lamentablement (splatch, zi-va-t’es-kon-ou-koi ?). Défiez les rires-crétins ; d’un regard noir : jamais vous ne serez jugé pour avoir la méchanceté du mien à l’endroit de vos contradicteurs (ce qui devrait vous rassurer : y’a pire). Jamais, non plus, vous n’aurez nos sarcasmes parce que, justement en cet exercice, il se trouve quelques chances assurées que nous vous ayons précédé.
Et bien d’autres avant nous ; c’est aussi pour cela que j’aime La Littérature : ils nous rabâchent tellement, à longueur de pages, à quel point ils hésitent et ne savent pas, désirant tant que nous, leurs descendants, sachions mieux qu’eux, nous donnant encore le peu qu’ils avaient, tellement supérieur à ce que nous imaginions, avant de les lire vraiment, qu’ils puissent avoir autant. Faites comme eux : témoignez de vos erreurs pour dire au monde à quel point vous êtes nul. Les vrais n’apportent pas témoignage tant ils pérorent ce qu’ils savent ; c’est-à-dire toujours ― beaucoup ― moins que Vous, Kentaro. Et croyez-moi s’il vous plaît sur Parole tant je suis convaincu de m’y connaître en ces choses, sans doutes les seules dont ma propre vie m’a rendue vraiment expert.
Merci énormément, et dans tous les cas, de votre invitation ; il est, pour ma part, extrêmement rare que je descende de mes hauteurs (être perché peut, parfois, offrir certains conforts). Mais je vous promets une chose : celle de me souvenir qu’effectivement vous habitez dans ce triangle doré entre Paray-le-Monial, Autun et Châlon-sur-Saône.
(1) Même pour un texte du XVIe, actualiser « usage » par « sagesse » me semble être excessif, puisque l’usage est ici entendu comme une connaissance, une expérience. On pourrait, peut-être, remplacer raison par sagesse, parce que là, les deux relèvent de l’esprit. Se souvenir de ce jeu de mot italien : « Tradutorre : traditore » ; c’est tellement mieux de ne toucher à rien quand cela reste possible...
Bien cher Kentaro,
comment ai-je pu faire une chose pareille ?
Pour nous faire croire que vous êtes moins bon que nous alors que vous nous ressemblez (vous voulez que je vous la fasse, moi, la liste de mes kaunneries ?). Oubliez ; nous sommes sur L’air du Bois, pas sur « mesure-moi-la ». Ainsi, donc, avant que quiconque ici vous juge digne « d’un gamin de la téléréalité », il y aura un pas que nous penserons à franchir, sans doute plus tard ; ou pas. Et, avant cela, vous me permettrez, je suppose, de me faire votre avocat, y compris pour vous défendre de vous-même.
Mais vous devriez, effectivement, prendre le temps de corriger (même si c’est sûûûûûûûper-chiant) ; c’est tellement important, je crois, de ne pas être un traître.
Car vous qui téle-scopez, vous savez bien que le moindre petit espace de mouvement à la base empêche de pointer sur ce que vous désiriez voir, précisément. Que cet échange vous fasse bien comprendre une chose kentaro : vous êtes lu au-delà de ce que vous pouvez imaginer ; ça ne fait pas de vous un sur-homme, pas plus qu’une merde. C’est juste un échange humain, teinté parfois, et justement, d’une humanité bienveillante que ce lieu nous permet de partager.
En on dira qu’en c’moment, c’est pÔ du luxe .
Bien à vous,
Hallo alle,
Et pour les petits curieux qui comme moi, se posent des questions fondamentales, le livre photographié dans le présent fil s’intitule : « Die Bau- und Kunstzimmerei: mit besonderer Berücksichtigung der äusseren Form », édité à Leipzig en 1893. La chose possède un volume de texte et un « Atlas » de Planches.
Et on accède bien entendu d’un clic aux pages 191 et 192 dont la photo ci-dessus nous donne déjà une idée...
Je n’ai pas de compte sur le visage à barbe où ces questions se posent. Je suis d’ailleurs prêt à parier que l’on doit ignorer en ce lieu que le domaine public propose d’un clic l’accès à ces germaniques merveilles.
M’est avis que d’aucun, en celui-ci (nettement plus respectable et ouvert), vont se plaire à poursuivre ma présente bafouille pour poser par ici une prose par moi provoquée.
En s’arrangeant je vous pris, d’à la fin de vos phrases, vos verbes poser.
Ahr ! Wie schöne ist Daß !
« revendeur de matériel charpente a l'ancienne chicos bon genre » ; ça Kaß. Mais enfin, ça a pourtant l’air très zooooli ce qu’ils font !!! C’est juste une présentation « très tendance », « très propre », « très polie ». Les musculatures exposées ne sont pas là pour puer de suint (doux Jésus, mais quelle hÔr-reur !!!), mais pour faire frémir de désir ; et pas que les dames dont je ne suis pas. Par contre, eux, seront parfaits pour reconstruire les charpentes de cathédrales du XIIIe que nous n’avons pas su préserver. Après cela, on pourra aussi continuer le travail sur « l’image », beaucoup plus satisfaisante en re-production qu’en réalité. Pourquoi s’affliger de ce qui constitue l’essence-même de notre modernité ?
Le chieur que j’entends bien rester note quand même que l’édition du Monsieur est moderne puisque l’originale, celle de 1893, photographiée par l’Université de HHHHHHHHHeidelberg possède une pagination qui met (très traditionnellement puisque c’est un numéro impair) la page 191 à droite et la suivante à gauche, contrairement à cette édition contemporaine. C’est mal de faire ça ; fort mal.
Retournons donc de ce pas nous rincer l’œil pour nous consoler de nos névrotiques obsessions, puisqu’aussi bien il est admissible que même un Viollet-le-Duc, dans sa vision très perso qu’il offrait au monde de « son » Moyen-Âge, n’aurait ― n’en doutons pas ― assez peu renié la première vidéo en bas de page...
Modernité, vraiment ?
Bonjour à tous,
Il y a quelques années de cela, surtout parce que ce travail-là n’est pas du tout dans mes cordes (..!), j’avais eu à faire un travail assez similaire. Et comme j’aime bien noter ce que je fais, je l’avais mis en ligne. En fin de page, j’ai programmé un « calculateur » qui a eu le mérite de me faire travailler le SVG
et JavaScript réunis de façon basique, toutefois efficace. Le code y est d’ailleurs particulièrement mis en forme et commenté pour être accessible dans le navigateur à n’importe qui s’en donnera la peine ([Ctrl] + [u]).
De votre côté, ça vaudrait peut-être le coup de reprendre cette feuille de tableur pour, via macros, accoucher de graphiques, par exemple sur Draw (qui reste un module de la suite bureautique Libre). J’ai déjà un chouïa glosé là-dessus, là encore, il y a des années... Notez que je reste naturellement apte à entendre que la destination sur Sketchup serait sans doute plus en usage par les visiteurs de ce lieu qui en sont très friands. Mais pour ma (stricte) part, la licence de Sketchup, qui n’a rien de l’esprit ouvert (open-source) m’interdit d’y passer deux secondes.
L’avantage de pouvoir imprimer les formes, pour les petites pièces, c’est évidemment de pouvoir coller la feuille de papier sur le bois avant découpe. Et, sur ce point précis, parce que la suite bureautique Libre permet, via macros, de faire communiquer les modules qui la composent, cela laisse imaginer des pans entiers d’explorations pour des problématiques très ciblées (telles celle-ci) qui, une fois énoncées, peuvent être plus efficaces que les usines à gaz logicielles demandant souvent plus de temps d’apprentissage à l’utilisateur basique.
Pas plus que la description des particularismes de ses modules distincts (et évidemment, surtout de Draw), LibreOffice ne figure actuellement pas dans le catalogue logiciel du présent site. Je concède aussitôt que je pourrais me bouger mon petit-gros cul manque à tous mes devoirs de promoteur du logiciel libre et que votre présente publication m’y rappelle plus que jamais. Allez, si aucun événement imprévu ne la perturbe, ce sera sans doute pour la fin de semaine qui vient !
De par la troisième édition, les liens www sont maintenant morts. Voici les liens directs.
Tome 1
- Tuto 01 : Les essences de bois (fichier PDF).
- Tuto 02 : Les assemblages (fichier PDF).
- Tuto 03 : Placages précieux issus des défauts des bois (fichier PDF).
Tome 2
- Tuto 04 : Montage réglage de rabot (vidéo Youtube).
- Tuto 05 : Débit sur planche (vidéo Youtube).
- Tuto 06 : Optimisation du débit des panneaux (mauvais fichier sur le site de l'éditeur - erreur 404)
- Tuto 07 : Affutage de ciseau (vidéo Youtube).
- Tuto 08 : Réalisation de frisage en losange (vidéo Youtube).
- Tuto 09 : Réalisation frisage en damier (vidéo Youtube).
- Tuto 10 : Coupe et collage du stratifié (vidéo Youtube).
- Tuto 11 : Serrage et controle d'ouvrage (vidéo Youtube).
- Tuto 12 : Usinage de panneau sur scie circulaire (vidéo Youtube).
- Tuto 13 : Usinage sur dégauchisseuse (vidéo Youtube).
- Tuto 14 : Montage et réglage toupie (vidéo Youtube).
Tome 3
- Chapitre complémentaire A (fichier PDF).
- Chapitre complémentaire B (fichier PDF).
- Tuto 15 : Le relevé de mesures (fichier PDF).
- Tuto 16 : Tracer un trait de niveau (fichier PDF).
- Tuto 17 : Le tableau de recherche des niveaux d'antériorité (fichier PDF).
- Tuto 18 : Centre d'usinage (vidéo Youtube).
- Tuto 19 : La pose d'un meuble haut de cuisine (fichier PDF).
Petite explication par ici pour les anglophones mais traduite (automatiquement) en français par là.
Enjoy !