Ponçage manuel, j'exclus, je l'ai fait assez pour m'en dégoûter. Pour le ponçage mécanique, je cherche des suggestions de techniques qui ont réussi. Pour le moment, je miserais sur la ponceuse à bande serrée retournée dans un étau, ou emprunter un backstand, mais s'il y a d'autres idées, je suis preneur. Je n'ai pas le matériel pour fraiser, et ça me semble excessif, plus exigeant encore que le ponçage.
Je suis au point sur la quantité de métal à retirer, l'importance des trous etc. Je tiens quand même à avoir une planche exempte de trous et polie.
J'ai envisagé "envoyer mes fers à un taillandier pour qu'il les reprenne à ma place avec son matériel," mais est-ce là ce que tu appelles un rectifieur ? Si non, qu'appelles-tu un rectifieur ? As-tu des adresses ?
Il y a trop de trous dans la planche de certaines gouges pour que je les utilise sans les corriger. (Je suppose que tu sais ce que c'est que d'avoir des trous dans le taillant.) La courbure exacte importe peu, tant qu'elle est régulière.
Par "l'aspect usine," j'entends l'aspect d'usine, comme en photo ci-dessous, pas la planéité. D'ailleurs, les fers de rabot anciens ne sont pas plans ; ils sont concaves, et tant mieux, ça facilite le polissage de la planche côté taillant.
J'ai pensé à la "technique japonaise," mais j'y suis très réticent. Je n'ai pas le matériel pour faire une concavité régulière et propre, et je tiens à ce que le résultat soit joli, donc j'exclus ça aussi pour l'instant.
Quant à l'épaisseur de la mise, je ne me fais pas de souci, il y a plus que quelques dixièmes de millimètre d'épaisseur d'acier, et la jonction est suffisamment visible pour que je ne retire pas tout l'acier sans m'en apercevoir.
J'ai jusque là toujours réussi à obtenir des surfaces planes grâce à suffisamment de patience, de précision et de contrôle (avec un règle à filament,) et je pense que la ponceuse à bande, pourvu que je contrôle souvent et appuie exactement comme il faut où il faut sur le fer contre la bande, me mènera à des résultats satisfaisants. Concernant la plaque diamantée, c'est ce que je veux éviter : plus d'aplanissage à la force des bras, ça m'a suffisamment usé. Si je n'avais que deux-trois fers, à la rigueur, j'aurais fait "à l'ancienne" ; mais pour le paquet que j'ai, et en particulier pour le fer de colombe qui n'est pas en photo (115 mm de large,) non, je ne m'y résigne pas encore !
Tout pareil : Jusqu'à ce que j'aie une station d'affûtage toujours prête, je procrastinais l'affûtage. Depuis que j'ai une station d'affûtage et un peu d'habitude, j'affûte dès que ça ne coupe plus assez à mon goût, c'est-à-dire très fréquemment. Je pense que je n'utilise jamais un rabot plus de quinze minutes d'affilée sans le réaffûter. Pour les ciseaux, ça dépend de ce que je fais avec. Parfois, je repasse après n'avoir mis qu'un seul coup dans du dur. Dans tous les cas, je passe toujours moins d'une minute par tranchant. Je n'utilise que deux pierres, d'ailleurs : Naniwa Pro 1000, et une coticule ; puis quelques coups sur un cuir chargé de pâte abrasive maison (poudre de coticule issue de replanissage de pierres + suif de bœuf) et c'est reparti.
Tout pareil : Jusqu'à ce que j'aie une station d'affûtage toujours prête, je procrastinais l'affûtage. Depuis que j'ai une station d'affûtage et un peu d'habitude, j'affûte dès que ça ne coupe plus assez à mon goût, c'est-à-dire très fréquemment. Je pense que je n'utilise jamais un rabot plus de quinze minutes d'affilée sans le réaffûter. Pour les ciseaux, ça dépend de ce que je fais avec. Parfois, je repasse après n'avoir mis qu'un seul coup dans du dur. Dans tous les cas, je passe toujours moins d'une minute par tranchant. Je n'utilise que deux pierres, d'ailleurs : Naniwa Pro 1000, et une coticule ; puis quelques coups sur un cuir chargé de pâte abrasive maison (poudre de coticule issue de replanissage de pierres + suif de bœuf) et c'est reparti.
La technique est la même, mais pas la position. Avec une seule poignée, la main gauche est plus haute. Je prends cette vidéo comme référence : youtube.com/wa...h?v=PQVWj_vWJPw
Merci ebenober, mais j'ai déjà tout ce qu'il me faut, et même plus !
tarpan Non, pas beaucoup tâtonné... pas assez, en fait x) Là, à vrai dire, je trouve ma position un peu inconfortable, ma main gauche si haute, ça me tire sur l'épaule. Ce manche, et la vidéo, me serviront à faire de nouveaux manches plus confortables, avec la main gauche moins haute.
Et en passant, je ne vise pas que ma lame soit vraiment à plat. Je préfère que le taillant soit un peu plus haut que le dos, que la lame soit "penchée avec le taillant plus haut," en gros. Ça évite que le taillant tape dans tous les petits obstacles (et c'est alors plutôt le dos qui glisse sur eux,) et ça coupe juste plus facilement.
Je trouve les manches ovaux moins "contrôlables" que l'octogonal ; avec l'octogonal il m'est plus facile d'imposer et maintenir un angle (ça importe pour faires des tranches d'épaisseur régulière dans du légume épais, par exemple un demi chou.) Et l'octogonal est aussi un forme traditionnelle pour les couteaux japonais.
dneis À quelles idées et quelles information fais-tu référence exactement ?
L'effet du cuir sur le tranchant est spectaculaire. Tandis que "en sortie de coticule," le fer coupe "correctement" les poils du dos de ma main, après passage sur le cuir, la facilité avec laquelle les poils sont coupés est bien plus grande, m'évoquant le rasoir bien affilé. En outre, le passage au cuir dépose de la graisse le fil à nu, le protégeant d'une éventuelle corrosion.
Ça tombe à pic ! J'envisageais justement de fabriquer des tabouret à trois pieds assemblés "à la Buenos Aires," mais j'avais bien du mal à me figurer comment tracer. Cette création me redirige vers le pas-à-pas de sylvainlefrancomtois. Merci à vous deux !
J'ai détaillé dans la présentation de mes règles à bornoyer.
AnneLise À contrôler le vrillage d'une surface. On pose une règle à chaque bout de la surface à contrôler, et on regarde où et combien la règle de derrière dépasse au-dessus de celle de devant.
glaude Je rectifierai si ça bouge, et je ferai de nouvelles règles si ça bouge trop. Rien n'indiquait le nœud avant que je dégage le carrelet nécessaire de ma bûche.
sebg D'un coupe-chou récupéré d'occasion. Le marquage dessus est illisible, mais de par sa forme, je la tiens pour française.
Guilh63 Oui et non : Le chant de la lame était bien rectiligne avant que j'ajuste la lame dans la mortaise, mais j'ai dégagé le filament en taillant le biseau après l'ajustage.
Je n'ai pas trouvé difficile de la régler. Je montais à blanc, retirais un peu de matière où il fallait au fond de la mortaise, ressayais, &c, jusqu'à satisfaction.
Après, même chevillée, je peux encore changer l'inclinaison de la lame, disons d'un quart de degré, puis elle reste fermement en place.
Nairod À l'aide d'une équerre de précision fabriquée en Allemagne de l'est, TGL 6163/I.
Merci à tous pour vos réponses. Je vais commencer par essayer la ponceuse à bande ; et si ça n'est pas assez efficace à mon goût j'aviserai.