tarpan Tous les outils présentés ont servi, le marteau américain a été emmanché il y a plus d'un an, j'ai fait la même chose sur une hache avec laquelle j'ai abattu cet hiver, et il n'y a aucun signe de propagation de la fente. Le coin ne descent jamais en-deçà de la tête du marteau, il doit s'arrêter à trois quart de la hauteur intérieure de l'œil, et le bois en bas de l'œil est très comprimé. Je compte sur cette compression, qui tient le bois uni, pour ainsi dire, pour que la fente ne se propage pas plus bas dans le manche. L'avenir me dira.
Lucien le Forestier J'ai le même problème pour une Disston n° 7 que je viens de récupérer. Je doute de jamais trouver un jeu de vis d'origine, alors je vais me débrouiller pour faire quelque chose de pas trop moche avec des boulons modernes, vis à tête bombée, écrou limé pour le bomber, &c. Autrement, tu peux acheter une autre vieille scie dont les vis sont bonnes et, de préférence, un poil plus larges, pour les mettre sur ta scie après avoir élargi les trous si nécessaire. Enfin, en cherchant "brass screws for saws" tu auras des options neuves.
Je reconnais quand même que ça envoie vite plein d'eau partout... Je ne meux pas travailer une plane ou une lame de faux, ni même une lame de rasoir, sans tremper le sol et la table à laquelle la meule est adossée.
Pas de sens prédéterminé, ça dépend de la pièce à meuler.
Je reconnais que j'ai tendant à tourner le plus vite possible, parce que, purée, pour rémoudre un ciseau, il faut en passer, du temps, sur la meule à pédale. C'est une des causes d'inondation, remédiée en tournant moins vite.
Une autre cause à mettre de l'eau partout, c'est quand la forme de l'objet que je passe sur la meule dévie l'eau. Une serpe, une lame de faux, une lame de coupe-chou tenue avec les doigts...
Niouniou La "lentille" est la protubérance, à l'arrière de la lame, qui vient s'appuyer sur le bois du manche pour limiter l'ouverture maximale.
Herlem Le principe de l'avoyage au marteau apparaît clairement sur la première illustration page 21 du manuel de Warren Miller sur les passe-partouts : la dent est tenue sur une arête faite d'acier trempé, et on frappe sur la pointe pour la courber. J'ai lu partout que seule la moitié supérieure de la dent doit être courbée ; en aucun cas la dent ne doit être pliée près de la base, ni plus bas encore (ça met de fortes contraintes dans le corps de la lame.) Ça implique qu'il faut redonner de la voie tous les quelques affûtages, car quand on affûte, on retire la partie supérieure de la dent qui était à la bonne voie, et la voie s'en trouve réduite. Régulariser la voie à la pierre abrasive a l'avantage de faire que non seulement la pointe elle-même, mais toute la hauteur abrasée sur le côté de la dent, est à la bonne voie, et cette bonne voie reste pendant davantage d'affûtages.
benjams Quand la scie est tendue pour l'utilisation, il n'y a aucun jour au niveau de l'assemblage, les épaulements du sommier reposent (apparemment) de toute leur surface sur les épaulements des montants.
Je n'avais pas remarqué que je disais dans la description qu'il restait un jour. J'ai copié-collé le passage sur ce point depuis mes autres scies... Je corrige.
benjams Comment expliquer autrement que par le fluage le fait que le dos de toutes les lames de scie à cadre que j'ai vues soit concave ? Je doute qu'il a été découpé ainsi ; je suppose plutôt que les tractions répétées sur la lame tendue, pendant le sciage, occasionnent du fluage, à toute petite échelle mais répété.
Merci benjams ! L'histoire de "scie à eau" était aussi mon intuition, mais j'aimerais que quelqu'un de certainement informé confirme.
Il me semble impossible qu'il soit fait référence au traitement thermique des dents par induction. C'est une technique bien plus récente ; et il serait signalé que les lames recevant ce traitement ne seraient pas affûtables.
Il me paraît aussi très improbable que le fabricant propose le revenu à la carte. Dans cette hypothèse, les lames sans "colorage" demandé seraient stockées et livrées trempées, mais pas revenues ? Ce serait à l'acheteur de s'occuper du revenu ? Et puis, comme répondu à Fab ci-dessus, d'après ce que je connais sur l'acier, l'avoyage de dents trempées mais pas revenues serait impossible, la dents casserait tout de suite, et proposer l'avoyage d'une lame dépourvue de "jaunissage" ou "bleuissage," si ces expressions désignent bien le revenu, est absurde.
Merci fab83 ! Je n'avais pas remarqué l'explication de l'expression "manches blancs" sur la page même dont je donne le lien...
En revanche, pour le reste, tu ne dois pas être plus éclairé que moi. Les "différentes qualités qui varient entre elles par la finesse de l'acier et le fini de la fabrication" sont les qualités correspondant aux différentes marques, éléphant, croix et ancre. Effectivement, le jaunissage et le bleuissage sont des options, mais elles sont indépendantes de la qualité de la lame.
Par ailleurs, d'après ce que je connais sur l'acier, l'avoyage de dents trempées mais pas revenues serait impossible, la dents casserait tout de suite, et proposer l'avoyage d'une lame dépourvue de "jaunissage" ou "bleuissage," si ces expressions désignent bien le revenu, est absurde.
Quant aux scies à eau proposées, elles ont des dentures à bois, différentes de celles à pierre. Je pense que benjams a raison sur ce point dans sa réponse ci-dessous, mais je voulais qu'on me confirme.
dneis En pratique : Tailler le sommier plutôt plus long que plus court qu'estimé, on peut toujours l'ajuster après ; et s'il devient trop court, lui ajouter de la longueur en glissant des morceaux de feuille de métal entre les épaulements, par exemple.
Je t’invite aussi à considérer les ciseaux rouillés, au manche éclaté &c qu’on trouve en vide-greniers et autres. Le rapport qualité-prix est imbattable, et ils ont en plus un « cachet » (que je ressens plutôt comme une « vénérabilité ») qui manque entièrement aux ciseaux modernes.
alex3979 La première marque a huit millimètres de côté, la seconde neuf et demi.
J'ai trouvé la mèche à douille carrée dans un bac de ferraille... Le type d'acier n'a aucune importance, n'importe quel morceau de fer avec la bonne forme convient. C'est juste un support pour la marque, sur lequel on ne frappera pas si fort. Je pense que même un morceau de cuivre de section suffisante conviendrait.
DewhitYoussef Je dégage l'ébauche à la scie (ou au départoir si le bois se fend bien droit,) et je rabote les côtés pour que mes futurs tracés soient bien lisibles. Ensuite, une fois que le fer est emmanché, je trace d'abord deux faces opposées axées sur le fer, et je retire le bois en trop à la scie puis/ou au rabot. Je m'occupe ensuite des deux autres faces de l'ébauche. J'obtiens un manche de section carrée (ou rectangulaire) constante d'un bout à l'autre.
Puis je trouve les plans selon lesquels retirer le restant du bois pour avoir une section octogonale régulière (il y a une combine pour la section carrée, une pour la secion rectangulaire, je rajouterai peut-être ça plus tard.) Là encore, je coupe à la scie et finis au rabot. J'ai maintenant une section octogonale régulière.
Pour courber les faces, j'y vais soit au rabot, soit au ciseau. J'avais essayé au wastringue, j'ai délaissé parce que ça fonctionnait mal, mais je crois maintenant que c'est parce que j'ai un wastringue métallique et non un en bois, et qu'il était mal aiguisé (et mal manié.) Puis j'efface les traces d'outils au racloir.
Qu'est-ce que la "sar" ?
nireves J'ai choisi exprès un bois par famille d'outils.
J'ai mis du charme aux bédanes parce qu'ils auraient besoin d'un manche très solide.
J'ai mis du robinier, réputé fissile, aux petites gouges, pour la beauté de ce bois, et comme elles ne subiront pas de contraintes fortes, il n'y avait pas de risque. J'ai mis le même bois au gros ciseau parce que je voulais je rendre particulièrement beau, étant déjà imposant, au risque que le manche faillisse.
J'ai mis du tilleul aux ciseaux en pensant qu'il s'agissait de hêtre... Je voulais aussi des manches solides pour les ciseaux, mais je voulais aussi distinguer chaque famille, alors j'ai décidé de leur mettre ce que je pensais du hêtre, un bois différent du charme et solide aussi.
Le petit manche boule est en charme parce que c'est ce que j'avais sous la main à l'époque. C'est mon tout premier remanchage – enfin, la deuxième tentative, la première ayant été un échec.
DewhitYoussef En partant d'un carré, j'utilise cette méthode-ci.
Pour les rectangles, c'est mon frère, (plus doué en mathématique que moi,) qui l'a mise au point, et j'ai rentré un programme dans une calculatrice scientifique. Ça calcule en fait la longueur d'un côté de l'octogone régulier inscrit dans un rectangle. Je mettrai la formule bientôt.
dneis propose une autre combine pour les carrés dans son pas-à-pas sur le remanchage de ciseaux.
DewhitYoussef J'ajoute de ce pas les combines dans la description.
Quel revêtement était traditionnellement utilisé par les Groënlandais à la place du polyuréthane pour imperméabiliser la toile ?
dneis Je n'ai pas essayé la lime dessus, mais du peu que je m'en suis servi, le fil tient bien et n'a pas l'air tendre.