Au risque d'apporter un peu de confusion, après quelques années de gestion de salles d'escalade, j'ai acquis un certaine expérience dans les visseuses à choc puisque l'entreprise en possède une trentaine qui travaillent toutes à raison de 5h par jour
Nous sommes passés à l'oléopneumatique : beaucoup plus silencieux, doux pour le poignet et ne manquent pas de coffre pour autant
D'abord chez makita, nous avions 1/3 des machines qui partaient en réparation chaque année
S'en est suivi la question du glissement vers Milwaukee en sachant que c'était un énorme investissement vu le parc de batteries associé.
Finalement, nous sommes allés chez les inventeurs du système oléopneumatique à savoir : AEG
Et c'est en tout point une bonne décision : poids, puissance, efficacité, longévité.
Pour le wd40, même si je trouve la méthode très discutable, il s’agit d’un produit plus fluide que l’eau et très résistant à la chaleur.
L’essence, par exemple, est encore plus fluide mais passer le décapeur thermique dessus aurait mérité un darwin award.
Par contre avec le wd40, il assure, une fois chauffé, une fluidité encore meilleure et une pénétration rapide dans le bois.
La chaleur joue un rôle catalyseur et une fois mis sous pression, le bois peut se déformer.
Ce qui pose question c’est quid de la longévité de ce traitement ? De l’odeur qui va longtemps rester dans le bois ? Quel traitement avait été réalisé précédemment (une huile je présume car cela renforce l’efficacité du wd40 et rend presque impossible la pénétration de l’eau qui est oleophobe)
Et je terminerais en disant que bien qu’il semble malin, ce menuisier ne connaît pas son métier.
Alors,
je pense pouvoir enfin mettre des conclusions à tout ça.
Ce meuble qui était prêt à être jeté parce qu'il lui manquait toute une partie (le haut) était donc fait de plusieurs essences
Le chêne en coupe de quartier, tout le monde était d'accord.
Concernant le pommier/poirier pas du tout mais j'ai continué le désossage et le ponçage
(vraiment, la couche de laque sur ce meuble le rendait méconnaissable) et c'est bien dommage parce que des merveilles, j'en ai trouvé.
Je pense que le dos était effectivement du tilleul.
Certains montants étaient fait de poirier, je n'ai pas encore poncé de portes mais je ne serais pas surpris d'en retrouver aussi là. (vous verrez les nouvelles photos)
D'autres montants peut-être en peuplier.
Ca fait un drole de brassage, je comprends que le tout soit recouvert de laque pour essayer de réunir ce bordel.
Voyez les photos ajoutées, j'espère que cette fois nous serons d'accord, un tout grand merci aux grands xylothèques qui ont participé à l'enquête.
Voilà pour le poirier...
Maintenant le tilleul utilisé dans en fond.
Il nous reste donc ces inconnus là
Alors, pommier or not pommier ?
Ce qui est sur c'est que le débat n'est pas complètement terminé mais je vais le cloturer ici à moins qu'un nouveau coup de génie ne le cloture pour nous